Titre : Rien qu'un doigt sur tes lèvres.
Auteur : Flubb
Genre : plutôt un délire, mais je ne pense pas que se soit comique pour autant.
Base : SdA. Version kexistepas.
Disclaimer : tout ce bô monde ne m'appartient pas.
RIEN QU'UN DOIGT SUR TES LEVRES
Aragorn quitta la chambre remplie de pénombre de son bel elfe. Il avait beau essayer de le rassurer, Legolas se morfondait tout de même, et bien qu'il fut à la limite du sommeil. Le Rôdeur referma la porte sans bruit. Il partit faire quelques pas dans la nuit emplie d'étoiles de la forêt de Fondcombe, lui aussi avait besoin de se détendre un peu avant de trouver le sommeil. Il s'assit et reposa son dos fatigué contre un arbre qui marquait la lisière d'une clairière. Aragorn leva la tête vers la lune, étincelante au milieu des étoiles, si pleine, si froide, si triste. Il poussa un long soupire abattu et frustré. Bientôt un mois, oui un mois, que l'elfe et lui s'étaient avoués la phrase la plus connue au monde, délivrant un feu brûlant et d'ardent désir. L'elfe et l'Homme avaient mélangés leurs lèvres, connus et reconnus leurs traits, s'étaient plusieurs fois noyés dans le bleu de leurs yeux. Et depuis quatre semaines déjà, chaque soir, Aragorn s'immisçait dans la chambre de son amant. Et chaque soir, il essayait d'aller plus loin avec lui, de découvrir les courbes si longuement imaginées, de s'unir à lui. Legolas aussi y mettait tout son cœur, mais chaque fois qu'après lui avoir enlevé sa chemise Aragorn essayait de faire glisser son pantalon, l'elfe ne pouvait s'empêcher d'avoir peur, de faire un mouvement de recul involontaire et craintif. Quel était ce mystérieux blocage ? Le blond lui-même ne le savait pas. Ce qui était certain en revanche, c'est que, des deux, c'était Legolas le plus mortifié par cette situation.
Aragorn détacha son regard de la voûte céleste. Il fit quelques détours à travers la ville endormie, et finit par regagner son lit où il s'endormit d'un sommeil agité.
Legolas lissa inutilement ses longs cheveux dorés et partit à la recherche d'Aragorn. Il le trouva en train d'amuser un groupe de très jeunes elfes, visiblement ravis que quelqu'un s'occupe d'eux. Legolas sentit un sourire attendrit fleurir sur ses lèvres, et s'approcha de son amant, faisant se disperser les enfants. L'elfe sentit la tristesse étreindre le cœur du roi du Gondor :
Qui a-t-il ? Demanda Legolas d'une voix à peu près normale.
Aragorn soupira, et ne répondit pas. Le blond fit alors le lien et demanda, peut-être un peu trop directement :
Tu penses à ton fils ?
Oui… Avoua une petite voix.
Essaye d'en garder un bon souvenir, essaya l'elfe. Tu finiras par en avoir un autre, c'est certain.
Il regretta vite ces paroles, car son amant le fusilla du regard. Peut-être ne s'y était il pas prit correctement pour le rassurer, mais il ne voyait pas quoi dire d'autre. Legolas préféra se taire, mais la douleur du brun lui devint bientôt insupportable :
Tu voudrais un enfant, lui demanda-il doucement.
Oui, répondit Aragorn d'une voix ferme mais désespérée.
Viens… Fit Legolas en lui prenant la main.
Mais… Tenta le Rôdeur au milieu de son incompréhension.
Legolas posa un doigt sur les lèvres d'Aragorn comme seul peut le faire un amoureux, et l'entraîna dans une chambre. Ne croyant pas à son bonheur, Aragorn remit ses questions à plus tard et déshabilla l'elfe avec des mains brûlantes Il ne croyait plus à son bonheur tandis qu'il découvrait les courbes gracieuses tant et tant imaginées. Legolas s'échappa un instant à son étreinte pour tirer le rideau… Et moi j'y vois plus rien !
Le lendemain, on put les voir ressortirent ensembles de la pièce, l'air heureux et les trait tirés résultants de leur trop courte nuit.
Notons également les gloussements pervers – quoique elfiques – des Yaoïstes tout aussi émoustillées qu'en émoi, que voulez vous sa traîne partout ces p'tites bêtes-là.
Quelques mois passèrent, lorsque une violente dispute éclata entre Thranduil et son fils, Legolas. Aragorn les entendaient depuis le couloir, mais n'arrivait pas à savoir ce qui se disait tellement ils gueulaient fort. Finalement, une porte claqua, ce qui fit apparaître un étrange silence. Aragorn aperçut son elfe qui fonçait sur lui, apparemment sans le voir et fuyant presque. A sa grande surprise, Legolas le dépassa sans s'arrêter, sans même croiser son regard. Aragorn se précipita derrière lui, et le rattrapa en haut d'une colline où le blond s'était arrêtait. Il approcha hors d'haleine, et calma sa respiration avant de le questionner :
Que c'est il passé ?
Rien dit le blond d'une voix à peine maîtrisée.
Aragorn durcit son ton :
Legolas, que c'est-il passé ?
L'elfe leva vers ses yeux acier un regard profond, comme s'il essayait de deviner la réaction qu'allait avoir son amant. Il ne savait pas vraiment par où commencer, où peut-être qu'il voulait simplement retarder l'heure des explications.
Aragorn le prit entre ses bras musclés…
Legolas, que t'arrive-il ? Tu es étrange en ce moment, tu deviens mou, tu redoubles d'affection… Ca va bientôt faire un mois que je ne t'ai pas vu une épée à la main… Est-ce que tu me caches quelque chose ? Si je ne te connaissais pas, je te trouverais mièvre, presque une jeune fille… Et maintenant tu t'engueules avec ton père…
Ca c'est pas une nouveauté, le coupa le blond.
Legolas… Menaça le Rôdeur.
L'elfe lui répondit d'une voix penaude :
Je vais avoir un enfant…
… (…) °0° …
Fin… encore que…Vwala ! C'est fini ! Il y avait longtemps que ce truk me turlupinait, Alors…
Et pi si par le plus grand des hasards toi lecteur qui m'a gentiment lu jusqu'au bout tu veux une suite, et ben j'attend des reviews pour me guider un piti peu !
