Le peuple oublié

Auteur : Elennawen

Disclaimer : Tous les personnages appartiennent à Tolkien sauf ceux que j'ai créés.

Langue elfique

………. Délimitent un rêve ou une vision.

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Chapitre 1 : Quand notre avenir est lié à celui de ceux que l'on avait oubliés

La journée était fraîche pour un début d'été. Dans une immense forêt, où le temps semblait s'être arrêté, les animaux se reposaient à l'ombre d'arbres majestueux et les oiseaux donnaient de leurs plus beaux chants. Dans ce décor noble et paisible, une ombre était pourtant en mouvement. Il n'en n'émanait aucune force maléfique et la forêt ne s'inquiétait aucunement de la savoir sur ses terres car depuis longtemps elle était présente, vivant en parfaite harmonie avec la nature. Cet être avançait silencieusement et avec grâce parmi les arbres. De son regard se dégageait une incroyable sagesse acquise au cours des siècles et l'on ne pouvait que se prosterner devant la beauté qui émanait de cette créature.

L'elfe, puisqu'il s'agissait bel et bien d'une représentante du peuple des Eldar, pénétra dans une clairière. En son centre se trouvait une petite fontaine, près de laquelle, sur une petite table sculptée dans la pierre, trônait une soucoupe argentée. L'edhel puisa de l'eau dans la fontaine et la versa dans la soucoupe, créant ainsi un miroir.

Elle se pencha au dessus du récipient afin de voir ce que ce dernier allait lui révéler. Car ce miroir était tout sauf un simple miroir, il permettait d'obtenir une vision du monde à travers des évènements passés, présents et futurs.

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Très loin de cette grande forêt et de l'edhel, une jeune fille, répondant au nom d'Elennawen, se reposait à l'ombre d'un pommier. Mais son esprit semblait agité de sombres pensées qui l'empêchaient d'obtenir un repos calme et réparateur.

……….

Elennawen se trouvait dans une immense forêt qui avait dû être magnifique autrefois mais qui, à présent, n'était plus que mort et désolation. Un calme pesant régnait ;aucune âme vivante ne semblait habiter ces lieux. Alors qu'elle continuait à marcher, la jeune fille sentit quelque chose se briser sous ses pieds. Elle vit alors, répandus sur le sol, les morceaux argentés de ce qui avait dû être une sorte de coupelle. Elle ramassaun des fragments mais se coupa avec lorsqu'elle le prit. La douleur qu'elle ressentit alors fut telle qu'elle ne put retenir ses larmes et se mit à pleurer.

Lorsque ses larmes entrèrent en contact avec le morceau de la soucoupe, une douce lueur se dégagea de celui-ci. La jeune filleintriguée, le regarda de plus près. Ce que lui montra ce fragment la pétrifiât de peur. Elle vit de nombreuses villes et forêts, si belles et pourtant dévastées l'instant qui suivait par le feu et la mort. Elle vit de nombreuses vies, même très jeunes, anéanties par la haine et la peur ; et sur toutes les Terres Du Milieu elle vit une ombre sans nom régner sur tous les peuples libres.

……….

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Dans la clairière de la grande forêt, l'elfe avait, quant à elle, également assistée à cette vision de la destruction des Terres du Milieu. Elle avait aussi vu une jeune fillesecouée d'un rêve agitéeà l'abri d'un grand arbre. L'edhel s'éloigna du miroir et, après quelques minutes de réflexion, retourna dans la forêt. Son pas, tout en étant toujours d'une grâce infinie, était moins assuré et beaucoup plus rapide ; et l'on pouvait lire une certaine crainte au fond de ses yeux sages.

Elle rejoignit une cité elfique d'une incroyable beauté : les habitations, construites dans les arbres, étaient reliées entres elles par des passerelles. L'accès aux différents niveaux était assuré par divers escaliers, plus ou moins hauts et richement décorés. Des voix claires et cristallines faisaient résonner de magnifiqueschants dans tout le royaume, bien qu'étant remplis de mélancolie. Les elfes se prosternaient devant l'edhel, respectueux de son haut rang. Elle se retrouva face à un immense palais, passa la garde et pénétra dans la demeure royale. Après avoir traversé quelques couloirs, elleentra sans annoncedans la salle du trône.

Le roi, alors en grande conversation avec l'un de ses conseillers, se tourna vers celle qui avait osée s'imposerde la sorte. Mais son regard se fit inquiet et interrogateur lorsqu'il rencontra celui de l'elfe. Il s'approcha d'elle.

– « Galadriel ! Que vous arrive-t-il ma mie ? Vous semblez terrifiée.

Mon cher, je crois que vous le seriez également si vous aviez vu ce que vient de me révéler mon miroir.

Qu'avez-vous donc vu qui puisse vous mettre en pareil état ? » Renchérit le seigneur elfique.

« Hélas ! Ce que je craignais le plus. Le Mal est de retour sur les Terres Du Milieu et se prépare à asservir les peuples. Pour l'instant l'Anneau Unique n'a pas été retrouvé ou du moins n'est pas en possession de l'ennemi mais dès qu'il aura reparu, la guerre sera éminente. Si par malheur l'Anneau tombe entre les mains du seigneur du Mordor, toute vie sera anéantie ou soumise.

N'avez-vous rien vu qui puisse nous apporter quelque espoir face à cette menace grandissante ? N'y –a-t-il rien qui puisse empêcher cela ? » Ajouta le roi d'une voix quelque peu tremblante.

« Nous n'avons plus qu'à prier les Valars que ce ne soit pas notre ennemi mais un allié qui trouve l'Unique, ce qui nous permettrait d'avoir l'espoir de pouvoir enfin le détruire. Cependant, le miroir m'a permit de voir une autre chose qui pourrait peut-être nous être d'un grand secours. »

Le regard du souverain elfique se fit plus intéressé et son visage, qui était devenu d'une pâleur cadavérique au fur et à mesure du discours de son épouse, reprit un peu de couleur. D'un regard, il lui fit comprendre qu'il attendait la suite de son récit.

« Le miroir m'a montré une jeune fille se reposant à l'abri d'un grand arbre, et si mes déductions sont exactes, il se pourrait qu'elle ait un rôle important à jouer dans notre avenir à tous.

Comment une jeune fille pourrait-elle être la clef de notre destin ? » Interrogea le roi, dont l'expression d'incrédulité fit sourire son épouse.

« Celeborn, mon ami, ne voyez-vous donc pas qui pourrait détenir de grands pouvoirs et n'être pourtant pas un Istari ? » Lui demanda alors Galadriel avec un petit éclair malicieux dans le regard.

« Vous voulez dire que cette jeune fille serait l'une des leurs ?

Exactement, elle appartient à la caste des sorciers. Et semble d'ailleurs détenir une force incroyable, même si elle ne le sait pas encore.

Cela aurait pu être encourageant mais il réside encore quelques problèmes. Les sorciers sont connus pour vivre en autarcie et ne viennent jamais en aide aux autres peuples d'Arda. De plus, personne ne sait exactement où se situe leur royaume car il est protégé des regards par leur magie. Il ne faut pas non plus oublier que nombreux sont ceux de leur peuple qui se sont alliés à Morgoth dans le passé.

Je le sais mon ami, mais faut-il vous rappeler qu'Hommes, Nains et Elfes n'ont pas non plus tous résistés à l'appel du seigneur du Mal ? Les Edain, Naugrim et Eldar ont pourtant fait la paix. Edain et Eldar se sont ensuite battus côte à côte lors de la 1ère guerre de l'Anneau. Alors pourquoi n'essayerons-nous pas de faire de nouveau confiance aux sorciers ?

Certes, vous avez raison mais ce que vous venez de me dire sur le retour du Mal ne peut rester dans les secrets de la Lórien. Nous devons mettre au courant les autres royaumes elfiques et réunir au plus vite le Conseil Blanc.

Bien, je m'occuperais de les prévenir, mais j'aurais une faveur à vous demander. » S'empressa d'ajouter Galadriel.

« Qu'elle est-elle ?

Je voudrais partir à la recherche du royaume des sorciers afin de rencontrer cette jeune fille et de la ramener en Lothlórien. Mais je voudrais que pour l'instant son existence secrète car je crains que si Sauron n'apprenne l'étendue de ses pouvoirs, il ne veuille s'en emparer.

Je comprends tout à fait ma mie et je suis entièrement d'accord avec vous, bien que je n'approuve que peu ce voyage car je crains pour votre sécurité. Ainsi, je veux que se soit Haldir qui vous accompagne car, comme vous le savez, il est notre meilleur garde, et à votre retour je veillerais à ce que l'existence de cette sorcière ne soit connue qu'en Lórien. »

Sur ce, les deux souverains se séparèrent. Celeborn envoya quérir Haldir et Galadriel se retira dans ses appartements afin de communiquer par télépathie avec les autres seigneurs elfiques.

« I amar prestar aen (Le monde change). Han mathon ne nen (Je le perçoit dans l'eau). Han mathon ne chae (Je le ressens dans la terre). A han noston ned (Je le sens dans l'air). »

En entendant ces paroles, Thranduil, seigneur du Royaume Sylvestre, Elrond, seigneur d'Imladris, et Círdan, gardien des Ports Gris du Golfe de Lhûn, surent que l'heure était graveet écoutèrent la Dame de Lórien avec la plus grande attention.

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Elennawen se réveilla en sursaut,le corps en sueur, et tremblant encore de ce qu'elle avait vu dans cet horrible cauchemar. Elle était terrifiée. Tout ce qu'elle avait vu lui avait semblé tellement réel. Même trop réel à son goût. Elle avait pu ressentir l'odeur du sang et de la mort et entendre les cris désespérés des divers peuples frappés par ce fléau auquel elle ne pouvait donner de nom.

Elennawen s'étira et essaya de chasser ce rêve de sa pensée mais de sombres images d'un monde en ruine lui revenaient toujours en tête. Elle releva la tête et chercha le soleil. Il devait être bientôt 17h, l'heure pour elle de retourner au château afin de prendre son service du soir.

Ses parents étaient décédés alors qu'elle n'était encore qu'un bébé. Sa mère était morte en la mettant au monde et son père l'avait suivi quelques temps plus tard dévoré par le chagrin. Elle avait alors été recueillie par une des servantes au service du seigneur des sorciers. Ce dernier, ayant bon cœur, prenait soin à ce qu'elle ne manque de rien et lui avait permis de poursuivre ses études de magie après avoir obtenu son diplôme de fin de cursus obligatoire. Elle n'avait en effet pas les moyens d'effectuer des études supérieures mais le roi avait tenu à les lui financer. Cependant, afin de le remercier pour sa gentillesse et pour aider sa mère adoptive, Elennawen avait tenu à assurer le service de sa mère tous les soirs après les cours et ce, depuis ses 12 ans.

Elle regagna donc le château et prépara, comme à l'accoutumée, les chambres de ses souverains et de leur fils. Ensuite, elle se rendit dans la grande salle à manger afin de dresser la table pour le dîner. Elle allait se rendre dans les cuisines lorsque quelqu'un l'appela.

– « Elennawen ! Attends ! »

La jeune fille se retourna et vit Ferréol, le fils du roi, qui courait vers elle. Lorsqu'il fut à sa hauteur, la jeune fille lui fit une révérence.

– « Désirez-vous quelque chose Monseigneur ?

– Oui, que tu arrêtes de faire la révérence lorsque tu me vois et que tu arrêtes également de me vouvoyer. Cela fait maintenant presque 20 ans que l'on se connaît ! On a toujours joué ensemble étant enfants et tu te comportes toujours avec moi comme si je n'étais que le fils de ton souverain.» Dit-il sur un ton désespéré.

–« Désolée, mais c'est plus fort que moi. Avec votre père vous m'avez toujours bien traitée et considérée comme l'une des vôtres mais je n'oublie pas que je suis fille de servante. Et je ne serais jamais assez reconnaissante pour tout ce que vous avez fait pour moi. » Dit-elle les yeux remplis de larmes.

– « Bah ! Moi je n'ai pas fait grand-chose, remercie surtout mon père. » Dit le prince un peu gêné devant les remerciements de la jeune fille. « Au fait, ça va toi ? Je trouve que tu es extrêmement pâle aujourd'hui. Tu es sûre que tu n'es pas malade ?

– Oui, je vous assure que tout va bien. Je dois juste manquer un peu de soleil. J'ai eu pas mal de travail avec l'école ces temps-ci mais maintenant ça ira sûrement mieux.

– Ravide l'entendre ! » Interrompitune voix derrière la jeune servante.

– « Monseigneur. » Dit-elle en s'inclinantdevant un homme d'âge mûr.

– « Ferréol ! Ne devrais-tu pas être à ton cours d'histoire ? Veux-tu encore que ton professeur vienne se plaindre à moi ? »Déclara le nouveau venu.

– Non père, je m'y rends de suite. Elennawen, à la prochaine ! »

Ferréol s'éloigna et Elennawen allait partir vers les cuisines lorsque le roi la rappela et lui demanda de l'accompagner dans ses jardins. Cela faisait quelques minutes qu'ils marchaient lorsque le roi brisa le silence.

– « Tu peux mentir à mon fils pour le rassurer mais tu ne peux pas me dissimuler le fait que tu n'ailles pas bien. Dis-moi ce qui te tracasse Elennawen.

– Rien de bien important je vous assure Monseigneur.

– Elenna… Dit le roi en fronçant les sourcils.

– C'est juste que…Non c'est trop stupide… J'ai fait une sorte de cauchemar tout à l'heure et je n'arrive pas à le sortir de mes pensées. Vous voyez, ce n'est pas bien grave. »

Le roi, au contraire, parut très intéressé et lui demanda de lui raconter son rêve en détail. La jeune servante, bien que très étonnée par cette requête, s'exécuta. Elle vit le roi devenir de plus en plus soucieux au fur et à mesure qu'elle avançait dans son récit et il lui fit même répéter certains passages. Lorsqu'elle eût fini, le roi resta silencieux un moment puis reprit la parole.

– « Elenna, je veux que tu viennes me voir si jamais tu as un autre rêve de ce genre. C'est bien comprit ?

– Oui Monseigneur. Mais pourrais-je savoir ce qui fait de ces rêves des rêves si particuliers, à part le fait qu'ils soient extrêmement horribles, pour pouvoir retenir l'attention de notre souverain ?

– Je suis désolé Elennawen, mais pour une fois je ne peux répondre à ta question car je dois d'abord éclaircir certains points. »

Le roi prit alors congé et Elennawen rejoignit les cuisines pour aider à la préparation du dîner.

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Cela faisait deux semaines qu'Elennawen avait fait ce cauchemar et elle n'avait toujours pas eud'explication de la part du roi. Heureusement pour elle, ses nuits n'étaient plus du tout agitées. Cependant, ce soir-là, la course de la lune était déjà bien avancée lorsqu'elle trouva le sommeil. Son esprit et ses pensées allèrent alors rejoindre les jardins de Lórien.

……….

Elennawen se trouvait de nouveau dans cette forêt, mais cette fois-ci, bien qu'il n'y ait toujours pas âme qui vive, la mort était absente. Soudain, elle sentit une présence derrière elle. Lorsqu'elle se retourna, ce qu'elle vit la laissa sans voix. Devant elle se tenait une femme d'une incroyable beauté, vêtue d'une robe blanche. Ces cheveux étaient blonds et tressés par endroits, ses yeux étaient d'un bleu azur et reflétaient une grande sagesse acquise au cours des âges. Cette femme paraissait extrêmement jeune. Ce qui frappa le plus Elennawen furent les oreilles de la jeune femme : elles pointaient vers le ciel.

– « Vous êtes une elfe ? » Demandala jeune fille en s'inclinant.

– « En effet, chère Demoiselle. Je me nomme Galadriel. Je suis l'épouse du seigneur de la Lothlórien et voilà deux semaines que je suis à votre recherche.

– A ma recherche ! Mais si je ne me trompe, vous vous situez dans mon rêve. Alors comment est-ce possible que vous ayez pu vous initiez ainsi dans mon esprit ?

– J'ai le don de télépathie et bien que vous soyez réellement en train de dormir, je communique avec vous à travers votre esprit. Ceci vous donne ainsi l'impression qu'il s'agit d'un rêve et il se peut que vous vous ne vous souveniez de rien à votre réveil. Avant de poursuivre cette conversation, j'aimerai beaucoup connaître votre nom, jeune demoiselle.

– Veillez pardonner mon impolitesse Madame. Je me nomme Elennawen, servante du roi des sorciers. » Répondit-elle en faisant de nouveau une révérence.

– « Et bien, Elennawen, j'ai une question très importante à vous poser. Voyez-vous, je dois absolument me rendre dans le royaume des sorciers mais je n'en trouve pas le chemin. Je sais que votre magie le protège mais il doit bien exister un moyen de le trouver, n'est-ce pas ?

– Oui Madame, mais je ne sais si je puis vous le dire car notre peuple se méfie depuis longtemps des autres nations des Terres Du Milieu. Par le passé, nous avons été chassés et bannis car de sombres personnages appartenant à la caste des sorciers se sont alliés au Mal. Jamais nous n'avons été pardonnés et certains hommes se sont même lancés dans une chasse sans merci avec pour but de nous exterminer. Notre seul moyen de survie a été de cacher notre royaume aux yeux de tous et de ne plus commercer avec les autres peuples. Je suis désolée de vous dire cela Madame, mais comprenez donc ma réticence à vous ouvrir le chemin qui vous conduira à notre cité.

– Je me doutais que vous me tiendriez pareil discours et je ne puis que m'incliner devant la détermination dont vous faite preuve à protéger votre peuple. Cependant je me permetsd'insister et de vous demander de me donner ne serait-ce qu'un indice qui permettrait de me mettre sur la voie de votre royaume. Voyez-vous, il est question de bien plus que de simples querelles passées et c'est de l'avenir de notre monde dont je veux m'entretenir avec votre souveraind'un avenir dont je sais que vous avez euun aperçu de ce qu'il pourrait devenir si le Mal triomphait.

– Comment ? … Vous voulez dire que ce rêve n'était autre qu'une vision ? … Mais je n'ai pas de pouvoirs suffisamment grands pour posséder un tel don ! Et d'ailleurs comment pouvez-vous être au courant de ce rêve ? » Questionna Elennawen plus qu'étonnée par ce qu'elle venait d'entendre.

– « Je comprends votre étonnement. J'ai eula même vision de la chute d'Arda que vous à travers mon miroir et je vous ais également vu à travers celui-ci, preuve que nous étions en proie aux mêmes visions d'horreurs. Quant à ce qui concerne vos pouvoirs, il semblerait que vous ignoriez de nombreuses choses sur votre passé mais il n'est pas à moi de vous les révéler. » Termina Galadriel.

Elennawen semblait complètement perdue dans ses pensées après ce que la Dame de Lórien venait de lui révéler. De nombreuses minutes passèrent puis la jeune fille rompit le silence.

– « Je vais vous indiquer le chemin de notre royaume. Il vous suffit de penser fort à le trouver et de prononcer la phrase suivante : Je jure que mes intentions sont pures et dénuées de tout mal et que je ne souhaite trouver le royaume des sorciers que dans un but de paix. Je ne peux pas vous aider pluset si le chemin ne s'ouvre pasà vous, c'est que vous nous n'auriez apporté que malheur à notre peuple.

– Je vous remercie grandement Elennawen et n'oublierais pas l'aide que vous m'avez fournie. Dormez maintenant d'un sommeil réparateur. Vous ne vous souviendrez de notre conversation que lors de notre prochaine rencontre. Namarië Elennawen (Au revoir Elennawen). »

L'elfe et la grande forêt disparurent et les pensées d'Elennawen se tournèrent de nouveau vers les jardins de Lórien et vers un autre rêve.

……….