Titre : L'étoile du berger
Auteur : Meanne77
Genre : semi-UA (admettons que Wolfram soit sur Terre…), où Wolfram me démontre qu'il peut se montrer aussi incompréhensible que Yuuri. C'était pas un concours, Wolf !
Spoilers : non.
Pour le Fanwork100 : thèmes #33 et #60 (« Etoile » et « Vénus »)
(PB n°31 ; écrit le 2 décembre 2005)
L'étoile du berger
Même les étoiles sont différentes, c'est ce que s'est dit Wolfram la toute première fois. Il y a un soleil et une lune et ils sont semblables à ceux qu'il connaît mais la ressemblance des cieux s'arrête là. Celle de leurs mondes aussi, et la leur, peut-être.
Wolfram n'est pas un romantique ; il n'est pas du genre à s'extasier devant une étoile, mais certains soirs d'été il aime malgré tout les observer. En d'autres occasions, elles lui servent également à s'orienter. Connaître les étoiles, c'est connaître le monde dans lequel on est, c'est ne pas être perdu.
Ici, même les étoiles sont différentes.
Mais une étoile reste une étoile, se dit Wolfram, et il apprend à s'en contenter.
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Sur Terre, la première étoile à apparaître dans le ciel, avant que le soleil ne se couche mais après que la lune ne se soit levée, s'appelle « étoile du berger ». On l'appelle aussi parfois « étoile du soir » ou « étoile du matin ». Plus que toutes les autres, elle est celle qui guide. Wolfram aime se dire qu'il peut pointer le ciel de Yuuri et en nommer une étoile.
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Récemment, Wolfram a appris que l'étoile du berger est en réalité « Vénus », la deuxième planète de ce que Yuuri appelle le « système solaire ». De toutes, elle est la seule à ne pas tourner sur elle-même dans le même sens que les autres. Vénus est située juste avant la Terre, et elle est la planète qui lui en est la plus proche, en distance mais aussi en taille, masse, densité et volume. Wolfram a lu dans un livre que Vénus était souvent considérée comme la sœur jumelle de la Terre et que si elle avait évolué sur l'orbite de celle-ci, elle aurait également pu y accueillir la Vie. De ce qu'il en comprend, Vénus est une sorte de demi-Terre.
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Wolfram a lu aussi que Vénus porte le nom d'une déesse humaine, celle de la beauté, de l'amour et des plaisirs. Sortie de l'eau dans un coquillage et épouse du plus laid des dieux grecs ou romains, Vénus multiplie les aventures extraconjugales et engendre multitude d'enfants avec tous ceux qui ne sont pas son mari. Vindicative et allumeuse, elle aurait même été la cause d'une terrible guerre entre deux peuples. Wolfram n'aime pas que son étoile porte le nom de cette humaine. Il ne trouve aucune similitude entre cette Vénus-là et Yuuri.
Plus maintenant.