Du venin dans le cœur
Auteur : Mélantha
Genre : Slash
Base : Harry Potter (se situe après le 5ème tome)
Résumé :
Voldemort transmet à Lucius deux journaux intimes ensorcelés. Pas à pas, il apprend à déchiffrer les sentiments troubles de son jeune fils. (SLASH)
Pairing : Draco X Lucius
Disclaimer :
Les personnages de Harry Potter ne m'appartiennent pas. Ils sont la propriété de JKR. Cependant, j'envisage très sérieusement de faire fortune pour racheter Lucius et également de prendre la tête d'une maison d'édition influente dans le but de rétablir le droit de cuissage sur les personnages (interdiction de m'envoyer des menaces de mort si j'y arrive. Promis, Nini je pense à toi si j'y arrive) J'ajouterais que les chansons que j'utilise pour commencer chaque chapitre ne m'appartiennent pas davantage. Celle-ci est de Manson.
Rating : C'est vous qui voyez : la fic contient une relation incestueuse. Aussi, on peut considérer que chaque chapitre est à classer dans R.
Note : "Entre guillemets dans le journal c'est les pensées de Lucius"
Ce chapitre est dédié à Lemoncurd qui m'a conseillé de me lâcher, de ne pas mesurer mes mots par peur de choquer. Pendant que j'y suis, allez tous lire sa fic « Hold me, thrill me, kill me, kiss me ». Elle est fantastique et c'est après l'avoir lu que j'ai trouvé le courage de continuer le « Venin »
I Put A Spell On You
Je Te Jette Un Sort
I put a spell on you
Je te jette un sort
Because you're mind
Parce que tu es à moi
I can't staind the things that you do.
Je ne peux pas supporter les choses que tu a fais
No, no, no, I ain't lyin'.
Non, non, non, je n'ai pas menti.
No.
Non
I don't care if you don't want me
Je m'en fous si tu ne me veux pas
'Cause I'm yours, yours, yours anyhow.
Car je suis à toi, à toi, à toi de toute façon
Yeah, I'm yours, yours, yours.
Ouais, je suis à toi, à toi, à toi.
I love you. I love you.
Je t'aime. Je t'aime
Yeah ! Yeah ! Yeah !
Ouais ! Ouais ! Ouais !
Yeah...
Ouais...
I put a spell on you
Je te jette un sort
Lord ! Lord ! Lord...
Seigneur ! Seigneur ! Seigneur !
'Cause you're mine, yeah.
Parce que tu es à moi, ouais
I can't stand the things that you do
Je ne peux pas supporter les choses que tu fais
When you're foolin' around.
Quand tu es entouré de fous
I don't care if you don't want me
Je m'en fous si tu ne me veux pas
'Cause I'm yours, yours, yours anyhow.
Car je suis à toi, à toi, à toi de toute façon
Yeah, yours, yours, yours !
Ouais, à toi, à toi, à toi !
I can't stand your foolin' around.
Je ne peux pas rester entourer de ta folie
If I can't have you,
Si je ne peux t'avoir
No one will !
Personne ne t'auras
I love you, you, you ! I love you. I love you. I love you !
Je t'aime, toi, toi ! Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime !
I love you, you, you !
Je t'aime, toi, toi !
I don't care if you don't want me.
Je m'en fous si tu ne me veux pas
'Cause I'm yours, yours, yours anyhow.
Car je suis à toi, à toi, à toi de toute façon.
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Journal de Draco
13 juillet
Quelque part paumé au milieu de nul part avec un mal de pied tout à fait intolérable pour un sorcier de mon rang : 17h30
J'en ai marre, marre, marre, marre et, pour être original, par-dessus la grappe.
- Je peux savoir pour quelle vénérable raison vous n'avez pas pris un portoloin qui nous amènerait directement chez les elfes noirs ?
Mon père me jeta un regard dédaigneux (J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Bienvenue sur terre, je ne suis pas parfait. Tu vas t'en remettre ou tu veux le tube de barbituriques ? Et arrête de me regarder comme ça, imbécile. Si tu n'avais pas été assez con pour te soumettre à Voldemort et à sa secte de joyeux ignares, nous n'en serions pas là, avec l'estomac dans les cloques de nos talons.).
Reine, heureusement qu'elle est là, elle ! Seul avec le vieux et le tube de barbituriques y serait passé. Donc Reine m'explique que c'est une sorte de protocole. Il ne faut pas utiliser de la magie pour se présenter devant les elfes noirs.
- Et dans le cas contraire ?
- Tu vois les carottes dans le bouillon ? Interrogea-elle patiemment ?
Sur quoi, mon père me gratifia d'une autre grimace méprisante. (Je t'emmerde !)
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POV de lucius
La route défilait sous nos pas et le paysage entêtant tant il était monotone achèvait d'endormir les quelques de mes neurones qui voulaient encore fonctionner.
- On ne pourrait pas se trouver une voiture ? Ça ne doit pas être si compliqué à utiliser si les modus savent le faire... C'était mon fils. Je ne l'écoutais que d'une oreille et ne pris même pas le temps de lui répondre.
Reinelda plus magnanime :
- Tu serais étonné ! Au début, c'est terrible.
- Tu sais conduire ? Demanda-il étonné.
La jeune sorcière était magnifique ses longs cheveux bruns retenus par un nœud de velours rouge reflétaient les éclats ambrés du couchant. Elle sourit généreusement mais il ne fallait pas se fier à sa beauté, à l'aura de plénitude qui émanait d'elle. Comme certaines plantes, la splendeur de la princesse, n'avait d'égale que son venin. Les poisons que peuvent libérer les sorciers, je les connais bien. Je suis un Malfoy. Mes mots sont des poignards, ma baguette, une bombe et mes mains, des haches forgés dans un acier millénaire.
- J'ai vécu de 16 à 22 ans dans le monde moldu chez un rabbin en fait, ajouta-elle en tirant la langue. Ensuite, les miens m'ont envoyé au service de « bip »...
Draco éclata de rire, il adorait sa façon d'appeler le mage noir « bip ». Je dois avouer que de mon côté l'irrévérence d'un tel surnom ne me laissait pas indifférent.
- ... Et c'est ton père qui s'est chargé de ma formation au sein du « clan ». Dit-elle en signant les guillemets avec ses doigts pour souligner l'ironie de la remarque.
J'aperçus au loin de la fumée sans doute une masure. Ça tombait à pic. Le crépuscule étendait ses ailes sur la campagne alentour. Nous avions passé les nuits précédentes dans différents hôtels mais nous n'en trouverions plus ici et j'avais besoin d'un peu d'action. Je m'encroûtais.
°Salazar, merci pour ma viande de ce jour !°
- Tu penses à ce que je pense ? S'enquit le jeune elfe en me regardant.
- Il est tant de transmettre notre savoir à la prochaine génération ! Répondis-je en souriant.
Draco nous observa tour à tour. Il semblait perplexe.
- Tu vas adorer ! Ajoutai-je.
Arrivé dans la maison, Reinelda tua les enfants en premier d'un « avada » rapide. Elle était de loin la moins cruelle des mangemorts que je connaissais. Bellatrix aurait certainement dévoré leurs organes en les laissant vivant le plus longtemps possibles. Reinelda, tout en étant incroyablement dangereuse, ne faisait rien gratuitement. Elle ne craignait pas de donner la mort car pour une fairy, cette dernière s'inscrit dans une sorte de cycle immuable et le meurtre comme l'acte d'amour sont une célébrations de la nature et de la marche de l'univers.
Elle s'assit ensuite dans une chaise à bascule et observa la fabuleuse pièce que j'allais monter pour elle. La jeune femme croisa les jambes sensuellement et entrelaça ses mains sur ses genoux, faisant étinceler le vernis pourpre de ceux-ci.
Le père tenta de la frapper mais d'un sort je le clouai au mur. La femme se recroquevilla dans un coin de la pièce et se mit à sangloter. Elle ne poserait pas de problème. Ils pleurent toujours au lieu de se défendre, ses animaux, une race de cafards à exterminer.
Je ne les avais jamais compris. Comment peuvent-ils être si fatalistes ? Avoir un instinct de survie si peu développé ? Je suis certain qu'on leur rend service en les tuant. S'il tienne aussi peu à la vie, c'est qu'elle ne doit pas être aussi fascinante que veulent bien le dire leurs penseurs.
Je reportai mon attention sur mon rejeton. Il semblait un peu choqué. On l'est toujours un peu la première fois mais c'était son grand soir.
Je désignais la vieille d'un signe de tête :
- C'est comme pour une chanson, répète après-moi. Ordonnai-je au jeune Draco. Il se saisit de sa baguette en tremblant, tandis que son autre main cherchait un appui sur le mur derrière lui. Sa façon d'agir était pire qu'un aveu de faiblesse.
Je le pris pas le col et l'éloignai violement du mur. Il perdit l'équilibre sur le coup et s'étala par terre.
- Plus maladroit que Londubat.
Reinelda ne semblait pas s'inquiéter. Évidemment, elle me connaissait mieux que ne le faisait ma propre femme. Elle étouffa un bâillement derrière sa main mais nos façon de célébrer la mort ne sont pas les mêmes. Je préfère à ses méthodes froides et médicales, les liturgies qui stimulent mon sadisme et ma folie jusqu'à leur paroxysme.
La vieille campagnarde qui semblait découvrir que son cerveau pouvait fonctionner se releva et tenta de s'emparer d'un mousqueton qui était suspendu au mur. A peine, eu-elle saisit son arme que d'un « stupefix » énergique, je la projetai quelques mètres plus loin. Elle perdit connaissance lorsque sa tête toucha le rebord de la cheminée.
L'homme tenta en vain de se dépêtrer de mon sortilège mais plus il se débattait plus les fils invisibles se resserrait autour de lui. Bientôt, il manquerait d'air.
- Draco, va voir si elle est toujours vivante ! Dis-je à mon fils qui était toujours prostré sur le tapis comme un chien.
- Non, la nuque doit être brisée, répondit-il après avoir tenté de prendre le pouls.
Le paysan nous regarda. Ses yeux, s'ils n'avaient été ceux d'un insecte, auraient reflété une intense tristesse mais là, il n'y avait que du vide, une sorte de débilité grouillante comme si des larves lui bouffaient déjà l'arrière du crâne. J'avais l'impression de les observer à travers sa rétine.
- Ne te défend pas ! Dis-je à mon fils avant de le placer sous imperium.
- Viens, dis-je... Approche-toi !
Mon bel ange s'approcha jusqu'à se coller à mon corps. Même sous ce sortilège, certaines choses restent à l'initiative de l'envoûté. Si je lui enjoins de parler, sans préciser, ce qu'il doit dire. Il dira ce qu'il souhaite pour peu qu'il ne trahisse pas mon imperium. Là, je lui avais dit de venir à moi mais c'est lui qui a choisi à quelle distance. Cette idée me fit doucement sourire.
Reinelda devait avoir remarqué car elle détourna la tête un peu gênée.
Je me penchais pour lui parler dans le creux de son cou.
- Répond-moi franchement ! C'est un grand sacrifice que je te demande de faire là ?
- Oui ! Répondit Draco
- Un jour, tu me demanderas ce que tu veux en échange. J'avais parfaitement conscience de l'ambiguïté de mes paroles.
Sans enlever mon visage du cou de Draco, j'observais l'homme en face de nous. Il trembla. C'était voulu ; je savais que les gens détestaient lorsque je les regardais par en dessous. Je laissai mes mains glisser le long des bras nus de Dray et déposai un baiser furtif sur sa nuque.
- Vas-y, accomplit ton œuvre jeune disciple d'Hadès. Dis-je sur un ton délibérément théâtral.
Je me demande quel genre de guerrier il sera : cruel comme moi, fou comme Voldemort, froid comme Reine, barbare comme Macnair ou peut être, sera-il aussi puissant que son grand-père. Il doit se retourner dans sa tombe, celui-là mais c'est bien de sa faute. S'il ne m'avait pas maudit...
- Si tu cries, tu es mort ! Expliqua Draco tranquillement à l'homme devant lui. Il passa affectueusement une main sur la joue de l'homme... Mais peut être est-ce préférable au sort que je te réserve... Continua-il en abatant un revers sur le visage du paysan.
L'homme geignit et les fils magiques se resserrèrent imperceptiblement, la suite ne fut qu'une suite de réactions. Chaque rétrécissement impliquait une autre plainte. Jusqu'à ce que les fils finissent par trancher le corps de l'homme. Draco se retourna, souriant, tandis que les membres les plus fins pleuvaient sur le sol. Une traînée de sang maculait sa joue gauche. Ça y'est le baptême était fini.
- Fascinant ! Lança Reine avec enthousiasme.
Effectivement ça l'était ; Draco réunissait les qualités de tous les combattants que je connaissais.
Je le libérai de l'imperium. Il me regarda quelques instants avant que sa respiration ne devienne totalement folle. J'eus à peine le temps de voir ses poings se serrer, qu'il s'était jeté sur moi. Je me retrouvai sur le sol son corps maintenant le mien à terre, tandis qu'il me frappait au visage. Dans la confusion, je ne compris pas ses reproches mais je les devinais. Petit à petit, ma vision se fit de plus en plus sombre. Je luttais pour ne pas fermer les yeux mais c'était peine perdue. Je sombrai...
Voilà pour aujourd'hui. J'espère ne pas vous avoir trop fait attendre.
