Titre : Hotchpotch
Auteur : Hotchpotch, moi quoi
Base : Naruto
Genre : Chapitre dérapage total OOC
Disclaimer : Pas n'a moi
Note : Pas taper pour le retard monstre ! Avec en guest, une apparition éclair de Sasu-baka XD (lol) !
Ca ne fait que commencer...
Après la crise que leur avait faite l'infirmière dans le parc, Lee et Neji se sentirent obligés de remonter dans leur chambre respective, leur bourreau derrière afin de garder un œil sur eux. Ils atteignirent d'abord celle de Neji qui laissa avec joie Lee seul en compagnie de l'infirmière. La tête basse, Lee resta silencieux et tendu jusqu'à qu'elle l'abandonne dans sa chambre et poussa un énorme soupir en entendant la porte se refermer derrière lui. Dans la pièce vide, son regard fut attiré par une tache bleue sur le dessus de son lit. Tiens donc. Qui avait bien pu mettre ça là ? Il s'approcha et la pris du bout des doigts avec méfiance pour l'examiner de plus près. Lee était nul en botanique, culture de fougère et autres élevages de champignons, alors tout ce qu'il pu dire au sujet de ce qu'il tenait entre les mains, était que c'était une fleur. Heureux de son inspection et de sa conclusion, il la mit dans le petit vase posé près de son lit. Tiens, en y repensant, n'y avait-il pas une même fleur lorsqu'il s'était réveillé après son combat contre Gaara ? Il ne se souvenait plus très bien après tout ces évènements. Enfin, cela ne le tracassa pas plus que ça (Lee étant de nature assez insouciante) et il alla prendre une douche avant d'aller faire semblant d'être allongé (on sait jamais, l'infirmière allait peut être repasser voir s'il était toujours là), alors qu'en réalité, il se faisait les fessiers.
Au fond de son lit, Neji s'ennuyait ferme. Il se demanda si Lee était toujours vivant ou si la furie (l'infirmière, quoi) avait finit par l'achever à coup de latte. Un sourire se dessina sur ses lèvres : ça aurait été drôle à voir. Tout à ses joyeuses pensées, il ne pensa pas à enclencher son byakugan et sursauta lorsque qu'on frappa à la porte. Le temps qu'il se recompose une attitude digne, la porte s'ouvrit sur un visage rouge, contrastant horriblement avec l'uniforme immaculé d'infirmière et une voix bredouillante.
- Neji nii-san, je-je ne te dérange pas ?
- Hinata-sama. Non, tu peux entrer.
Ca amusait beaucoup Neji de voir à quel point il lui faisait encore peur même s'il faisait des efforts pour essayer d'effacer ce sentiment de satisfaction chez lui. Voir la peur chez autrui le rassurait quand à sa supériorité, sa beauté, son intelligence, etc, etc, etc… Sa perfection, quoi. Dans un geste élégant, il se remit en place une mèche de cheveux derrière l'oreille et offrit son plus beau sourire à la nouvelle venue. Ce qui eu pour effet de la rendre encore plus rouge, à croire qu'elle faisait de l'apoplexie. Neji se demanda jusqu'à quel niveau de rouge elle pouvait monter et se demanda si un jour, il arriverait à lui faire faire une attaque rien qu'en la regardant. Ca l'amusait beaucoup de penser à ce genre de chose. Hinata entra en poussant un chariot qu'elle approcha du lit.
- Je-je dois changer ton pansement, bégaya Hinata.
- Ah. Oui.
- I-il faut qu-que t-tu enlève ton t-shirt, s-s'il te plaît…
- Ah, fit Neji, un sourire carnassier sur le visage.
Kiba, sous la bonne garde de sa sœur, n'avait plus le droit de sortir de la journée, son quota de liberté étant épuisé. Pour passer le temps, il s'occupait d'Akamaru, le lavant, le coiffant, le chouchoutant. Le chiot se laissait faire, tout content d'une telle attention de la part de son maître chéri et adoré. Au bout de deux heures, Kiba mit la touche finale à son œuvre dont il était extrêmement fier. A ce moment là, sa sœur frappa et entra dans la chambre.
- Kiba, tu desc… ?
Elle se retrouva sans voix devant l'œuvre d'art, enfin plutôt la vision d'horreur, qu'était devenu Akamaru made by Kiba. Le poil brillant, les yeux vif, les griffes manucurées et vernies, un ruban rose ornant son cou, son oreille droite et sa queue qu'Akamaru remuait gaiement, près duquel se tenait son maître entouré de dentelle, de fleurs et de pompons roses, le visage épanoui et les yeux brillant, une odeur de fleur flottant dans la pièce.
- …
La pauvre grande sœur resta sans voix. Après un moment de silence (paix à son âme, se dit-elle, mon vrai frère a dû mourir et on a dû se tromper en ramenant celui-là), elle reprit enfin :
- Je crois qu'il est temps de reprendre l'entraînement…
Naruto reçu la visite de Iruka-sensei cet après-midi là. Ce qui étonna Naruto, parce que normalement, il devait y avoir cours, mais finalement, il s'en fichait, c'était pas son problème. Le plus urgent étant de terminer le dernier des cinq bols de ramen importés illégalement dans l'hôpital par un Konoha-maru dealer de ramen. Evidemment, Iruka tiqua en voyant son ex-élève préféré s'empiffrer envers et contre toutes les lois de rétablissement, mais s'abstint. Après tout, le voir se goinfrer de la sorte était plutôt bon signe.
- Bonjour Iruka-sensei ! hurla Naruto la bouche pleine.
- Euh... commença Iruka en ôtant de son visage un bout de ramen collant déjà froid qui avait giclé de la bouche de Naruto. Bonjour, Naruto.
- Alors, quoi de neuf ? continua à beugler Naruto, aspergeant de plus belle son tuteur préféré, qui essayait tant bien que mal de s'asseoir près du lit en se protégeant le visage des projectiles fusant tout droit de la gueule béante de la mitraillette Naruto (modèle automatique, sans cran de sécurité et impossible à arrêter tant que c'est pas vide).
- Eh bien, comment ça va ? Tu as l'air en forme, demanda poliment le professeur, tout en sortant un mouchoir de sa poche pour s'essuyer le visage.
- Mouais, ça pète la forme. J'ai hâte de sortir. Vivement la prochaine mission !
- Ah, en parlant de mission, j'ai entendu dire tout à l'heure au bureau que certain de tes camarades sont partis pour une mission très importante.
- Hein ? C'est pas juste ! C'est quoi cette mission ?
- Eh bien, apparemment, Sakura, Ino et Shikamaru sont partis tout les trois avec les ninjas du sable en direction de Suna. Mission diplomatique à ce qu'on m'a dit.
- Beuh, c'est nul ! Moi, je préfère la castagne !
- Mais oui, mais oui...
Le temps était plutôt agréable, pas trop venteux, pas trop froid, bref, parfait pour une sieste sous les nuages ou une petite promenade. Sauf qu'en l'occurrence, il n'était pas en promenade. Shikamaru traînait des pieds à 20 mètres derrière les autres, se maudissant d'être ninja, mais surtout, d'être un ninja en mission. Il entendait les filles devant piailler comme des poules dans une basse-cour et en relevant la tête, il pouvait voir les deux garçons qui marchaient derrière, pas vraiment l'air joyeux non plus (d'après ce qu'il pouvait voir de derrière). Il observait le groupe quand Gaara, semblant sentir le regard de Shikamaru dans son dos (particularité des psychopathe que de se sentir observer, se dit Shikamaru), tourna ses yeux vers lui, sans pour autant s'arrêter de marcher. Son regard vide (de taré plutôt, rectifia Shikamaru) croisa le sien et pendant une bonne minute, il ne se passa rien. Enfin, rien si ce n'est l'impression que la température se mettait à chuter d'au moins 50°C. Bref, Shika craignit fort d'avoir courroucé le pseudo tanuki et par ce fait, d'avoir raccourcit subitement sa misérable vie. Mais par chance, ou par bol, ou juste parce qu'il risquait de se manger un arbre s'il regardait pas devant lui, Gaara finit par se retourner et continua de marcher comme si de rien était. Sauvé in extremis par les dieux, ou qui que se soit d'autre, Shika s'efforça à garder les yeux braqués sur le postérieur rebondit d'Ino (qui ne le tuerait pas, lui), histoire de passer le temps et en fait, surtout pour éviter de mourir, fusillé par le regard de l'autre fou furieux. S'il devait mourir aujourd'hui, autant que se soit en emportant dans la tombe une vision des fesses d'Ino… ou de Sakura… ou alors même de celles de cet imbécile de Kankuro. Tout plutôt que celles de Temari sur lesquels ses traîtres yeux ne cessaient de se poser…
Le soleil descendit sur l'horizon et le ciel se teinta d'or et de pourpre…
Au fond d'un vieux champ, à l'ombre des larges feuilles des vieux arbres, Shino comptait les fourmis…
Kiba, enfermé dans sa chambre, arrachait méticuleusement les derniers bouts de vernis des griffes d'Akamaru qui lui, aurait bien voulut les garder…
Trébuchant dans les couloirs, Hinata essaya tant bien que mal de se remettre de ses émotions…
Lee, le visage crispé, attendait que sa crampe à la fesse gauche disparaisse et lui permette d'aller aux toilettes…
A quatre pattes sous le lit, Naruto explorait les recoins poussiéreux à la recherche de bout de ramen égarés…
Neji ricanait tout seul (allez comprendre pourquoi)…
Dans son sommeil, Choji voyait de jolies serveuses blondes lui servir mille et un plats…
Tenten se cassa un ongle en éclatant un bouton sur le front…
Sasuke (où qu'il puisse être) lâcha un pet…
Et ainsi arriva la nuit…
A suivre...
Promis juré, le prochain chapitre sera un peu moins OOC XD !
Bon, prochain chap, première nuit mouvementée pour Shika et compagnie XD !
