Fan2Tout : merci. Et oui, je vais tuer quelqu'un, comme d'hab lol, reste à voir qui ;p

cette fois-ci, sur la chanson "J'ai du dormir debout".

Chapitre huit : Taika.

Shiguré poussa un très long soupir.
Il était totalement piégé.
Aucune chance de s'en sortir, cette fois.
Il n'avait plus le choix.
Shiguré poussa un soupir tragique et commença à écrire.
Mi-chan poussa aussitôt un soupir de soulagement.
« - Sensei ! gémit-elle. Enfin, vous vous mettez au travail !
- Oui, Shiguré, il était temps ! renchérit Ritsu »
Shiguré soupira de nouveau.
Quand ces deux-là s'alliaient pour lui résister, il devenait impossible de ne pas faire son travail !
Si seulement…
Shiguré se redressa légèrement, attirant aussitôt l'attention de Mi-chan et de Ritsu.
« - Quoi ? Quoi ? demanda aussitôt Mi-chan. Vous allez encore vous levez ? Vous n'avez pas le temps, sensei ! »
Shiguré secoua la tête…
Et on frappa à la porte.
« - Je vais ouvrir ! annonça aussitôt Shiguré. »
Il se leva d'un bond et ouvrit la porte.
« - HAHAHA bonjour tout le monde ! annonça Ayame
- Aya ! Mon amour !Bienvenue ! s'écria Shiguré »
Il tira aussitôt son cousin à l'intérieur.
Mi-chan se raidit.
Elle venait de comprendre.
Ayame entra dans la pièce, rendant aussitôt Ritsu inopérant.
Mi-chan serra les poings.
« - Sensei ! C'est tout ce que vous avez trouvé ! s'écria-t-elle »
Aya, Ritsu et Shiguré se tournèrent vers elle.
L'écrivain sourit.
« - Allons, Mi-chan, je t'assure que c'est un hasard !
- C'est ce que vous dites toujours ! »
Shiguré hocha la tête.
« - Ce manque de confiance me choque… Aya, si tu nous disais pourquoi tu es là ? »
Aussitôt, l'humeur d'Ayame s'assombrit.
« - Chuuou m'a appelé de l'hôpital, souffla-t-il. »

J'ai dû dormir debout,
Pas un mot, pas un geste
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse
Quelque part au ciel
J'attends des nouvelles
Mais les étoiles sont floues…
Il tombe autant de pluie
Que tout l'amour qu'il mérite…
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti quand même un peu vite…
Dans les mauvaises fables,
Dans les vents de sable
Le diable est partout…
J'ai dû dormir debout…
Dormir debout.

Chuuou tendit un gobelet de thé à Majutsu.
La femme le prit en souriant faiblement.
Un sourire totalement faux…
Bien sûr.
Kimi prit la main de Majutsu.
Tohru s'était assis juste à côté.
La nouvelle les avaient toutes secouées.
Kokaku était mort.
Mort !
Et aucune d'entre elles n'arrivait à comprendre…
Comment les choses avaient pu dériver ainsi ?
Chuuou soupira.
Mais au fond, elles le savaient toutes, non ?
Elles savaient toutes que ça ne pouvait se terminer que comme ça…
Depuis l'accident.
Depuis que Kokaku était dans le coma…

Majutsu semblait être dans un état second.
Tohru soupira et la serra doucement dans ses bras.
Un interne vint chercher Chuuou.
« - Mademoiselle ? Il y a un appel pour vous… »

C'est une histoire de fous,
Tout ce vide que tu laisses !
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse
Au ciel quelque part
Difficile à voir
Quand t'es K.O debout…

Hatori entra sans frapper.
Il observa trente secondes tous les occupants de la pièce, c'est à dire Ritsu qui faisait sa prière devant Ayame, Ayame qui riait face à Ritsu, Shiguré qui avait croisé les bras et riait aussi, et Mi-chan qui était au bord des larmes devant Shiguré.
Hatori soupira et frappa trois fois sur la table.
Aussitôt, tout le monde se tourna vers lui.
« - Tori-san ? s'étonna Shiguré. Qu'est-ce que tu fais là ?
- Nous avons un problème, répondit le médecin.
- Un problème ? répondit Mi-chan. Oui, nous avons un problème, nous sommes en retard et le manuscrit n'est pas preeeeeeeeeet ! »
Hatori soupira de nouveau.
« - Donne-lui ses pages, Shiguré…
- Non, elles ne sont vraiment pas prêtes, répondit l'écrivain avec un grand sourire. Quel problème ?
- Un des domestiques du manoir a vu Akito sortir. »
Un grand silence tomba sur la pièce.
« - Mi-chan, souffla Shiguré. Va-t-en »
Il avait un air tellement sérieux, pour une fois, qu'elle n'osa pas protester.

Des millions de lumières,
Accrochées au barrières
De ce temps qui gâche tout
Comme des signaux pour lui dire…
Qu'y a déjà des rivières,
Au milieu des déserts
Et des champs de cailloux
Et qu'on lui garde surtout…
Et qu'on lui garde surtout
Sa place au milieu de nous…
Juste au milieu de nous,
Pour tout le temps qu'il nous reste
L'homme qui pouvait sauver l'amour
Est parti sans laisser d'adresse…
Depuis le fond du ciel
Jusqu'aux murs des hôtels…
Les étoiles sont floues…
J'ai dû dormir debout
…dormir debout…
J'ai dû dormir debout…
…dormir debout…
J'ai dû dormir !
Debout…

Tohru commença à courir.
Elle devait rejoindre Kyo, vite.
Elle avait un très mauvais pressentiment…
Akito…
Non…
S'il s'en prenait à Kyo…
Tohru entra dans l'appartement.
Il n'y avait personne…
« - Kyo-chan ! appela Tohru, paniquée. »
Une main se posa sur son épaule.
Elle bondit de saisissement.
« - Tohru-chan ? Il y a un problème ? demanda Kyo »
Tohru soupira de soulagement.
Heureusement, il ne s'était rien passé ici…

A suivre...