Seigneur Harry Fercaël Potter Riddle, moi ?
Réponses aux reviews :
Lady Jedusor :Oui, je sais, c'est court VV Mais si je me mets à essayer d'étoffer plus, je vais faire des catas et mettre encore plus de temps à publier... Par contre, je peux promettre qu'à partir du chapitre 3, ce sera plus long
B.A.K.A : JE SAIS ! Tout le monde va me le dire, ou quoi ?! Surtout que tu peux très bien me le dire en face, t'as aucune excuse, toi ! Je vais me dépêcher de publier, promiiiiiis... Ca fait au moins la troisième fois que je te promets ça, non ?
Mirug :La voilà, la suite
Alpo :Spécial, oui... et prise de tête - Mais je vais me dépêcher d'écrire, sinon je vais me prendre un coup de pied au derrière... voyant Arwen qui se prépare Ahhhh !!! Je me dépêêêêêche !!
Disclaimer : Ben ça a pas changé depuis la dernière fois Pas à moi Si Harry Potter appartenait à chaque personne qui en faisait une histoire, je n'ose imaginer la taille du fragment d'Harry qu'on aurait chacun... Même pas un cheveu !!!
Chapitre 2 ' Je suis mal, là...'
Harry se trouvait sur le toit de la tour d'astronomie. Depuis le jour où il s'était réveillé en étant le fils adoptif de son pire ennemi, deux semaines avaient passé. Deux longues semaines, à surveiller chacune de ses paroles, à guetter chaque indice qui pouvait le renseigner sur la nature de l'autre "lui". C'était trop épuisant pour son pauvre petit cerveau censé être en vacances, ce qui occasionnait en représailles migraines chroniques et sommeil de plomb à peine réparateur.
Durant tout ce temps, il s'était senti terriblement seul. Encore heureux, l'Autre était abonné à la Gazette du Sorcier, ce qui faisait qu'il avait pu comprendre bon nombre de choses. Comme par exemple, que cet incapable de Malfoy était directeur de Poudlard. Et que Voldemort n'avait jamais perdu ses pouvoirs. Ce qui, en résumé, faisait que ce monde était l'inverse du sien : les vilains étaient au pouvoir et les gentils se cachaient.
' Et moi, comme un idiot, perdu au milieu de tout ça...'
Il ne savait toujours pas à qui se fier. C'était le vilain petit canard au milieu des cygnes blancs... ou plutôt le cygne blanc au milieu des vilains canards. Toujours était-il qu'il ne devait faire aucun faux pas. Ca lui serait fatal.
' Au moins, je suis encore en vacances... Qu'est-ce que ce sera quand l'école aura repris... ?'
- Maître ?
' KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!' hurla intérieurement le très courageux Harry Potter, l'étoile du monde sorcier, celui qui a survécu à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom-Mais-Harry-A-Le-Droit-De-Le-Faire-D'Abord-Il-L'A-Déjà-Vu-Et-Pi-Voldemort-Est-Pas-Beau-De-Toute-Façon.
Son cœur battait la macarena, le sang battait contre ses tempes, ses cheveux s'étaient dressés sur sa tête, de la sueur froide lui coulait lentement le long de la colonne vertébrale... Il avait eu une sacrée frousse. C'était d'ailleurs un doux euphémisme... Un peu plus et il tombait par-dessus les remparts et s'étalait comme une crêpe par terre. Pas très réjouissant, comme programme. Qui était l'abruti qui... ? Question stupide, puisque celui qui était en face de lui était grand, les cheveux longs, d'un blond presque blanc, il le connaissait, un peu trop bien peut-être...
- Lucius Malfoy.
- Seigneur, votre père, Lord Voldemort, voudrait vous parler.
' Oh... pas bon ça...'
Harry se sentait mal à l'aise. Très mal à l'aise d'ailleurs. Dans un salon style Victoria, dans un fauteuil deux fois trop grand pour un simple adolescent, avec en face l'autre bouffon, euh Lucius, dans un autre siège, et le vilain-très vilain Voldemort confortablement installé sur un canapé.. c'était pas vraiment un décor de rêve.
- Harry... commença Voldemort. J'ai remarqué que depuis quelques temps tu étais... différent.
' Chuis dans la merde, là...'
- Plus précisément depuis ton anniversaire.
' Je suis mal, là...'
- Euh... en fait, euh...
' En fait quoi ? Je suis en réalité un Gryffondor ? S'il me tue pas sur-le-champ, c'est qu'il préfère une mort lente et douloureuse...'
- Harry, tu as toujours été franc avec moi. Dis-moi ce qui ne va pas.
' C'est TOI qui vas pas !' répliqua intérieurement le jeune homme avant de se racler la gorge et de prendre une profonde inspiration avant de se jeter à l'eau.
- Eh bien, durant la nuit de mon anniversaire...
' J'ai été enlevé par des extraterrestres... Non, il va pas me croire, à condition qu'il sache ce que c'est. Autre chose.'
- En réalité, j'ai bu une boisson qui m'a mis dans une sorte de transe. Je crois que j'ai subi ce que les Moldus appellent un lavage de cerveau. Quelqu'un a un peu tout chamboulé dans ma tête et...
Le regard purement sceptique que lui renvoya Voldemort l'arrêta net. Il ne le croyait pas. C'était prévisible mais ça signifiait beaucoup d'ennuis en perspective.
- Tu crois vraiment que j'allais gober ça ? demanda le Seigneur des Ténèbres d'un ton acide. Impero ! cria-t-il.
Un grand vide s'empara de l'esprit du Survivant. Plus rien ne comptait, si ce n'est la petite voix qui l'interrogeait.
« Pourquoi as-tu changé de comportement depuis deux semaines ? »
' Encore heureux que depuis le temps, je sais contrer l'Imperium...'
Parce qu'un liquide m'a changé mes souvenirs afin que je ne vous considère plus comme des alliés.
De surprise, Voldemort brisa le sort et Harry put avoir de nouveau l'esprit clair et lucide.
- Afin que tu ne nous considères plus comme des alliés ? répéta Voldemort, stupéfait.
' J'y suis peut-être allé un peu fort mais c'est trop tard pour revenir en arrière maintenant.'
- Oui, répondit Harry.
- Cela explique bien des choses... en particulier ta réserve inhabituelle.
' Ca, c'est parce que tu es l'assassin de mes parents !'
- En fait, le sort n'a marché qu'à moitié... père.
' Oh, qu'est-ce que je me déteste quand je dis ça ! Appeler ainsi celui qui est le responsable de mon séjour détesté chez les Dursley ! Mais il faut qu'il puisse me faire suffisamment confiance, quand même...'
- Bien. Laisse-nous maintenant.
Harry hocha la tête et sortit. Toutefois, il ne ferma pas la porte, restant à côté pour entendre ce qui se disait derrière son dos. Ce qu'il entendit ne le déçut pas.
- Doit-on le croire, seigneur ? demanda la voix anxieuse de Malfoy.
- Pourquoi ne pas le croire ? répliqua sèchement Voldemort. Il a été soumis à l'Imperium, il ne peut donc pas mentir. Mais si ce qu'il dit est vrai, le problème est bien plus grave, puisque cela signifie que quelqu'un a cherché à effacer la mémoire de Harry. Qui que ce soit, il aurait très bien pu le tuer. Il faut être très vigilant à l'avenir.
' Ca, je te le fais pas dire. J'ai l'intention de rester en vie encore de loooongues années histoire de bien te pourrir la vie.'
- D'ici la rentrée, il n'aura pas à sortir de l'enceinte de Poudlard. Il y sera en sécurité. Quand l'école aura repris, je le mets sous votre entière responsabilité, mon cher Lucius.
' Encore heureux, je suis encore élève à Poudlard. Je n'ose imaginer ce que j'aurais fait si j'avais déjà un métier sans savoir faire quoi que ce soit. J'arriverai peut-être à retrouver des têtes connues, comme Dumbledore ou Lupin.
Ayant entendu ce qu'il avait à entendre, Harry s'éclipsa discrètement en direction de la cour de Poudlard, déserte à cette période de l'année.
' Au moins, Voldemort me fait désormais confiance. Je n'aurais qu'à intervenir discrètement en cas d' "élimination des menaces", comme faisait le Voldemort de mon monde. Je me demande comment se débrouille l'autre "moi"... Si jamais il est vraiment du côté du Seigneur des Ténèbres dans ce monde, il va avoir une sacrée surprise. Et risque de vouloir se rallier à lui.'
Harry poussa un profond soupir. Seul. Il était seul. Il n'avait même pas Hedwig pour lui tenir compagnie. Tiens, c'était vrai, ça. Quel animal messager avait l'Autre ?
' J'espère que je vais le savoir assez rapidement...'
Comme pour lui répondre, un hululement lui fit lever la tête. Un grand hibou tout noir voletait au-dessus de lui et, d'un grand battement d'ailes, vint se poser à un mètre du sorcier, sur la branche d'un arbre.
- Tiens ? Qui tu es, toi ?
Il tendit la main vers le volatil, dans le but de sympathiser avec celui qui était peut-être son hibou –enfin, celui de l'Autre – , mais l'oiseau, loin de se laisser faire, lui mordit violemment le doigt.
- AÏEUH ! Non mais ça va pas, espèce de brute ?!?
- Ouhouh ! répliqua l'oiseau de nuit.
- Okay, j'ai compris, tu m'aimes pas, mais est-ce une raison pour m'attaquer injustement ?
Le hibou sembla croire que oui, puisqu'il réessaya de le mordre. Heureusement que le sorcier avait de sacrés réflexes. Sinon, il aurait eu un doigt en moins.
- J'ai pigé, tu veux vraiment pas faire ami-ami, soit. T'as un dent, ou plutôt un bec, contre moi. Et je n'ai nullement l'intention de risquer mes dix doigts pour ton bon plaisir. Alors tu m'excuseras, mais je vais me coucher, espèce de volatil mal luné.
Sur ces mots, Harry tourna les talons et regagna sa chambre, suivi par le regard furibond du hibou.
FIN DU CHAPITRE
Arwen : (ton sarcastique) C'est vachement plus long.
Harry : On évite trop de massacre comme ça !!!
Voldie : Bonne remarque Potter.
Harry : Comme toujours quoi.
Voldie Arwen : (tousse) Oui, oui !!
Arwen : N'empêche que c'est pas long.
Voldie et Ryry : Si !! C'est même TROP long !! OSKOOOOOOOOOOOOOOOUR !!!!!
