Note pour Idril : Voila les réponses a tes questions...

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Rodney et Aiden étaient en train de s'occuper de Carson. Apparemment, ce que Rodney avait prévu s'était produit. Il avait fait du mal à la seule autre personne sur qui l'appareil avait fonctionné. Ils étaient redevenus normaux, enfin si on pouvait dire ça comme ça. Clara ne parlait pas, elle pleurait, ce qui était compréhensible. Elle avait peur quand des hommes s'approchaient d'elle. Elle n'acceptait que les femmes. Même John ne pouvait pas s'approcher d'elle. Elle était en état de choc. Quant a Carson, il n'arrêtait pas de répéter que tout était de sa faute, que jamais il ne pourrait se le pardonner. Ils furent tout les deux emmenés à l'infirmerie. Elisabeth les rejoignit là bas. Rodney lui expliqua toute l'histoire.

- Donc, la transformation s'est inversée parce qu'il a fait du mal à la personne qu'il aimait le plus sur la base ?

- Exact, et qui en plus avait mis en route l'objet.

- Et pourquoi la transformation s'est elle inversée chez Clara ?

- Mais parce qu'elle a été trahi par son meilleur ami. N'oubliez pas que le sentiment qui était décuplé chez elle s'était l'amour. Bien sur, son amour pour John, mais l'amitié est une sorte d'amour. Et cet amour là a été blessé. Ah voila le médecin !

- Alors, docteur, comment vont-ils ?

- Je leur ai administré un sédatif pour qu'ils se calment et se reposent. Le docteur Beckett s'en veut énormément, mais à part ça il va bien. Quant à Clara, c'est une autre histoire. Physiquement, à part ce bleu qui devrait disparaître rapidement, elle va bien. Mais son état mental m'inquiète.

- Quoi son état mental ?

Rodney s'inquiétait vraiment pour elle. Il l'appréciait énormément surtout depuis qu'ils avaient travaillés ensemble sur la traduction des ruines.

- Et bien elle est en état de choc.

- Ce qui est normal après ce qui lui est arrivé...

- Et je pense qu'elle a perdu toute confiance, que ce soit en elle, ou en les hommes, quels qu'ils soient. Quand je l'ai auscultée, j'ai pu voir de la peur dans ses yeux, tout comme quand le major lui a pris la main pour la rassurer.

- Mais ce doit être normal, non ?

- Euh, et bien en fait, pas vraiment Elisabeth.

- Comment ça, pas vraiment ? Je crois que si j'avais eu à subir tout ce qu'elle a eu à endurer, j'aurai la même réaction.

- Oui, vous, dans votre état normal. Mais Clara n'était pas dans son état normal. A moins que...

- A moins que quoi ?

- Qu'elle était consciente de ce qui s'est passé.

- Rodney, je crois que la je ne vous suit plus.

- Pour que le processus soit inversé, il fallait que Carson fasse du mal a la personne a qui il tenait le plus. Si j'ai bien compris, l'objet servait de leçon aux hommes quand ils avaient de mauvais sentiments. Mais je crois que je me suis trompé dans ma traduction. Je crois que ce n'était pas du mal qu'il devait lui faire, mais juste peur. Ce qui voudrait dire que...

Il partit en courant, sans terminer sa phrase. Elisabeth alla voir Clara et le major.

- Comment ça va ?

- le médecin l'a mis sous sédatif, elle dort.

- Vous devriez vous aussi allez vous coucher.

- Je ne peux pas. Je préfère rester ici, près d'elle. Elle a l'air si paisible. Vous savez, je l'aime vraiment, et je ne pourrai pas la perdre. Je préférerai mourir... Vivre sans elle, ce serait impossible... Elle est comme une drogue pour moi... Elle me permet de rester en vie, quand je la voie, elle efface tout les doutes que je peux avoir. Elle est ma bouée de sauvetage quand je coule. J'ai besoin d'elle.

- Ne vous inquiétez pas John, ça va aller. Elle va s'en remettre, elle est forte. Et nous sommes tous là pour l'aider.

- Oui, je sais.

- Bon, je vais vous laisser. Vous voulez que je vous fasse apporter quelque chose à manger.

- Si ça ne vous dérange pas.

- Très bien. A plus tard.

- Merci.

Jamais elle ne l'avait vu comme ça. Il avait l'air si malheureux, alors que d'habitude il avait toujours le mot pour rire. Mais le pire pour elle, c'était quand il lui avait avoué qu'il ne pouvait pas vivre sans Clara. Ses mots résonnaient dans sa tête « Vivre sans elle, ce serait impossible... ». Bien sur, il lui avait dit ça car il la considérait comme une amie. Mais elle s'était surprise à espérer que leur histoire ne durerait pas, que l'un des deux se rendrait compte qu'ils faisaient une énorme bêtise. Mais ce n'était pas le cas. Ils partageaient un amour si pure, et si rare. Elle fit envoyé un plateau repas a John, et elle alla se coucher, en pensant qu'elle devait se trouver un autre homme.