NOTE : Voila le troisième chapitre que j'ai écrit aujourd'hui...J'espère qu'il va vous plaire... Ames sensibles, préparez vos mouchoirs...

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Il m'appartient... Il est a moi... Il s'est donné a moi...Mais c'est elle qui a tout, elle a mon John, et mon enfant... C'est moi qui devrais le porter, et pas cette pauvre petite humaine... Elle ne sait pas encore a qui elle a à faire, mais elle va vite le savoir... Il reviendra vers moi, et j'aurai cet enfant... C'est moi qu'il cajolera, qu'il embrassera et qu'il prendra dans ses bras. C'est moi qu'il va aimer, et pour cela, il faut qu'il l'oublie... Ou mieux encore, qu'elle disparaisse. Coûte que coûte...

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Tout le monde se leva de bonne heure le lendemain, sans vraiment savoir pourquoi. Ils étaient tous excités par le fait qu'un bébé allait arriver sur Atlantis. Ils se rejoignirent tous au mess, et ils recommencèrent à parler du bébé.

- Vous savez, vous avez encore neuf mois à attendre... Ce n'est pas la peine d'être aussi excité... Neuf mois, c'est long. Ca va surtout l'être pour moi...

- Tu ne prends rien de plus à manger ? Je te signale que maintenant vous êtes deux à manger.

- Et moi je te signale que tout ce que je mange le matin ne reste jamais longtemps dans mon estomac. Tu sais, c'est ce qu'on appelle les nausées matinales... Et puis je n'ai pas très faim.

- Tu es sure que ça va ? Tu devrais peut être aller a l'infirmerie...

- John, tais toi, s'il te plait, et arrête d'être inquiet comme ça. Je te l'ai déjà dit hier, je ne pourrais pas te supporter longtemps. Sinon, quel est votre programme pour aujourd'hui ?

- J'ai quelques rapports à lire.

- J'avais prévu, pour ma part, d'aller sur le continent, normalement, le lieutenant Ford et le docteur Beckett m'accompagnent.

- Je pense que je vais aller voir Chaya.

- Moi, j'ai des expériences à faire. Mais il me faut quelqu'un qui ai le gène naturel des anciens.

- Je pourrai vous aider peut être.

- Tu es folle. Je ne veux pas que tu touches a un de ces machins.

- Et moi je ne veux pas que tu ailles voir Chaya. Mais tu vas le faire quand même.

- Euh, oui, c'est notre invitée et...

- Et Rodney est mon ami, alors je l'aiderai, point final.

- Mais...

- Il n'y a pas de mais qui compte.

- De toute façon, ce ne sont pas des engins dangereux.

- Bon, puisque vous vous êtes tous ligués contre moi...

5 minutes plus tard, ils vaquaient tous à leurs occupations.

- Alors, Rodney, ça avance entre vous et Elisabeth ?

- De quoi vous parlez ?

- Vous savez, je ne suis pas aussi aveugle que les autres. J'ai bien vu comment vous la regardiez.

- Ce n'est pas du tout ce que vous croyez.

- Hum, en tout cas, elle n'est pas indifférente à votre charme.

- Vous croyez ? Enfin je veux dire... Bon d'accord, j'avoue qu'elle me plait depuis un certain temps. Mais, c'est impossible que je lui plaise. Pas avec mon embonpoint et ma bouche de travers, mon arrogance et tout ça...

- Rodney, vous lui plaisez, c'est sur. Et puis ne vous focalisez pas sur les points négatifs. Vous êtes intelligent, gentil, drôle et charmant. Et puis, vous savez, le physique ce n'est pas important.

- Mais...

- Ecoutez, ou plutôt imaginez moi dans quelques mois, quand j'aurai doublé de volume. A votre avis, comment me trouvera John, d'un point de vue physique ?

- Belle, enfin je pense. Il vous trouvera toujours belle, car vous l'êtes intérieurement.

- Alors, maintenant, vous allez me promettre une chose.

- Laquelle ?

- Vous allez inviter Elisabeth a un dîner en tête a tête.

- Quoi ? Mais je ne sais pas comment faire... Et puis de quoi va-t-on parler si elle accepte ?

- Mais de vos centres d'intérêt. Mais surtout pas du travail. Alors, vous me le promettez ?

- Très bien, je lui demanderai des que l'occasion se présentera...

C'est ce moment que choisi Elisabeth pour entrer dans le bureau de Rodney.

- Rodney, je voulais vous voir...

Clara murmura a son oreille : « voila l'occasion ».

- Désolée je me sens mal, je vais aller prendre l'air.

Elle sortit et commença à se promener dans la cité. Elle ne savait pas que pendant qu'elle discutait avec Rodney, John avait cherché Chaya partout, mais ne l'avais pas trouvé. Durant sa promenade, elle rencontra Chaya.

- Bonjour Chaya. Vous n'êtes pas avec John ?

- Non.

- Vous êtes sur que ça va ?

- Il est a moi, tout comme l'enfant.

- De quoi vous parlez ?

- De John, il est a moi. C'est moi qui devrait porter ce bébé, et pas vous. Vous ne le méritez pas.

Clara commença a avoir peur que Chaya s'en prenne a elle et a son enfant.

- Qu'est-ce que voulez à la fin ?

- Que vous disparaissiez.

Elle sortit une arme, qu'elle avait volée au sergent Paus, lorsque ce dernier l'avait raccompagné à sa chambre. Elle visa Clara avec l'arma, enleva le cran de sécurité. Mais au moment ou elle tira, quelqu'un se jeta sur Clara. C'était John. Il était arrivé quand Chaya avait dit qu'elle voulait que Clara disparaisse. Il prit la balle à la place de Clara. Cette dernière se mit à pleurer.

- Je suis désolé...

- Chut, tais toi... Tu ne vas pas mourir, on va te sauver...

- Prend soin de toi, et de notre bébé...

- John, non. Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi ?

- Je t'aime...

Il ferma les yeux.

- John, tu m'a promis de ne pas me laisser seule...Je t'aime...

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