NOTE POUR IDRIL : Qu'est-ce qui te dit que c'est pervers ce qu'il a demandé ?

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- Je te préviens tout de suite, c'est toi qui t'occuperas des conséquences de cet acte...

- Oui ma chérie...

- Franchement, tu n'as pas honte de vouloir faire ça ici ?

- Quoi ? C'est l'endroit parfait. Et peu de gens passent ici a cette heure. Personne ne saura que c'est nous...

- Oui, mais quand même, faire en sorte qu'une tarte à la crème tombe sur le premier qui passe, ce n'est pas vraiment... Original... Voila c'est fait. Maintenant on retourne sur le balcon...

- Très bien, mon commandant. On en était ou ?

- Action ou vérité ?

- Vérité.

- Pourquoi tu m'as choisi, moi ?

- Comment ça ?

- Ben oui. Avec toutes ces femmes qui te tournent autour, pourquoi moi ?

- Parce que tu ne me tournais pas autour. Je me souviens de la première fois que je t'ai vu. C'était différent des autres. D'habitude, les femmes je l'ai rencontraient dans des bars, ou des boites de nuit, mais jamais dans les musées. Et la, je t'ai vu. J'ai vu tes yeux, toujours aussi magnifique, ton sourire, à faire se damner un saint. Et j'adore ton petit accent français. Tu es comme un ange descendu du ciel. Et puis, j'ai appris à te connaître. Tu avais l'air si fragile et si forte a la fois. J'aime te regarder. Voir cette petite lueur quand tu découvres quelque chose de nouveau. J'aime ton odeur. J'aime te voir sourire, t'entendre rire. J'adore quand tu m'embrasses. J'aime tout en toi, tes défauts sont des qualités. J'aime même la façon dont tu me réveilles, même si c'est un peu douloureux parfois. Tu es tout ce que j'ai toujours voulu. Tu es la femme idéale pour moi. Et à côté de toi, les autres femmes, elles ne valent rien. Tu es la seule qui me remonte le moral quand tout va mal. Voir ton sourire le matin illumine mes journées. Toi seule connais mes doutes et mes peurs. Et je n'échangerais ça pour rien au monde. Et toi, pourquoi tu as choisi un idiot comme moi ? Pourquoi tu t'es remise avec moi alors que je t'ai fait souffrir ?

- Parce que je t'aime, gros bêta. Je n'ai jamais eu beaucoup de chance en amour. Et j'avoue qu'au début, je n'y croyais pas beaucoup. Tu étais américain, et en plus un militaire. En gros, pas grand-chose pour me séduire. Et puis j'ai appris à te connaître. Tu as réussi à me faire rire, ce qui était très dur a cette époque. Tu es la seule personne avec laquelle je ne me sois jamais sentie en sécurité, depuis que mes parents sont partis. Bien sur tu m'as souffrir, mais tu as changé. Tu es comme le vin, tu te bonifies avec le temps. Le premier John Sheppard que j'ai connu serait parti en courant si je lui avais dit que j'étais enceinte de jumeaux. Mais aujourd'hui, je sais que tu seras toujours l'a pour moi. J'ai peur, peur de l'avenir, peur de ne pas être une bonne mère, peur de tout gâcher. Mais je sais que tu m'aideras, et que tu ne me lâcheras pas en cours de route. J'ai confiance en toi, comme tout le monde ici.

- C'est bien ça qui me fait peur a moi. Tout ces gens qui me font confiance, qui comptent sur moi. J'ai peur de ne pas être à la hauteur. Des qu'il y a un problème, on compte sur moi pour le régler. Parfois, j'aimerais n'être qu'un petit major de l'armée de l'air, qui doit obéir aux ordres d'un colonel, ou d'un général, et non pas les donner, ces ordres. J'aimerais parfois être à la place du lieutenant Ford. Ou alors, être un civil que les militaires doivent protéger.

- Tu te souviens quand je t'ai engueulé dans le gymnase et que tu m'as embrassé ? (1)

- Oui, bien sur.

- Tu te souviens de ce que j'ai dit ? Je t'ai dit que tu es celui qui apporte de l'espoir à la base, et qu'ils avaient besoin de toi. C'est toujours vrai. Mais tu n'es pas un super héros. Tu es un être humain. Et tu n'es pas obligé de te montrer fort pour tout le monde. Tu as le droit d'avoir des faiblesses, tu as le droit d'avoir peur. C'est normal, c'est un sentiment humain. Et franchement, si tu n'avais rien de tout ça je me poserai des questions. Tu as des amis pour en parler, pour te conseiller. Nous aussi, on a peur. Tout le monde ici veut tout faire pour te plaire. Nous aussi, on a peur de ne pas être à la hauteur. On a peur de ne pas te mériter. J'ai peur de ne pas te mériter, de ne pas mériter le fait que tu sois prêt à te sacrifier pour moi, ou pour les membres de l'expédition. Et si on regardait les étoiles ?

- Allez, viens-la.

Elle se blottit dans ses bras. Ils regardèrent les étoiles.

- A-t-on avis, est-ce que sur Terre, ils voient les mêmes étoiles que nous ?

- Je ne sais pas. Tu demanderas à Rodney lors de votre prochain cours. Clara ?

- Oui ?

- Je t'aime.

- Moi aussi je m'aime.

Ils commencèrent à rigoler.

- Moi aussi je t'aime, mon « homme le plus sexy de Pégase ».

- De quoi tu parles ?

- Quoi ? Tu n'es pas au courant, les femmes de la base t'ont élu « l'homme le plus sexy de Pégase ».

- Et tu as voté ?

- Non, parce que sinon, je votais pour Carson.

- Comment ça tu aurais voté pour Carson ?

- J'adore son petit accent. Ben quoi ? Regarde moi dans les yeux, et dis moi que tu ne trouves personne sexy sur cette base, et tu ne tiens pas compte de moi.

- Bon, d'accord, j'avoue que j'ai déjà trouvé une femme sexy.

- Ah, tu vois. Au fait, action ou vérité ?

- Action.

- Okay, tu vas voir Carson, et tu lui dit qu'il est sexy.

Elle se retenait pour ne pas éclater de rire.

- Euh, à cette heure, je crois qu'il dort.

- Bon, et ben alors, tu m'embrasses, et je t'autorise même à aller plus loin.

LA SUITE AU PROCHAIN EPISODE...