NOTE : bon, je ne peux pas vous faire patienter plus longtemps, alors voila la suite... Au fait, Sady, je sais que je suis sadique...Et Idril, te poses pas tant de questions, suis ton intuition...Sinon, tu es sur la bonne voie...
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Elle allait annoncer aux membres de l'expédition que le major John Sheppard avait disparu en mission. Elle avait du mal à le faire. John était devenu un ami, un membre de sa famille, comme le petit frère qui fait des bêtises et que l'on doit protéger, et qui est toujours la pour vous. Et elle pensait à Clara. Ca lui faisait mal, car elle voyait une de ses amies mourir à petit feu. Elle se disait qu'elle ne se remettrait jamais de la mort de John, même si tout le monde serait présent pour elle. Elle repensait aux paroles du père de Clara, qu'il y avait entre elle et John un amour rare. Elle commençait à y croire. Même Rodney et elle ne s'aimait pas autant. Elle savait que si Rodney en faisait autant avec elle que John en avait fait avec Clara, elle ne lui pardonnerait jamais. Elle se demandait comment Clara avait fait. Elle prit sa radio, et brancha le haut-parleur. Mais l'alarme qui annonçait une arrivée retentit.
- Nous n'avons pas d'équipes sur le terrain. A-t-on un code d'identification ?
- Pas encore... Ca y est on en a un... C'est...
- Qu'est-ce qu'il y a Rodney ?
- C'est le code d'urgence de John...
- Quoi ?
- C'est John, il faut abaisser le bouclier...
- Madame, je ne crois pas que ce soit une bonne idée... Ce sont peut être les Geniis...
- Sergent, c'est le code d'urgence, vous savez, celui qu'on utilise qu'en cas d'extrême urgence, c'est-à-dire une seule tentative pour franchir la porte. Il faut baisser le bouclier...
- Madame...
- Bates ?
- Docteur McKay ?
- La ferme. Tu vas faire baisser ce putain de bouclier ou je dois le faire moi-même ?
- Allez-y...
Ils attendirent dix secondes, mais ça leur parut une éternité. Une équipe médicale était déjà prête.
- Baisser le bouclier, vite...
Ils baissèrent le bouclier et entendirent le bruit qui signifiait que quelqu'un avait passé la porte, mais l'avait trouvée close...
- John, ça fait du bien de vous revoir, je m'apprêtais à annoncer officiellement que vous étiez porté disparu. Mais comment ça va ?
- Ca ira mieux une fois que notre cher docteur aura soigné tous mes petits bobos. Mais je veux d'abord voir Clara... D'ailleurs, ou est-elle ?
- Je crois qu'elle voulait prendre un bain...
- Quoi ?
- Elle voulait prendre un bain... John ça ne va pas ?
- Clara a peur de l'eau, la seule chose qu'elle supporte, c'est prendre une douche, mais depuis que je la connais, je ne l'ai jamais vu prendre un bain... Vous lui aviez dit ce que vous alliez faire ?
- Oui...
- Et merde...
- John ? Où allez-vous ?
Il était parti en courant vers sa chambre. Il entra en trombe, sans se soucier de la douleur, et se dirigea vers la salle de bain.
- Clara... Je suis la...
Il la sortit de la baignoire.
- Clara... Ouvre les yeux... S'il te plait... Je n'ai pas fait tout ça pour rien...
- John, je t'entends... J'arrive...
Ce n'avait été qu'un murmure. Mais ça lui avait mis les larmes aux yeux. Il commença à pleurer doucement.
- Clara... Je suis la... Ouvre les yeux. Regarde moi. Parle moi... Clara... Ne me laisse pas. Je t'aime trop... Tu ne peux pas partir, pas maintenant, j'ai trop besoin de toi. Je ne peux pas vivre sans toi... Pense à nos futurs enfants...
- John...
- Clara, je suis la...
- On est ensemble ?
- Je suis la, ne t'inquiètes pas. On est sur Atlantis, tout va bien... Pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça ?
- Pour oublier...
- Oublier quoi ?
- Ta mort.
- Je ne suis pas mort, je suis la.
Elle commença à pleurer.
- Pourquoi ? Pourquoi tu dis ça ? Tout le monde sait que tu es mort sur cette planète. Pourquoi tu m'abandonnes ? Pourquoi tu me laisses seule ?
- Clara, je ne suis pas mort. Regarde moi. Est-ce que j'ai l'air de quelqu'un qui est mort ?
- C'est vraiment toi ?
- Oui, c'est moi, et personne d'autre. Pourquoi tu as fait ça ?
- Parce que je t'aime. Je ne veux pas vivre sans toi, je ne peux pas vivre sans toi. Tu es tout pour moi. Tu es mon monde, mon univers, le soleil qui illumine mes journées, la lune qui illumine mes nuits. Tu es mon oxygène. Sans toi, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue. Je ne sus heureuse que lorsque tu es prêt de moi. Des que tu es loin de moi, j'ai l'impression que je ne eux plus respirer, j'ai l'impression de mourir... Oh John, si tu savais combien je t'aime.
- Je le sais, je l'ai toujours su. Allez viens la.
Il l'a prit dans ses bras, et la berça doucement. Elle l'enlaça.
- Ouch.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je crois que j'ai une cote cassée...
- Et qu'est-ce que tu fais encore la ? Tu devrais être à l'infirmerie...
- Oui, et toi aussi. Je vais y aller tout de suite.
- Oh non, tu t'allonges, et tu ne bouges pas. Je ne veux pas te perdre à cause d'une hémorragie interne ou d'une connerie de ce genre. Mais qui t'as fait tout ça ?
- Kolya...
- Je te jures que si je croise sa route, a celui la, il va...
- Kolya n'est plus un problème...
LA SUITE AU PROCHAIN EPISODE
