Eh, non ! Vous ne rêvez pas ! Me revoici avec, enfin grands Dieux(!), un nouveau chapitre !
Marine Malefoy >> Alors comme ça, on veut me mettre à la potence ? Bourreau va ! lol Eh, non, ce chapitre ne sera pas les réconciliations de nos héros, mais le retour d'un tout autre personnage !
miss Felton/Malfoy >> This is enfin la suite ! lol J'espère que ce chapitre ne te décevra pas, car oui, Harry souffre ! Mais Malefoy aussi ! il ne faut pas croire ! ce n'est pas (complètement) un monstre !
jessy >> Désolée de te faire attendre si longtemps ! J'espère quand même que tu vas aprécier ce chapitre. bisous !
Serpentis-draco>> C'est sûr qu'il réagit de façon excessive, mais c'est tout à fait dans son caractère! Et puis, il s'agit quand même d'un grave sujet dans une relation homosexuelle : il y a ceux qui ne supportent pas et le font savoir et ceux qui ne supportent pas en silence !
Loryah >>La fin de mon précédent chapitre est trrrrrrrès bien, non mais ! mdr! J'adore toujours autant tes fics !Bonne lecture!
Vert Emeraude>> merci pour les compliments ! c'est marrant comme les gens veulent qu'un couple se remette ensemble ! Et si je les laissais comme ça ? non? bon, c'est d'accord !lol gros bisous
Enyia >> J'adoore les reviews aussi longue ! lol ! moi c'est un retour de postage que j'ai ! Honte à moi ! Le Milton Hotel n'a rien a voir avec les Hilton ! Les Milton existent pour de vrais, il me semble ! Mais je me suis bien marrée quand tu as comparé ça avec les Hilton !C'est vrai que ça prête à confusion !N'empêche que t'as bien eu de la chance d'être aller en Angleterre ! Ze veuxy aller! rrrrrrrrrrrr! lol Sinon, c'est sympa d'adorer et d'adhérer ! mdr!
Minerve >> "de repondre aux imbeciles par le silence" : c'est ce qu'aplique Harry. Draco ne peux s'empêcher de réagoir violement contre une agression extérieure (cf. rar de Serpentis-draco) du fait de son éducation. Il a été confronté à l'homophobie face à face tandis que Harry n'a jamais eu a en souffrir.
Bon, voilà enfin le chapitre !Encore une fois désolée de le poster si tard !
Chapitre dixième : Après le café, les beaux blonds se multiplient aussi
Harry en avait marre : seul un mot – un nom – tournait dans sa tête. Il ne savait pas comment réagir. D'accord, les insultes contre l'homosexualité n'étaient pas en manque mais il était persuadé qu'il fallait faire la sourde oreille. Il se retourna dans son lit et enfouit son visage dans son oreiller. Voilà trois semaines que Drago et lui ne s'étaient pas vu. Trois semaines où il n'était pas sorti. Trois semaines où il n'avait eu aucun coup de téléphone – pour sûr, il était éteint. Trois semaines que ses amis essayaient de lui rendre le moral. C'est donc avec une certaine appréhension que Ron entra dans la chambre de son ami. Il redoutait les crises si nombreuses du brun.
-Harry ? Appela Ron en s'asseyant sur le lit. Harry, s'il te plaît, regarde-moi.
Celui-ci faisait toujours la sourde oreille.
-Voyons, Harry ! Tu ne peux pas rester éternellement comme ça ! Bouge-toi ! Prends une douche ! Habille-toi ! Sors, bordel !
Comme Harry n'avait toujours pas bougé, Ron se leva en soupirant.
-Au fait, tu as eu du courrier. Je le pose sur ton bureau.
Puis il s'en alla. Harry en avait marre des interventions de ses amis. Il était très bien comme ça et il n'avait aucune intention de changer quoique ce soit dans sa façon de vivre.
Il appela Hermione pour qu'elle lui apporte à boire. Elle vint avec une bouteille de Champagne et des pancakes à la confiture de framboise.
-Tiens, qu'est-ce que c'est, ça ? demanda-t-elle à Harry en posant sa coupe et en attrapant le courier.
-Du courier. C'est Ron qui me l'a amené. Laisse, ce doit encore être une admiratrice, répondit-il, blasé.
Harry ne discutait qu'avec Hermione entre dix-neuf heures et vingt heures lorsqu'ils buvaient leur bouteille journalière.
-A moins qu'elle ne se soit fait opérée et qu'elle est changée d'Etat Civil, je crains fort que cette admiratrice ne soit un homme du nom de Drago Malefoy.
Harry se leva brusquement de son lit, s'étranglant avec son Champagne.
-QUOI ?
-Oui, c'est bien une lettre de Drago ! Enfin ! Tu te rends compte !
Hermione était presque aussi excitée que Harry. Il faut dire qu'elle avait passé une heure par jour pendant trois semaines à écouter un mec à moitié bourré parler, insulter, pleurnicher. Et l'objet de toutes ces attentions n'était autre que ce blond. Elle allait ouvrir l'enveloppe quand une paire de mains l'en empêcha. Elle se retourna vivement. Harry se tenait devant elle, les yeux rageurs. Il ne s'était pas levé de son lit depuis trois semaines, sauf pour les besoins naturels. Il arracha la lettre des mains de Hermione et lui intima en silence de s'en aller. Ce qu'elle fit au plus vite. Il alla s'asseoir dans son fauteuil de cuir noir. Il posa la lettre sur ses genoux. Il n'osait pas l'ouvrir. Il avait peur de ce qu'elle contenait. C'était une enveloppe tout ce qu'il y a de plus normal : blanche, rectangulaire. L'adresse de Harry était écrite doucement à l'encre bleue sur le devant de la lettre. Celle de Drago, informatisée, ornait de rouge sombre l'arrière. Une couleur qui ne valait rien qui vaille, pensa Harry. Finalement, il prit son courage à deux mains, but une gorgée de Champagne et fit glisser le papier sous ses doigts. Il déplia dans un silence quasi-religieux le papier délicat.
Drago hésitait à envoyer une invitation à Harry. Il avait pesé le pour et le contre et avait finalement inscrit en lettres bleues l'adresse de son amour.
-Drago, mais qu'est-ce que tu fais ? Viens, ici, voyons ! Le tailleur est arrivé !
Drago posa sa plume et suivit les conseils de sa mère. Il descendit dans le salon où un homme, la cinquantaine passée, le mesura sous toutes les coutures.
-Alors, Mr. Malefoy, content de vous marier ? demanda le tailleur avec un air de bourges.
-Très, répondit-il sèchement.
-Alors, qui est la mariée ? Quand est-ce que vous allez enfin nous le dire ?
-Allons, j'ai déjà dit que vous prendriez connaissance du nom de ma... fiancée lors de la soirée de vendredi soir ! Maintenant, assez ! Vous allez me rendre dingue !
Drago s'enfuit du salon et rejoignit son bureau. Il détestait qu'on lui rappelle qu'il allait se marier ! En fait, non, il détestait savoir qu'il allait épouser une autre personne que celle que son coeur ne désirât réellement. Harry... Il s'était emporté l'autre jour et il ne l'avait plus rappelé. Au début, il voulait le tenir en silence trois ou quatre jours, histoire de bien lui faire comprendre sa position vis-à-vis de l'homophobie. Mais sa chère mère découvrit que Drago fréquentait des hommes et s'empressa de lui arranger un mariage ! Les invitations avaient déjà fait le tour du monde mais personne ne connaissait le nom de la future mariée. Il allait le révéler l'après lendemain, lors de sa fête de fiançailles à laquelle il venait d'inviter celui qu'il aimait.
Harry tomba en arrière sur son lit. Il ne croyait pas ce qu'il venait de lire. Et pourtant, il l'avait bien lu dix fois !
-Drago...Drago...Pourquoi me fais-tu ça ?murmura-t-il.
Il avait envie de pleurer mais aucune larme ne semblait vouloir franchir le rempart de ses paupières. Il ferma les yeux et respira lentement. Il se sentait différent, il se sentait plus en forme, plus revitalisé. Il avait envie de sortir, sentir l'air frais sur son visage, de courir. Il était vingt heures moins le quart, il faisait encore jour dehors. Il enfila un jogging et partit courir. En le voyant passer dans le salon, ses amis n'en crurent pas leur yeux et ne purent dire un mot.
Harry courut deux heures. Deux heures de défoulement intense qui lui permirent de faire le vide dans sa tête. Mais quand il rentra, il n'était pas du tout fatigué et il n'était pas question qu'il aille se coucher. Il irait faire la fête ce soir. Il prit une rapide douche et enfila un jean bleu clair et une chemise rouge sombre, accompagné d'une veste près du corps vert pomme. Il se regarda dans la glace et fit une grimace. En trois semaines, ses cheveux avaient eu le temps de faire ce qu'ils voulaient. Harry se mit accroupis, regardant sous son lit, ouvrit tous les placard de sa chambre, ouvra son lit et finit par trouver sa baguette magique coincée entre le lit et le mur. Il se remit face à lui même et se refit la coiffure qu'il avait lorsqu'il sortait...avec Drago. Il se regarda de nouveau...Non, ça n'allait pas, il voulait changer de tête ! Il se recoupa les cheveux et un sourire de ravissement illumina son visage. Ses cheveux étaient maintenant assez courts pour se faire une crête mais assez long pour que la crête atteigne une dizaine de centimètres. Il prit son portable, qui ne lui servirait probablement pas étant donné le manque de batterie, et quelques billets qu'il glissa dans sa poche. Il se regarda une dernière fois dans le grand miroir qui ornait l'entrée – où la sortie – de l'appartement et ouvrit la porte.
Tobias dansait seul sur la piste de danse d'une discothèque parisienne très sélect. Il n'avait pas vu son cousin depuis un moment et n'avait pas non plus reçu de ses nouvelles – mise à part l'invitation – et cela l'inquiétait. D'autant plus que Drago lui avait toujours assuré qu'il ne se marierait jamais avec une femme pour le bon plaisir de sa mère. Tobias alla s'asseoir au bar alors qu'un slow commençait. C'était bien la première fois depuis longtemps qu'il dansait seul. Après la fête au Manoir Malefoy, une personne le hantait et il savait qu'il ne devait pas être attiré par lui. Harry Potter était à Drago. Oui, mais si Drago se mariait ? Oui, mais ce n'était pas bien. Drago était dans une phase difficile et il fallait plus l'aider que profiter de la situation. Tobias en était là de ses réflexions lorsqu'un visage familier se mit devant lui et l'embrassa sur la bouche.
-Eh ! Ca faisait longtemps, dis donc ! Qu'est-ce que tu deviens ? s'exclama Harry qui se sentait d'humeur amicale.
-C'est plutôt à moi de te poser la question ! Comment va Drago ?
Le sourire de Harry se figea et son regard s'assombrit.
-Je ne sais pas, grogna-t-il. Nous ne sommes plus ensemble.
-Ah...désolé.
Désolé, Tobias ne l'était pas du tout !
-Mais bon, c'est du passé, reprit Harry avec plus d'assurance. Ce soir, je fais la fête !
Tobias étira ses lèvres en un large sourire et enroula ses bras autours des fines hanches de Harry. Le brun laissa sa tête aller contre la poitrine de Tobias. Il se sentait bien dans ses bras et le trouvait irrésistible, avec un corps parfait : grand, blond, aux yeux bleus gris... cela lui rappela quelqu'un mais il chassa vite cette image de sa tête pour ne se préoccuper plus que de Tobias. Il dansèrent jusqu'à ce que Harry ne meurt de soif et ne commande un cocktail. Il s'assirent l'un en face de l'autre et attendirent les boissons.
-Je dois t'avouer quelque chose, Harry...commença Tobias. Depuis l'autre jour, je n'arrête pas de penser à toi ! Tu es dans toutes mes pensées, toutes mes envies...
Tobias rougissait à vue d'oeil et le regard de Harry braqué sur lui, ne l'aidait pas franchement à se calmer. Harry attrapa une mèche blonde et joua quelques instants avec.
-Moi aussi, j'ai beaucoup pensé à toi, mentit littéralement Harry.
Un petit mensonge, ce n'est rien si ça peut aider ! Harry se passa lentement la langue sur les lèvres de façon très sensuelle et il fondit ses iris aux perles d'argent qui se trouvaient en face de lui.
-Messieurs, vos boissons.
Les serveurs fut remercier et partit, un billet de 20 euros en plus.
Harry but une gorgée du cocktail épicé, toujours en regardant Tobias. Il glissa doucement son pied contre la jambe de Tobias, la remontant timidement. Il avait envie de s'amuser ce soir et de jouer avec son compagnon. Ce n'était pas bien mais c'était si bon de lire le désir brûlant dans les yeux du blond !
Une heure passa. Il discutèrent de leur vie, burent plusieurs verres et la jambe de Harry avait parcourut du chemin contre le mollet, puis la cuisse de Tobias. Celui-ci commençait à en avoir marre. Ils étaient accoudés à la table si bien que leur tête n'étaient qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. Tobias plongea une main dans le cou de Harry et lui pencha la tête pour qu'ils puissent s'embrasser. Le baiser fut violent, long et passionné. Harry n'avait pas embrassé quelqu'un depuis trois semaines et cela lui manquait. Il se levèrent et se mirent en route pour la maison de Tobias. Harry avait passé une main sous le t-shirt de Tobias et lui caressait le dos. Ils s'arrêtèrent quelques fois en chemin pour s'embrasser langoureusement. Mais tout deux savaient qu'ils en voulaient plus.
