Voila le deuxième chapitre, moins bien que les précédents je trouve mais bon j'ai eût énormément de mal à trouver une chanson qui conviendrait… Bref, je vous laisse à votre lecture ! A bientôt !

RARs:

Satya: MERCI beaucoup ! tu es ma première revieweuse dc je suis super contente ! En effet le chapitre précédent était un peu court mais j'espère que celui-ci te plaira aussi! (Evil dildo godmichet du mal :) )

Zaika: Euh j'aurais aimé avoir plus d eprécisions lol merci kan mm pour ta review!

Chapitre 2 : Holocaust

HOLOCAUST(Placebo)

Your eyes are almost dead
Can't get out of bed
And you can't sleep

You're sitting down to dress
And you're a mess
You look in the mirror

You look in your eyes
Then you realize

Everybody goes
Leaving those
Who fall behind

Everybody goes
As far as they can
They don't just care

They stood on the stairs
Laughing at your airs

Your mother's dead
She said
" Don't be afraid "

Your mother's dead
You're on own
She's in her bed

Everybody goes
Leaving those
Who fall behind

Everybody goes
As far as they can
They don't just care

You're a wasted face
You're a sad-eyed lie
You're a holocaust

Harry se réveilla en sursaut. Il avait encore fait ce cauchemar si effrayant. Mais une fois de plus, il n'y prêta pas attention. D'un revers de main, il essuya son front en sueur avant de jeter un regard à l'horloge. 4h30. Il était en avance, il pouvait se rendormir. Il ferma les yeux et attendit que le sommeil l'emporte. Mais il ne vint pas. Le brun soupira d'exaspération, il commençait à avoir l'habitude alors avec un regard vide d'expression, il s'assit sur le rebord de son lit. Il n'avait pas vraiment envie de se lever, il se contenta donc de laisser vagabonder ses pensées.

Depuis que la « tâche « était apparue, Harry était hanté par le mauvais rêve toutes les nuits. Il ne s'expliquait pas ce phénomène, il ne voulait même pas comprendre comment et pourquoi elle était arrivée là. Il ne dirait rien à personne et continuerait, ou plutôt commencerait, sa vie de Juste Harry. Cette idée le rassurait. Il aimait pouvoir se dire qu'à présent tout serait normal autour de lui. Il espérait cela. Cependant l'apparition de la main avait semé la confusion dans son esprit. Bien qu'il faisait tout pour ne pas y réfléchir. C'est pourquoi il se leva vivement lorsque ses pensées se dirigèrent dangereusement vers ce sujet.

Il prit les vêtements qu'il avait préparé la veille et passa rapidement à la douche. En se lavant, il se rappela le jour où il avait découvert la marque. Il avait frotté si fort pour qu'elle parte, que sa peau s'était irritée et avait légèrement saignée. Mais il s'était résigné à la faire disparaître, priant silencieusement pour qu'elle s'en aille d'elle-même.

Dans sa chambre, Harry finit de ranger ses affaires dans sa valise puis, la portant dans ses bras, il descendit les escaliers afin de rejoindre la cuisine. Celle-ci était faiblement éclairée par la lampe accrochée au plafond et Harry pu voir à travers la porte entrouverte que sa Tante était déjà réveillée. Il entra sans un mot et s'installa à table. Pétunia se retourna vivement en entendant le raclement de la chaise d'Harry sur le sol mais elle ne dit rien. Elle finit de couper un pamplemousse puis le donna à son neveu. Ce dernier ne la remercia même pas et engouffra le fruit comme s'il n'avait pas mangé depuis des lustres. Au bout d'un moment la femme éleva la voix :

-Nous partons dans une heure. Tache d'être prêt.

Harry releva un sourcil condescendant puis sortit de la pièce, laissant son assiette vide sur la table. A son grand contentement, sa tante ne dit rien sur le fait qu'il n'avait pas rangé ses restes. Mais depuis un certain temps elle n'osait plus lui faire de remarque, faisant tout son possible pour ne pas avoir à lui adresser la parole. Des trois imbéciles qui vivaient avec lui, elle semblait être celle qui avait le mieux repéré son changement d'attitudes.

En passant dans le hall, Harry croisa Dudley. Son cousin avait eût un ricanement en le voyant mais devant son manque de réaction, il préféra aller manger tandis qu'Harry allait chercher Hedwige.

Dans le Poudlard Express, Harry avait choisit un compartiment vide où il était sûr d'être tranquille puisqu'il se trouvait en fin de train. Il avait accueillit avec joie l'endroit et s'était installé confortablement contre la fenêtre. Sa manœuvre pour échapper à ses anciens amis- même si ceux-là ne savaient pas encore qu'ils appartenaient au passé d'Harry- avait été des plus difficile. En effet, tout la famille Weasley au grand complet s'était trouvée juste devant lui alors qu'il allait passé au quai 9 ¾. Habilement, il avait réussit à ralentir son oncle en faisant tomber sa valise. Ainsi les Weasley étaient passé sans le voir tandis qu'il ramassait ses affaires éparpillées. Puis, sans dire au revoir, il traversa la rambarde prudemment. Heureusement pour lui, la foule était assez compacte pour qu'on ne le reconnaisse pas. Presque en courant il rejoignit le train et se faufila à l'intérieur. Ensuite ce fût plus facile puisqu'il trouva directement son compartiment.

A présent cela faisait plus de deux heures qu'il était là et personne n'était venu le déranger. Mais alors qu'il pensait cela, une voix légèrement nasillarde se fit entendre de l'autre côté de la porte.

-Lâche-moi les basques espèce de grosse truie ! Face de verracrasse ! Erreur de la nature !

La porte s'ouvrit à la volée et, à sa grande surprise, Harry découvrit un Draco au visage rouge de colère. Le blond ne sembla pas le remarquer car il s'assit rageusement sur un des sièges et commença à grogner quelque chose d'incompréhensible.

Légèrement gêné par la présence de son ennemi…Enfin était-ce toujours un ennemi ? Non, le nouveau Harry n'avait ni ami ni ennemi, il était seul. Donc Malfoy, était juste un sal serpentard complètement stupide. Bref, légèrement irrité- pas gêné- par la présence de Malfoy, Harry toussa, espérant ainsi lui faire comprendre qu'il n'était pas le bienvenu.

Draco sursauta violemment, ne s'attendant visiblement pas à voir quelqu'un d'autre dans le compartiment. Et lorsque il s'aperçu qu'Harry Potter lui-même était installé en face de lui, sa colère fondit comme neige au soleil laissant place à une pâleur extraordinaire sur son visage.

-Que…Qu'est-ce que…Qu'est-ce que tu fous là !

-Bonjour Malfoy.

Draco eût un léger sourire sarcastique.

-Depuis quand t'encombres-tu de politesse avec moi Potter ?

Harry ne répondit rien et retourna à sa contemplation du paysage, ignorant Draco ostensiblement. Celui-ci renifla dédaigneusement.

-Si j'avais su que je me retrouverais dans ton compartiment, je ne serais pas entré.

-Et rien ne t'empêche de sortir, répliqua Harry d'une voix monocorde.

Cette fois ce fût Draco qui ne dit rien mais lui semblait surtout avoir perdu l'usage de la parole. Le Harry qu'il connaissait l'aurait envoyé chier mais là non. Il lui disait juste qu'il pouvait s'en allé, et ça n'était même pas un ordre. Soudain quelque chose frappa le serpentard. Il aurait dû s'en rendre compte avant !

-Tiens tu n'es pas accompagné de tes deux petits toutous et de ton fan-club ?

-Quel sens de l'observation, répondit Harry indifféremment, le nez toujours collé à la vitre.

Là c'était vraiment TRES étrange. Il était où le Potter ardent et vif, prêt à bondir à la moindre remarque sur ses amis ? Où était passé le Potter prêt à répliquer, plus mordant encore, au plus minuscule des pics ?

-Mais toi aussi tu es seul.

Ce n'était pas une question, c'était juste une constatation qui n'accordait aucun commentaire. Pourtant, Draco voulait provoquer Harry, il voulait obtenir une réaction ! Un vraie ! Une de celle où Harry s'énervait, où ses yeux brillaient de rage contenue et où tout son corps réclamait un combat.

-Pour ta gouverne, j'ai choisi cette solitude. Si je me suis sauvé c'est juste pour sauvegarder ma survie fasse à mes groupies. Je ne suis pas comme toi qui aimes à être adulé par des brebis galeuses !

Harry haussa les épaules.

-C'est également moi qui ai voulu être seul.

-Quoi ! Toi Le Grand Saint Potter, tu n'as pas désiré retrouver tes chers petits Gryffondors en admiration devant ta personne ! Je ne te cache pas ma surprise…

Le brun soupira.

-Draco, arrête ton cynisme à la con et tais-toi. Je veux bien que tu restes mais tu me laisses tranquille. S'il te plaît.

Le blond cru défaillir. JAMAIS Potter ne l'avait appelé par son prénom ! Et il n'en avait aucuns droits ! Mais pire ! Il lui avait dit « s'il te plaît » ! Qu'est-ce qu'il lui arrivait ! Quel était cet air froid et triste à la fois ? Un mensonge sûrement !

Draco voulait vraiment savoir ce qu'il se passait dans la tête du gryffondor mais étrangement, il se sentit coupable à l'idée de le déranger. Alors il lui obéit et garda le silence pendant tout le voyage bien que lui lançant de fréquent coup d'oeils interrogateurs, lesquels furent tout bonnement ignorés.

Enfin le Poudlard Express arriva à la gare et avant même que Draco ne puisse dire quoi que ce soit, Harry fila et sortit du train. Il entra dans un carrosse où il ne connaissait personne sous le regard médusé de Ron et Hermionne.

A suivre.

REVIEEEEEWS PLEASE ! éè