Yop, voici le chap 5, j'espère qu'il vous plaira. Pour la chanson, ne faites pas trop attention elle ne correspond pas vraiment aux évènements.
Allez bonnes lecture !
Chapitre 5 : Nancy Boy
NANCY BOY (Placebo)
Alcoholic kind of mood
Lose my clothes
Lose my lube
Cruising for a piece of fun
Looking out for number one
Different partner every night
So narcotic outta sight
What a gas
What a beautiful ass
And it all breaks down at the role reversal
Got the muse in my head she's universal
Spinnin' me round she's coming over me
And it all breaks down at the first rehearsal
Got the muse in my head she's universal
Spinnin' me round she's coming over me
Kind of buzz that last for days
Had some help from insect ways
Comes across all shy and coy
Just another nancy boy
Woman man or modern monkey
Just another happy junkie
Fifty pounds
Press my button
Going down
And it all breaks down at the role reversal
Got the muse in my head she's universal
Spinnin' me round she's coming over me
And it all breaks down at the first rehearsal
Got the muse in my head she's universal
Spinnin' me round she's coming over me
Does his makeup in his room
Douse himself with cheap perfume
Eyeholes in a paper bag
Greatest lay I ever had
Kind of guy who mates for life
Gotta help him to find a wife
We're a couple
When our bodies double
And it all breaks down at the role reversal
Got the muse in my head she's universal
Spinnin' me round she's coming over me
And it all breaks down at the first rehearsal
Got the muse in my head she's universal
Spinnin' me round she's coming over me
And it all breaks down at the role reversal
Got the muse in my head she's universal
Spinnin' me round she's coming over me
And it all breaks down at the first rehearsal
Got the muse in my head she's universal
Spinnin' me round she's coming over me
Ca faisait deux semaines.
Deux longues semaines pendant lesquelles Draco n'avait fait qu'observer un certain Gryffondor qui, jour après jour, semblait toujours plus fatigué et frêle. Il avait maigri. Son visage blafard était émacié et ses gestes paraissaient peu assurés, accomplis de manière très sèche mais jamais tout à fait finis.
Et puis il n'y avait pas que son physique qui avait changé. Ses réactions aussi. Ou plutôt son manque de réaction.
Harry Potter n'était plus qu'un gosse paumé et totalement insensible à la présence des autres.
Et à force d'inertie, les autres avaient fini par l'ignorer aussi. Pourtant, à la plus grande stupéfaction de Draco, Harry ne semblait pas s'en soucier le moins du monde, continuant sa vie monotone sans jamais se plaindre ni même y prêter attention. Même la belette et la sang-de-bourbe l'avaient laissé tombé. Et contrairement à ce qu'il aurait pensé, Draco ne trouvait pas Potter pathétique, non, loin de là. Il était…perplexe. Et peut-être un peu étonné aussi. C'est vrai, il n'avait jamais vu le brun d'une autre façon qu'un sale crétin qui aimait la célébrité et qui se la jouait façon petit martyr cherchant à rétablir la paix et l'amour partout dans le monde. Tout ce qu'il détestait quoi.
Mais, là, non, il n'éprouvait aucune haine. Il était simplement étonné de découvrir un Potter totalement amorphe et comme coupé du reste de la population. Alors voilà, maintenant il ne faisait qu'observer son ennemi, essayant vainement de comprendre ce changement d'attitude si soudain.
Malheureusement, aucune réponse ne venait et l'état d'Harry s'aggravait. Mais le pire ce fût le premier jeudi du mois d'octobre…Draco s'en souviendrait sûrement toute sa vie.
¤Flash Back¤
Harry se réveilla difficilement ce matin-là. Les yeux collés, la bouche pâteuse et la tête pleine de cauchemars trop horribles pour être effacés. Il lui était pratiquement impossible de ne pas penser à son putain de Destin dans ces conditions, alors, c'est presque inconsciemment que le brun porta sa main à la pochette contenant la cocaïne. Il tâtonna quelques instants pour enfin parvenir à l'objet désiré. Cependant, lorsque sa main se referma sur le sachet, ce dernier était vide.
Harry se redressa violemment dans son lit, empoignant fébrilement le contenant afin de le porter à ses yeux.
Il ne rêvait pas. C'était désespérément vide!
Il déglutit difficilement. Qu'allait-il devenir sans la drogue ? Elle qui avait été présente pendant un mois entier de sa vie. Il ne pourrait plus sans passer !
Des gouttes de sueurs perlèrent sur son front tandis que ses mains tremblaient. Il essaya de retenir ses spasmes mais ce ne fût pas très concluant. Alors, dans un effort presque surhumain, il se leva et se dirigea, titubant, dans la salle de bain.
Plus que deux cours, plus que deux cours, plus que deux cours…
Harry se répétait cette phrase depuis le début du cours de métamorphose, incapable de se focaliser sur autre chose. Tout son corps tremblait, bien qu'il réprimait ses soubresauts et il avait froid. Terriblement froid. Pourtant il transpirait.
Et puis il ne pensait qu'à une chose : la coc' !
Il fallait absolument qu'il en trouve et au plus vite !
Au début Harry s'était dit que c'était tant mieux, que cela lui permettrait d'arrêter de se droguer. Mais il valait mieux se rendre à l'évidence : il était dépendant. Mais pour le moment il s'en foutait royalement, lui ce qu'il voulait s'était sa poudre, bordel !
Ses doigts se crispèrent sur sa plume et son teint devint plus livide encore, enfin si cela était possible. Il dû serrer la mâchoire afin de ne pas crier son manque cependant il ne pu empêcher ses dents de crisser sous la pression.
Surprise, Mac Gonagall se tourna vivement vers lui, le dévisageant étrangement.
-Mr Potter ? Vous allez bien ?
Les Serpentards qui étaient là également ricanèrent dans un bel ensemble, tous sauf un, mais Harry n'était pas en état de s'en rendre compte. Il s'apprêtait à répondre mais une douleur fulgurante à la tête le fit vaciller sur sa chaise. Il voulu se retenir à sa table mais c'était trop tard : il tombait déjà à la renverse; sur le sol froid.
¤ Fin du Flash Back¤
Harry avait eût l'air si mal que Draco n'avait pu s'empêcher de s'inquiéter. Surtout après avoir appris qu'il devrait rester plusieurs jours à l'infirmerie.
Draco se dégoûtait. Lui, le fils unique de Lucius Malfoy, s'inquiétait pour Harry Potter le moins que rien ! Pourtant il ne pouvait pas réprimer ce sentiment, et ce n'était pas faute de ne pas avoir essayé !
Alors voilà. Il était là, dans sa chambre, à tourner en rond comme un lion en cage et à se demander ce qu'il devait faire pour cesser de penser au balafré.
Son image le hantait. Son corps si fragile qui lui donnait envie de le protéger, ses yeux mornes où il ne voulait voir que cette lueur de colère brillée, sa peau blanche mais soyeuse et son odeur si…féminine! Tout ! Il voulait le revoir, lui parler, le toucher ! S'en était insupportable ! Il en était à vouloir le frapper de toutes ses forces juste pour pouvoir frôler son corps !
Le blond se prit la tête entre les mains. Que lui arrivait-il ? Jamais il ne perdait le contrôle de lui-même, il agissait toujours avec froideur et réflexion. Il devait se ressaisir. Et d'abord se comprendre.
Pourquoi pensait-il tout le temps à Harry ?
Parce qu'il s'inquiétait de son état.
Pourquoi s'inquiétait-il ?
Parce que le Harry d'avant avait disparu.
Pourquoi voulait-il retrouver l'ancien petit con ?
Parce qu'il était terriblement séduisant à s'énerver pour un rien et surtout quand tous les muscles de son corps se tendaient, prêts à frapper. Et quand son souffle accélérait comme si-
« Bref, Draco coupa court à ses réflexions douteuses, pour résumé, je trouve HARRY POTTER séduisant et je m'inquiète à mort pour son joli petit cul bien roulé ! »
Il soupira rageusement.
Ok…Pas de problème…Il avait juste une crise de nerfs à gérer maintenant.
Le lendemain, les Serpentards avaient pu trouvé un Draco Malfoy au bord de l'endormissement. Il avait fait un nuit blanche afin de faire une mise au point avec lui-même et surtout réfléchir à ce qu'il comptait faire.
En fait, il n'avait pas réfléchi bien longtemps. Il était un Malfoy, il agirait en Malfoy.
La journée se passa donc tranquillement et, une fois le soir arrivé, Draco se dirigea nonchalamment vers l'infirmerie.
Lorsqu'il entra, Mrs Pomfresh le gratifia d'un regard surpris :
-Que faîtes-vous ici Mr Malfoy ?
-Je viens rendre visite à Potter, répondit-il de sa voix traînant habituelle.
-À Potter ? Mr Malfoy sortez d'ici, je ne veux pas de bagarre dans mon local !
-Je n'ai pas l'intention de me battre.
La femme l'observa, méfiante. Puis au bout d'une ou deux minutes elle lui accorda :
-Bon très bien. Mais pas plus de trente minutes et je serais dans la salle d'à côté.
Draco ne répondit rien, se contentant d'entrer dans la salle de repos. Il la parcouru d'un bref coup d'œil avant de repérer Harry dans le lit le plus près de la fenêtre.
Lentement et sans un bruit, il s'en approcha.
-Qu'est-ce que tu fous là ?
Le blond sursauta, ne s'attendant pas à ce qu'Harry l'ait vu.
-Je viens te raconter une histoire pour que tu dormes bien cette nuit, ricana-t-il.
Le gryffondor tourna son visage dans la direction de son visiteur et le fixa, l'air perdu et une sorte de lueur d'espoir dans les yeux.
Voyant l'étrange réaction de l'autre, Draco ajouta, moqueur :
-C'était une blague, Potter. Je savais pas que t'avais encore peur de t'endormir.
Harry eût un petit soupir déçu mais ne répliqua pas, se contentant de détourné le regard.
Un silence gêné s'instaura alors mais Draco le rompit le plus vite qu'il le pu :
-Alors pourquoi t'es ici ?
-Je…hésita-t-il, j'étais en état de manque.
Draco failli s'étouffer avec sa propre salive.
-De manque ! Tu te drogues Potter !
-Moins fort crétin, ordonna le brun. Tu crois que je l'ai dit à Pomfresh ?
-Alors tu te drogues vraiment ? chuchota le serpentard, estomaqué.
-Qu'est-ce qu'il y a de choquant là-dedans ? demanda froidement Harry.
Draco se tu un moment puis finit par répondre :
-Rien. Tu fais ce que tu veux mais…Fais attention à toi quand même.
Harry le regarda, surpris.
-Tu t'inquiètes ?
-Non, démentit Draco.
-Menteur.
-Ta gueule.
-Ne me parle pas sur ce ton.
-Je te parle comme je veux, et arrête de faire ton péteux.
-Je t'emmerde Malfoy, un type comme toi me doit du respect.
-Je ne dois du respect à personne et surtout pas à toi.
-Sors d'ici !
-Hors de question.
-Pourquoi ?
-Pas envie.
-Tu me fais chier!
-Ravi de le savoir.
-Tu veux que je me lève et que je te fasse dégager à coups de pieds au cul !
-Sans façon, par contre j'apprécierais grandement que tu fermes ta jolie petite gueule.
-Ca te ferait trop plaisir.
-Tu veux savoir ce qu'il me ferait vraiment plaisir ?
-Dis toujours.
-Que tu sois tout le temps comme ça.
Harry leva un sourcil interrogateur.
-Comme quoi ?
-Réactif, ¤il s'approche du lit¤, énervé ¤il s'assit près d'Harry¤ et…¤il colle son visage tout près de celui d'Harry¤ ardent.
Le brun déglutit.
-Comme avant quoi, ajouta Draco en se reculant rapidement.
-Et si je veux pas ?
-Alors pourquoi agirais-tu ainsi avec moi ?
-Je…
-C'est bon, laisse tomber.
-Que… ?
-De toute façon j'arriverais toujours à t'emmerder n'est-ce pas ?
-C'est vrai.
-Ca me fait plaisir.
-Pourquoi ?
-Parce que j'adore te voir me haïr, rit le blond.
-Tu es maso ?
-Certainement.
-Et qui te dit que je te hais ?
Draco s'arrêta subitement de rire et se rapprocha de son vis-à-vis.
-Tu ne me détestes pas ? souffla-t-il.
-Si, bien sûr.
Draco sourit, charmeur.
-Tant mieux parce que moi aussi, chuchota-t-il.
Et, avec toute la douceur dont il était capable, Draco prit le visage d'Harry dans ses mains et posa délicatement ses lèvres sur les siennes. Leur baiser fût tout de lenteur, mais d'une intensité bien trop puissante. Au début, ils n'osaient pas trop se toucher mais la gêne qu'ils ressentaient fut bientôt remplacée par de l'ardeur. Tandis que la vitesse accélérait, le baiser devenait plus sauvage : ils se mordaient et grognaient avec un plaisir plus que visible.
Enfin,ils s'arrêtèrent, reprenant leur souffle et laissant ainsi le silence prendre place. Cependant, Draco le brisa rapidement :
-Ce baiser ne veut rien dire.
-Bien sûr, rétorqua durement Harry.
-Mais, si tu en as envie, ça peut aller plus loin.
Sur ces dernières paroles le blond s'éloigna, laissant un Harry assez content de lui.
A suivre.
MOUAHAHAHA on va arriver au plus intéressant NYAHAAAA XD
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