On a marché sur Nouméa !

Alors là, je crois que je peux m'applaudir ! J'ai réussi à insérer le 3ème chapitre sans balancer mon ordi par la fenêtre ! Yaaaay !


CHAPITRE 3


« Ô nuiiiiiiiit... Ô laisse encooooore à la teeeeeereuh le calme enchantement de tooooooon myyyyystéééééreeeeeuuuuh... »

Eh ! Mais qu'est ce que ça fout là, ça ? Du balai les Choristes ! (J'ai rien contre les Choristes, rassurez-vous, c'est juste un de mes nombreux délires...)

Oui, donc, la nuit (« L'oooooooombre qui t'escooooorte est si dooouceuh... »). Après le resto l'Astrolabe, la soirée s'est finie de manière heu... plutôt bien « arrosée ». Nos treize Dragons (je rappelle que Kakyo se tape une sieste de dix-huit heures...) sont allés digérer sur la plage de la Baie des Citrons (« Venez danser, sur les plages, sur les plages. Venez danser sur les plages de Nouméa »... mais cette fic va se terminer en comédie musicale ou quoi ? On est pas à Broadway que je sache ! On est à Nouméa !)

KISHÛ LA NARRATRICE : Eh Kishû ! Réagis bon sang ! C'est toi l'auteur de cette fic ! Tu veux que ça barre en live comme « See you when you're 40 » ou quoi ?

Bon, reprenons depuis le début : nuit, resto, plage, digérer, arrosée.

Profitant du clair de lune et de la mer, Karen et Seiichiro partent se promener sur la plage, Sorata essayant de convaincre Arashi de faire la même chose ; Yuzuriha joue avec Inuki (« cours après moi Inuki ! » hum... influencée par Shirahime-Shô), sous l'œil amusé de Kusanagi, Satsuki surfe sur le web avec son portable -Windows XP professionnel 2005-DVD laser- magnétoscope numérique -lecteur MP3-montre Schwartz- four micro-ondes, pendant que Yûto la supplie de lui donner les scores de la finale de Base-ball Hanshin Republic contre l'équipe de Kyoto (allez, on va dire ''Les Ônmyoji Enragés'') ; Fûma vient de plaquer la tête du Leader Céleste contre le sable pour l'étouffer (« C'est trop drôle de jouer avec Kamui ! »), alors que Nataku le retient vainement par le bras (« Ouiiiiinnn ! Otô-saaaaaan ! Je veux le tuuuuueeeeeeeer ! »)...

Mais où sont les deux Ônmyoji ?

Subaru, dans un grand élan d'amitié, a largué les autres pour aller s'asseoir plus loin sur le sable. Il regarde, songeur, la mer infinie qui s'étend devant lui (quelle rime sublime). Il se souvient de l'époque où il avait seize ans, lorsqu'il est allé pour la 1ère fois à la mer avec Hokuto et Séïshiro (Un bateau aurait très bien pu le prendre pour un phare, ou alors les secours pour un grand brûlé au 10°ème degré tellement il était rouge... et on va dire aussi que le Séi se rinçait bien l'œil)... à présent, ce n'est plus comme avant... tout cela n'a été qu'illusion, balayé comme ce sable quand le vent se lève...

KAKYO : Eh ! Faut pas que mon ex-futur beau frère fasse comme moi quand il voit la mer ! C'est MON rôle ça de pleurnicher en voyant la mer !

KISHÛ LA NARRATRICE : Oui, bon, te mêle pas de ça, retourne te coucher !

Subaru ramasse un caillou et le contemple, avant de demander doucement :

SUBARU : Pourquoi, Séïshiro ? Pourquoi ?

Il le jette dans l'eau, imaginant que celui-ci a la tête du tueur. L'exorciste replit ses bras autour de ses jambes et pose la tête sur les genoux : il est fatigué déjà à cause du décalage horaire parce qu'il n'a pas pu se reposer une seule fois depuis son arrivée et à cause des nombreux sorts qu'il a dû utiliser pour faire fuir Séï pendant à peine deux minutes... à propos de Séï : le voilà qui arrive pour réconforter (?) Subby :

SEÏSHIRO, tout sourire : Alors Subaru-kun, tu ne traînes plus avec ton jeune blanbec ? Tu as enfin compris que je suis le plus important pour toi ?

Le gentil Ônmyoji, franchement agacé, lève les yeux, et l'assassin est surpris de voir qu'ils brillent, à cause des larmes naissantes :

SEÏSHIRO : Et bien quoi ? Qu'est-ce que tu as ?

Il s'agenouille près de son aimé (enfin... c'est ce qu'il dit...), et fait un geste pour le prendre dans ses bras : Subaru le repousse et part un peu plus loin. Séïshiro le poursuit et lui attrape le poignet de sorte que le magicien ne puisse pas s'enfuir :

SEÏSHIRO : Tu vas me tirer la gueule pendant combien de temps encore ?

SUBARU, énervé : Je te signale que c'est ta faute si on en est là !

SEÏSHIRO : Parce que j'ai tué Hokuto ?

SUBARU, encore plus énervé par ce souvenir douloureux : Oui ! Mais ce n'est pas qu'à cause de ça !

SEÏSHIRO : Tu me dis ça... mais je me rappelle qu'une fois, tu m'as confié que tu aurais bien aimé qu'Hokuto meure dans d'atroces souffrances...

SUBARU, confus : Mais je le pensais pas vraiment ! Ce jour-là, elle m'avait forcé à sortir en m'habillant avec le costume d'Ashura !

KISHÛ LA NARRATRICE : Ben quoi ? Il est kawaii Ashura... !

SEÏSHIRO : Ah oui... elle s'était déguisé en Kendappa et moi, j'étais Kujaku... c'était qui dans le rôle de Taïshaku-ten déjà ?

SUBARU : Grand-mère. Mais ça les lecteurs s'en fichent.

SEÏSHIRO : Oui bon... écoute Subaru... je l'ai tuée, et ça on ne peut rien y faire... et en plus, je voulais même pas la tuer ! C'est elle qui me suivait partout et qui me provoquait ! J'en ai eu marre et le coup est parti tout seul ! Et puis ce qui est fait est fait. Mais moi, je regrette malgré tout de t'avoir fait souffrir comme ça, parce que je t'aime.

Subaru se dégage violemment :

SUBARU : Je sais que c'est faux, tu essayes de m'avoir, comme autrefois, mais ça ne prend plus ! Je ne te ferai plus jamais confiance !

SEÏSHIRO : Subaru-kun...

Il s'approche doucement du bel homme aux yeux vert. Le meurtrier prend une de ses mains et la pose sur ses lèvres :

SEÏSHIRO : je n'ai jamais été plus sérieux que ce soir. Parce que tu vois, l'été Calédonien me donne de l'audace et...

(c'était magnifique Séïshiro)

SUBARU, intimidé : Arrête Séïshiro... je ne peux pas te croire.

SEÏSHIRO : Tu ne veux pas ou tu ne peux pas ?

Silence. Subaru détourne la tête, et profitant que l'exorciste baisse sa garde, Séïshiro le prend dans ses bras. Yeux verts contre yeux dorés (oooouh ! Que c'est excitant !). Aucun d'eux ne fait un geste vers l'autre pour l'embrasser. Après cinq minutes de torture (aussi bien pour eux que pour nous), Séïshiro rompt la sérénité de l'instant :

SEÏSHIRO : Alors Subby, maintenant que j'ai regagné ta confiance, ça te dirait une nuit d'enfer avec un assassin très sexy dans mon genre ?

SPLAOUF !

Les Élus qui s'amusent plus loin regardent tous dans leur direction :

SUBARU, irrité : Je savais qu'on ne pouvait pas te faire confiance !

Après cette proposition trop hâtive au goût de Sub, Séïshiro a essayé de l'embrasser. Mais comme je l'ai déjà dit, ce n'est pas dans les habitudes du chef des Suméragi de se laisser rouler une pelle sans réagir : il a repoussé l'assassin tellement fort que ce dernier s'est retrouvé en train de boire la tasse à cinq mètres de la plage. Notre adorable magicien marche en direction de ses alliés et ennemis, mais le Sakurazuka, collant comme un chewing-gum sous une claquette, le suit en se déplaçant difficilement (c'est dur de courir dans l'eau, même pour le Sakurazukamori) :

SEÏSHIRO : Trésor ! C'est pas sympa ce que t'a fait ! Ça coûte cher des pardessus comme celui-là !

SUBARU : Ne m'approche plus jamais, ne me parle plus jamais, ne me regarde plus jamais !

FÛMA, qui se pointe devant Subaru, Kamui sous le bras : Qu'est ce que t'as fait à mon pote, toi ?

SUBARU : Fous-moi la paix !

Et l'heure du jugement dernier arrive : Fûma, aidé par un Séïshiro qui crie vengeance, prennent le Suméragi par les bras et les jambes et le balance comme un vulgaire sac de pommes de terre (Nokoru : hem hem... pas de mauvais jeu de mot avec mon nom !) à la flotte :

KAMUI : SUBARU !

Pendant que les deux Destructeurs des Anges rient comme des bécasses, Kamui tente de jeter à son tour le leader terrestre dans l'eau. Mais vu le rapport poids/taille Kamui/Fûma, c'est plutôt le p'tit jeune aux yeux améthystes qui atterrit la tête la première dans un trou de crabe (mais c'est pas grave, Subby est là pour lui décoincer la tête). Bon, la suite : Arashi et Sorata étant de retour, Fûma tient bien à ce qu'ils se retrouvent eux aussi en train de compter les poissons. Mais le moine, voulant jouer le preux chevalier devant la belle, la pousse pour pouvoir livrer bataille contre le méchant aux cheveux Chocapic : pas de bol, c'est le mauvais côté, elle tombe à l'eau (mais Subby et Kamui sont là pour l'aider... rien de grave). Sorata finit lui aussi par bouffer l'écume. Yûto, qui s'est vu d'humeur aux blagues trop connes, arrose copieusement la Trinity Clamperesque, et bien sûr, ça ne lui a pas plu... une bonne paire de claques entretient l'amitié de temps en temps... tous les deux aussi finissent à la mer... (merci Fûma et Séï !). Nataku y passe aussi, et finalement le borgne, trahi par son leader.

FÛMA : MOUHAHA ! Je suis le plus fort ! Vous êtes tous tombés ! Je suis plus puissant que vous tous !

SEÏSHIRO : Ah non, tu m'as poussé par derrière ! C'est un coup bas ça ! Espèce de lâche !

SUBARU : Tu crois que c'est mieux pour moi ? Vous vous y êtes mis à deux !

SORATA, qui se fait frapper violemment par Arashi : Et pis Kamui il est trop p'tit !

KAMUI, entre ses dents : Connard !

FÛMA : Personne ne peut me vaincre ! Ore wa... Kamui dakara !

KAMUI : Sale copieur ! C'est pas parce que t'as honte de ton nom que tu dois me piquer le mien ! Pourquoi tu prends pas celui de Sorata ?

SORATA : Et pourquoi pas celui de Subaru-san !

SUBARU : Laissez mon prénom en dehors de cette affaire !

FÛMA : Cela prouve bien que tout est tracé ! C'est moi qui vais gagner !

KISHÛ LA NARRATRICE : Sois pas trop sûr de toi...

FÛMA : Et pourquoi ça ?

KISHÛ LA NARRATRICE : Parce que j'ai une botte secrète !

TOUS : HEIN !

YUZURIHA, toute excitée et souriante : Tu m'auras jamais !

Eh oui ! Trop sur de lui, Fûma a oublié qu'il y a encore un Sceau et un Émissaire hors de l'eau ! D'humeur enjouée, Yuzu-chan vient de sauter sur Fûma par derrière et de s'accrocher à son cou. Sous le choc, le vil tombe dans la mare (Eh ! Qu'est ce que je raconte !) ! La petite choupinette, toute mouillée et toute heureuse de jouer avec Inuki à une heure moins quart du mat', ne tarde pas à être rejointe par Kusanagi, qui a préalablement tiré ses grosses bottes et remonté ses bas de pantalons. Kamui, Sorata, Arashi, Nataku, Subaru, Yûto, Séïshiro et Satsuki, complètement abasourdis par ce qui vient d'arriver, ne pensent même pas à féliciter le courage de la petite, ou même de réprimander Fûma qui pousse des jurons :

FÛMA : OH P*TAIN DE ZUT DE CROTTE DE BIQUE DE M*RDE D' biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip DE biiiiiiiiiiiiiiiiip (etc etc...)! C'ÉTAIT UN ENSEMBLE CUIR DE CHEZ GUCCI ! LES BOTTES VENAIENT DE CHEZ CHANEEEEEEEEL !

(C'est pas très agréable du cuir dans l'eau de mer, vous ne croyez pas ?)

YUZURIHA : C'est moi la plus forte ! NYA NYA NYA NYA ! C'est super, hein Inuki ?

FÛMA : P*tain, après ça, faut pas t'étonner que j'autorise Satsuki à butter ton sale cleps et que j'essaye de te faire une tête au carré dans X...

YUZURIHA, désorientée, inquiète, les larmes aux yeux : Hein ? Quoi ? Qu'est ce qui va arriver à Inuki ?

KUSANAGI : Ne vous en faîtes pas Mam'zelle, il est tout simplement jaloux, il raconte n'importe quoi...
TOUS, sauf Fûma : WOOOOO ! CASSÉ !

KISHÛ LA NARRATRICE : Awa Fûmaaaaaaaaaa ! Tu t'es fait cassééééééééééé grave!

FÛMA : VOS GUEULES ! JE VAIS TOUS VOUS SAIGNER UN PAR UN ! EN COMMENÇANT PAR KAMUI !

KAMUI : Eh !

FÛMA : ET LA NARRATRICE !

KISHÛ LA NARRATRICE : Mais !

FÛMA : ET PUIS L'AUTRE TARLOUZE LA !

SEÏSHIRO & SUBARU : RESTE POLI QUAND TU PARLES !

Et ainsi de suite... au moment où Kamui va y passer (Subaru est prêt au combat !), Seiichiro et Karen reviennent de leur promenade :

KAREN : Et bien mon Dieu ! Il a plu par ici ?

SEIICHIRO AOKI : Vous devriez tous vous sécher, on va rentrer, vous risquez d'attraper froid...

KISHÛ LA NARRATRICE : Y'a aucun risque, il fait trop chaud.

FÛMA, sur le point de donner un coup d'boule à Kamui : Oh, déjà ?

KAMUI : Oui oui ! Je suis exténué tout à coup !

KAREN : C'est normal mon chou, il est 1h30 du matin, nous sommes tous fatigués... surtout toi, Yuzuriha et Nataku...

NATAKU : Je ne suis pas un bébé !

AOKI : Allez les grands ! Montrez le bon exemple ! On rentre se coucher !

SEÏSHIRO, regard mystérieux : N'est ce pas Sub'amour ?

Ça doit être marrant de voir un Sakurazukamori qui se noie...

Après cette terrible soirée ''bien arrosée'', nos amis rentrent donc à l'hôtel. Déjà, un troupeau de nippons mouillés jusqu'aux os, ça passe pas inaperçu, si en plus certains des hommes du groupe portent des fringues bien moulantes... encore plus moulantes quand elles sont imbibées d'eau (HANYAAAAN...). Et le pire, c'est qu'ils ont tous dû rentrer à pied jusqu'au Méridien... ben, que voulez-vous, un taxi peut pas prendre autant de passagers, et en plus s'ils salissent la banquette... et puis, y'a pas, et même jamais eu de taxis à cette heure-ci sur l'Anse Vata (en tout cas moi, j'en ai jamais vu tout court dans les parages...)

Le reste de la matinée s'est déroulée... oui, on va dire « normalement ». Si on oublie le fait qu'un hurlement déchirant provenant de la chambre de Nataku et Kakyo a réveillé tout l'hôtel... en effet, Nataku vient de rêver qu'une fois le Monde détruit, il n'y aura plus personne à tuer (Kakyo a mal fait son boulot)...

Ah oui, n'oublions pas qu'Inuki s'est mis à aboyer sur la terrasse de la chambre de Kusanagi et Sorata (c'est eux qui sont de garde ce matin)... il est évident qu'on entend ses aboiements, mais on ne le voit pas... Kusanagi a donc fait croire à la directrice du Méridien, Mme Kishû Kiseki, que c'est lui qui a poussé ces cris lorsqu'elle est venue tambouriner à la porte... elle l'a réprimé en disant qu'il est adulte et qu'il doit être parfaitement capable de retenir ses pulsions nettement « animales », ou du moins qu'il DOIT le faire s'il ne veut pas être jeté dehors... et entre temps Sorata, soudain devenu « somnambule », s'est retrouvé au milieu de la luxueuse cuisine de « L'Hypocampe » (un resto très chic de l'hôtel) en train de s'empiffrer de pâtisseries...

Et encore Satsuki, si on compte le fait qu'elle et Yûto ont décidé d'aller jouer au casino et, que, « miraculeusement » ou « malheureusement » pour certains, elle a gagné tout le temps... d'abord les 1 000 000cfp, puis la Ford Mustang. Yuzuriha, qui a sans doute trop écouté l'album des Choristes, a chanté à tue-tête sur le balcon « Un jooour mon Prince viendraaaaaaaaaa... », avec comme fond sonore les cris d'Arashi pour lui demander de se taire, on ne sait pas vraiment où est passée Karen, mais certains affirment qu'elle serait allée prendre un bain de... heu... 2h30 du mat' avec Seiichiro, et, provenant de la chambre de Subaru, Kamui, Séïshiro et Fûma, des bruits d'objets qui se fracassent et de portes qui claquent se sont faits entendre...

Le lendemain :

KAKYO : Aah... j'ai bien dormi, pas vous ?

TOUS, qui ont « la tête dans le cul » comme on dit si familièrement... : TA GUEULE !

KAKYO : En plus j'ai fait un drôle de rêve...

TOUS : RIEN A FOUTRE !

KAKYO : C'était vraiment du n'importe quoi...

TOUS : MAIS LA FERME, M*RDE !

KAKYO : Nataku hurlait, Yuzuriha se prenait pour le bi-shônen Maunier, c'était un vraie cacophonie, Sorata était cloué aux chiottes, Arashi s'époumonait, Karen et Seiichiro faisaient des choses pas très catholiques, Kusanagi faisait des pompes, Satsuki est devenu milliardaire en une heure, Yûto draguait et même plus la bar(wo)man et les serveuses, quant à Kamui, Subaru et les deux Émissaires, ils se sont tapés dessus tout le temps...

TOUS : MAIS TU VEUX QU'ON TE SAIGNE COMME UN PORC, B*RDEL !

YUZURIHA : Merci Monsieur ! Au revoir !

Et le bus s'en va, laissant quatorze japonais devant le grand portail vert du Parc Forestier. Ils entrent... devant eux s'étend un chemin de terre ; à gauche on peut admirer des plantes et des arbustes endémiques à la Nouvelle-Calédonie. On voit également à travers les barreaux de la barrière la route. A droite... de la verdure à perte de vue, les arbres, les grands sapins, les arbres à pain, les gigantesques pins « coloniaux » (« ça m'donne faim » pense Sorata)... un peu plus loin, on aperçoit un petit snack bâtit en bois, histoire de ne pas paraître dépareillé par rapport au reste de cet endroit, qui fait aussi office de boutique souvenir et magasin pour WWF (authentique !).

Des totems bordent la route. Parfois on voit de grosses pierres, qui peuvent servir de banc pour ceux qui préfèrent pique-niquer sur l'herbe au lieu d'un panini au snack.

Des paons se promènent par-ci, par là, nullement effrayés par les visiteurs, sauf si ceux-ci s'approchent trop près... ces beaux oiseaux craignent surtout les enfants, qui ont la fâcheuse habitude de leur arracher leurs grandes plumes multicolores.

A droite est le snack-bar, et de l'autre côté de la route est l'endroit pour payer l'entrée au parc. Autrefois, et peut être encore aujourd'hui, il y avait une maisonnette à laquelle on accédait par un pont suspendu. A l'intérieur, il y avait des animaux empaillés, des insectes naturalisés à jamais dans du verre, des œufs fossilisés... l'histoire de la Vie, qui remonte bien avant la préhistoire...

Une fois l'entrée payée, les Élus retournent sur le chemin et continuent tout droit. Trois directions s'offrent à eux :

-En face, les enclos des cerfs et des biches. Si on continue, on descend un grand escalier naturel, qui mène à une aire de jeu. En suivant la piste à côté du parc, on descend vers le coin des autruches et de marsupiaux... encore plus loin se trouve un gigantesque jeu de piste dans la nature, et encore plus loin le « labyrinthe cactus »...

-A droite, une voie nous entraîne vers de grandes cages, avec des oiseaux de l'île. Au bout de la route il y a l'aire de jeu, mais peu avant une pente douce nous entraîne vers « la promenade de la forêt », qui nous emmène vers le « lac des cygnes », qui rejoint à la mare avec ses canards et autres, et à la « petite ferme » aussi.

-Le chemin de gauche nous emmène vers deux directions différentes : soit vers l'aire de jeu, donc vers l'escalier naturel (pour aller voir les biches et les cerfs), soit vers les cages, dans lesquelles sont enfermées des espèces d'oiseaux rares ou endémiques... Quel plaisir de se s'instruire (avec les panneaux qui sont de vraies encyclopédies pour ornithologues) tout en écoutant le chant mélodieux de ses rois des cieux ! Il y a même des singes maintenant au parc forestier ! Mais, heureusement, ils sont calmes et ne poussent pas de cris stridents, comme si eux aussi écoutent la musique de la nature... (Me voilà poète)

Ce chemin mène ensuite au « lac »... en retournant sur nos pas, on remarque un autre embranchement, qui mène aux bacs des tortues de Floride, mais aussi vers d'autres oiseaux échassiers...

Et il y a bien d'autres surprises dans ce Parc !

KAMUI : Bon, on va où ?

YUZURIHA, KAKYO, NATAKU & SORATA : A droite !

SEIICHIRO AOKI, ARASHI, SUBARU & SATSUKI : A gauche !

YÛTO, KAREN & KUSANAGI : Tout droit !

SEÏSHIRO & FÛMA : En arrière !

TOUS : ...

SUBARU : Bon, il faut choisir et on se pliera à la volonté des plus nombreux... (Tous le regarde sans comprendre) c'est un vote quoi ! (se sent énervé) On recommence, je propose à gauche, et vous ?

TOUS : DROITE/GAUCHE/DEVANT/DERRIERE !

SATSUKI : Ah bah bravo la solidarité !

YUZURIHA : J'veux aller voir les biiiiiiiiiiiiiiiches ! Ça m'rappelle Bambiiiiii !

NATAKU : Je peux tuer Bambi !

KAMUI : Il parle de Mickaël Jackson !

SUBARU : Ne serait pas plus instructif d'aller voir les oiseaux endémiques à la Nouvelle Calédonie ?

KUSANAGI : Vous ne voulez pas plutôt aller faire le jeu de piste ?

KAREN : Mais c'est trop long ! Je ne vais pas faire 3km avec mes talons !

KISHÛ LA NARRATRICE : T'as pas tort, c'est vrai que c'est long -#Ne plus faire porter de talons de 15cm à Karen dans la prochaine fic#

AOKI: Je voudrais aller dans le « Labyrinthe Cactus » ! Il y a des espèces rares et uniques ! En plus, par là, il y a des perruches et des perroquets !

FÛMA : Tu entends ça mon fils ? Des compatriotes à toi !

NATAKU : Nyyyééé ?

YUZURIHA : C'est mignon les perruches, c'est tout coloré !

KAKYO : Moi je veux aller au parc de jeux !

TOUS, regards suspects : Pourquoi ?

KAKYO : J'ai sommeil, je dormirai bien sous le faré ou dans le bac à sable...

SATSUKI : Vous voulez pas qu'on s'en aille sinon ? J'ai repéré un Cyber-Café pas loin...

SEÏSHIRO & FÛMA : OUI !

TOUS, sauf les 3 Anges : NON !

SATSUKI : Bah, c'était qu'une simple proposition...

YÛTO : Bon, et bien on se sépare ? Moi je vais par-ici !

YUZURIHA : On va par-là Kusanagi ?

KUSANAGI : ... Heu, moi je voulais plutôt aller par là-bas...

KAREN : Pourquoi pas là ?

KAMUI : Oh non ! De l'autre côté !

FÛMA : En arrière j'ai dit ! Il est pas trop tard pour rattraper le bus !

NATAKU : Ça veut dire qu'il y aura du sang ?

KAKYO : Dodo...

SEÏSHIRO : Où tu vas Subaru ?

SUBARU : Heu, pourquoi d'abord ?

SEÏSHIRO : Ben, pour t'accompagner... être sûr que tu te perdes pas.

SUBARU : Au dernières nouvelles, je suis un jeune homme de 25 ans, majeur et vacciné, je n'ai donc pas besoin d'aide pour trouver mon chemin !

KAMUI : Mais nos aventures stagnent tellement que je me demande bien si on a vraiment l'âge qu'on croit avoir...

SEÏSHIRO : Subby, tu as oublié de préciser que tu es un jeune homme super sexy !

KISHÛ LA NARRATRICE : On le sait déjà Séï, merci !

AOKI: J'ai une idée !

FÛMA : Moi aussi !

AOKI : Ah ? Dites alors !

FÛMA : ON S'CASSE DE CE TROU DU CUL DU MONDE ET ON EXPLOSE LA N.C !

TOUS, sauf l'intéressé :NON !

AOKI : Je pensais... comme le « petit train» respecte des horaires assez spéciales, je pense qu'on devrait tous faire un tour avec, et ensuite arriver à un certain point où on se séparera ! Et on se retrouve à l'entrée à 17 heures !

SATSUKI : Enfin ! Un mec un peu plus sensé que les autres !

YÛTO : Quoi ! Grrr ! #jaloux#

SEÏSHIRO : Moi je veux bien ! Mais je m'assois à côté de Sub'amour !

SUBARU : Yuzuriha, si on parlait de lapins en peluche tous les deux ? Cela vaut bien une polémique, alors je me propose pour m'asseoir à ta droite. Kusanagi ira à gauche s'il veut (Kusa lui lance un regard noir)

KAMUI, sentant Fûma derrière lui :Moi aussi Yuzuriha ! C'est toujours passionnant les peluches !

SEÏSHIRO & FÛMA : MAUVAIS PERDANTS !

Tous s'exécutent : chacun se répartit dans les wagons du petit train (Kakyo occupe une banquette à lui tout seul)... la visite se déroule normalement, les 13 (Kakyo dort et ne peut profiter du spectacle) s'émerveillent de la beauté des paysages calédoniens ; même Fûma et Séïshiro en oublient l'exorciste et le leader céleste, c'est pour vous dire !

Mais les emmerdes (ben oui, il en faut bien) commencent à partir du moment où les héros arrivent à bon port, mais elles ne seront racontées que le soir de retour à l'hôtel

Kusanagi et Seiichiro Aoki partent en direction du jeu de piste et du « Labyrinthe Cactus » ; Yuzu, Arashi, Nataku et Sorata s'en vont vers les cerfs et volatiles géants ; Kakyo... ben Kakyo est resté dans le train... ; Satsuki et Karen, aux bras de Yûto, décident de passer par le « Lac des cygnes » ; tandis que Subaru, Kamui, Séïshiro et Fûma se dirigent vers les cages aux oiseaux et les bacs à tortues...

A 17 heures pile tous les Dragons, sauf Kusa qui arrive avec 45min de retard, se sont rejoints devant le portail en retenant le bus aussi longtemps qu'ils le peuvent. Un lourd silence pèse... Ils prennent une douche tranquille et dorment paisiblement, au grand bonheur du gentil Ônmyoji et du lycéen aux yeux améthyste.

Voilà donc un résumé de la journée ! Et oui, quoi, je ne vais pas vous laisser comme ça sans comprendre pourquoi ils se font tous la gueule !

Aoki s'est perdu dans le labyrinthe ; comble de tout, une intervention inattendue l'a fait basculer dans un bac d'échinocactus (j'vous jure, ça fait mal).

Yûto, qui apparemment a fait une « proposition » à ses accompagnatrices, s'est retrouvé vite fait au fond de l'étang (« Nous sommes de Fond de l'étang, et c'est bien ça qu'est embêtant... »). Ensuite Karen, s'est retrouvée à patauger dans la gadoue à cause d'un cochon, près de la mini-ferme, qui lui a foncé dessus à cause de son nouveau parfum aux extraits de truffes... Satsuki s'est vite aperçue ensuite que le Destin (ce salaud) s'acharne aussi contre elle : son super portable-radio-montre infrarouge- caméra-appareil photo numérique-Somy 2035©-presse papier- pas imperméable a fini à l'eau... et oui, c'est la vie (« ... qui nous change, qui dérange... »). Nataku, qui a sûrement pris le récipient à manger des cerfs pour une bête féroce, l'a réduit en cendres. On a ainsi découvert que Nataku a très peur des bacs de nourriture, très dangereux pour la santé, naturellement... après cet incident traumatisant, Sorata a eu la bonne idée de défier une autruche... qui lui a pincé le nez à travers le grillage... il a ensuite été directement emmené à l'infirmerie du parc. Les filles n'ont pas pu finir la visite, malheureusement ...

Quant à Kusanagi, il s'est perdu dans la cambrousse...

Ah, mais j'oublie nos quatre gais lurons !

Ils ont fait une formidable rencontre ! En avant-première... une courageuse demoiselle a filmé la scène :

KISHÛ LA COURAGEUSE JOURNALISTE-NARRATRICE : C'est moua !

FÛMA : On t'a reconnue, sors de ce buisson !

KISHÛ LA NARRATRICE : Ah mer... credi...

KAMUI : Non on est Jeudi.

FÛMA : Le jour où on fait sa fête à Kamui !

KAMUI : Non j'ai rien à fêter aujourd'hui !

SUBARU : Dites Kishû, cette fanfic est écrite en vers à présent ? Je ne comprends pas la raison de ce brusque changement... oui ?

SEÏSHIRO : Tu vois de la philosophie dans tout ce que tu touches Subby chéri...

SUBARU : Ignare ! C'est de la poésie !

FÛMA : Eh ! Stop les rimes ! C'est quoi cette rencontre incroyable !

KAMUI : Eh Subaru ! Regarde les tortues ! Elles sont pas un peu... !

SEÏSHIRO : Pousse toi nabot ! De qu...

FÛMA : C'est vrai que...

SUBARU : !

FÛMA : … Kishû, t'as pas trouvé mieux que les Tortues Ninja pour ta fic sur X Clamp !

KISHÛ LA NARRATRICE : Ah, pardon, never mind...

Bon, mis à part ça :

SUBARU : J'aimerais beaucoup aller voir les oiseaux maintenant… le cagou me semble bien pour commencer… comme il est l'emblème de la Nouvelle Calédonie...

KAMUI : Oui !

Les deux Sceaux partent droit devant, laissant les deux Anges derrière... mais que complotent-ils ?

FÛMA : J'm'emmerde grave ici...

SEÏSHIRO : Tant que je suis avec Subby, je peux aller partout !

FÛMA : Et mais toi tu l'aimes encore, ton bishô ! Alors ça passe !

SEÏSHIRO : T'aime plus ton Kamui ?

FÛMA : Ben si ! Mais comme je l'aime je veux justement lui faire la peau ! Chose que je ne peux pas me permettre depuis les deux premiers chapitres de « On a marché sur Nouméa! » (KISHÛ : lalalalalalala )! Tu connais pas la chanson « I Love You, I'll Kill You » ?

SEÏSHIRO : C'est pas d'Enigma ?

FÛMA : Ah p'tet bien... ché plus...

Silence...

SEÏSHIRO & FÛMA : Pfff... qu'est ce qu'on ne ferait pas par amour ! Et après ça on ne reçoit même pas un seul remerciement !

FÛMA : Dis, le binoclard il a pas dit qu'il allait voir des cactus ?

SEÏSHIRO : Il me semble... pourquoi ?

FÛMA : J'ai une idée !

KISHÛ LA NARRATRICE: Oh oh !

Court résumé de ce précédent phénomène explicable : Seï et Fûma ont pensé que ça serait cool d'emmener leur copain respectif voir les cactus, histoire de rajouter du « piquant » à leur histoire d'amour... Kamui et Subaru, alertés par leur 6ème sens, se sont enfuis. A la fin du parcours, Fûma a fait un croche-patte à Kamui qui s'est « brouté » (dans le jargon de chez nous, comme quoi il n'y a pas que les vaches qui savent brouter). Fûma et Subaru ont trébuché par-dessus, ainsi que Séï qui a attrapé l'exorciste au poignet au tout dernier moment. Ils se sont heurtés à Aoki, provoquant une superbe réaction en chaîne dans le champs de cactus.

Nos cinq cactus vivants, pas fiers, se taisent pendant toute la soirée, chacun dans son coin, avec une pince à épiler... cqfd.

KAKYO : Heu... pardon... Juste pour dire qu'en fait la prochaine chose qu'on fera c'est visiter l'hôtel... ça sera un peu un sous-chapitre, une petite histoire courte et à part... voilà... et bonne nuit...

A SUIVRE... (Chapitre 3 fini le 20/07/05)