RAR :
Abyme : Avant tout de chose merci de ta review, je crois que je ne répète jamais assez combien ça me fait plaisir. Ensuite excuse moi pour le retard que j'ai eu mais grosse grosse panne d'inspiration pour cette fic. Enfin c'est reparti ! Ah, peut être que mon style a changé, c'est parce que j'avais un style différent pour 'Comme un tourbillon' par rapport à mes autres histoires, je crois que je suis influencée. Enfin, si c'est pas une évolution en pire, ça peut passer, enfin je l'espère. Ah, bonne question, moi-même, je ne sais pas pourquoi ils ont des visions totalement différentes ! Non, je plaisante mais ce ne sera révélé que bien plus tard, niark !niark ! Enfin j'espère que la suite continuera à te plaire !
Chapitre 15: Sans qu'un remords
"Cet océan de passion qui déferle dans mes veines,
Qui cause ma déraison, ma déroute, ma déveine.
Doucement, j'y plongerai sans qu'une main me retienne,
Lentement, je m'y noierai sans qu'un remords ne me vienne.
Tu vas me détruire, tu vas me détruire et je vais te maudire jusqu'à la fin de ma vie.
Tu vas me détruire, tu vas me détruire, j'aurais pu le prédire
Dès le premier jour, dès la première nuit."
"Tu vas me détruire"- Notre Dame de Paris.
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"Mademoiselle Hamilton!"
La voix d'acier claqua dans le silence confortable des oreilles de la principale intéressée. Celle-ci se redressa d'un bond en envoyant valser le contenu rose bonbon de sa louche qu'elle avait laissé glisser dans son chaudron. Le liquide atterrit entre Lavande Brown et Parvati Patil qui s'en éloignèrent en poussant un grand cri effrayé, justifié puisque le produit indéterminé se mit à ronger le sol pour découvrir des vers de terre en masse qu'on venait gêner dans leur sommeil.
"Quoi? Qu'est ce qu'y a?" demanda la Serpentarde d'un ton ensommeillé, les paupières toujours gonflées de fatigue.
"Je crois qu'un P s'impose...déclara le professeur Rogue en jetant un regard méprisant vers le trou dans le sol.
"Ah non! Pourquoi? s'insurgea la jeune fille, indignée de tant d'injustice.
"C'est vrai que vous faites des progrès: au moins avez vous créer une potion, si ce n'est celle qui fallait. Ceci mérite bien un D."
La Serpentarde laissa tomber la mâchoire inférieure en fronçant les sourcils pour bien montrer son désaccord. Cependant avant qu'elle ait pu faire la moindre remarque, Killian se précipitait pour lui imposer une main sur les lèvres, l'empêchant de parler. La jeune fille se débattit tandis que son directeur de maison retournait vers son bureau, lui tournant le dos. Elle parvint à mettre la main sur sa baguette rosée qui traînait non loin de là et la pointa vers celui qui venait de l'offenser:
"Furunculus!"
Les cris indignés des Serpentards répondirent au silence attentif des Gryffondors tandis que Killian parvint à détourner la baguette de sa visée et que le maître des Potions portait un regard outré de colère froide sur la jeune élève. Le sortilège ricocha de part en part sur les murs de pierres de la salle de classe pour finir par atterrir sur le visage de Millicent Bulstrode...
"Mademoiselle Hamilton! Que venez vous de faire? Interrogea Rogue, contenant mal sa rage.
"J'ai tenté de vous jeter un sort. Répliqua elle, la respiration courte.
"C'est bien ce que j'avais cru comprendre. Mademoiselle Parkinson, emmenez votre camarade à l'infirmerie. Quant à vous, fit-il à l'adresse de la rouquine, vous êtes bonne pour un petit milliers de retenues jusqu'à la fin!
" Pour ça, je m'inquiète pas, la fin de l'année est proche! Répliqua acerbe la jeune fille.
"La fin de votre scolarité. Monsieur Malefoy, emmenez cette dégénérescence de l'espèce sorcière dans le bureau du Directeur!
"Je vous interdis de me dire ce que je dois faire! J'ai horreur de ça. J'interdis à quiconque de me dire ce que je dois faire! Je vous l'interdis! Je vous l'interdis! Je vous l'interdis!" fulmina l'élève d'un ton hystérique en fermant les yeux et en sautant sur place.
Prenant la direction de la sortie, elle renversa tous les chaudrons et les divers ingrédients qui tombaient sous sa main, entrant dans une rage aussi folle qu'inattendue. Les autres se contentèrent de se plaquer contre le mur pour éviter de recevoir un extrait des mixtures en préparation et l'observaient bouche bée, sans réagir. Le professeur se ressaisit au bout d'un moment et pointa sa baguette vers la Serpentarde toujours dans son accès de folie passagère et la neutralisa en envoyant un Petrificus Totalus bien senti. Tandis qu'il s'époussetait, il invectiva les autres élèves à sortir, le cours étant terminé pour la journée, et observa un long moment, les sourcils froncés le corps figé de Vikki.
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Les Serpentards étaient réunis dans l'infirmerie et discutaient de la crise de folie de Vikki tandis que Milicent geignait sous les soins particuliers de l'infirmière.
"Qu'est ce qui lui a pris? Demanda Drago, toujours stupéfait de ce qui venait de se passer.
"A mon avis, elle commence à devenir...se mêla Pansy en tournant son index sur sa tempe.
"C'est étrange que ça lui prenne en cours de potions. Le professeur Rogue est toujours de notre côté. Je l'aurais plutôt vu viré en cours de Méta...
"Ca a jamais été l'amour fou entre notre directeur de maison et Vikki, affirma le préfet des Serpentards.
"Mais de toute façon, fallait bien que ça finisse par arriver un jour ou l'autre. Ca lui pendait au nez depuis longtemps, je suis juste étonnée que ça n'arrive que maintenant.
"Arrêtez ça...les coupa d'une voix calme Killian qui n'avait pipé mot depuis l'incident.
"Tiens, se moqua Drago. Ca me fait penser que c'est peut être toi qui la rend barge!
"Arrêtez ça, poursuivit toujours sur le même ton le batteur.
"Arrêter quoi? Parler d'elle?
"Parler sur elle. Vous êtes simplement jaloux.
"Jalouse d'une tarée orpheline, éclata de rire Pansy. Je ne crois pas non!
"Jaloux de ce qu'elle a, de ce que vous n'aurez jamais. Chacun de ses soupirs, chacune de ses larmes exhale plus de joie de vivre que vous ne pourriez jamais en fournir dans votre pâle existence.
"Je préfère avoir une longue vie grise plutôt qu'une courte plongée dans la pire folie, déclara la jeune fille.
"Alors c'est ce que tu auras, c'est tout ce que tu mérites. Quant à moi, j'adhère à sa conception à elle. Tant pis si ça me ferme les portes du purgatoire à jamais."
Après leur avoir jeté un regard plein de reproche sur ceux qu'il avait si longtemps considéré comme ses amis, il s'éloigna et sortit de l'infirmerie tandis qu'un silence pesant avait figé la salle jusqu'à ce qu'un 'PLOC' retentisse, suivi d'un commentaire de Pomfresh résonne:
"Miss Bulstrode, cessez de faire exploser vos furoncles!"
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La nuit envahissait peu à peu la figure imposante de l'école de magie anglaise et le professeur Rogue observait toujours la silhouette toujours figée de son élève, ses longs doits posés sur ses lèvres dans un air de réflexion suprême. Il avait voulu discuter avec Dumbledore de ce qui arrivait à cette enfant mais le vieil homme avait bien assez de souci avec Ombrage et Trewlaney. Poussant un soupir, il se saisit de sa baguette et mit fin au sortilège, faisant tomber la jeune fille à terre dans un petit cri de surprise.
"Ca y est votre crise d'hystérie est passée? Demanda-t-il tandis qu'elle se relevait en se massant les fesses endolories gémissant sous les courbatures.
"Qu'est ce qui s'est passé?
"Asseyez vous.
"Qu'est ce qui s'est passé? Réitéra-t-elle en obéissant.
"Vous ne vous souvenez pas de votre accès de folie aussi soudain que dérangeant?
"Si, mais après?
"Je vous ai stupéfixié.
"Pendant longtemps, selon les courbatures que je ressens de part en part.
"Vous ne m'avez pas laissé le choix.
"Vous êtes prof, vous connaissez sûrement d'autres solutions moins douloureuses...
"Je n'en avais pas franchement envie.
"Ok, je crois que je l'ai mérité.
"J'aimerai savoir ce qu'il vous a pris.
"Il n'était pas content, répondit elle dans un chuchotement, le regard perdu.
"Pardon? Interrogea-t-il, non sûr de ce qu'il avait entendu.
"J'ai dit que j'étais pas contente.
"Est ce une raison pour attaquer votre directeur de maison?
"Non, mais il y a eu ce sentiment incontrôlable de rage qui a déferlé dans mes veines...Et je ne savais pas comment le combattre.
"Il y a quelque chose de plutôt efficace et qui s'appelle la volonté.
"C'était au delà de ça. Ca venait pas de moi, je vous assure, ni n'était contre vous. J'avais comme l'impression de n'être qu'une poupée de chiffon dans les mains d'un enfant enragé. Comme si quelqu'un d'autre imposait sa volonté sur moi. Je vous assure. Je n'ai rien compris à ce qu'il m'est arrivé."
Le maître des potions accueillit ces déclarations avec ironie mais l'accent désespéré qu'il ne lui avait jamais entendu auparavant, si ce n'est pour la mort de son père, l'intrigua. Il reporta alors ses yeux sur les pupilles en tourbillon de la Serpentarde où il lut pour la première fois une sincérité déconcertante, un appel à l'aide désespéré et une lueur de folie témoignant du fait qu'une partie d'elle même était peut être déjà corrompu. Gênée, elle détourna le regard et le porta sur la cime des arbres de la Forêt Interdite d'où sortaient des gémissements nocturnes lugubres.
"Vous croyez que je deviens folle ou est-ce le reste du monde qui l'est?"
Il se leva et s'approcha de la fenêtre où elle se tenait, hypnotisée par le spectacle de la nuit sur le paysage. Un long silence suivit sa question, le professeur réfléchissant à ce qu'il se passait en dehors de l'atmosphère aseptisée de Poudlard et la fit sursauter quand il se décida enfin à lui répondre:
"Peut être les deux."
Elle hocha la tête, se déclarant vaincue avant de s'éloigner vers la sortie en murmurant un 'merci' à peine audible. Resté fixé sur les feuillages remuants de la forêt, il la rappela avant qu'elle n'ait franchi le seuil de la salle de cours:
"Vos heures de retenue commenceront dès demain, ici. Vous savez ce que vous aurez à faire.
"Je prépare mes gants en peau de dragon pour nettoyer vos fioles." Lui répondit-elle en s'éloignant dans le couloir.
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La vie avait repris son cours, ou presque. Si Vikki avait récupéré sa franche bonne humeur, faisant comme si ce coups de folie n'était dû qu'à des émanations du contenu des divers chaudrons bouillonnants, personne n'était dupe mais se laissait convaincre. Elle et Killian avaient pris leurs distances envers ceux qui formaient la Brigade Inquisitoriale et se complaisaient dans cette demi-solitude à deux. Vikki ne s'était plus jamais retrouvée en tête à tête avec son professeur de potions: pour ce qui était des retenues, elle n'était jamais seule, Rogue veillant à ce que n'importe quel élève fut puni dans la journée pour des motifs superficiels. Ils sentaient tout deux que si ils ne se retrouvaient qu'à deux, cela n'entraînerait rien de bon. C'est pourquoi la rouquine vit avec appréhension arriver la semaine d'orientation et son rendez-vous pédagogique avec son maître de maison. Killian y était déjà passé et son professeur avait accueilli avec réticence sa volonté de d'entrer dans l'équipe de Quidditch des Tornades de Tutshill mais s'était tenu à le consigner sur son livre aux feuilles jaunies. Le tour de Vikki vint finalement en plein milieu de l'après-midi et elle soupira de soulagement en découvrant Ombrage dans un coin de la pièce, sa plume grattant son parchemin. Elle s'assit sur une chaise inconfortable devant le bureau et attendit que son directeur de maison perce le silence installé:
"Alors, Mademoiselle Hamilton, outre le quatrième étage de Sainte Mangouste où vous semblez vous diriger, quelles possibilités voyait vous pour votre avenir?"
La jeune fille eut un instant le souffle coupé par cette remarque cinglante et basse mais reprit vite une contenance:
"Je pensais devenir professeur de potions. Qu'en pensez vous?
"J'en pense qu'il faudrait pour cela être bonne en potions, ce qui est loin d'être le cas...
"Ou peut être professeur contre les forces du mal. Qu'en dites vous, professeur Ombrage?
"J'en dis que c'est une bonne idée, qu'on manque d'éléments comme vous mais que vous êtes indubitablement incompétente.
"Mais de toute façon, j'ai pas envie de finir comme vous deux alors je crois que je vais tenter ma chance à Milan!
"Milan? Interrogea Rogue. Il n'y a rien de sorcier à Milan...
"Non, mais c'est la capitale de la mode avec Paris et New York!
"Donc, vous voulez être styliste, c'est ça?
"Oui, vous croyez que mon piètre niveau en DCFM et potions risque de m'handicaper? ironisa-t-elle.
"Pour votre métier envisagé, non; pour votre vie sorcière, je crains que oui..."
La jeune fille haussa les épaules et se releva en sautillant avant de sortir du bureau, entendant les échos d'un soupir de désespoir de la part des professeurs.
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Les examens des BUSES arrivèrent plus vite que ce que les élèves sorciers de 5° ne s'y attendaient. Trop tôt à leur goût arrivèrent les examinateurs venus de l'extérieur pour juger de leur compétence ou incompétence selon leur niveau. Chacun s'échangeaient des conseils ou des informations sur lequel d'entre eux était sympa alors qu'untel était vicelard dans ses questions. Vikki écoutait ces confidences d'une oreille mais sous des dehors zen, elle bouillonnait à l'intérieur, le stress lui rongeant l'estomac et enfermant son cœur comme dans un étau. Heureusement, le marécage créé par les jumeaux Weasley et leur départ en fanfare de l'école de magie la rassurait sur ce point: même si elle ratait complètement ses examens, elle pourrait toujours faire comme eux et fondait sa maison grâce à l'héritage laissé généreusement par son père.
Mais cette idée ne la confortait pas vraiment alors qu'elle se retrouvait face à sa page blanche à l'examen de Métamorphose. Elle se mordilla la lèvre inférieure et jeta un regard autour d'elle, les autres noircissaient leur copies avec ou sans hésitations selon. Elle poussa un immense soupir et jeta un regard vague sur son sujet, se disant qu'il fallait bien qu'elle commence à se mettre au travail, si elle voulait rendre son devoir en temps et en heure! Cependant, à chaque fois qu'elle avait fini de répondre à une question, elle ne pouvait s'empêcher de s'empêcher de laisser son esprit vagabonder sur la salle. Finalement, une inscription sur sa table de bois attira son attention et elle délaissa sa copie pour la déchiffrer: T.E.J. A peine avait-elle posé les doigts dessus qu'un tourbillon se forma dans le creux de son ventre l'emmenant en son sein.
Elle rouvrit les yeux avec soulagement en découvrant qu'elle était toujours dans la Grande Salle mais fronça les sourcils en voyant les robes de sorciers un peu dépassées des professeurs, qui semblaient plus jeunes, naviguant entre les allées et les tables. Regardant autour d'elle, la jeune fille ne reconnut aucun visage, comme si c'était une toute autre promotion qui se trouvait là. Elle poussa un petit cri de surprise et comprit finalement quand elle vit Dumbledore surveiller les élèves studieux en train de bûcher en tant que simple professeur. Ainsi, elle se retrouvait dans les souvenirs de quelqu'un d'autre, certainement ce T.E.J. Elle porta son attention sur un point brûlant derrière elle pour découvrir des yeux d'un vert glacial et époustouflants qui semblaient ne fixer qu'elle. Elle se rendit compte alors que ce jeune homme à la beauté étrange venait de finir d'inscrire sur la table ses initiales, la cause de la vision. Elle fit un pas vers lui, stupéfaite qu'il puisse la voir et l'inconnu lui fit un sourire engageant en hochant de la tête pour l'encourager à s'approcher encore plus. Cependant, au moment où elle allait ouvrir la bouche pour lui demander son nom, Dumbledore sortit de nulle part et invectiva le jeune homme à reprendre son travail. Le lien oculaire fut rompu et la Serpentarde se retrouva dans la salle d'examen avec ses camarades.
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"Ouf, terminé! Déclara Killian en descendant de la tour d'astronomie où leur dernier examen, mouvementé, avait eu lieu. Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre! T'as réussi Vikki?
"Je préférerai de ne pas en parler...Je veux pas savoir ce que les autres ont fait: ça va me déprimer.
"Tu m'inclus dans les autres? S'offusqua-t-il en la prenant par la taille.
"Bah, oui. Jusqu'à preuve du contraire, tu es une entité différente de moi. Répliqua-t-elle en plaisantant, tentant de se soustraire à son emprise.
"Ah ça, ça reste à prouver." Déclara-t-il en s'emparant de ses lèvres sous les regards gênés des autres élèves qui descendaient de la tour.
Une véritable fiesta fut organisée dans la Salle commune des Serpentards le soir même: non seulement on y fêtait la fin des examens mais en plus, Hagrid venait de se faire viré comme un malpropre sous leurs yeux ravis. Killian et Vikki se joignirent à la fête durant quelques instants avant de finir par disparaître dans le dortoir déserté des garçons. Drago fut tenté de mettre en œuvre son statut de préfet mais il hésita une demi-seconde, leur laissant le temps de déguerpir et surtout à Pansy de sauter sur l'occasion pour l'obliger à danser une valse avec elle.
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Dans le train qui menait à Londres, tous n'avait qu'un mot à la bouche:
"Celui-dont-on-ne-doit-pas-dire-le-nom est de retour!"
La fin de l'année scolaire s'était relativement plutôt bien déroulée, une fois l'épreuve angoissante des BUSEs passée, mais bientôt ce stress avait été remplacé par une terreur indescriptible en découvrant dans tous les journaux sorciers que le grand méchant loup qui avait bercé toute leur enfance, non encore terminée, était réapparu et les tuerait s'ils n'étaient pas sages, d'ailleurs même s'ils étaient sages, en fait...Vikki était cachée derrière 'La Gazette du Sorcier' ouverte en grand devant elle et saisissait au vol des bribes de conversations mêlant le retour du grand méchant pas beau, la disparition du professeur, anciennement directrice, Ombrage, le retour triomphal de Dumbledore et les soi-disant exploits de Potter. Evidemment, dans ce wagon qui était composé exclusivement de Serpentards, les remarques n'étaient pas très complaisantes, ni très justes...La rouquine baissa son journal soudainement en prenant une grande inspiration et se pencha vers Killian à sa gauche:
"Tu fais quoi cet été?
"Je vais avec toi sur ton bateau, quelle question!
"Excellente réponse, mon petit gars!" répliqua-t-elle, ravie, avant de se replonger dans le défilé printemps été pour la saison 96-97.