Histoires au temps des Maraudeurs.

By Mélusine.

Disclaimer : tout est à J.K. Rowling sauf les nouveaux persos et les nouvelles idées !

Chapitre 4 : Batailles dans le Poudlard Express :

Ou :

Quand les femmes mettent une dérouillée aux hommes ! (Lol !)

« Lunard ! » beuglèrent les deux schizophrènes.

« James ! Sirius ! »

Trois des Maraudeurs se serrèrent dans les bras à s'en étouffer. Ils se trouvaient sur le quai 9 ¾ de la gare de King Cross.

« Alors mon loup tes vacances ? C'était bien ? Dommage qu'on n'était pas là pour les promenades au clair de lune ! Ca m'a manqué nos petites escapades nocturnes… Au fait Remus, j'espère que tu as cherché d'autres sortilèges pour qu'on puisse enfin avoir tous les noms sur la carte et que… »

Noyé par le flot continu des paroles de Sirius, Remus gardait la bouche ouverte comme s'il voulait gober les mouches. Lorsque Sirius s'en aperçut, il lui lança :

« Bah alors qu'est-ce qui t'arrives ? T'as vu une belle jouvencelle. Où est-elle ? Je veux la voir ! T'inquiètes, je te la pique pas ! Parole de Maraudeur ! »

James et Remus éclatèrent de rire. Sirius n'avait pas changé. C'était exactement le même que Remus avait quitté deux mois auparavant. James et Sirius, eux, ne s'étaient pas séparés puisque Sirius habitait maintenant chez les Potter. Il ne supportait plus son horrible mère adepte des pensées de Voldemort et prônant la suprématie des sangs purs. Sirius était donc parti de chez lui et, avec l'accord des parents Potter et de James, il s'était installé chez eux. Il avait passé les meilleures vacances de sa vie.

« PETERREUH ! On est là ! » crièrent James, Sirius et Remus au garçon grassouillet qui passait à côté d'eux sans les voir. Celui-ci sursauta et quand il les eut aperçu, il leur sourit franchement. Les trois garçons se précipitèrent sur le pauvre Peter pour lui dire bonjour. Après moult effusions (ça c'est le bouquin de Perceval qui détint sur moi ! lol !) et embrassades, ils arrêtèrent car Peter s'en étouffait presque ! (Commentaire de L.B. : pour moi il y a pas de problèmes ! lol !) Ils attrapèrent leur valise, les jetèrent dans le train et partirent à la recherche d'un compartiment libre.

Se faufilant entre les élèves dans l'étroit couloir, les Maraudeurs se racontaient leurs vacances, leurs blagues, leurs rencontres… sous-entendues féminines ! Sirius était en tête de file (et du plus grand nombre de conquête !), il devait jouer des coudes pour pouvoir passer. Sans compter toutes ses groupies qui venaient pour tenter de lui parler en prenant les plus belles poses qu'elles pouvaient pour la draguer mais cela leur donnaient un air plus con qu'autre chose !

De son côté, Lou Shang, arrivée avec une demi heure d'avance pour être sûre de ne pas louper le coche, s'était immédiatement installée dans un des compartiments du Poudlard Express. La jeune fille n'avait pas trop de mal à passer inaperçue puisque, déjà, certaines familles poussaient leurs enfants vers le train magique ? Se glissant à côté d'eux, la capuche de son sweat sur la tête, son chat dans les bras, son faucon sur l'épaule, Lou allait les yeux baissés, évitant le regard des autres. Elle avait pris possession du dernier compartiment dans l'espoir d'y être tranquille durant le voyage. Quelques personnes s'étaient retournées sur son passage mais aucune n'avait réellement fait attention à elle. Le monde de la sorcellerie regorgeait d'individus étrangement vêtus (enfin, ce que l'on peut qualifier d'étrange chez les sorciers !).

Lou jeta un regard circulaire autour d'elle pour admirer le compartiment. Celui-ci était en bois verni et en ce qui ressemblait à de l'or. Les canapés étaient en velours pourpre. La vitre donnait sur le quai, on pouvait voir une foule innombrable de gens se ruant vers le train. Lou n'en était pas sûr mais elle crut voir une tarentule géante croisée à un scorpion, sortir dune boîte que tenait un élève.

Faust, d'un puissant coup d'ailes, alla se percher sur une barre qui tenait les filets à bagage. La jeune fille y mit les siens non sans efforts : sa valise pesait une tonne ! Psyko dormait déjà sur la banquette. Lou s'assit à côté de la fenêtre, se pelotonna confortablement, appuya sa tête contre la paroi du train et commença à roupiller quand, soudain :

« Tiens, tiens ! Uns nouvelle victime à emmerder ! Je me présente : Lucius Malefoy. Eux, c'est : Avery, Walks et Devil. Comme tu peux le constater, on n'a pas trouvé de compartiment de libre. Aussi tu vas bouger ton mignon petit fessier et le mettre ailleurs si tu ne veux pas avoir d'ennuis ! »

Lou resta sans voix devant tant d'arrogance. C'était bien mal la connaître de croire qu'elle allait se laisser jeter comme une vieille loque.

« Très cher monsieur… Mafoy ? C'est ça ? »

« MA-LE-FOY ! » grogna l'autre.

« Peu importe de toute façon. Mon mignon petit fessier, comme tu dis si bien, est déjà là, aussi il ne bougera pas tant que je n'en aurais pas envie ! Capisce? »

Le garçon aux cheveux blonds, presque blancs, et au teint de cadavre s'empourpra rapidement. Ses joues prirent une teinte rouge vif qui contrastait énormément avec ses yeux verts. S'ils avaient pu lancer un sort, Lou aurait été foudroyé sur place. Lucius Malefoy leva sa baguette pour menacer Lou Shang mais Psyko et Faust, qui ne dormaient que d'un œil, anticipèrent son geste et se jetèrent sur lui. Ils griffèrent, mordirent, frappèrent, crièrent, essayèrent d'atteindre tous les point sensibles. On ne voyait plus qu'un tourbillon de cheveux, de poils et de plumes. Les trois compères de Malefoy s'étaient enfuis depuis longtemps. Lou contemplait avidement le spectacle.

« Du sang, je veux du sang. Sang, sang, sang, SANG ! » pensa-t-elle. Ce mot résonnait dans sa tête comme un tambour. Le rat qu'elle avait vidé de son sang avant d'aller à la gare ne lui suffisait plus.

« STOP ! Ecoute belle gueule ! Tu vois ce qui t'attend si tu me cherches encore ? J'espère pour toi que tu as compris, » dit Lou, un sourire morbide aux lèvres, qu'elle fit rapidement disparaître pour que Malefoy ne voit pas ses longues canines.

« Allez, dégage, tu me soûles ! »

Malefoy ne se le fit pas dire deux fois, il était couvert de griffures et de morsures! Il partit en courant et cria quand il fut assez loin pour éviter les griffes et les serres :

« Tu me le paieras. Je me vengerais ! Personne n'a jamais humilié un Malefoy sans en subir les conséquences ! Je te… »

Lou n'entendit pas la suite du discours de Malefoy. D'un coup de baguette magique, elle avait fermé la porte. L'adolescente retourna s'asseoir et ferma les yeux pour tenter de dormir un peu et d'oublier son envie de sang. Mais le silence fut de courte durée. Une ombre apparut derrière la porte en verre. Les sens aiguisés de Lou l'avaient prévenue, elle ouvrit les yeux et sauta sur ses pieds, sûre que c'était Malefoy et ses acolytes qui revenaient à la charge.

« Dégonflé, même pas capable de se défendre seul, » souffla-t-elle. La porte s'ouvrit et sans prendre la peine de voir qui était vraiment derrière, Lou lança :

« Expelliarmus ! »

L'autre évita de justesse le jet de lumière.

« Eh, calme molosse ! On ne va pas te bouffer ! »

Lou s'aperçut alors de son erreur. Ce n'était pas Malefoy mais un beau jeune homme aux cheveux d'ébène, accompagné de trois amis.

« Qu'est-ce qui t'as pris ? T'es pas bien mon gars ? »

« … »

Silence… Lou était trop fière pour avouer sa faute, elle cracha :

« Viens pas me chercher des poux. Laisse moi tranquille, c'est tout. »

« Faut pas se vexer pour si peu. Si tu veux avoir la paix, dis le simplement. »

Lou ne supportait pas que l'on se moque d'elle. Elle se vexait rapidement mais elle ne le montrait pas. Par contre, elle démarrait au quart de tour quand on l'énervait, ne serait-ce même qu'une toute petite remarque de rien du tout.

D'un sifflement, elle ordonna à Faust et Psyko d'attaquer mais le jeune homme aux petites lunettes rondes derrière Cheveux d'ébène cria :

« IMPEDIMENTA ! »

Maléfice d'entrave ! Bouse ! S'ils le prenaient comme ça, on allait rire ! Hors d'elle, Lou jeta sa baguette sur le canapé et se débarrassa de sa cape avec la rapidité propre aux vampires. Bouches bées, Sirius et James, car il s'agissait bien d'eux, ne bougèrent pas. Lou leur décrocha un coup de pied en plein ventre. Les deux garçons tombèrent les quatre fers en l'air dans le couloir, pliés en deux. Lou pensa qu'elle aurait dû être plus garce et viser plus bas (NDA : niark niark niark !) Un sourire de contentement apparut sur son visage. Les deux autres garçons, Peter et Remus, n'avaient pas bougés depuis le début, complètement abasourdis. Lou lança les valises de James et Sirius en direction de leurs propriétaires, jeta un « collaporta » et tourna la tête.

Faust et Psyko étaient toujours sous l'emprise du sortilège, il fallait attendre que les effets s'estompent. Cependant, son envie de sang la tenaillait toujours, elle bourdonnait dans sa tête. Elle commençait à avoir mal partout et à trembler. Aussi avant de se sentir plus mal et d'attaquer n'importe qui, elle profita que Psyko soit encore ensorcelé ? Elle mordit le plus délicatement possible le cou du chat. Le liquide bénéfique coula dans sa bouche. Délice ! Merveilles des merveilles ! Extase ! (NDA : Ça va, vous avez compris, je peux m'arrêter ? Non ? Bon un dernier alors : le summum du nirvana ! lol !). Si Lou n'avait pas adoré son chat, elle l'aurait entièrement vidé de son sang. Elle ne but donc que deux ou trois gorgées pensant qu'elle trouverait bien quelque chose à se mettre sous la dent après. Elle posa délicatement Psyko, puis Faust, sur le canapé en face d'elle, s'affala sur le sien et s'endormit enfin.

De leur côté, James et Sirius, dépités et Remus et Peter hilares à cause de la tête de leurs amis, étaient à la recherche d'un autre compartiment. James ouvrit une porte au hasard (enfin pas tant que ça : il avait entendu un rire cristallin appartenant à une jolie rousse aux yeux verts !).

« Lilyflower ! Comment vas-tu ma fleur de lys ? Tu as passé de bonnes vacances ? » s'enquit James en se passant la main dans les cheveux pour la énième fois.

« Ca allait très bien jusqu'à ce que tu arrives Potter ! »

James eut l'air de s'enflammer. Pourtant il ne répondit rien, il avait décidé de se montrer plus mature qu'auparavant (du moins, il allait essayer !). Il ferma donc son clapet certainement pour la première fois de sa vie devant une fille ! Lily n'avait rien remarqué, elle feignait maintenant de l'ignorer. Soudain, elle se leva.

« Il faut que j'aille faire une tournée dans les couloirs. Remus, tu me suis ! »

« Gu… hein ? » fit Remus, interloqué.

« T'es aussi préfet-en-chef à ce que je sache ? »

Remus avait effectivement reçu son badge de préfet-en-chef pendant les vacances en même temps que l'habituelle lettre de la mère McGo ! Ca l'ennuyait plus qu'autre chose mais il n'avait pas son mot à dire. Remus se contenta de hocher la tête pour répondre à Lily.

« Bon, alors suis moi ! » fit une Lily autoritaire. Elle ne lui laissa pas le temps de parler, elle passa devant James, toujours en l'ignorant, agrippa Remus par la cravate de son uniforme et l'entraîna avec elle. James, s'il n'avait pas déjà été aussi rouge, aurait ressemblé à une tomate bien mûre. Pourquoi n'était-il pas préfet-en-chef ? Pourquoi ? Pourquoi n'était-ce pas lui qu'elle avait empoigné par la cravate ? Il envia jalousement Remus même s'il ne lui ne voulait pas. Ce n'était pas sa faute et puis pas de ce genre de futilité entre les Maraudeurs !

James se mit à rêver éveillé de Lily. Il l'imagina dans une petite robe noire moulante, les cheveux relevés en un chignon savamment défait, quelques mèches tombant sur sa nuque. Elle s'approchait lentement de lui avec une démarche féline. Sa crinière rousse flamboyait dans la lueur du feu. Cette odeur enivrante dans sa nuque… il aimerait tellement pouvoir la respirer à longueur de journée. Il était fou d'elle, complètement raide dingue…

« Tu bouges Jamesie ! On aimerait bien pouvoir s'asseoir ! »

James sursauta. Il secoua la tête pour se remettre les idées en place.

« S'cuse ! Je pensais à…

« A quelqu'un qui ressemble à une tigresse ! » compléta Sirius, hilare. James sourit et bougea enfin.

« Tu lis dans mes pensées ! »

« A force je commence par te connaître par cœur ! Comme si j'étais maman Potter ! Hein pomme d'amour ! »

« M'appelle pas comme ça ! »

« Pratique de vivre chez toi n'empêche ! Je connais tous les surnoms que te donne ta mère ! Ma petite choupette à la crème ! »

« Grr ! »

James fit semblant de décapiter Sirius avec sa baguette.

« » Bataille explosive ? » proposèrent Dean et June qui étaient là depuis le début, écroulés de rire.

«Yeah, good idea baby! Peter tu joues? »

«Non, je tiens à mes sourcils. La dernière fois ils ont failli complètement cramer. »

« Si tu t'étais pas endormi ça ne serait pas arrivé ! »

June et Dean étaient complètement bidonnés. Peter prit un air vexé mais finit par rire avec eux. Ils parlèrent de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, s'envoyant sans arrêt des vannes. C'était un des jeux préférés des Maraudeurs : les joutes verbales. Bien entendu, il y avait en tête de liste : faire des blagues aux Serpentards, mettre de la poudre qui colore la peau ou les cheveux dans leur assiette, jeter un sort qui fait pousser des poireaux à la place des oreilles, une queue de cochon, ou bien qui les transforme en lapin… En bref, il y avait toujours des occasions de s'amuser à Poudlard. De temps en temps les Maraudeurs allaient faire une petite virée à Pré-au-Lard pour aller au Trois-Balais, où Sirius s'amusait à draguer madame Rosemerta, la barman. Ils en profitaient aussi pour aller faire un tour chez Zonko, le magasin de farces et attrapes, chez Honeydukes, pour faire des provisions de confiserie. Quand on y regardait de plus près, on se demandait comment ils réussissaient à être les meilleurs en cours et à faire autant de farces. Sirius sourit à cette pensée. June crut qu'il se moquait d'elle.

« Qu'est-ce qui t'arrives ? Tu viens de comprendre une blague que tu t'ai racontée l'année dernière ? »

« Ouh tu t'améliores dans tes casses, dis donc ! Mais tu ne m'arrives pas à la cheville petite fille ! »

« Chuis pas petite ! »

« Non, c'est vrai petite par la taille mais pas par l'esprit ! Quoi que ! »

June poussa un hurlement et lui sauta dessus. Elle essaya de l'étrangler. Tous étaient morts de rire, surtout June qui était assise sur Sirius, lui-même étalé par terre.

« Excuse toi ou tu es un homme mort ! » dit-elle entre deux hoquets de rire.

« Jamais ! L'honneur des Black avant out ! » plaisanta Sirius, rouge comme une écrevisse à force de rire. Ils continuèrent à se chamailler jusqu'à l'arrivée à la gare de Pré-au-Lard. Une ombre passa au-dessus du train mais personne n'y prit garde.

oOo

Et maintenant place aux RAR. J'ai pas fait pour le dernier chapitre j'avais la flemme !

Merci Lywen ! Bisous ! Allez lire sa fic elle est géniale !

Mobs : t'es obligé de me mettre des commentaires qui me font rougir à chaque fois ! Lol ! Je rigole ! A vrai dire tu peux continuer ça fait du bien à mon ego! Lol ! Bisous.

Kaani : Je vais te répondre très franchement, au début je ne savais pas trop quoi te répondre et puis j'en ai parlé à ma bêta-readeuse et voilà ce qui en est ressorti : j'ai dit que j'acceptais toutes les critiques, mais je tiens à rappeler que c'est une fanfiction, donc forcément, tout le monde s'inspire du même thème, mais je peux te jurer que je n'ai « pris » les idées de personne d'autre que celles de J.K.Rowling, auxquelles j'ai ajouté les miennes. En tout cas je tiendrais compte de tes critiques pour la suite. Merci encore ! Bisous.

Frankoi : Si si je te jures tu racontes que des conneries je commence à te connaître ! Merci quand même ! Lol ! Bisous.

Sandra : Merci ! Merci ! Bin la suite c'est là ! Tu viens de la lire ! Lol ! Kissous.

JM : Et encore t'as rien vu ! Lol ! Ca y est c'est mon ego démesuré qui fait surface ! On n'est pas sorti de l'auberge !

Voilà suite prochain épisode !

Tite review siouplé !