Kikou tout le monde! Alors me revoila pour une autre fic. D' ailleur, c' est la toute première que j' ai écrit et elle me tient beaucoup à coeur. Alors cette fic relate la première année des Maraudeurs du point de vue de James et la deuxième année est en cours. Et oui vous avez compris, vous aurez droit aux sept années d' étude de nos héros préférés ( une fois ma prof d' espagnol nous a demandé comme question qui était nos personnages fictifs préférés et moi j' ai, en grande fan que je suis de Harry Potter et des Maraudeurs, bien sûr répondu les Maraudeurs! LOL! ). Sachez que le point de vue de Sirius existe aussi mais pour ça il faut harceler mon amie Patpat qui est trop fénéante pour poster ses chapitres. Si ça vous tente, dite-le moi et je la harcèlerais pour qu' elle poste. Je suis trés douée en plus pour harceler! D' ailleurs, l' une de mes auteurs préférées en a déjà fait les frais. LOL! Au fait ce premier chapitre est trés similaire à celui de l' école des sorciers parce que je ne savais pas du tout comment commencer l' histoire donc ne vous inquiétez pas, c' est tout à fait normal.

Disclaimers: Les personnages de Harry Potter ne m' appartiennent malheureusement pas et c' est bien dommage. Imaginez sinon toutes les choses que je pourais faire avec eux! Eh! Non, bande de perverses je ne pense absolument pas à ce que je sais que vous pensez que je pense mais que je ne pense pas alors arrêter de penser... Mais maintenant vous savez pourquoi j' écris des fic, c' est pour pouvoir torturer mentalement les personnages. Niark niark niark niark niark... Mais non! Pas sadique du tout!

Résumé: James Potter entre en première année au collège Poudlard. Il y rencontrera Sirius Black, Rémus Lupin et Peter Petigrow avec lesquels il forgera une trés grande amitié. Mais Rémus disparaît assez souvent et James et Sirius se posent beaucoup de questions sur les secrets qu'il cache... Et pourquoi tous ces gens qui disparaissent mystèrieusement?

RAR:

SusyBones: Oui, il se passe des choses bien étranges et un certain mage noir n'y est pas étranger. Alors, tu aimes le portrait de Lily? T'en mieux, c'était voulu, lol! Kissous XXX à tois.

kalea chan: Merci pour la review. C'est vrai que le chapitre 2 est un peu sombre mais rassure-toi ça ne sera pas comme ça dans toute la fiction. Il faut juste que je mette en scène la future arrivée au pouvoir du plus mauvais des mages noirs: j'ai nommé Volemort. Au fait, si ça t'intéresse, cette fiction éxiste au point de vue de Sirius et c'est mon amie Patpat qui s'y est collé. Kissous XXX et encore merci

Loulou la chouette: Toujours pressée Loulou! Mais la patience est une vertue. Ne t'en fait pas, la rencontre avec Lilly est au prochain chapitre mais ce sera plutôt... houleux, tu t'en doute. Kissous ma puce, je t'adore XXX

Chapitre 2:

Une lettre tant attendue,

Le mois de juillet passa si vite que James eut l'impression de le voir défiler sous ses yeux en quelques secondes. Il n'y avait pas eu de nouvelle attaque, ni de disparition depuis la mort tragique des Prewett, bien que toute la population des sorcières et sorciers était en effervescence. D'aprés ce qu'il avait pu comprendre en interceptant une conversation entre ses parents, toutes ces attaques n'étaient que les préliminaires d'une longue suite d'autres attaques. Bien entendu, ses parents évitaient d'évoquer le sujet devant lui, et quand il venait à leur poser des questions ils prétendaient que tout était désormais terminé et qu'il ne fallait plus s'inquiéter. Mais en voyant les regards emplis d'inquiétude qu'ils se lançaient et en se remémorant les différentes conversations qu'il avait surpris, il jugeait en son fort intérieur que c'était bien loin d'être terminé.

On ne connaissait toujours pas l'auteur de ces agressions mais une chose était sûre dans l'esprit de James: il réapparaîtrait et se dévoilerait au grand jour quand il estimerait le temps venu. Pendant tout le mois, James n'avait cessé de penser à cela, se convainquant un peu plus chaque jour qu'une période néfaste approchait à grands pas pour le monde des sorciers et se persuadant également qu'elle toucherait le monde des Moldus.

Ses pensées étaient tellement rivées sur ce seul sujet qu'il ne se rendit pas compte que son anniversaire approchait lui aussi. Cependant, à la veille de ce jour si important pour lui, il alla se coucher trés tôt -au grand étonnement de ses parents- feignant une grande fatigue. Mais il ne comptait pas dormir. Non , en réalité, il avait l'intention d'attendre que minuit sonne pour annoncer le 23 juillet et surtout annoncer son onzième anniversaire.

Lorsque les douze coups résonnèrent au loin, il fit jaillir des étincelles rouges et ors à l'extrémitité de la baguette magique qu'il avait de nouveau "emprunté" à son père. Ces étincelle furent suivit d'une série de petites explosions qui résonnèrent en échos dans la chambre. Il avait enfin onze ans et se sentait soudainement plus grand. Mais cette sentation se dissipa légèrement lorsque sa mère pénétra dans la pièce, visiblement furieuse.

" A quoi joues-tu? tempêta-t-elle. Il est minuit, au nom de Merlin! Tu veux réveiller tout le quartier? Pose cette baguette et dors!"

Puis elle referma la porte. James fut alors secoué de fous rires silencieux. Sa mère n'avait même pas remarqué qu'il venait d'avoir onze ans. Tout de même! On n'avait onze ans qu'une seule fois dans sa vie. Il posa la baguette sur son chevet et observa le plafond noir où l'on pouvait appercevoir quelques reflets de la lune, pleine ce soir là. Décidément, avoir onze ans c'était génial. Il se tourna sur le côté et s'endormit presque immédiatement.

Quand il se réveilla au matin, la première chose qu'il fit fut de se précipiter dans les escaliers. Comme à son habitude, sa mère était en train de préparer le petit déjeuner. Quant à son père, il lisait la Gazette du Sorcier.

" Mais regardez un peu qui vient d'arriver! s'exclama son père en le voyant entrer dans la cuisine. Notre fêtard à la baguette!"

Adriana lui lança un regard noir.

" Bonjour mon chéri! dit-elle. Et bon anniversaire!"

Elle l'embrassa sur le front, le faisant tirer la grimace. Merlin, qu'il détestait quand elle faisait ça.

" Alors fêtard? Qu'est-ce que ça fait d'avoir onze ans?" demanda son père.

" Ben... Je me sens encore plus apte à faire des bêtises!" lança-t-il gaiement.

Sa mère fronça les sourcils en mettant des oeufs brouillés dans son assiette. James attendit qu'elle soit retournée à ses fourneaux avant de murmurer tout bas à Richard.

" On se sent plus grand aussi mais quand maman vient crier, elle me rappelle que je ne suis pas encore majeur!"

" Allez! Plus que sept longues années à attendre, fiston!" marmonna son père.

" Oui! Mais quand elle met son grin de sel elle me fait un peu penser à tante Julie."

Mr Potter éclata de rire. Julie était la tante de Mrs Potter et elle était réputée pour avoir un trés mauvais caractère. James l'aimait beaucoup mais il évitait de la mettre en colère. Sa voix pouvait porter à dix kilomètres à la ronde - si ce n'était plus- et il préfèrerait encore mourrir que de recevoir une Beuglante de sa part.

" Pourquoi vous chuchoter tous les deux?" demanda Mrs Potter avec un air soupçonneux.

" Rien de spécial Adriana, ma chérie! Juste un petit truc entre père et fils!"

Mais en voyant son air toujours aussi soupçonneux, il préféra ajouter:

" On parlait seulement de ta tante Julie."

Elle retourna alors au bacon qu'elle faisait cuir. James s'assit à table et regrada son père qui avait replongé dans la lecture du journal.

" Qu'est-ce qu'ils disent dans le journal, papa?" demanda-t-il alors.

" Oh, comme d'habitude! Les petits tracas quotidiens du ministère et des calambredaines! Il n'ya pas eu de nouvelle agression si c'est que tu veux savoir! Tu vois James: il ne faut plus penser à cette histoire! C'est du passé."

" Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse aujourd'hui?" intervint brusquement sa mère en s'asseillant à ses côtés.

James comprit immédiatement qu'elle tentait de dériver le sujet de la conversation.

" Je ne sais pas! répondit-il. J'avais pensé qu'on pourrait peut-être..."

Mais il fut interrompu par un bruissement d'ailes à la fenêtre. Un hiboux Grand Duc venait de s'y engouffrer et vint se poser devant lui. Une enveloppe de parchemin jauni était attachée à l'une de ses pattes. Le jeune Potter s'empressa de la détacher avec délicatesse puis donna un peu de son jus d'orange au rapace qui lui donna un affectueux coup de bec sur le haut du crâne, avant de reprendre son envol. James posa alors les yeux sur l'enveloppe qu'il tenait dans les mains et sur la quelle était écrit:

Mr James Richard Potter,

Dans la cuisine du 9 Winston Churchill Drive Avenue,

Godric's Hollow.

Le jeune garçon ne put s'empêcher de rire. Enfin! Il avait enfin reçu la lettre de Poudlard. Sous les yeux amusés de ses parents, il retourna l'enveloppe, les mains légèrement tremblantes. La lettre était scellée par un sceau frappé à la cire qui représenté un lion, un aigle, un blaireau et un serpent entourant la lette "P". Il n'y avait aucun doute, c'était bien le sceau de Poudlard. Il s'empressa d'ouvrir l'enveloppe, les mains toujours aussi tremblantes, et lut à haute et intelligible voix pour que même ses parents puissent en connaître le contenu.

COLLEGE POUDLARD, ECOLE DE SORCELLERIE.

Directeur: Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore.

Commandeur du Grand Ordre de Merlin.

Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur en Chef, Manitou Suprême de la

Confédération Internationale des Mages et Sorciers.

Cher Mr Potter,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficier d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint

la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

La rentrée étant fixée au 1er Septembre, veuillez prendre note que le Poudlard Express partira ce même jour à l'heure exacte de onze

heures sur la voie 9 3/4.

Veuillez croire, cher Mr Potter en l'expression de mes sentiments distingués.

Minerva McGonagall,

directrice adjointe.

Lorsqu'il eut terminé sa lecture, James tremblait toujours autant et il sentait son coeur faire des bonds dans sa poitrine. Quelques minutes plus tôt, avant qu'il ne reçoive cette lettre, il se sentait d'excellente humeur. Mais désormais, il se sentait beaucoup plus que ça, il était tout simplement heureux. En un seul jour, il s'était rapproché trois fois plus de Poudlard. D'abord par cette nouvelle journée qui commençait, ensuite parce que c'était le jour de son onzième anniversaire, et pour finir, il avait reçu cette lettre qu'il avait tant attendue. Ses pensées tournoyèrent soudainement dans sa tête. Il irait bientôt à Poudlard, il aurait enfin des amis venant du même monde que lui, il apprendrait à jeter des sorts, sorts qu'il jetterait à un ennemi, ennemi qui, d'aprés lui, devrait dés la rentrée remplir un formulaire d'inscription à l'infirmerie. En imaginant de nouveau cet ennemi à l'infirmerie, couvert de bandages et soigné par une infirmière au bord de l'apoplexie, James éclata de rire. Ses parents avaient toujours les yeux rivés sur lui et semblaient se demander ce à quoi il pouvait bien penser. Sentant leur regard sur lui, le brun reprit ses esprits et leur sourit. Ce fut son père qui rompit le silence.

" Bon! Maintenant que Jamesie est sorti du monde des rêves éveillés et qu'il est enfin de retour parmi nous, je pense pouvoir dire qu'aujourd'hui ne sera pas une journée de tout repos. Il faut qu'on aille chercher ses affaires d'école au Chemin de Traverse. Sans oublier la petite fête de ce soir qu'il nous faudra encore préparer."

" Qui est-ce qui vient?" demanda james.

" Oh! Pas grand monde! Tes tantes Alice, Sonia et Julie... l'oncle Bob... grand-père Charles et grand mère Sarah... grand-mère Juliette... et puis tes cousins John, Pierre-Richard et David, et tacousine Meiling. C'est tout! ... Ah, non! L'oncle Pierre aussi!"

" En l'occurence assez de monde pour de belles festivités!" conclut Adriana.

" Tant mieux! lança James. Plus il y aura de monde, plus j'aurais de cadeaux!"

" Sacré chenapan!" s'exclama son père en lui ébourifant les cheveux.

En début d'aprés-midi, ils se rassemblèrent devant la cheminée du salon. Ils portaient chacun une cape de couleur différente. Mrs Potter était déjà à côté de l'âtre et les deux autres la regardaient, impatients qu'elle se décide enfin à leur tendre le pot qu'elle avait dans les mains. Mais elle ne semblait absolument pas pressée. Au contraire, elle prenait un malin plaisir à les faire languir ainsi. Elle se décida quand même à parler au bout d'un petit quart d'heure. ( Bon, j'exagère un peu...)

" Richard, tu y vas le premier, ensuite James ce sera ton tour et enfin je serai la dernière. James, je ne veux pas que tu t'éloignes quand on sera arrivé. Tu resteras à nos côtés. Il y aura du monde, comme toujours, et je préfère..."

" Et voilà! pensa le jeune Potter avec amertume. Elle continue de me traiter comme un enfant! J'ai l'impression d'être un gamin de cinq ans. Il ne manquerait plus qu'elle me demande de lui tenir la main..."

" Adriana, ma chérie! la calma Mr Potter. C'est bon, on peut y aller sans aucun soucis. James n'est plus un enfant."

" Si, c'est encore un enfant, Richard! répliqua-t-elle. Et je ne tiens pas à le perdre avec ce qu'il ce passe en ce moment! Nous avons peut-être un mage noir en..."

Elle se tut brusquement, se rendant compte qu'elle était sur le point de dire un truc interdit. James, qui avait cessé de runiner ses sombres pensées, se tourna vers son père pour vois sa réaction. La situation aurait été comique, tant le regard de Richard Potter était partagé entre incrédulité et mécontentement, si Mrs Potter n'avait pas été sur le point de dire quelque chose d'important. Jamais il n'avait vu son père aussi sèrieux.

" Bon! J'y vais! Ne traînez pas vous deux!" annonça le père de famille pour dissiper cet instant de gène.

Il s'avança dans l'âtre de la cheminée en prenant soin de prendre une bonne poignée de poudre de cheminette dans le pot que tenait toujours sa femme, et jeta la poudre à ses pieds en s'éxriant "Chemint de Traverse". Puis il disparut dans un torent de flammes vertes.

James n' aimait pas ce myen de transport. Mais alors pas du tout! La poudre de cheminette était un moyen était un moyan rapide d'arriver à destination; mais il ne se souvenait que trop bien des voyages qu'il avait endurer avec cette poudre magique. La suie qui lui tombait dessus, la source de chaleur procurée par les flammes vertes, la tête qui lui tournait pendant le voyage alors que défilaient sous ses yeux des centaines et des centaines de cheminées, et enfin la chute finale. Parce qu'à chaque fois, il trouvait moyen de se retrouver à plat sur le sol, les lunettes cassées. La voix de sa mère le ramena à la réalité.

" James? Tu te réveilles? C'est à ton tour..."

" C'est juste que je ne suis plus si pressé que ça finallement." dit-il mi-souriant, mi-grimaçant.

Comme son père avant lui, il réitéra les mêmes gestes et s'écria:

" Chemin de Traverse!"

Il se mit alors à tournoyer lentement sur lui-même. Il vit sa mère et le salon diaparaître alors qu'il tournait de plus en plus vite. Des centaines de cheminées apparurent sous ses yeux. Il ferma les yeux, souhaitant que tout s'arrête. Les toats et les oeufs brouillés lui remontaient à la gorge. La suie lui tombait sur la tête. Il devait être aussi noir qu'un Ronflak Cornu, même s'il ne savait pas si cette créature était noire, et mieux: si elle existait réellement. Il maugréait: a quoi ça pouvait bien servir de se doucher si c'était pour que deux heures plus tard il soit tout noir de suie! Brusquement, tout s'arrêta, il se sentit tomber en avant et son nez s'écrasa sur le sol de pierre froide. Son engouement du matin avait fait place à la mauvaise humeur. Et pour couronner le tout, ses lunettes s'étaient encore brisées.

Il entendit un rire moqueur au-dessus de sa tête. Se massant le nez, il se releva pour faire face à son père qui se tenait les côtes tant il était hilare. Entre deux éclats de rire, il parvint à dire:

" Je comprend que tu détestes ce moyen de locomotion, Jamesie! A chaque fois, tu trouves le truc pour t'écraser par terre. Je vois déjà le titre quand tu seras une star: Jamesie et son nez tout plat! Vous voulez savoir pouquoi? Notre reporter a fait une enquête poussée. Pages 1, 8 et 12."

" Si tu crois que je le fais exprés!" s'emporta-til.

" Donne-moi tes lunettes, fils!"

Il sortit sa baguette de la poche intèrieure de sa robe et la pointa sur la paire de lunettes.

" Reparo!" dit-il.

Le verre brisé se répara et Richard les remit sur le nez de son fils.

" J'aurais trés bien pu le faire!" bouda-t-il.

" Ca je n'en doute pas, Jamesie! Tu les a cassées tant de fois que ça n'est plus difficile pour toi. Ce sort fait parti de ton quotidien."

" Faut pas abuser quand même!"

Potter señor sourit et éclata de nouveau de rire en voyant qu'il se massait toujours le nez. Une flamme verte jaillit alors dans la cheminée et sa mère en sortit. Il regarda plus attentivement autour de lui. Ils se trouvaient dans un pub minuscule où toutes sortes de gens bizarres dicutaient joyeusement et buvaient. Deux sorcière, dans un coin, paraissaient en grande conversation, l'une fumant la pipe, l'autre buvant son verre. Un petit homme vert ( Non, pas un extraterrestre, rassurez-vous! On est pas dans Allien tout de même!), adossait au comptoir, lisait la Gazette de Sorcier. D'autres jouaient aux cartes et réclamaient sans cesse quelque chose à boire. Derrière le bar,le barman nettoyait ses verres tandis que la femme de ménage passait devant lui pour monter dans les chambres et y faire son travail. Il s'arracha à sa contemplation et se tourna vers ses parents. Son père était toujours hilare et, quant à sa mère elle regardait son mari d'oeil exaspéré, se demandant ce qui pouvait bien le faire rire comme ça. Sentant le rouge lui monter aux joues, James décida de mettre fin à ce fou rire emplie de moquerie.

" Bon, on y va! Il faut encore acheter mes affaires et préparer la fête de ce soir!"

" Tu as raison! Viens mon chéri! Richard, calme-toi!"

Elle prit son fils par l'épaule et ils traversèrent la pièce en direction de la cours du pub, Richard leur emboîtant le pas. Sa crise de rire semblait s'être quelque peu atténuée et James ne s'en plaignait pas. Il aimait beaucoup son père mais il détestait le voir se moquer de lui, même s'il savait que ce n'était par méchanceté. De toute manière, il lui ferait payer cette affront. c'était une habitude qu'ils avait prise. Père et fils s'engageait souvent dans ce genre de "combat", chacun cherchant à être le vainqueur de la plus grande farce. Et tout ça pour le plus grand malheur de Mrs Potter.

Une fois arrivés dans la cours, Mrs Potter avança vers le mur du fond et sortit sa baguette magique. Elle frappa alors l'une des briques qui le composait avec le fin morceau de bois. C'était surement un mécanisme car immédiatement aprés les briques composant le mur se ressérèrent les unes des autres pour former une ouverture en arcade qui permit aux trois Potter de s'y engouffrer.

Bien que James appartenait à une famille de sorcier, il n'était jamais venu au Chemin de Traverse. Sa mère n'y venait que pour acheter le nécessaire à potions et pour acheter du Nettoie Tout Magique, un produit miracle contre les saletés et la poussière; son père, lui, ne venait que pour acheter de nouvelles robes de travail. Comme ces achats ne l'intéressaient guère et qu'il doutait que Adriana l'ait laissé s'aventurer seul dans la longue rue peuplée de sorcières et sorciers, il préférait dans ces moments là aller chez son cousin Pierre-Richard avec qui il faisait les 400 coups. Mais lorsqu'il eut franchi l'arcade de pierre, il regretta bien vite de ne pas être venu plus tôt. Tout ce qu'il voyait défiait l'imagination. Des centaines de boutiques s'étalaient de tous les côtés, des centaines de mages et sorcières se bousculaient dans les magasins et la grande rue. Plus que magnifique, c'était... magique.

Il se retourna pour voir disparaître l'arcade et voir à la place s'afficher en lettres d'or le nom du pub dans lequel ils s'étaient retrouvés quelques instants plus tôt: Le Chaudron Baveur. Il regarda de nouveau devant lui et suivit ses parents de prés. Ils passèrent ainsi devant de nombreux magasins. L'un d'eux indiquait "Mrs Guipure, prêt-à-porter pour Mages et Sorciers"; un autre portait l'enseigne "Au Royaume du Hiboux"; il y avait aussi "Florian Fortarôme, Glacier". Mais celui qui capta le plus son attention avait pour enseigne "Le Monde Merveilleux du Quidditch". Il aurait voulu s'y arrêter mais ses parents continuaient leur marche.

" On va d'abord passer à Gringotts pour retirer un peu d'or, dit Mr Potter. Ensuite, on ira chercher tes affaires scolaires"

James sourit. Gringotts était la banque des sorciers. D'aprés ce que son père lui avait dit une fois, les coffres étaient situés sous terre et ils étaient gardés par des dragons. Il avait eu du mal à croire que des tonnes de pièces d'or, d'argent et de bronze dormaient sous ses pieds, attendant tout simplement que quelqu'un vienne les chercher. Mais aprés tout il était un sorcier et rien n'était vraiment étonnant dans ce monde qui était le sien.

" On y est! déclara son père. Alors? Qu'est-ce que tu en dis?"

James en eut le souffle coupé. Ils étaient arrivés devant le plus haut bâtiment de la rue. Il surplombait tous les autres magasins et sa blancheur était telle qu'elle le fit cligner des yeux. Devant la porte se tenait un gobelin. Petit, le regard dur et intelligent, les doigts longs et fins. Si fin que james pensa en les voyant qu'il serait facil de les briser mais il rengea vite fait cette idée dans un coin inactif de son cerveau quand, en passant devant, elle lui fit un large sourire, ses yeux réduits à l'état de fente, ses oreilles pointus battant frénétiquement l'air. Non! Celui qui tenterait un tel geste envers elle serait probablement un pauvre type désespéré qui aurait pour but de se suicider.

Aprés avoir franchi la double porte, il en franchit deux autres et se retrouva dans un hall gigantesque. De tous les côtés, des portes s'ouvraient et se refermaient sur des clients exportés par un gobelin. Au fond du hall, il y avait un grand guichet; et en s'approchant James remarqua que les gobelins assis derrière expertisaient ce qui semblait êtres des pièce d'or.

" Bonjour, s'exclama Mr Potter à l'adresse d'un gobelin. Nous venons retirer de l'argent dans le coffre 693."

Le gobelin ressemblait à s'y méprendre à celui qui tenait la porte d'entrée. Sauf que celui-ci avait une longue barbe blanche et des lunettes carrées sous les yeux.

" Avez-vous votre clé, Mr?" demanda la gobelin d'une voix étrangement grave.

" Bien sûr!" répondit-il avec un grand sourire.

Adriana fouilla dans son sac et en ressortit presque immédiatement une petite clé.

" Trés bien! Orikleck va vous y mener!" annonça-t-il en pointant le doigt vers un point à la droite de James.

C'est à ce moment qu'il remarquèrent le minuscule gobelin qui était arrivé entre temps.

" Ces créatures sont déjà petites... mais alors celui-là, il bat les records!" pensa James.

Ils suivirent Orikleck à travers le hall. Il les fit passer l'une des portes et le décors changea totalement. Du hall de marbre, ils étaient passés dans un couloir de pierres grises et froides. Par la suite, ils dévalèrent une volée de marches pour se retrouver dans un long tunnel en sous-sol, au milieu duquel se trouvait une voie de chemin de fer pour wagonnet. Avançant au bord des rails, le gobelin siffla faisant débarquer sur le champ un wagonnet dans lequel ils montèrent tous les 4. Aprés une suite de tunnels, de virages, de montagnes russes..., le wagonnet s'arrêta devant une porte qui indiquait, sur un écriteau, le chiffre 693. Orikleck s'empara de la clé que lui tendait Mrs Potter et entrouprit d'ouvrir le coffre. Lorsque la porte s'ouvrit, James ouvrit des yeux rond en retenant son souffle. La pièce dans laquelle ils venaient d'entrer était remplie de pièces d'or, d'argent et de bronze. Des tas et des tas de Gallions, de Mornilles et de Noises jonchaient le sol. Le jeune Potter en était tout retourné. Ils savait que sa famille possédait beaucoup d'argent et de biens. Mais jamais... jamais il n'aurait cru qu'ils puissent en avoir autant. Son père passa devant lui, un petit sac à la main. Il le remplie de gallions, de mornilles et de noises puis il sortit de la "salle au trésor", rejoignant son fils qui était resté cloué sur place.

" On peut y aller, Orikleck! dit-il en souriant au gobelin. Jamesie?"

" Hum?" demanda celui-ci toujours aussi perdu par ce qu'il venait de voir.

" Direction les boutiques du Chemin de Traverse."

Dix minutes plus tard, ils étaient de retout dans la grande rue, se faufilant au travers des passants et de leurs enfants venus tout comme James acheter leurs fournitures scolaires. Il sortit sa liste, envoyée par l'école, et la lut à haute voix:

COLLEGE POUDLARD - ECOLE DE SORCELLERIE

Uniformes: listes des vêtements dont les élèves doivent être obligatoirement équipé,

1/ Trois robes de travail noires, modèle normal.

2/ On chapeau pointu

3/ Une paire de gants protecteurs en cuir de dragon

4/ Une cape d'hiver noire avec attaches d'argent

Chaque vêtement devra porter un étiquette indiquant le nom de l'élève.

Livres et manuels scolaires,

Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants:

- Le manuel des Sorts et Enchentements ( niveau 1), de Amanda Chouetalors

- La Magie et son Histoire, de Aurora Lastory

- Les différentes théories de la Magie, de Modingus Vidlacaboch

- Manuel de Métamorphose à l'usage des débutants, de Viktor Lanimasgus

- Les ingrédients entrant dans la composition des potions, de Arménia G. Laclass

- Potions magiques, de Cornélius Beaulitron

- Comment se défenfre contre les nuisibles et les forces obscures, de Arsène Lapeuroventre

Fournitures,

- Une baguette magique

- Un chaudron, modèle standard, étain, taille 2

- Une voîte de fioles en verres

- Un téléscope

- Une balance en cuivre

" Par quoi on commence?" demanda James à sa mère.

" On va d'abord aller chercher tes uniformes; puis on ira chez Fleury et Bott la librairie pour acheter tes manuels; et pour finir, on ira chez l'apothicaire." dit-elle tout simplement.

" Ah, non! Je ne suis pas d'accord! intervint Mr Potter avec un grand sourire aux lèvres. Aprés l'apothicaire il nous restera une chose à faire. La plus importante de toutes. On ira chez Ollivander pour acheter..."

" ... Ma baguette magique!" termina James avec un peu trop d'enthousiasme.

" Parfaitement Jamesie!"

Par automatisme, le jeune Potter s'emporta contre son père et s'offusqua de la manière dont il l'avait nommé. Mais en réalité, son coeur faisait des bonds dans sa poitrine. Depuis le temps qu'il voulait sa propre baguette, son rêve allait enfin se concrétiser.

Ils commencèrent donc par la boutique de Mrs Guipure, prêt à porter pour mages et sorciers. La vieille dame entreprit de prendre ses mensurations, des plus essentielles aux plus extravagantes, puis elle laissa le soin aux aiguilles et aux ciseaux d'ajuster les robes. Ils allèrent ensuite chez Fleury et Bott. La librairie était bondée et James sourit en pensant que parmi cette foule se trouvaient peut-êtres ses futurs amis; et qui sait, peut-être son futur souffre-douleur. Chez l'apothicaire, il acheta tout le nécessaire à potion dont-il avait besoin, ainsi qu'un télescope. Il ne fut guère surpris de constater que le vendeur connaissait sa mère - aprés tout elle venait ici chaque semaine- mais il tira la grimace en remarquant qu'il la draguait ouvertement quand son père avait le dos tourné. Enfin, le moment tant attendu arriva et il dut traîner ses parents jusqu'à la porte de la boutique.

Dés son entrée dans le magasin, il fut émerveillé. La pièce dans laquelle il venait de pénétrer n'avait rien de fabuleux en elle-même pourtant. Elle était toute poussiéreuse et sur les étagères qui la meublaient des centaines et des centaines de boîtes étaient empilées les une sur les autres. Un Moldu tout à fait censé aurait fait demi-tour sans demander son reste devant cette "horreur", mais James savait que chacune de ces boîtes contenait une baguette magique. Pour n'importe quel jeune sorcier, c'était un rêve qui se réalisait.

"... Waouh!" fut la seule chose pertinente qu'il parvaint à dire sur le moment.

" Tu as raison, Jamesie! Waouh est le mot qui convient le plus à cet..."

" ... univers fantastique?" proposa le brun à lunettes.

Mr Potter éclata de rire en s'approchant du comptoir où un homme surgit brusquement devant lui. Mr Ollivander était un homme d'une soixantaine d'année avec une chevelure grise orageuse lui tombant sur les yeux, lesquels étaient étrangement clairs.

" Bonjour cher Mr Potter, dit-il à l'adresse de James. Il me semblait bien que nous ne tarderions pas à nous rencontrer. Vous êtes le portrait de votre père... J'espère cependant que vous avez le même caractère calme et posé de votre mère!"

Le septuagénaire se tourna vers sa mère.

" Adriana Stateford! Je..."

" Ah, non! Maintenant c'est Potter!" le coupa-t-elle avec un sourire.

" Oui, bien entendu Mrs Potter! Si je me souviens bien... votre baguette est en bois de houx et... elle mesure 25,2 cm. Trés utile pour la Métamorphose, d'ailleurs. Je me trompe?"

" Vous avez raison, Mr Ollivander! Comme toujours!" le complimenta-t-elle.

" Je vous remercie du compliment!"

Puis, se tournant vers Potter señor.

" Richard Potter! Il était temps que vous grandissiez! A onze ans vous étiez le plus petit garçonnet que je n'avais jamais vu... Mais il me semble que vous avez transmi votre "nouvelle" grande taille à votre fils. Pour un jeune garçon de onze ans, il est plutôt grand."

" Un grand dadet comme son père! Mais désolé de vous décevoir, il est encore plus turbulent que moi je pouvais l'être à cet âge."

" Ce ne doit guère être facil à supporter pour vous Adriana!"

" Je ne vous le fait pas dire... J'ai épousé un vrai gosse!"

" Bien! Richard, votre baguette était en boix de hêtre et mesurait 29,5cm. Trés bonne baguette pour les Enchantements."

" C'est exact! Mais je tiens à préciser que si elle l'était, elle l'est toujours!"

" Cela va de soit!"

Il sourit puis regarda James.

" Bien, à nous maintenant jeune Mr Potter! Je vais d'abord vous expliquer le fonctionnement de cette boutique. Chacune des baguette qu'il y a autour de nous, Mr Potter, est unique. Vous ne trouverez jamais deux baguettes identiques tout comme vous ne trouverez jamais deux personnes identiques. Touts ces baguettes renferment une substance magique trés puissante: nous utilisons des crins de licorne, des plumes de phoenix, et des ventricules de coeur de dragon. Mais vous devez vous souvenir d'une chose importante Mr Potter! La baguette choisit son sorcier et non l'inverse. Elle choisit celui qu'elle estime digne d'elle, celui qui saura l'utiliser à bon essient, celui qui saura faire de grandes choses grâce à elle."

James se mit à réflaichir. Il n'avait jamais songé à cet espect de la baguette magique. Mais aprés tout, cela semblait être évident. La baguette devait correspondre à son sorcier, pour qu'elle ne fasse plus qu'un avec lui et son caractère. Elle devait avoir le même caractère sinon c'était peine perdue. Mettez une baguette capricieuse entre les mains d'un imbécile et vous verrez le résultat catastrophique qu'elle peut faire. Un lien se forgeait entre la baguette et son nouveau propriétaire. Quand il aurait lui-même la sienne, il ne formerait plus qu'un avec elle. Se promettant d'en prendre le plus grand soin, il se reconcentra sur les paroles du vieux sorcier.

" Bien! Je vais prendre vos mensurations. De quelle main tenait vous votre baguette?"

" Droite!"

" Tendez la main droite!"

Il entreprit donc de prendre ses mensurations, comme l'avait fait Mrs Guipure un peu plus tôt dans la journée. Une fois ceci fait, il partit et disparut dans les rayons pour revenir quelques secondes plus tards, les bras chargés de boîtes. Il les posa sur le comptoir et ouvrit l'une d'entre elles d'où il sortit une fine baguette de bois qu'il fourra dans les mains du jeune client.

" Essayons celle-ci: bois de If, 25,7cm, et crin de licorne. Trés souple!"

Mais à peine referma-t-il ses doigts autour de la baguette que le vendeur la lui arracha des mains pour lui en donner une seconde qu'il entreprit vite fait de remplacer par une seconde, puis par une troisième, et une quatrième, suivit d'une cinquième, d'une sixième et d'une septième, pour enfin arriver à la 8ème.

Et lorsqu'il la prit dans ses mains, il sentit une étrange chaleur l'envahir et la baguette vibra avec force, étincellant d'un mélange de couleurs toutes plus belles les unes que les autres.

" Bravo! s'écria le viel homme. Ca n'aura pas mis longtemps! A croire qu'elle était pressée de vous rencontrer Mr Potter! Bois d'acajou, 27,5cm, et plume de phoenix! C'est une baguette trés capricieuse que vous venez s'acquérir! Elle en a mis plusieurs en déroute, croyez-moi! Mais si elle vous convient... Elle excelle en Métamorphose!"

" Sois-en fier, Jamesie!"

" Papa !"

Mais malgré tout, James était on ne peut plus satisfait et heureux. Il avait enfin sa propre baguette et il la sentait déjà comme faisant partie intégrale de lui. Et puis... il n'aurait plus à emprunter celle de son père maintenant.

Comme s'il avait lu dans ses pensées, Mr Potter s'exclama, alors qu'ils se retrouvaient sous un soleil de plomb:

" Il y a un point positif pour moi dans cette histoire? Désormais, je n'aurais plus à chercher ma baguette chaque matin... puisqu'il utilisera la sienne."

Adriana lui sourit avant de déclarer qu'il ferait bien de rentrer.

" La fête commence dans deux heure et nous devons encore la préparer! dit-elle. De plus, n'oublies pas qu'il nous reste une dernière chose à faire Richard..."

Sa voix était pleine de sous-entendus et James se demandait ce qu'on lui cachait encore.

" Quoi? Qu'est-ce qu'il vous reste à faire?" demanda-t-il.

" Eh bien... Ta mère et moi comptions déjà venir aujourd'hui, avant que tu reçoives ta lettre... En fait... nous voulions venir acheter ton cadeau d'anniversaire."

" Mais comme tu es là, tu vas pouvoir nous aider!"

" Oui! On sait ce que tu veux mais... le problème, c'est qu'il en existe plusieurs... sortes."

" Vous êtes serieux? s'exclama-t-il, manquant presque de s'étouffer. Vous allez réellement m'acheter un hiboux?"

" Puisqu'on te le dit!" assura sa mère.

Ils se dirigèrent donc vers le magasin dont l'enseigne indiquait Au Royaume du Hiboux; et dix minutes plus tard, ils en ressortaient. Il avait une grande cage à la main, dans laquelle dormait un magnifique hiboux Grand Duc au plumage fauve. Le soir tombait et ils devaient absolument rentrer à la maison. une fois au Chaudron Baveur, ils ne s'attardèrent pas et prirent le chemin de retour par la poudre de cheminette.

Fin du chapitre 2.

Et oui, encore un chapitre fini. Il arrive plus tôt que prévu mais je suis en retard sur cette fiction par rapport à Patpat qui l'écrit au point de vue de Sirius. D'ailleurs n'hésitez pas à aller faire un tour du côté de ses fictions qui valent vraiment le coup; et laissez-lui une petite review pour récompenser ses efforts. Je vous fais de gros kissous à tous et à bientôt pour la suite. XXX

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