Kikou tout le monde! Alors me revoila pour une autre fic. D' ailleur, c' est la toute première que j' ai écrit et elle me tient beaucoup à coeur. Alors cette fic relate la première année des Maraudeurs du point de vue de James et la deuxième année est en cours. Et oui vous avez compris, vous aurez droit aux sept années d' étude de nos héros préférés ( une fois ma prof d' espagnol nous a demandé comme question qui était nos personnages fictifs préférés et moi j' ai, en grande fan que je suis de Harry Potter et des Maraudeurs, bien sûr répondu les Maraudeurs! LOL! ). Sachez que le point de vue de Sirius existe aussi mais pour ça il faut harceler mon amie Patpat qui est trop fénéante pour poster ses chapitres. Si ça vous tente, dite-le moi et je la harcèlerais pour qu' elle poste. Je suis trés douée en plus pour harceler! D' ailleurs, l' une de mes auteurs préférées en a déjà fait les frais. LOL! Au fait ce premier chapitre est trés similaire à celui de l' école des sorciers parce que je ne savais pas du tout comment commencer l' histoire donc ne vous inquiétez pas, c' est tout à fait normal.
Disclaimers: Les personnages de Harry Potter ne m' appartiennent malheureusement pas et c' est bien dommage. Imaginez sinon toutes les choses que je pourais faire avec eux! Eh! Non, bande de perverses je ne pense absolument pas à ce que je sais que vous pensez que je pense mais que je ne pense pas alors arrêter de penser... Mais maintenant vous savez pourquoi j' écris des fic, c' est pour pouvoir torturer mentalement les personnages. Niark niark niark niark niark... Mais non! Pas sadique du tout!
Résumé: James Potter entre en première année au collège Poudlard. Il y rencontrera Sirius Black, Rémus Lupin et Peter Petigrow avec lesquels il forgera une trés grande amitié. Mais Rémus disparaît assez souvent et James et Sirius se posent beaucoup de questions sur les secrets qu'il cache... Et pourquoi tous ces gens qui disparaissent mystèrieusement?
RAR:
SusyBones: Oui, il se passe des choses bien étranges et un certain mage noir n'y est pas étranger. Alors, tu aimes le portrait de Lily? T'en mieux, c'était voulu, lol! Kissous XXX à tois.
kalea chan: Merci pour la review. C'est vrai que le chapitre 2 est un peu sombre mais rassure-toi ça ne sera pas comme ça dans toute la fiction. Il faut juste que je mette en scène la future arrivée au pouvoir du plus mauvais des mages noirs: j'ai nommé Volemort. Au fait, si ça t'intéresse, cette fiction éxiste au point de vue de Sirius et c'est mon amie Patpat qui s'y est collé. Kissous XXX et encore merci
Loulou la chouette: Toujours pressée Loulou! Mais la patience est une vertue. Ne t'en fait pas, la rencontre avec Lilly est au prochain chapitre mais ce sera plutôt... houleux, tu t'en doute. Kissous ma puce, je t'adore XXX
Chapitre 4:
Rencontre dans le Poudlard Express,
James ne vit pas passer son dernier mois de vacances. Il s'était tellement amusé au cours des dernières semaines que cela n'avait rien d'étonnant. Il n'avait cessé de jeter des sorts à toutes sortes d'objets et à tout ce qui se mouvait dans la maison. Cela avait rendu sa mère furieuse mais il s'en moquait comme de sa première punition. Pourtant elle n'avait pas arrêté de lui répéter qu'il était interdit aux sorciers de premier cycle de jeter des sorts en dehors de Poudlard.
" L'été prochain tu seras certainement expulsé de l'école si tu continues à jeter des maléfices à tout va sans raison valable!" s'était-elle emportait une fois qu'il faisait léviter un vase dans toute la maison.
Le vase en question avait d'ailleurs bien faillit aterrir sur sa tête. Mais elle aurait tout aussi bien pu s'adresser au mur avec autant, sinon plus, de succès. Quand elle était passé devant le miroir du première étage, son reflet n'avait pas manqué de lui faire remarquer qu'elle avait une mine affreuse à force de courir aprés les bêtises de son fils.
Lorsqu'il n'utilisait pas sa baguette, le jeune Potter passait son temps enfermé dans sa chambre, allongé sur son lit, la tête plongé dans son manuel du Quidditch à travers les âges, tout en caressant machinalement son hibou qu'il avait baptisé Gokü. Un nom qu'il avait eu beaucoup de mal en raison du tempérament du rapace. A chaque fois qu'il avait proposé un nom qui ne plaisait pas au volatil, celui-ci lui avait donné de légers coups de bec sur le dos de la main, ce qui expliquait les nombreuses coupures qu'elle portait. Dés la première nuit, Gokü avait pris la facheuse habitude de chasser - jusque là rien de mal- et de ramener dans la chambre les fientes des rongeurs qu'il attrapait; et cela au grand dépi de Mrs Potter.
Pour couronner le tout, cette dernière s'était vu dans "l'obligation" d'arbitrer la nouvelle bataille de farces dans laquelle ils s'étaient engagés son père et lui. Le pire pour elle avait été sans aucun doute de constater que la dernière farce en date de son fils avaient eu pour habitant les habitants de la maison voisine. Le pauvre Mr Willord, qui arrosait ses plantes, avait poussé un cri horrifié en voyant que son tuyau d'arrosoir avait ce qu'on pourrait appelé des ratés et qu'il innondait toute la maison aprés s'être engouffré par une fenêtre ouverte. Depuis, à chaque fois que James passait devant un membre de la famille, il ne pouvait s'empêcher de demander comment allait l'arrosoir fou. Aprés cette farce, Mrs Potter l'avait consigné pendant une semaine de baguette magique.
La veille de son départ pour Poudlard, James avait rangé toutes ses affaires dans une grande malle. Il ne manquait plus que ses nouvelles robes d'école que sa mère avait embarquées pour les nettoyer et les repasser. Il venait d'enfermer Gokü dans sa cage lorsque cette dernière entra dans la chambre, une grande pile de robes pliées dans les bras.
" Voilà tes robes, mon chéri." dit-elle en les posant sur son lit.
" Et voilà ton billet ! s'exclama son père en entrant derrière elle. Au fait, Jamesie, je viens de voir Mr Willord sortir les poubelles. Et il y a quelque chose qui me chiffonne..."
" Oui papa, laquelle ?"
" Eh bien... J'ai vu un truc ramper à ses pieds et... tout de suite il a paniqué et s'est précipité chez lui ."
Adriana lança un regard noir à son fils.
" James ! gronda-t-elle. Qu'est-ce que tu as encore fait ?"
" Moi ? Rien !"
C'était trop rapide et directe pour être vrai et James s'en apperçut trop tard.
" Tu as encore touché à cet arrosoir !"
" Moi ? Non !"
" James !"
Il baissa honteusement la tête.
" Bon d'accord! Peut-être un peu..."
" Non, mais c'est pas vrai ça ! Qu'ai-je fait à Merlin pour mériter ça ?"
Richard éclata de rire alors que sa femme le regardait avec exaspération et une once de colère.
" Richard ! Il n'y a rien de comique là dedans ! Je te signale en plus que c'est toi qui dirige le Département de Contrôle et de Réparation des Accidents de Sorcellerie !"
Mr Potter eut soudain l'air gêné.
" Euh... oui... bon... c'est vrai... mais... euh... faut pas en faire tout un plat..."
" Richard ! Tu es pire que ton fils !"
"..."
" Tu ne réponds pas, bien entendu !"
" Si, si je réponds... Tien James, ton billet !"
James rit sous cape. C'était la manière de son père de dévier le sujet de la conversation. Adriana commençait à râler sur son mari qui se ratatinait légèrement sur lui-même. Préférant ne pas se mêler de ça, il jeta un coup d'oeil à son billet de train.
LONDRES-POUDLARD
Voie n° 9 3/4, Poudlard Express
Départ: 11h, arrivée: 19h
Voie 9 3/4. N'importe quel Moldu lisant le numéro de cette voie penserait sur le coup qu'il était fatigué où qu'il devait avoir un verre dans le bez, même s'il n'avait pas bu une seule goutte d'alcool. Mais pour les sorciers, cette voie existait bien. En effet, la voie 9 3/4 était cachée aux yeux des Moldus et c'était là que partait le train à destination de Poudlard chaque année. Elle était située entre les voies 9 et 10. Pour s'y retrouver, il suffisait ni plus ni moins d'avancer droit sur la barrière qui séparait les deux voies, sans avoir crainte de s'y cogner.
" Bon... ben... on va te laisser, Jamesie..."
" Papa !"
" Ne change pas de sujet, Richard !"
" Moi ? Jamais de la vie, Adriana ma chérie ! Je me demande où tu vas chercher de telles idées..."
Elle le regarda avec un regard à vous glacer sur place puis se tourna vers son fils.
" Bon... On te laisse ranger tout ceci, James. Et ne te coucha pas trop tard, tu dois te lever tôt demain. Bonne nuit, mon chéri !"
Elle l'embrassa sur le front puis entraîna son mari avec elle dans le couloir.
" Bonne nuit, Jamesie !" lui cria son père.
" Papa !"
Mais celui-ci avait déjà refermé la porte. Le jeune Potter posa son billet sur sa table de nuit puis s'affaira à la recherche d'un quelconque manuel ou nécessaire à potion qu'il aurait pu oublier. Une petite boule de poils vint alors se frotter contre ses jambes.
" Horséa." murmura-t-il en prenant la petite chatte noire noire dans ses bras.
Le chaton lui avait été offert par sa cousine Meiling lors de sa fête d'anniversaire. Elle entrerait le lendemain en 7ème et dernière année à Poudlard, en même temps que son frère jumeau, Pierre-Richard. Elle avait une passion incontestée pour les chats et lorsqu'elle avait apperçut la petite boule de poils qu'était Horséa dans l'animalerie, elle avait littéralement craqué et s'était empressée de l'acheter pour son cousin "préféré". Comme elle l'avait si bien dit.
Il reposa le chaton par terre et termina sa valise. Une heure plus tard, il se glissait dans son lit et s'endormit presque instantanément, une minuscule boule de poils se pelottonnant dans son cou.
Ce fut un léger miaulement suivit d'un doux hululement qui le tirènt du sommeil le lendemain matin. Puis une langue rapeuse vint lui lécher le bout du nez.
" 'Jour Horséa..." murmura-t-il dans un demi-sommeil.
Il se redressa et regarda sa montre; elle indiquait 8h15minutes. Il se leva et ébouriffa un peu plus ses cheveux qu'ils ne l'étaient déjà d'un geste de la main. C'était une habitude qu'il avait prise quelques semaines plus tôt sans qu'il ne s'en apperçoive réellement. En fait, la fille du boulanger du village lui avait dit que ses cheveux rebels lui donnaient un charme inestimable et depuis...
Perdu ses pensées, il se dirigea vers la cage d'escalier et entendit à peine le miroir de sa chambre lorsqu'il lui pria de se donner au moins un coup de peigne pour ne pas paraître négligé parce que sinon il aurait honte. Il était trop heureux pour faire attention aux sobriquets de ce srupide miroir. Il avait encore un peu de mal à croire que le soir même il serait enfin à Poudlard, il aurait enfin des amis venant du même monde que lui, il aurait peut-être son propre souffre douleur ( un sourire mauvais retroussa ses lèvres à cette idée )...
Dans la cousine, ses parents étaient en grande discussion, discussion qui s'acheva vite fait lorsqu'ils le virent entrer dans la pièce. James trouva ce brusque silence bien trop anormal pour ne pas se douter du sujet qui occupait leur lèvre s quelques instants plus tôt: les attaques survenues il y avait deux mois maintenant et le meurtre des Prewett. Mais, sachant que de toute manière ses parents nieraient en bloc, il fit comme s'il n'avait rien remarqué.
" Alors Jamesie ? Fin prêt ?" demanda son père en guise de bonjour.
" Fin prêt ! répondit-il. Prends garde Poudlard : James Potter arrive avec la tête pleine de farces !"
Sa mère fronça les sourcils puis lui dit avec un regard plein de malice:
" Prends garde James Potter : les Beuglantes sont déjà en route pour te punir de tes futures bêtises !"
" Ahlala ! Pauvre pauvre Poudlard ! Il n'aura pas droit à un minute de répit avec toutes les farces et toutes les Beuglantes dont il sera témoin ! Mais je plains surtout les professeurs de notre Jamesie National. Avec tout ça, ils n'auront..."
Mais il ne put terminer sa phrase. Patrick Delaway venait de transplanner au milieu de la cuisine dans une détonnation assourdissante. James s'apprêtait à le saluer mais il se ravisa lorsqu'il remarqua le visage du collègue de son père. Plus que de la peur, c'était la terreur et l'horreur qui déformaient ses traits. Il était littéralement afollé et semblait avoir perdu toute notion de l'espace puisqu'il se cognait contre le mur, les chaises et la table à chaque fois qu'il tentait de se redresser.
" Richard... Richard, il faut que... commença-t-il à un rythme saccadé. Tu... Il s'est pa..."
James et Adriana le regardaient essayant de le suivre alors que Mr Potter s'était levait et le forçait à s'asseoir et se calmer.
" Calme-toi Patrick ! Et assieds-toi ! Respire ! Prend une chaise ! Adriana, prépare lui quelque chose de f...
" Non ! coupa Delaway. Pas le temps... On doit partir... Richard... C'est affreux... Richard... Il s'est passé quelque chose... une marque... un vrai carnage... c'est monstrueux... ministère... demande... aide... maintenant..."
Richard Potter se redressa vivement, devenu blanc comme un linge.
" Je viens Patrick ! Lève-toi ! Adriana, ma chérie... Je suis désolé mais..."
" Ce n'est pas grave Richard..."
Adriana Potter était inquiète, il n'y avait aucun doute. Elle était devenu pâle et sa voix tremblait légèrement. Richard Potter, quant à lui, bien qu'inquiet ne le montrait pas. Il parlait d'un ton calme, posé et rassurant. Delaway se le va et s'excusa rapidement auprés de la mère de famille qui tentait de le calmer tandis que son mari se tournait vers son jeune fils.
" Jamesie, j'aurais voulu t'accompagner mais... vu les circonstances... Je crains que ce ne soit pas possible."
" Ce n'est pas grave, papa ! Vas-y ! Je vous écrirais à maman et toi pour vous dire comment s'est passée la rentrée. J'espère juste que..."
Il lança un coup d'oeil au collègue de son père qui buvait un grand verre d'eau.
" ... Que Patrick ne va pas s'étouffer avec son verre d'eau !"
Richard éclata de rire avant de transplaner en même temps que Delaway. James ne savait pas vraiment pourquoi il avait parler du verre d'eau de l'homme. Peut-être parce qu'il savait qu'il devait éviter de parler des disparitions qui avaient eu lieu deux mois au paravant et du meurtre des Prewett. Il se tourna vers sa mère: l'expression qu'elle afichait exprimait parfaitement son malaise et sa peur. Cependant, elle se força à sourire lorsqu'elle remarqua qu'il avait les yeux braqués sur elle.
" Finit de manger ! lui dit-elle. Et ne t'inquète pas, ce n'est sûrement rien d'afollant !"
" Comment tu peux dire ça ? Tu as vu sa tête ? Il était littéralement apeuré, comme si... comme si sa vie était sur le point de se terminer, comme si... s'il allait mourir sur place !"
" James... Ce n'est... Enfin je veux dire... Tu connais Patrick ? Il a tendance à s'afoller pour un rien ! A faire d'un simple noueux tout un hyppogryffe !"
Il n'était cependant pas convaicu; et le fait que sa mère ne croyait pas non plus à ce qu'elle disait y contribuait beaucoup.
" Bon, c'est pas tout ça mais... On a du pain sur la planche ! Il vaudrait mieux arriver en avance à la gare. Je pense qu'une demie-heure devrait suffir... Ne traîne pas à eller te doucher... et habilles-toi façon Moldu. Tu revêteras une robe dans le train sinon tu vas apeurer les pauvres Moldus que nous rencontrerons."
Il entendit à peine les recommandations de sa mère, la tête encore pleine de ce qu'il venait de se produire. Il s'était passé quelque chose de grave, c'était sûr. Il ne s'était pas trompé lorsqu'il avait affirmé que cette histoire ferait encore parler d'elle. Il aurait aimé pouvoir en parler avec ses parents mais seule sa mère était présente et de toute manière aucun des deux n'aurait répondu à ses questions. Préférant faire comme si de rien n'était pour éviter un débordement de fureur, il changea le sujet de la conversation.
" Comment on va aller à King's Croos ?"
" On prendra la poudre de cheminette jusqu'au Chaudron Baveur puis on prendra un taxi moldu pour la gare."
Ainsi à 10 h 30, James et sa mère se trouvaient devant la barrière qui permettait d'accéder à la voie 9 3/4. Le trajet s'était déroulé sans anicroches, excépté que le jeune sorcier avait de nouveau cassé ses lunettes en tombant sur le sol du Chaudron Baveur. En plus, le chauffeur de taxi avait ouvert de grands yeux ronds en voyant arriver la grande malle et le hiboux qui somnolait dans sa cage.
Les deux Potter s'avancèrent en direction de la barrière. James poussait le chariot sur lequel étaient posaient la malle et la cage. Sa mère le devançait de quelques pas et Horséa se pelotonnait dans le cou de son maître. Il n'était pas inquiet: bien que la barrière soit solide, il avançait à pas de plus en plus rapides. Il savait que c'était un leure, qu'en tant que sorcier il ne risquait rien et que dans quelques secondes il se retrouverait sur la voie 9 3/4, sans aucun dégat. Mais il en était tout autrement pour les Moldus.
Une fois le mur franchit, la premire chose qu'il vit fut une locomotive rouge qui crachait des panaches de fumées et sur lequel était écrit en lettre d'argent: Poudlard Express. Il balaya le train des yeux pour s'intéresser à l'ambiance mouvementée autour de lui. Des centaines d'étudiants se bousculaient sur le quai pour se frayer un chemin, d'autres parlaient une dernière fois à leur parents et famille avant le départ, d'autres , d'aprés les hurlements qui lui parvenaient aux oreilles, se disputaient les places assises dans le train.
Toute cette agitation avait brusquement réveillé Gokü qui s'était mis à bettra frénétiquement les ailes sur les bareaux de sa cage, faisant sursauter Horséa qui, elle, s'était mise à faire de petits bonds éxcités sur sa tête. Il éclata de rire lorsqu'en passant devant une jeune fille aux nattes brunes il l'entendit s'exclamer, soudain horrifiée:
" Maman, c'est affreux ! J'ai oublié Minouche à la maison !"
" Oh Ania ! S'exaspéré sa mère. Combien de fois ne t'ai-je pas dit de surveiller ton chat ? Ecoute, ne t'inquiète pas pour ça ! Je te l'enverrai par hiboux."
James ne put s'en empêcher. Il eut la soudain vision d'un chat aux poils tous retournés aprés un voyage par hiboux postal. Il passa ensuite une dizaine de minutes à la recherche d'un compartiment vide. Lorsqu'il l'eut enfin trouvé, il y posa ses affaires avant de redescendre sur le quai en compagnie de sa mère. Il avait laissé sa petite chatte en " chien de garde."
" N'oublie pas d'écrire, lui dit sa mère. Et je ne veux pas..."
" ... recevoir de lettre comme quoi j'ai encore fait des bêtises, termina-t-il avec lassitude. Ne t'inquiète pas, m'man. Je te promet de ne pas faire les 400 coups"
Adriana fronça les sourcils.
" Mais les 1000 coups c'est tout autre chose." marmonna-t-il pour lui-même mais malheureusement sa mère l'entendit.
" James Richard Potter ! Si tu touches ne serait-ce qu'à un cheveux d'un de tes camarades de classe, tu le regretteras amèrement. Ca tu peux en être sûr !"
Le jeune garçon préféra changer le sujet de conversation.
" Tu diras au revoir à papa pour moi ! Je n'ai pas vraiment eut le temps de le lui dire ce matin."
" C'est ça ! Dévie le sujet ! Mais tu as raison: ton père était plutôt pressé. Mais il n'y a rien à craindre, c'est sûrement une nouvelle bêtise d'Alina Habbot."
James commençait à désespérer. Personne n'était prés à lui confirmer qu'il se passait bien quelque chose de grave dans la communauté des sorciers. Sa mère continuait de le traiter comme un enfant et ne voulait rien lui révéler.
Un sifflet retentit, le sortant de ses pensées. Des sorciers vigiles en uniformes avançaient le long du quai et fermaient les portières des wagons. Il se précipita dans le train aprés avoir embrassé sa mère et lui dit par la fenêtre de la portière:
" Je vous écrirais m'man, mais je ne peux pas te promettre d'être un gentil et adorable petit garçon bien sage."
Le train s'emballa et prit de la vitesse. James regarda sa mère rétrécir à vue d'oeil jusqu'à ce qu'elle devienne un minuscule petit point à l'horizon et qu'elle ne disparaisse totalement aprés un virage. Il s'arracha à la contemplation du nouveau paysage qui s'étendait sous ses yeux et s'avança dans le corridor à la recherche de son compartiment. Il traversa aini un wagon sans s'atarder devant les compartiments remplis d'élèves; mais il fut bien obliger de s'arrêter lorsque son regard tomba sur le plus bel ange du monde. Ses cheveux auburn arrivaient jusqu'à la chute de ses reins et son teint blanc comme la neige la faisait ressembler à Blanche Neige. Qui était Blanche Neige, James n'en savait strictement rien: une héroïne de conte moldu, c'était tout ce qu'il savait. Et ses yeux... Deux magnifiques perles émeraudes, deux joyaux qu'il... qui lui rappelaient étrangement quelque chose. Mais quoi ? Des yeux qui brillaient étrangement, beaucoup trop étrangement à son goût. Des yeux remplis de... de larmes.
James sentit son coeur se briser en mille morceaux à cette vision. Pourquoi pleurait-elle ? Pourquoi ses joues pâles comme la neige étaient-t-elles innondées de larmes ? Si seulement il pouvait les remplacer par un sourire. Il devait absolument la faire rire mais... comment ?
C'est alors que quelqu'un apparut dans son champ de vision à l'entrée du wagon, juste en face de lui: un garçon au tein cireux, plutôt maigre, et les cheveux horriblement gras. Les deux garçons se toisèrent avec mépris et une idée germa dans son esprit. Il voulait faire rire la rouquine qui pleurait toujours dans son compartiment et une précieuse opportunité venait de s'offrir à lui. Le nouveau venu lui inspirait la plus grade répugnance et d'aprés la façon dont l'autre le regardait, c'était réciproque. Il n'y avait donc aucun mal à l'attaquait. Et puis il ferait d'une pierre deux coups: la rousse cesserait de pleurer et rirait à coup sûr puis il aurait enfin son souffre-douleur personnel.
Il sortit sa baguette de la poche arrière de son jean et la pointa sans hésitation sur le garçon aux cheveux graisseux. ce dernier n'eut pas même le temps de réagir qu'il se retrouva trés vite projeté sur le mur du fond. Alertés par la brusque détonnation, des têtes firent leur apparition à l'entrée de chaque compartiment. Celui à sa droite ne fit pas exception à la règle et s'ouvrit à la volée sur une tête rousse trés furieuse. Son regard se posa sur le garçon étendu plus loin au sol, puis sur la baguette de James et enfin sur James lui même qui ne manqua pas de remarquer que ses larmes avaient disparues. Cependant, la jeune fille n'était pas du tout amusée par la situtaion et éclata contre lui.
" Qu'est-ce qu'il t'a fait ? lança-t-elle avec colère. Pourquoi tu l'as attaqué ?"
" Oh, eh bien, je m'ennuyais ! répondit-il avec une grande désinvolture dans la voix. Et il a eut le malheur de passer à ce moment là !"
Il désigna le gros tas informe que représentait son nouveau souffre-douleur d'un signe de tête dédaigneux. Mais ce n'était surtout pas ce qu'il fallait faire ou dire.
" Tu te crois drôle ?" reprit-elle.
James fit semblant de réfléchir un instant à la question en prenant un regard qui le rendait adorablement plus craquant avant de répondre:
" Oui, trés !"
La jeune fille parut s'enflammer de colère.
" Eh bien laisse-moi te dire que ce n'est pas le cas ! Tu n'es qu'une brute arrogante, aussi stupide et ridicule et brutal qu'un Nazgul, espèce de crétin prétencieux !"
Et sur ce, elle tourna les talons et s'enfuit dans le wagon précédent d'un pas rapide et digne sans même un regard en arrière. Tous les regards s'étaient tournés vers lui pour observer sa réaction. Mais il ne bougeait plus. Cette fille était une véritable furie. Il s'était attendu à tout sauf à ça, sauf à un tel débordement de fureur. Il s'en était pris au garçon au cheveux gras pour la faire rire, pas pour la faire hurler et qu'elle l'insulte de la sorte devant tout le monde. Mais au moins, elle avait cessé de pleurer: il avait donc remporté une victoire. Et puis... même en colère elle était toujours aussi jolie, même plus peut-être.
Tous les élèves étaient retournés dans leur compartiment désormais, non sans lui avoir lancé chacun un regard qui signifiait clairement C'est malin ça ! Il s'apprêtait à partir à la recherche de la rouquine afin de s'expliquer avec elle lorsqu'une détonnation retentit derrière lui et une silhouette aux cheveux gras passa au-dessus de sa tête pour aller s'écraser sur la porte par laquelle la furie s'était évadée. Il se retourna alors pour voir qui avait lancé le sort et lui dire de se mêlé de ses affaires. James avait en effet horreur que l'on se porte à son secours, surtout pour un problème qu'il était capable de régler tout seul. Cependant sa colère fit place à l'étonnement lorsqu'il se retrouva face à deux graçons. Le premier était légèrement plus grand que lui et avait des yeux gris cachés derrière une mèche brune désinvolte. Il souriait, la baguette à la main. A côté de lui, le second était aussi grand. Bien qu'il paraissait épuisé et malade avec les grandes cernes sous les yeux, il devait paraître trés certainement séduisant aux yeux des filles. Sa cheveulure claire était légèrement ondulée et ses yeux noisettes tirés sur le doré.
James ne savait pas vraiment pourquoi mais la vue d'un Black l'amusa. Car le premier des deux garçons étaient sans nul un Black. Un Black était venu en aide à un Potter. C'était vraiment amusant. Si jamais James racontait ça à son père, il lui dirait qu'il avait bu trop de xérès. Toujours interloqué il se décida pourtany à prendre la parole.
" Trés altruiste pour un Black d'avoir aidé un Potter." dit-il d'un ait taquin.
" Il ne faut pas écouter les "on dit", assura le jeune homme. On est pas tous des crétins dans la famille. Du moins, en ce qui me concerne.
Il était vrai que le jeune homme était loin de l'idée qu'on pouvait se faire d'un Black. James sourit et lui tendit la main.
" Ce n'est pas moi qui aurait dit que la familles Black est une famille de crétins, bien que je n'en pense pas moins. James Potter !"
Black, que la situation amusait grandement, accepta sa poignée de mains.
" Moi, c'est Sirius ! Et lui, ajouta-t-il en donnant une tape sur l'épaule de son ami, c'est Rémus Lupin."
Si Rémus avait été un bateau, il aurait chaviré sous le tsunami Sirius. Souriant de plus bel, il demanda en plaisantant:
" Je peux vous appeler Sisi et Mumus ?"
" Non, mais ça va pas !" s'emporta Sirius.
" Moi ça me va si je peux t'appeler Jamienouchet." pouffa Rémus.
A cette proposition, Sirius changea totalement d'avis.
" Ah ! Ok ! Va pour Sisi, Jamienouceht !"
" Hein ? Non, mais ça va pas ! Vous êtes cinglés !"
Les deux autres éclatèrent de rire devant sa réaction.
" C'est pas drôle ! Jamienouchet... Quel horreur ! Bon; ça ne vous dérange pas si on va à mon compartiment ? Vous avez encore vos affaires et moi j'ai laissé les miennes un peu plus loin..."
" Pas de problème, on te suit ! Jamienouchet !"
Le Jamienouchet en question leur lança un regard de tueur. Ils avancèrent donc à travers les wagons pour rejoindre le compartiment du jeune Potter.
" Au fait Sirius... se rappela soudain ce dernier. Trés beau sort que tu nous as sorti tout à l'heure !"
" Je ne sais pas qui c'était mais en tout cas, une chose est sûre: il aura appris à voler aujourd'hui !" ajouta Rémus.
" Par deux fois, en plus ! renchérit James. Et sans balais !"
Ils éclatèrent de rire pendant que Sirius annocer le plus sérieusement du monde:
" Mais vous savez, c'est normal ! Quand Sirius passe, les gros nazes trépassent !"
James n'y teint plus. Alors que Rémus se tenat les côtes de peur de se les briser, il s'écroula au sol qu'il frappait du poing. Sirius, lui, gardait son air suffisant. Aprés cinq bonnes minoutes de fous rires, de foutage de gueule de Sirius et Rémus sur le pauvre James qui n'arrivait plus à se relever, et de coups de poings sur le sol, il parvaint tout de même à se relever grâce à la main que lui tendait le jeune Black, qui rigolait toujours autant, d'un rire si grave qu'il ressemblait presque à un aboyement de chien. Ils se remirent en route mais aussitôt, leur attention se posa sur quelque chose qui courait à leur pieds, traversant le wagon sur toute sa longueur.
" Oh, un gros rat touffu !" plaisanta Rémus.
Ledit rat était poursuivit par un magnifique chaton siamois.
" Oh, un chat !" ajouta Sirius.
Un garçon plutôt petit apparut à la suite des deux animaux. Il paraissait épuisé de courrir et soufflait comme un boeuf. Il s'arrêta un moment pour reprendre son souffle et se remit à la poursuite des bêtes en appelant:
" Dodu ! Dodu, reviens !"
Les trois nouveaux amis se plaquèrent au mur pour le laisser passer et James pouffa.
" Oh, un petit gros !" ( Héhé, il ne crois pas si bien dire ! Lol.)
" Si tu veux mon avis, c'est lui qu'on aurait dû appeler Dodu, pas son rat !" marmonna Sirius.
James rit de plus belle. Ce fut au tour d'une jeune fille d'entrer dans le wagon. Blonde, les cheveux détachés et lègèrement ondulés, le tein hâlé, plutôt grande, et les yeux... violets. Du moins, c'est ce que crut James au départ avant de se rendre compte qu'ils étaient bleus. Elle aurait pu paraître jolie si elle n'avait pas en cet instant un air maladif. Elle tanguait et se tenait à la barrière qui s'étendait le long des fenêtres.
" Oh, une fille !" continua Rémus."
" Beurk ! Qui a la gerbe, en plus !" ajouta James.
Et les deux garçons repartirent dans leur fou rire.
" Neptune ! appela-t-elle d'une toute petite voix tremblotante. Neptune, laisse cet affreux gros rat ! Neptune, reviens ! S'il te plaît !"
Elle eût un haut le coeur.
" Allez, reviens ! Cette sale bête va te donner des puces !"
Alors qu'elle passait devant eux, Sirius s'exclama:
" Alors Rose ? A l'article de la mort ?"
" Prends garde à la faucheuse, on l'a croisée en entrant dans le wagon !" ricana James."
" Prends garde à son couroux qui s'abat sur toutes les filles malades en train !"
" Oh, pitié ! Ferme-là, Black !" lui lança-t-elle tout en puirsuivant son chemin.
Hilare, ce dernier lui hurla alors qu'elle s'apprêtait à passer au wagon suivant:
" A courir aprés les chats, on risque de te prendre pour un chien !"
Mais elle ne prit pas la peine de lui répondre et traça sa route. Ils reprirent donc leur chemin - lequel devenait un véritable parcours du combattant- et arrivèrent bientôt au compartiment de James. Ce dernier fut accueillit comme il le faut par sa petite Horséa qui lui fit une fâte d'enfer sous le regard amusé de Rémus tandis que Sirius callait sa malle sous les sièges. James attrapa un bagage du blond et la mettait en hauteur.
" Tu ne nous a toujors pas dit pourquoi tu avais envoyé ce gros tas de cheveux gras saluer le mur tout à l'heure." lui dit alors Sirius.
" C'est exactement ce que j'allais vous demander !" retentit une voix trainante dans leur dos.
James jeta un coup d'oeil rapide par dessus son épaule et continua son geste sans même prêter plus attention que ça à la nouvelle venuevc. Une blondinette de leur âge, qui venait de leur parler sur ton supèrieur, ne lui plaisaient déjà pas. Horséa cracha et s'hérissa.
" Tiens, tiens ! Narcissa ! répliqua Sirius. J'aurais parié que ta petite tête de fuine ne tarderait pas à rappliquer !"
" Tu la connais ?" demanda le jeune Lupin.
" Hélas ! Ca, c'est ma cousine Narcissa ! Et sa crétine d'andouille de soeur ne doit pas être trés loin. Tiens ! Qu'est-ce que je disis ? Voilà ma chère et tendre Bellatrix. Heurkheurk..."
En effet, une grande brune venait de faire son apparition. Mais James ne lui lança même pas un regard: il l'avait sentit et entendu arriver plus qu'il ne l'avait vu.
" Il n'était pas dure de deviner que notre bon à rien de cousin était responsable de ce qu'il s'est passé avec Rogue !" dit-elle d'une voix méprisante.
" Je suis même étonnée qu'il est réussi à faire quoi que se soit avec sa baguette !" ajouta sa jeune soeur.
" Ne prends pas ton cas pour une généralité, chère cousine ! Ce n'est pas parce que tu ne sais pas lancer un sortilège de projection sans te désarmer toute seule qu'il en va de même pour tout le monde !"
James ricana. Agacée, Narcissa détourna le sujet de la converstion.
" Et si tu nous présentais les nuls qui te servent d'amis !"
Le jeune Potter se tourna enfin vers elles, comme s'il venait à peine de les remarquer.
" Moi, c'est Rémus Lupin !"
" Et moi, James ! James Potter ! Ravi de faire la connaissance de mochetés telles que vous ! Même si je risque d'en faire des cauchemards..."
Sirius et Rémus eurent un petit rire alors que les deux cousines ne prenaient pas en compte son insulte. Leur cerveau avait dû déconnecter à l'entente de son nom.
" Potter..." souffla la brune.
" Oui, c'est moi ! Je peux faire quelque chose pour v... non, contre vous, plutôt ?"
" Tu t'abaisses bien bas, cousin ! lança Bellatrix avec écoeurement. Traîner avec un Potter et un... Sang mêlé... Un amoureux des Moldus et un sang impur... Tu ne recules devant rien pour salir l'honneur de notre famille. Et dire que ton père avait espoir que tu deviennes enfin un Black digne de ce nom."
" Parce que selon vous, il y aurait un point d'honneur à dire que je suis de la même famille qu'une bande de sals racistes !" s'énerva Sirius.
Les joues de James s'empourpraient de colère. Sirius ne devait pas avoir la vie facile chez lui.
" Je ne suis guère étonnée, dit Narcissa. On ne pouvait s'attendre à mieux de la part d'un traître à son sang !"
" Tu as raison, Cissy ! Quant à TOI, je vais te faire payer ton insolence en te donnant une semaine de retenue. Et encore, ça c'est parce que je suis gentille !"
" Depuis quand tu peux prétendre être gentille, TOI ? railla une voix douce mais grave derrière Narcissa et Bellatrix. Je ne crois pas que tu sois en position de donner quelque punition que se soit !"
Une troisième fille venait d'arriver. Grande, brune, les yeux bleus, elle était vraiment trés jolie, malgré qu'elle soit un peu vieille. Peut-être 16, 17 ans ?
" En tant que préfète, j'en tout à fait le droit !" répliqua Bellatrix.
" En tant que préfète, tu as le droit de t'écraser devant la préfète en chef ! De même, puisque tu te ventes tant de ton nouveau statut, tu ferais mieux de relire le règlement de l'école. De une, l'année n'a pas encore commencée et de deux, tu est préfète de Serpentard donc tu ne peux sanctionner que les élèves de ta maison ! Chose que tu ne feras d'ailleurs jamais, j'en suis persuadée ! Or, ces trois élèves ne sont pas encore répartis..."
" Je dirais à père de quelle manière tu as osé parler à Bellla !"
" Fais donc, soeurette ! Tes menaces me font autant d'effet qu'un pet dans le vent ! Je ne rentre pas à la maison pour Noël et d'ici la fin de l'année scolaire j'aurais 17 ans donc je serais libre comme l'air. Et j'en profiterais pour m'installer avec mon petit ami." rétorqua l'aînée des soeurs Black.
" Pourquoi faut-il donc toujours que tu fasses l'intéressante ?" râla Bellatrix.
" Vous allez vite apprendre qu'à Poudlard les faveurs se méritent, petites soeurs ! les prévint Androméda en accentuant bien sur le mot "petit". Et je vous conseille de calmer vos ardeurs car moi, contrairement à toi Bellatrix, je peux punir n'importe quel élève quelque soit sa maison !"
Les deux jeunes soeurs lui lancèrent des regards meurtriers et se retirèrent. James était en totale admiration devant la préfète-en-chef qui s'avait vraiment comment s'y prendre.
" Les gars, je vous présente ma cousine Androméda, leur dit Sirius avec une certaine fierté. Elle est la seule que je considère réellement comme ma famille et c'est la fille la plus cool que je connaisse. Pas comme ces soeurs..."
" C'est sûr qu'il n'y a aucune comparaison! remarqua James. Je m'appelle James, James Potter !"
" Rémus Lupin !" se présenta le châtain.
" Je suis ravie de voir que tu te sois fait des amis aussi vite Siriu! s'exclama la cousine de Sirius. Même si je dois avouer que voir le fils Potter s'acoquiner avec le fils Black peut choquer les âmes sensibles."
" Tu aurais dû voir la tête de tes soeurs quand elles ont vu James dans le même compartiment que moi !" pouffa le jeune Black.
" Je n'en douta pas une seconde: ça devait valloir le détour !"
" Mais elles ont dû être choquée de te voir réagir comme ça aussi, non ?"
" Bella est habitué donc ça ne change pas grand chose. Mais Narcissa... C'est la petite dernière, elle obtient toujours ce qu'elle veut; mais elle verra qu'avec moi elle ça ne marche pas comme ça. Je profite toujours de mon séjour à Poudlard pour prendre ma revanche sur ces petites pestes ! Mais revenons aux choses sèrieuses... J'ai entendu parler du garçon qui à fait un vol plané un peu plus loin. Je sais que c'est vous mais vous avez la chance que je n'ai aucune preuve et que l'année scolaire n'a pas encore commencé. Une fois à Poudlard je ne pourrais pas vous couvrir, pas en tant que préfète-en-chef. Je dois montrer l'exemple. Alors evitez ce genre d'exploits parce que je ne pourrais pas vous éviter les heures de retenues."
" On ne t'en demande pas tant ! lui dit Sirius. tu as déjà beaucoup fait en me donnat le livre d'Olaf Ripouille."
" C'est quoi ce livre ?" s'intéressa Rémus.
" Un bouquin trop cool ! Je te le prêterais si tu veux !"
" Merci, c'est sympa !"
" Bien ! J'ai été ravie de faire votre connaissance les garçons, leur dit Androméda. Je vous conseillerais juste d'être prudent une fois à Poudlard. Et méfiez-vous des Serpentard, c'est de là que sortent la majorité des mages noirs. Et si vous voulez mon avie, il n'y en a pas mal ces derniers temps..."
C'est sur cette dernière phrase que la jeune femme disparut, laissant les trois garçons accrochés à ses lèvres. James se demnadait de quoi parlaiit Androméda lorsqu'elle avait dit ça. Est-ce qu'elle parlait des disparitions ? Il fit part de son interrogation aux deux autres.
" De quoi elle parlait ?"
" J'ai une petite idée mais je n'en suis pas sûre." dit Rémus.
" Je crois qu'elle faisait référence aux disparitions du mois de juin et au meurtre des Prewett !" répondit Sirius.
C'était donc bien ce que pensait James.
" Vous en avez entendu parler aussi, hein ?"
Rémus et Sirius firent signe que oui.
" J'ai lu l'article qui était paru au début du mois de juillet dans la Gazette." déclara le jeune Black.
" Ils en ont même parlé dans la presse moldue." renchérit Rémus.
" Tu lis la presse moldue, toi ?" s'étonna Sirius.
" Mon père est Moldu !" précisa le châtain.
" Vous avez fait le rapprochement entres les disparus ? demanda le fils Potter. Ils étaient soit Moldus soit de fervents admirateurs de Moldus !"
" J'avais jamais fait le rapprochement, non... dit Rémus. Tu crois qu'ils l'ont fait au ministère ?"
" Oui je pense ! Du moins je l'espère."
" Si les Moldus disparaissent c'est la communauté des sorciers qui va en patir. On a tous à faire à des Moldus de nos jours. Même mes parents quand ils appellent le plombier, par exemple, quand la baignoire est bouchée à cause des touffes de poils du rat de mon frère."
Sirius avait dit ça le plus sèrieusement du monde mais ils éclatèrent bien vite de rire. Dés lors, la conversation parti sur des sujets bien plus amusants et beaucoup moins sèreux.
Ils passèrent le reste du voyage à s'empifrer de sucreries tout en faisant toutes sortes de blagues sur les belges, les moldus et même une qui visait Dumbledore. Ce n'est que 10 minutes avant l'arrivée du train à la gare de Prés-au-Lard qu'ils revêtirent leurs robes de Poudlard. Ils devaient laisser leurs affaires dans le train puisqu'elles seraient ensuite répartis dans les différents locaux scolaires. Horséa lui avait légèrement griffé le bras quand il le lui avait annoncé et désormais elle lui faisait la tête.
James et Rémus parlaient des différentes maisons de Poudlard lorsqu'ils virent Sirius se cogner contre quelqu'un et chanceler en arrière. Le jeune garçon se rétablit tant bien que mal tandis que l'autre se retournait.
" Tu peux pas regarder où tu vas, pauvre débile ?" s'énerva le garçon.
James n'eut aucun mal à le reconnaître. Lucius Malefoy. Les Malefoy étaient une riche famille de Sang pur qui prônaient la supèriorité des sorciers. Les Black et les Malefoy s'étaient toujours trés bien entendus; inutile donc de dire qu'avec les Potter c'était la haine. Mais Sirius avait beau être un Black, il était avant tout un garçon qui n'aimait pas se faire marcher sur les pieds et qui, contrairement à sa famille, prônait l'égalité de tous les sangs.
" Oh ferme-la ! lui lança le brun. Avec ta sale tronche t'étonnes pas que je ne t'ai pas vu ! Je préférait regarder mes pieds ils étaient bien plus beau à regarder !"
" J'ai hâte de te retrouver à Serpentard Black pour que je puisse t'y faire ta fête !"
" Ouais ouais c'est ça... Quand tu t'appelleras pot de chambre tu sortiras de d'sous le lit !"
James et Rémus pouffèrent de rire alors que Malefoy levait le poing mais...
" Qu'est-ce qu'il se passe ici ?" tonna une voix.
James porta son attention sur la gigantesque ombre derrière Malefoy. L'homme devait bien faire 2 m 50 de haut si ce n'était plus. Il portait une longue crinière noire en guise de cheveux et une barbe broussailleuse. Le tout lui denait un aspect trés inquiétant et menaçant.
" Il ne se passe rien du tout !" répondit Malefoy d'une voix dédaigneuse.
" Alors monte dans une diligence Malefoy !"
Le blond lui lança un regard méprisant avant de se diriger vers la sortie de la gare.
" Est-ce que ça va vous trois ?" leur demanad le géant.
" Oui merci !"
" Merci beaucoup !"
" Méfiez-vous de Malefoy et sa bande ! Ils peuvent être dangereux..."
Ils acquiessèrent puis le géant appela d'une voix forte.
" Les premières année... Par ici s'il vous plaît ! Bien ! Suivez-moi !"
La troupe de première année marcha sur les trace de leur guide qui les fit sortir de la gare et les mena à un petit chemin escarpé avec plusieurs mottes de terre. James ne put empêcher un petit rire moqueur de sortir lorsqu'il vit la fille devant lui s'étaler au sol parce qu'elle n'avait pas levé le pied assez haut. La chinoise lui lança un regard noir avant de poursuivre son avancée.
Ils débarquèrent soudain sur la rive d'un gigantesque lac sur lequel se reflétait le croissant de lune. Et là, derrière le lac, sur une hauteur, Poudlard brillait de mille feux. Toutes les lumières étaient allumées, lui donnant un aspect enchanteresque.
" C'est magnifique !" s'exclama Rémus à ses côtés.
Le jeune Potter ne put qu'approuver alors que le géant leur faisait signe de monter dans les barques accostées sur la rive. Le trio obéit et, à peine tout le monde fut monter dans sa propre barque, elles se mirent à glisser doucement, chacune, sur la surface lisse du lac. James avait gardé les yeux fixés sur le gigantesque et enchanteresque château sur-élevée. Il n'y avait aucun mot pour le decrire. Il était exactement comme James l'avait imaginé, 1000 fois mieux encore.
Un cri dans une barque derrière attira leur attention.
" Il... Il y a quelque chose dans l'eau..." bégailla la fille qui avait crié.
" Oh ce n'est rien ! C'est sûrement le calmar." répondit le géant comme s'il parlait de la pluie et du beau temps.
" Hein ?" s'exclamèrent les autres élèves.
James et Sirius se regardèrent avec un grand sourire.
" Cool !"
" Baissez la tête !" leur dit alors le grond barbu.
Ils s'exécutèrent alors que les barques passées sur un roc. Ils continuèrent de glisser sur le lac pendant quelques minutes encore et débarquèrent sur une rive.
" Allez, suivez-moi !"
Ils suivirent le géant qui les mena sur une un petit chemin en pente douce. Les conversations allaient bon train, et des murmures de plus en plus excités lui parvenait aux oreilles. Ils parcourir quelques mètres et arrivèrent bientôt face à une grande pote en chêne à laquelle leur guide frappa avant d'entrer.
Fin du chapitre 4.
Alors ? Verdict ? Qu'est'ce que vous pensez de ce chapitre ? N'hésitez pas, dîtes-moi ! Le petit bouton à gauche c'est fait pour. Kissous à tous XXX.
