Je t'aime encore, ou comment un coup de blues peut donner un one-shot…
Enjoy, ou enjoy pas… Dans tout les cas, laissez moi une petite review ! Merci d'avance…
Hermione, c'est moi.
Je t'écris cette lettre pour te dire que je t'aime encore. Et que tu me manques. Comme jamais personne ne m'a manqué. Et moi qui croyais que je réussirais à t'oublier… Quel imbécile… À chaque instant, je crois te voir débouler au coin d'une rue, ou surgir d'une boutique. Je te ressens. Je te connais. Je t'imagine. Mais tu n'es pas là. Tu m'a fui. Tu m'a laissé seul, avec pour seule compagnie ton odeur dans notre lit, ton parfum, oublié dans la salle de bain, et les rares photos que j'ai de toi. Tu t'es réfugiée chez les lions. Peut-être les serpents te faisaient peur… Tu me manques, Hermione, et je te connais trop bien pour savoir que c'est réciproque. Je te sais, Hermione. J'entends d'ici, le combat intérieur qui se livre en toi.
La foule se presse tout autour de toi. Tu étouffes, tu as besoin d'air. C'est une question de vie ou de mort. Une autre vie, ça te tenterait ? Tout changer, vivre au gré de tes envies, de tes pulsions, ça te plairait ? Tout recommencer, sans que personne, pas même la morale ou ta conscience ne te dicte quoi que ce soit. Tu aimerais ? C'est ton rêve ?
Oui, mais tu ne peux pas. Tu n'es pas seule. Les autres, les autres et leurs sales regards remplie d'un amour abject te transpercent et te brisent comme on briserait une coquille de noix. Les inconscients ! Ils ne comprennent pas qu'ils te tuent à petit feu en t'imposant des règles. Ils ne voient pas que tu étouffes déjà sous les lois que tu t'es toi-même imposées, pour ne pas subir les reproches de tes connaissances. Cela te choque, que je ne les appelle pas tes amis ? Cela te choque que je dise la vérité ? Pourquoi ? Ne te rends-tu pas compte à quel point tu ne peux pas compter sur eux ? Quoi qu'il arrive, ils ne seront jamais là que trop tard. Et tu n'as pas le droit de les blâmer, car tu es comme eux.
« On s'appelle, on se fait une bouffe ». Oui, mais on ne s'appelle jamais. Toi, ni plus ni moins que moi, ou quiconque d'autre.
Je te vois déjà verser une larme. Pour qui ? Pour toi ? Ou encore pour un autre de tes imbéciles d'amis ? Moi, je pleure pour toi. Ton âme est trop pure, trop belle pour que tu la gâches avec cette bande d'incapable. La vie est courte, et tu n'en profites pas. Tu mérites mieux mon amour.
Viens. Rejoins-moi. Ensemble, nous ferrons des choses que ton esprit n'ose même pas imaginer, tant il est pourri par ces sentiments de noblesse qui t'envahissent. Ensemble, nous crierons à l'univers notre liberté, et nous crierons tellement fort, que le monde entier sera jaloux de nous voir ainsi, heureux, sans aucune contrainte, ni morale, ni matérielle.
Seul, et contents de l'être.
Je sais que je t'ai déjà dit tout ça. Et je sais aussi que c'est pour cela que tu me fuis. Mais j'ai besoin de toi. Alors avant de jeter cette lettre dans un feu, où elle se consumera devant tes grands yeux ébahis, ou de t'empresser de la montrer à Saint Potter et à la Belette, je t'en prie, réfléchis. Je serai, au moment même où tu termines cette page, dans une auberge, que tu connais je crois: « Au cochon pendu ». Il te suffit de prononcer le nom, pour que tu te retrouves sur le palier. Ensuite, tu auras encore le choix ou de pousser la porte, ou bien de repartir. Ne t'inquiètes pas, tu ne risques rien. Il n'y aura personne, excepté moi. Un tête-à-tête entre un ange et un démon…
Si tu ne viens pas, je disparais de ta vie, je t'en fais la promesse.
Je t'attends de tout mon cœur, Hermione.
Ton amour, Draco Malfoy.
Merci d'avoir lu jusque-là…
Demon of your heart.
