Bon, rien ne va plus sur ce site, il est devenu complètement fou ! Je poste des chapitres qui n'apparaissent pas, j'ai perdu tout le décompte de mes hits, etc... Suis très triste et très en colère ! Tous mes hits sont à zéro (et pourtant j'étais super contente, kermesse avait dépassé les 3100 hits !).

Gros soupir. Moral en baisse.

Vous savez ce qui me ferait plaisir et me remonterait le moral ? Envoyez moi tout plein de reviews !


Chapitre 3

« Colonel. Je me suis renseigné, le lieutenant a bien emprunté un véhicule pour se rendre au rendez-vous. J'ai sa description et sa plaque d'immatriculation. On va pouvoir lancer une recherche.

« Très bien. Breda et Brandt ne sont toujours pas revenus ?

« Il semble que non. Ca risque de prendre du temps pour retrouver ce garçon. Il y en a tant et ils se ressemblent tous.

« Du temps c'est ce que nous n'avons sûrement pas Havoc. Bon, lancez la recherche de la voiture. Quelqu'un a pensé à vérifier à son domicile ?

« Oui, Fuery est parti voir si elle y était. Il doit nous appeler pour nous tenir informés. »

Roy tapait des ongles sur son bureau d'impatience. Les heures passaient et rien n'avançait, ils n'avaient toujours aucun signe de Riza Hawkeye. Il avait beau se dire qu'elle n'était pas femme à se laisser faire et qu'elle savait parfaitement se défendre, il ne pouvait s'empêcher de ressentir de l'inquiétude.

Le téléphone sur son bureau sonna.

« Allo, Colonel Roy Mustang en ligne.

« Colonel, c'est le sergent Fuery. Je suis au domicile du lieutenant Hawkeye. Tout est en ordre et elle n'est pas là.

« Revenez ici, nous pourrions avoir besoin de vous.

« Bien Colonel, j'arrive. Je ramène Hayate avec moi, il pourrait nous être utile pour retrouver sa maîtresse.

« Bonne initiative Fuery. »

Pendant ce temps …

Riza avait de nouveau repris connaissance. Elle écoutait les bruits alentours pour essayer de se situer. Elle percevait des bruits de circulation et les voix des passants. Elle devait toujours être en ville. Au moins c'était une nouvelle encourageante. Si des recherches étaient lancées, elles commenceraient par la ville. Mais seraient-elles réellement lancées ? Et suffisamment à temps ? Elle n'avait aucune idée du pourquoi elle était retenue prisonnière ici et encore moins par qui elle avait été enlevée.

Elle réfléchit à la situation. Tout avait commencé par ce message qui lui était adressé, soit disant de la part du Colonel. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé. Mais il n'était pas temps d'avoir ce genre de pensée. Bon elle avait prévenu Havoc qu'elle allait retrouver le Colonel à sa demande. Lui avait-elle dit que s'était en centre ville ? Elle se repassa sa conversation avec Havoc. Oui, oui je lui ai dit. Donc s'ils doivent me chercher ils commenceront par là. Bon maintenant, ce papier, qu'en ai-je fait ? Elle ferma ses yeux pour se remémorer ses gestes ce matin. Elle se revoyait lire le message, sur le coup, elle n'avait pas fait attention à l'écriture, maintenant elle se rendait compte qu'elle n'était pas exactement celle du Colonel. Comment se fait-il qu'elle ne s'en soit pas rendue compte sur le coup ? Elle lisait pourtant cette écriture tous les jours ! Vraiment quelle imbécile. Bon, qu'ai-je fait de ce fichu papier ? Elle se vit monter en voiture, le papier à la main. Elle le dépose sur le siège passager et démarre.

Donc, s'ils retrouvent la voiture, à condition que le kidnappeur n'a pas fait disparaître la voiture, le message est toujours sur le siège passager. Mais est-ce que cela va aider à me retrouver ? Il n'y avait rien dans ce message de particulier.

Une plainte échappa des lèvres de Riza. Oh mon Dieu, c'est une impasse. Jamais ils n'arriveront à me retrouver !

« On est enfin réveillée ma jolie ? »

Le sang de Riza se glaça dans ses veines. Elle n'avait pas remarqué ni senti de présence dans la pièce. Lorsqu'elle s'était réveillée, elle n'avait pas jugé utile d'inspecter de nouveau la pièce du regard.

Doucement elle releva la tête. Elle le vit enfin assis dans le fauteuil, les jambes croisées, le regard calme fixé sur elle.

« Qui êtes vous ? »

Sa voix était rauque de ne pas avoir servi depuis plusieurs heures. Sans compter les élancements de douleur qui se diffusaient dans ses lèvres meurtries.

« Oui, on est réveillé. C'est bien, je commençais à m'impatienter. Quand à votre question, j'y répondrai mais pas maintenant.

« Pourquoi suis-je ici ? Que voulez-vous ?

« Ce que je veux. Vous le saurez bientôt. Ne vous en faites pas. Je me délecte déjà de vous apporter la réponse.

« On va se lancer à ma recherche et je ne donne pas cher de votre eau si vous osez me toucher.

« Vous voulez sans doute parler de votre cher Colonel Roy Mustang. Dans ce cas, pas besoin de vous inquiéter. Je vois assez mal comment il pourrait vous retrouver ici. Qui plus ai, je me suis déjà occupé de lui, sachez qu'il n'est plus un obstacle entre vous et moi. »

Riza reposa sa tête sur l'oreiller. Des larmes lui étaient montées aux yeux et brouillaient sa vue.

« Vous mentez. C'est impossible. »

« Ah oui, vraiment ? Si vous ne me croyez pas, comment expliquez-vous qu'il ne soit pas présenté au bureau ce matin ? Il était pourtant déjà tard lorsque vous avez reçu mon invitation. »

A présent, Riza était complètement gagnée par le désespoir. Les larmes coulaient sur ses joues.

L'homme se leva est s'approcha d'elle. Il s'assit sur le bord du lit à côté d'elle.

« Voyons chérie, ne pleurez pas. Je vous en assure, ce Colonel n'en vaut pas la peine. »

Il lui passa sa main le long de sa joue comme pour essuyer ses larmes. Riza détourna le visage autant qu'elle le pu mais il la força à le regarder.

« Je ne me suis pas trompé. Vous êtes vraiment très belle. Exactement le genre de femme que j'aime. Belle et fougueuse. »

Il se pencha pour l'embrasser. Riza tenta de se dégager de son étreinte, en vain. Lorsqu'il rompit son baiser, elle lui cracha à la figure.

Il s'essuya le visage à l'aide de sa manche.

« Oh, ça ce n'est pas gentil. Mais je n'en attendais pas moins de vous. »

Il se baissa sur elle et passa sa langue sur le visage de la jeune femme remontant de son menton jusqu'à sa pommette.

Riza dégoûtée se détourna de nouveau. L'homme se releva avec un sourire.

« Il n'est pas encore l'heure ma jolie. Mais bientôt, tu verras, c'est moi qui te dompterai. »

Il sortit enfin de la pièce, laissant Riza seule en larmes et désespérée sur le lit.

Non, pas le Colonel. Je ne peux pas croire qu'il soit …mort. Le mot lui semblait difficile à formuler même en esprit.

Et pourtant, il le lui avait dit, il s'était chargé de lui, c'est pour ça qu'il ne s'était pas présenté au bureau ce matin et c'est pour ça qu'elle avait répondu au message.

Seule dans la pièce, elle laissa libre court à sa peine.

L'homme avait raison, jamais ils ne pourraient la retrouver, et il aurait tout le temps qu'il voulait pour s'amuser avec elle.

A cette idée, elle fut prise d'une peur indicible et la nausée la gagna.