NdlA : humeur du jour : envie de me jeter dans la Seine ! Plus personne ne lit et review mes histoires, pire, je me fais insulter ! Vais me rouler en boule dans un coin et me laisser mourir de faim. Na, comme ça vous n'aurez plus aucune suite à mes fics en cours...
Adieu monde cruel...
Chapitre 4
Les nouvelles arrivèrent toutes quasiment en même temps. Alors que les heures passaient et que rien ne bougeait, le sergent Brandt et Breda revinrent enfin au QG accompagnés du garçon porteur du message qui avait conduit Riza droit dans la gueule du loup.
Ils l'introduisirent dans le bureau de Mustang.
« Assis toi mon garçon. »
Le gosse le regarda d'un air farouche.
« J'ai rien fait, alors qu'est-ce que vous me voulez ?
« Rien, juste que tu me dises qui t'a donné le message que tu as apporté ici ce matin. C'est important.
« Je sais pas qui c'est.
« Peut-être mais tu peux sans doute m'en faire une description. »
Le garçon s'assit dans un fauteuil et regarda le Colonel.
« D'abord, j'ai faim. »
Roy regarda Breda et lui fit un signe de la tête. Celui-ci sortit de la pièce pour revenir quelques minutes plus tard avec un sandwich, une barre en chocolat et un jus d'orange.
Le garçon se jeta sur la nourriture.
« Maintenant, racontes moi exactement ce qui s'est passé. Comme je te le disais, c'est important. L'une de mes subordonnés a sans doute des problèmes à l'heure qu'il est.
« Je vous l'ai dit, je sais pas qui c'est. Il s'est approché de moi dans la rue, je jouais avec des copains pas très loin d'ici. Il était assez grand, il portait un chapeau et un manteau. Je crois qu'il était brun mais j'en suis pas sûr à cause du chapeau.
« Tu as remarqué quelque chose en particulier ? Un accent, un truc dans son physique… »
Le garçon sembla réfléchir tout en mâchonnant son sandwich.
« Non, crois pas. Me rappelle pas. »
Roy soupira, ça ne menait nulle part.
« Attendez, je crois qu'il avait une petite cicatrice sur la main droite. Oui, c'est ça, comme ça, entre le pouce et l'index. Je l'ai vu lorsqu'il m'a tendu le papier et la pièce.
« Oui ? C'est très bien. Rien d'autre ?
« Non, c'est tout. C'est vrai que votre collègue elle est en danger ?
« Ben, on est pas sûr mais il y a de fortes chances. Oui.
« Je suis désolé. J'espère que vous la retrouverez.
« Oui, moi aussi. En tout cas, merci de ton aide. Tu peux y aller. Le sergent Brandt va te ramener. Tiens, prend ça. »
Roy lui tendit quelques pièces de monnaie que le gosse glissa rapidement dans sa poche avec un grand sourire.
« Merci m'sieur. »
Puis il sortit du bureau, au même moment Havoc entra, tout excité.
« Colonel, on a retrouvé la voiture du lieutenant. Elle est garée en centre ville dans un quartier plutôt mal famé. »
Roy attrapa son manteau.
« On y va. »
En passant devant le bureau de Falman, il lui dit :
« Lancer une recherche pour un individu de sexe masculin, grand, brun, portant un chapeau et un long manteau. Il a pour signe particulier une cicatrice sur la main droite entre le pouce et l'index.
« Bien Colonel. »
Il ne fallu que quelques minutes à Havoc et Mustang pour atteindre le lieu où était garée la voiture empruntée par Riza, ils avaient roulé à tombeau ouvert, conscients de l'urgence de la situation. Riza Hawkeye était manquante depuis plus de douze heures.
La voiture semblait attendre là contre le trottoir que quelqu'un fasse enfin attention à elle. Havoc s'approcha, arme au poing, Mustang avait enfilé ses gants. L'un comme l'autre avait le cœur qui battait de peur de trouver un corps trop familier à l'intérieur du véhicule.
Havoc regarda par la vitre côté conducteur.
« Vide. » Il tenta d'ouvrir la portière mais celle-ci résista. « Elle a du fermer à clé avant de s'éloigner. Qu'est-ce que je fais, je brise la vitre ?
« Nous risquerions de brouiller les indices. Essayons d'abord les autres portes. »
Par miracle, la portière arrière n'était pas verrouillée. Ils purent donc accéder à l'intérieur de la voiture. Aucune trace de sang. Un regard échangé entre les deux hommes suffit à montrer leur soulagement.
« Rien de mon côté, et vous ? »
Mustang passait les mains dans les fauteuils. Il arrêta son geste lorsque ses doigts rencontrèrent un bout de papier qu'il porta à sa vue.
« C'est le message qu'a reçu Hawkeye. Comment a-t-elle pu se faire avoir par ce bout de papier ? L'écriture n'est même pas correctement imitée ! »
Il le tendit à Havoc.
« Elle devait s'inquiéter pour vous, il était déjà tard et vous n'étiez pas encore arrivé. Je crois qu'elle n'a pas vraiment fait attention à ce détail, elle pensait que vous étiez dans les ennuis et elle n'a pensé qu'à ça.
« Venant d'un soldat aussi professionnel que Hawkeye, c'est plutôt étonnant. Ce faire prendre par une ruse aussi basique que celle-là… »
Havoc murmura pour lui-même : « Le cœur a ses raisons que la raison ignore. »
« Pardon Havoc ?
« Rien Colonel. Je pense juste qu'il ne faut pas trop s'en prendre à Hawkeye et plutôt chercher où elle a pu passer. Je vais appeler du renfort pour mener des recherches dans le quartier.
« Vous avez raison. Cette histoire me rend nerveux.
« Je sais, moi aussi. »
Havoc s'éloigna pour trouver un téléphone laissant Mustang près de la voiture. Des images de Hugues allongé, mort, dans la cabine téléphonique ne le quittaient pas. Parfois, il voyait avec horreur Riza à la place de Maes.
Comme une litanie, il se répétait sans cesse Non, pas Riza, vous m'avez déjà pris Maes, ne m'enlevez pas Riza.
Bon, je vais lancer le moralthon, le cool dans l'histoire c'est que je vous raquette pas de l'argent mais des gentilles reviews pour me remonter le moral ;-)
C'EST UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT !
