Crash and Burn – Chapitre 5

Plusieurs mois se sont écoulés.

« Nous sommes réuni ce jour pour bénir ces deux êtres qui ont décidé de s'unir par les liens sacrés du mariage… »

L'assemblée de leva, dans la petite église, la mariée rayonnante sous son voile souriait à son futur époux.

Le prêtre commença ses lectures et prières.

Roy ne quittait pas des yeux Riza. Elle était magnifique en ce jour de fête. Aucune femme ne lui arrivait à la cheville. Son cœur s'emballa.

« Si quelqu'un dans cette assemblée connaît une raison valable d'empêcher cette union, qu'il le dise maintenant ou bien qu'il se taise à jamais. »

Personne ne remua le moindre petit doigt, retenant même parfois son souffle.

Le moment fatidique était arrivé, le silence ce fit dans l'église pour que chacun puisse entendre l'échange de consentement.

« Acceptez-vous, Anne Marjorie Boobs prendre pour légitime époux Jean Henry Havoc ici présent et de l'aimer et le protéger dans la joie comme dans la peine jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

« Oui.

« Et vous, Jean Henry Havoc, acceptez-vous de prendre Anne Marjorie Boobs ici présente pour légitime épouse, de l'aimer et de la protéger dans le joie comme dans la peine jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

« Oui

« Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare Mari et Femme devant les hommes et devant Dieu. Vous pouvez embrasser la mariée. »

Jean souleva le voile d'Anne et l'embrassa devant l'assemblée extasiée.

Les applaudissements éclatèrent.

A travers la foule en liesse, Roy et Riza se regardaient, échangeant un sourire complice.

Ils attendirent en compagnie du reste de leur équipe les nouveaux époux à la sortie de l'église pour les féliciter.

Riza embrassa la toute jeune mariée, pendant que Roy faisait l'accolade à Havoc.

« Félicitation Havoc. C'était une très belle cérémonie. Vous faites un très beau couple avec Anne.

« Oui, et au moins celle-là vous ne me l'avez pas volée sous le nez.

« Voyons Havoc, c'est de l'histoire ancienne tout ça, et puis ce n'est pas arrivé si souvent tout de même.

« C'est sans doute que vous êtes trop occupé avec votre propre copine. D'ailleurs vous ne nous l'avez toujours pas présentée. Je pensais vous voir avec elle aujourd'hui.

« Moi aussi, mais ce n'est pas possible.»

Enfin, ils partirent tous pour le lieu de réception. Ils regagnèrent la voiture qu'ils partageaient avec Breda et Falman. Roy offrit galamment son bras à Riza pour l'aider, sa robe fourreau et ses chaussures à talon n'étaient pas très pratiques pour marcher dans les gravillons.

Ils montèrent tous les quatre en voiture.

« J'ai bien failli verser ma petite larme lorsqu'ils se sont passés la bague au doigt. C'était tellement émouvant.

« Voyons Falman, vous n'allez pas nous jouer les Major Armstrong !

« Et pourquoi pas ? Un peu de sensibilité n'a jamais tué personne. Vous n'avez pas été émue vous ? Vous êtes pourtant une femme et je croyais que les femmes adoraient les cérémonies, surtout si ce sont des mariages.

« Oh la, Falman comme vous y aller, n'oubliez pas que vous parler du Lieutenant Hawkeye.

« Et que dois-je comprendre par là Breda ? » Demanda Riza un peu choquée.

Chacun pouvait sentir que Breda avait pris un chemin glissant.

Il déglutit avant de s'expliquer en bafouillant :

« Ben, vous n'êtes pas comme les autres femmes. Vous êtes dans l'armée, premier lieutenant, vous manier les armes à feu, vous voulez toujours tout contrôler, même vos émotions. Vous êtes une acharnée du travail. On ne vous voit jamais habillée autrement qu'en uniforme, hormis aujourd'hui… »

Falman intervint à son tour :

« Je dois dire que vous êtes particulièrement ravissante Lieutenant, cette robe vous va à ravir. »

Roy décida de mettre fin à cette conversation, il avait senti Riza se contracter à l'énumération de tout ce qui faisait que ses collègues ne la considéraient pas comme une femme.

« Havoc a l'air vraiment heureux. Et vous, quand allez vous vous trouver une petite femme pour s'occuper de vous ? » Demanda-t-il aux deux hommes assis sur la banquette arrière.

« On attend toujours la perle rare. Mais on ne désespère pas. Et vous Colonel ? Nous pensions que vous viendriez accompagné aujourd'hui, c'était l'occasion de nous présenter votre amie. »

Mauvais choix de conversation Mustang. Riza regardait obstinément par sa vitre.

« Ce n'est pas possible pour le moment. Peut-être plus tard. »

Heureusement ils arrivaient à destination. Comme devant l'église, Roy proposa son bras à Riza. Se penchant vers elle pour l'aider à s'extraire de la voiture, il en profita pour lui murmurer à l'oreille.

« Ne les écoute pas, toi et moi, on sait très bien ce qu'il en est. Je n'ai qu'à me rappeler la nuit dernière et à te regarder aujourd'hui pour savoir combien tu es femme. »

Riza lui retourna son sourire « Merci »

« De rien, c'est toujours un plaisir pour moi. »

Le dîner tirait à sa fin, et déjà des couples dansaient sur la piste de danse. La mariée était passée de bras en bras. Roy se leva de table.

« Il est temps pour moi de faire danser Madame Havoc à mon tour. »

Riza le vit s'approcher d'Anne et lui tendre sa main. Elle eut un pincement au cœur. Jamais il ne lui sera permis de danser ainsi avec l'homme qu'elle aimait, jamais elle ne pourrait porter elle aussi une robe de mariée et être conduite à l'autel. Pas avec Roy.

Breda se trompait lourdement sur son compte. Combien de fois s'était-elle imaginé en mariée ? C'était un rêve de petite fille. Porter une robe digne d'une princesse, être embrassée par l'homme de sa vie devant toute sa famille et ses amis, savoir qu'elle pourra se réveiller tous les jours auprès de l'homme qu'elle aime sans avoir peur ou devoir se cacher.

Mais s'il fallait renoncer à ce rêve pour pouvoir vivre ce qu'elle vivait avec Roy, alors elle le ferait sans regret. Et tant pis pour la jolie robe, la bague et le reste.

« Riza, vous m'accordez cette danse ? »

Riza sortit de ses pensées et retourna son sourire à Havoc.

« Avec plaisir.»

« Vous sembliez triste sur votre chaise.

« Je suis désolée, j'étais dans mes pensées. Mais elles n'étaient pas si tristes que ça.

« Tant mieux. Je voudrais que tout le monde s'amuse ce soir. Après tout, c'est pas tous les jours qu'on se marie.

« Oui, en tout cas, la cérémonie était très belle. Anne et vous êtes vraiment faits l'un pour l'autre. Je suis sûre que vous serez très heureux ensemble.

« Je l'espère, même si ça ne fait que quelques mois que nous nous connaissons. Dès que je l'ai vu, j'ai su que c'était elle la femme de ma vie. Il était hors de question que je la laisse s'échapper !

« On dirait un conte de fée !

« S'en est un en quelque sorte. Nous espérons aussi avoir rapidement des enfants. Anne en veut au moins trois ! »

Des enfants. Riza ferma les yeux. Pourrait-elle jamais avoir des enfants ? Ceux de Roy ? De nouveau son cœur se serra.

« Vous n'êtes pas bien Riza ?

« Si. Ce doit être le champagne. Je n'ai pas l'habitude de boire et je crois qu'il m'a un peu tourné la tête.

« Je vous raccompagne à votre chaise.

« Merci Havoc. C'est gentil. »

Mais elle ne resta pas assise très longtemps. Riza se releva et sortit prendre l'air. Elle ne s'était pas attendue à ce que ce mariage lui donne toutes ces pensées négatives sur sa relation avec Roy et ses conséquences.

Une main se glissa à sa taille.

« Ca va ? Tu as l'air bizarre.

« Non, ça va, ne t'inquiète pas. J'avais juste besoin de prendre l'air. Anne et Havoc sont très beaux ensemble, tu ne trouves pas ? »

Roy remarqua les trémolos dans sa voix et ses yeux étaient un peu trop brillants.

« Si, ils sont bien assortis. Viens allons danser. »

Il lui prit la main et l'emmena sur la piste de danse.

« Roy, tu ne devrais pas me serrer autant. Tout le monde nous regarde.

« Je m'en fiche, Riza. Je ne veux plus faire semblant. »

Il resserra un peu plus son bras autour de sa taille.

« Regarde moi. »

Riza releva sa tête. Roy plongea son regard dans les yeux de Riza.

« Je t'aime. Et si ça signifie être renvoyé de l'armée, perdre mon poste, alors soit, je démissionne dès demain s'il le faut. Mais je ne veux plus me cacher. Ce que nous vivons est beau, nous ne devons pas en avoir honte.

« Roy, tu sais que je n'en ai pas honte. Mais…

« Pas de mais, je te l'ai déjà dit. »

Il se pencha sur elle et déposa un léger baiser sur ses lèvres. Puis il la serra de ses deux bras contre lui très fort, enfouissant son visage dans ses cheveux. Riza laissa reposer sa tête dans le creux de son épaule.

Ils oubliaient le monde autour d'eux, n'écoutant que la musique et le battement de leurs cœurs qui battaient à l'unisson.

De l'autre côté de la salle, Falman, Breda et Havoc assis côte à côte les regardaient danser.

« Qu'est-ce que je vous avais dit ? Vous voyez, ils sont ensemble. Passez la monnaie !»


NdlA : Oh, que de fluffiness dans ce chapitre ! Y'a des petits cœurs qui volent plein partout ! Love is every where !

Bon maintenant : sincèrement qui a cru que nous célébrions le mariage de Roy et Riza ? Allez, ne mentez pas et dites moi.