TITRE : A ma fille…
NOTE DE L'AUTEUR : Salut, voici une nouvelle potterfic de mon cru un peu « fleur bleue », alors les amateurs de violence et tout le tralala, s'abstenir…Par contre, cette histoire est une Romance ( vous l'avez compris )/ Drama. Désolée, mais le couple principal est Harry/Hermione alors les fans de Hermione/Ron ou Harry/Ginny ou tout autre, ne me critiquez pas trop sévèrement svp…Et surtout, le plus important, REWIEVEZ-MOI le plus possible, ça encourage (mon mail : ! Bien entendu, les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont à JK Rowling.
RESUME : Ce sont les mémoires que Harry écrit dans un journal après un événement qui va changer sa vie et sa perception des choses…
SPOILER : 4 premiers tomes
PS : Quand j'ai écrit cette fic, je ne savais pas encore que Sirius allait mourir…
A MA FILLE…
Chaque homme est soumis à son destin, jusqu'à ce que sonne l'heure où celui-ci se réveille…Mais bien des fois j'ai presque été amoureux de la mort, reposante, pour enfin être libre de celui-ci…(W.B et J.K)
Prologue :
17 juin 2006
Je crois que je suis resté assis, là, au milieu de ce long couloir d'hôpital pendant plusieurs heures déjà. Moi, le si célèbre Harry Potter. Moi, l'homme qui a tant de fois déjoué les plans de Voldemort lorsque j'étais encore à Poudlard, moi…maintenant un jeune homme de 26 ans, j'ai été incapable de sauvé la personne qui comptait le plus à mes yeux…Il y a encore de cela moins d'un an, qui aurait pu se douter que je me retrouverais là, sur cette chaise, essayant de saisir tous les instants que j'ai vécu avec elle dans un carnet, pour conserver un quelconque souvenir de tous ces moments qui me semblent si loin et si éphémères à présent…Et pourtant…pourtant, malheureusement, c'est bien moi…Qui aurait cru que l'invincible Potter, le héros, le « Survivant », n'est plus envie de survivre à présent…
Chapitre I : Le passé nous rattrape toujours.
11 mois plus tôt…
Attention Harry !
Une grande flamme m'est apparue juste au-dessus de la tête que je baissais juste à temps.
Ron ! Comme je suis heureux de te revoir ! M'exclamais-je après avoir vérifié que tous mes cheveux étaient encore sur mon crâne.
Mon ami ! Mais que fais-tu dans ici ! Me dit le rouquin en se dirigeant les bras ouverts vers moi avec un grand sourire.
Mon travail, mon cher, mon travail !
Nous nous sommes enlacés après s'être donnés mutuellement une tape amicale dans le dos. Que j'étais heureux de le revoir ! Mon ami, qu'est-ce que je dis, mon Meilleur ami, que j'avais perdu de vue depuis notre sortie de Poudlard. Des larmes me vinrent aux yeux mais je me ressaisis vite, ne voulant pas montrer mon émotion.
Je poursuis Voldemort, comme d'habitude, continuais-je. Il paraît qu'il s'est réfugié dans les parages, en Bulgarie. Où est ton frère Charlie ? Tu ne surveilles pas ce Magyar tout seul tout de même ?
Non, mais mon cher frère a attrapé un gros rhume récemment. Alors je m'occupe de ce dragon avec ma femme et ma sœur. D'ailleurs, elle est là-bas. Ginny ! Viens voir qui est ici ! Apostropha Ron en faisant de grands signes en direction d'une charmante rousse prenant des notes sur l'animal attaché.
Quand la jeune femme releva la tête j'ai immédiatement reconnu la jeune fille. Elle semblait plus mature mais même à cette distance, j'ai pu observer que celle-ci était toujours aussi mal à l'aise en ma présence, car son visage avait pris une teinte rougeâtre. Le progrès venait du fait qu'elle réussissait à présent à ne pas baisser les yeux sous mon regard.
Heureuse de te revoir, me dit-elle avec un grand sourire. Mon frère n'a cessé de parler de toi.
Tu me feras bien l'honneur de dîner avec nous, ce soir, continua Ron.
Oui, j'en serais enchanté. De cette façon, je rencontrerai ta femme et ton fils dont tu m'as tant parlé dans tes dernières lettres.
Oui. Et aussi on se remémorera le bon vieux temps…Alors, à dans 2 h.
Je décidais de m'éloigner puis je transplanais pour rejoindre mon parrain, qui m'attendais dans une vieille auberge de sorciers.
Alors cette visite ?
Courte pour l'instant. Mais nous allons renouveler l'expérience ce soir, répondis-je ne pouvant m'empêcher de sourire.
Je vois que tu es heureux et impatient, çà devenait rare ces derniers temps.
Oui, c'est vrai. Je m'asseyais près de Sirius. Je suis tellement content de le revoir. Même si nous restions en contact par hiboux, je languissais de discuter avec lui, comme à Poudlard…
Et, tu lui as demandé des nouvelles de…
Je devinais qu'il ne tarderait pas à me poser cette question, sachant que cela me tenait à cœur.
Non pas encore, je…je n'ai pas osé. Je sais qu'il a souffert de tout ça…à cause de moi…
Je répondis en baissant la tête, sentant un mal aise assez ancien me revenir.
As-tu eu l'impression qu'il t'en voulait encore ?
Non, en tout cas, il ne l'a pas laissé paraître ; mais c'est quelque chose qui ne s'oublie pas.
Cesse de te morfondre Harry, me conseilla-t-il. S'il t'a pardonné, il faut que tu te pardonnes toi aussi. Vous n'aviez rien fait de mal, ces choses ne se contrôlent pas…
Je savais que Sirius essayait de me déculpabiliser, mais cette impression de mal être n'était pas due qu'à une seule chose.
Il y a autre chose qui me tracasse…Je n'ai jamais compris pourquoi elle est partie…
Peut-être que Ron connaît la réponse.
Nous verrons, répondis-je pensivement avant de boire la Bièraubeurre devant moi. Au fait, tu ne veux pas venir ?
Non, merci. Je préfère rester ici, affirma Sirius.
La journée passa rapidement. Je dus interroger de nombreuses personnes susceptibles de connaître le lieu de résidence que la Famille Jedusort possédait pour les vacances et où le Seigneur des Ténèbres aurait très bien put se cacher. Malgré la description assez détaillée de cet endroit, aucun des habitants que j'interrogeais avec mon parrain et l'équipe qui nous accompagnait ne connaissait cette maison. Depuis que j'ai appris que je suis le fils James mais surtout de Tom en 5ème année, nous ne cessons tous deux de nous rechercher mutuellement pour nous tuer, surtout parce que j'avais refusé son offre c'est-à-dire, de devenir son bras droit, ou du moins, de m'allier avec lui. Cette guerre, je la mène également contre moi-même, partagé entre mon désir de vengeance et mes pouvoirs de Magie Noire que j'ai du mal à contrôler mais que je m'efforce d'utiliser à bon escient. Mais je n'étais pas heureux. Ces dures années que j'ai vécu depuis ma naissance m'ont fait mûrir avant l'âge et l'insouciance ne font plus parti de moi depuis longtemps. En réalité c'est depuis ma 7ème année à Poudlard, où j'ai vu la seule chose que je désirais me filer entre les doigts, pour une raison que j'ignorais encore, mais pas pour longtemps...Après tout, c'était peut-être mieux ainsi…Je me disais que le destin m'avais sûrement puni d'avoir trahi mon meilleur ami, je méritais donc cette souffrance.
Le soir arriva enfin. Je languissais d'être à destination. Je retournais dans ma chambre pour chercher dans ma garde robe quelque chose de présentable, tout en gardant un air décontracté. En réalité, c'était pour donner l'impression que j'étais à l'aise, ce qui n'était évidemment pas le cas. J'étais même extrêmement stressé. Des millions de choses me venaient en tête : qu'allais-je lui dire une fois là-bas ? De quoi allions nous discuter ? De Poudlard ? De sa nouvelle famille ? N'allais-je pas sembler trop indiscret ? J'inventais une multitude de scénarios de notre soirée, de nos discutions…C'est pour dire combien je pouvais être angoissé. Finalement je trouvais une chemise verte toute neuve, un jean assez large qui tombait sur mes baskets. J'ai tenté de me coiffer, sans succès bien entendu. Je voulais vraiment faire bonne impression à la famille de Ron et j'avais hâte de la rencontrer. Ce dernier m'avait donné un plan pour arriver chez lui. Je n'ai pas transplané de peur de m'égarer. Enfin j'atterris devant une grande maison typique de Bulgarie, avec un grand jardin où jouait un petit garçon roux avec un balai qui ne pouvait voler qu'à un mètre du sol. Quand l'enfant m'aperçut, il stoppa son jeu pour s'avancer, son balai à la main, en m'observant d'un air méfiant alors que j'étais derrière le portail. J'ai pu ainsi constaté combien il ressemblait à son père. Je me suis alors accroupi à sa hauteur et je lui ai parlé à travers la grille :
Salut toi ! Tu dois sûrement être Tony, lui dis-je avec un grand sourire.
Le garçon acquiesça de la tête, me détaillant avec curiosité. Puis il aperçut ma cicatrice. Son regard s'illumina alors qu'il fixait mon front et il cria :
Papa ! C'est ton copain ! Maman! C'est Harry Potter !
Ce comportement m'amusa. Je me suis relevé en voyant arriver une charmante blonde aux cheveux tressés qui me souriait.
Entrrez donc, me dit-elle avec le même accent que Victor Krum, ouvrant le portail.
Vous devez être Mme Weasley, je suppose, demandais-je bien que je connaissais déjà la réponse.
De dire ces mots me faisait bizarre, Mme Weasley n'ayant été pour moi que la mère de Ron jusqu'à ce jour.
Vous supposez trrès bien mais appelez-moi Marrtha. Vous êtes…elle regarda à son tour ma cicatrice, tout à fait comme Rron vous avez décrrit. Il vous attend dans le salon.
Lorsque j'entrais dans la maison, je vis Ron assis à une grande table, son frère Charlie tenant la main à une femme brune et Ginny. Mais la première personne que je vis fut une fillette rousse d'environ 7 ans, le teint aussi rouge que je connaissais à la famille Weasley, qui me regardait d'un air ahuri et admiratif. Je ressentis immédiatement un bien être dans cette maison. Alors que je n'étais encore que dans le hall d'entrée, je savais déjà que je me plairais à venir ici.
Salut tout le monde, m'exclamais-je après avoir fait un clin d'œil à la petite fille, ce qui lui fit d'ailleurs de l'effet.
Harry ! Comme je suis heureux de te revoir !Me dit Charlie avec joie, lorsqu'il me serra contre lui.
Moi aussi, répondis-je avec un grand sourire.
Mais dis-moi, tu t'es fait tout beau ! Dit la voix de Ron caché par son grand frère.
Après avoir salué tout le monde et avoir fait connaissance avec Lana, l'épouse de Charlie et Joey, leur fille, Ron me fit visiter sa maison. Il semblait vouloir me prouver quelque chose. Mais à mes yeux, cette maison respirait la joie de vivre. C'était et c'est la seule chose qui compte à mes yeux, et ce que je voulais un jour posséder à mon tour.
Alors, qu'en penses-tu ? Me demanda le rouquin, une fois revenus dans le hall d'entrée.
C'est très grand ! Je vois que tu as bien réussi. Mais, comment se fait-il que toi, ton frère, ta sœur et vos familles soient partis de Roumanie ?
C'est le ministère qui a décidé ainsi. Il trouvait que nous avions assez étudié et répertorié les dragons de ce pays, alors il nous a envoyé ici.
Nous sommes retournés au salon et nous nous sommes assis à la table où tout le monde était déjà installé.
Et toi ? Que fais-tu ici ? Me demanda Charlie.
Moi ? Et bien, je recherche Voldemort.
A ce nom, toute la petite assemblée frémit.
Pardonnez-moi, m'excusais-je, voyant leur réaction.
C'est vrai que tu es le meilleur copain de mon papa ? Demanda après un moment de silence le petit Tony.
Oui, c'est la vérité, lui répondis-je, amusé. Je l'aime comme un frère…
Et, c'est vrai que tu as vaincu Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom plusieurs fois ? M'interrogea à son tour Joey, avec une expression d'admiration infinie.
Oui, bien sûr qu'il a vaincu le Seigneur des Ténèbres plusieurs fois…Intervint Ron
Mais, je n'étais pas seul à l'affronter. J'avais Ron et mon autre amie, Hermione avec moi…
Je me mis à raconter mes combats contre mon ennemi, en adoucissant tout de même les faits pour ménager les plus jeunes qui étaient littéralement en extase devant moi, le sorcier le plus célèbre du monde.
S'ils savaient que le jeune homme devant eux n'était pas plus qu'un Homme, juste un homme, aussi minable et à présent aussi désespéré que n'importe lequel d'entre eux… Mais bon, je m'écarte du sujet.
Pendant qu'ils discutaient, j'observais chacun d'eux. Charlie était toujours plus petit que Ron, assez musclé, son visage toujours autant constellé de taches de rousseur et il avait toujours sa cicatrice de brûlure au bras. Ron, lui, avait encore grandi. Il était toujours mince mais semblait plus fort physiquement. Lui avez une cicatrice à la main droite, sûrement un coup de griffe. Il semblait très heureux. Il avait une belle femme, gentille et intelligente, un magnifique petit garçon de 4 ans et vivait dans une grande maison avec près de lui son frère et sa sœur. J'enviais sa vie…
Dis-moi Ron, lui demandais-je, vous vivez tous dans cette résidence ?
Non, il n'y a que ma famille et ma sœur qui y vivent.
C'est beau et calme ici…Tu as bien fait ta vie…Et tes parents, tes frères, comment vont-ils ?
Notre père est à la retraite, répondit Charlie. Ma mère s'occupe bien de lui. Fred et Georges ont finalement ouvert leur propre magasin de Farces et Attrapes dans le Chemin de Traverse. Percy est devenu le « secrétaire personnel » du Ministre de la Magie et enfin Bill, lui, est toujours au même rang. Il aurait pu devenir sous directeur de Gringott mais sa façon de s'habiller ne plaît pas beaucoup…Je ne te raconte pas ce que lui a dit ma mère quand elle l'a su…
Nous nous sommes tous mis à rire en nous imaginant la réaction de Molly.
Et toi ? M'interrogea Ron. Comment se fait-il que tu pourchasses Tu-sais-qui ? Quand tu es parti de Poudlard, ne voulais-tu pas devenir Attrapeur professionnel ?
Je réfléchis quelques instants à la question. Cela remontait à longtemps maintenant…Ca datait de quand j'avais décidé de continuer mes rêves sans Elle. Mais il était désormais pour moi impossible de rêver si elle n'était pas près de moi, il fallait que je m'y fasse. Et puis finalement j'avais renoncé, préférant aider ce qui en avait besoin. Après tout, n'était-ce pas le destin que tout le monde attendait à ce que je suive ?
J'aurais pu et c'est ce que j'ai fait au début. Je suis rentré dans l'équipe nationale de Quidditch…
Ah oui ! S'exclama Charlie qui lui aussi est un excellent Attrapeur.
…mais j'ai en fin de compte suivi le conseil de mon parrain Sirius et je suis devenu un Auror…
Pendant toute la soirée, nous discutions avec amusement et animation, de tout et de rien. J'aimais cette ambiance chaleureuse et hospitalière que je ne connaissais que chez les Weasley. Cela me rappela de nombreux souvenirs, car depuis ma cinquième année, je n'étais plus retourné chez eux, premièrement parce que je pouvais vivre chez Sirius ( soit dit en passant, ce fut un soulagement inexprimable ), deuxièmement, parce que Ron n'avait aucune envie de me voir depuis le fameux incident. A partir de ce moment-là, le trio que l'ont formé s'était séparé. Non pas que Ron ne nous adressait plus la parole, mais il gardait ses distances, principalement avec moi. Et puis…ça s'aggrava encore plus et notre petit groupe fut complètement disloqué par des querelles…Je fus véritablement déchiré par notre séparation, mais je n'en ai jamais parlé à personne. Sirius à tout de même compris sans que je le lui dise. Il a été pendant ces dernières années un vrai père pour moi…
Petit à petit, la pièce se vida, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que Ron et moi.
Bonsoir mon poussin, dit-il en embrassant son fils avant qu'il parte accompagné de Martha jusqu'à son lit.
Bonsoir mon papa, répondit Tony à son tour puis s'éloigna, sa petite main dans celle de sa mère.
Il est aussi farceur que ses oncles ce petit bout, dis-je avec une pointe de tristesse.
Le grand Harry Potter n'a-t-il pas une futur Mme Potter en vue ? Tu n'as pas beaucoup parlé de toi ce soir, me fit remarquer Ron.
Non, je n'en ai eu pas depuis longtemps maintenant…soupirais-je.
Pourquoi donc ? Un verre…Me demanda-t-il en me montrant une bouteille de scotch.
Oui, s'il te plaît…Tout simplement à cause de mon métier, de ma vie, de Voldemort qui me court après…Au fait, je te remercie de ne pas leur avoir dit que je suis son fils…
Nous fîmes une pause et buvions tous les deux notre verre, éclairés par la seule lueur de la grande cheminée où brûlaient des bûches.
Cela m'étonne que tu ne me demandes pas…Dit Ron au bout d'un instant de silence.
Demande quoi ? M'étonnais-je.
Des nouvelles d'elle…
De Hermione ? Je n'osais pas, vu que tu as souffert de tout ça…
Ah, parce que maintenant ça t'intéresse ? Me répondit-il d'un ton froid.
Je fus à la fois surpris sans l'être réellement par cette remarque mais je décidais de ne pas y faire allusion.
C'est vrai qu'elle ne m'en a pas donné depuis…depuis qu'elle m'a plaquée sans que je sache pourquoi…continuais-je tristement.
C'est amusant, s'enquit Ron d'un air sombre, parce que d'après elle, c'est en quelque sorte Toi, qui l'a plaqué…
C'est faux !M'indignais-je. Pourquoi me disait-il cela ?
Elle t'a tout donné, son cœur, son amour et même son âme s'il l'avait fallu…
Je ne voulais pas la faire souffrir ! Je ne sais même pas ce que j'ai fait de mal !
…mais toi tu l'as trahi, alors qu'elle te faisait entièrement confiance…
C'est faux !Je n'ai rien fait de tel !Criais-je sentant la colère monter en moi, mais également une grande tristesse. Je l'aimais et je l'aime toujours, c'est mon premier amour !
C'ETAIT LE MIEN AUSSI ! Hurla Ron en tapant son verre brutalement sur la table, pour couvrir mes paroles.
Parrdon…Intervint timidement sa femme, Tony dorrt…
Excuse nous ma chérie, vas te coucher, nous allons dehors pour…
Non, moi, je m'en vais, décidais-je fermement en partant vers la porte.
Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! Me saisit Ron, une fois à l'extérieur.
Ce ne sont que des mensonges ! Affirmais-je avec colère. Tu ne sais pas l'enfer que j'ai vécu…
SI JE LE SAIS ! S'écria le rouquin, les yeux brillants de larmes. SI, je le sais ! Tu me l'as prise Harry ! Je te faisais confiance et tu m'as pris Hermione dans mon dos ! Je l'aimais plus que tout et Toi, tu l'as détournée de moi !
Je t'assure que je n'ai pas voulu…
Je ne savais plus quoi lui dire. Je savais que j'avais mal agi, comme je savais qu'un jour, il aurait fallu que nous ayons cette discussion. Mais pourquoi maintenant, alors que l'on venait juste de se retrouver ?
TAIS-TOI !Me coupa Ron, prit d'un sanglot. Tu m'as tout pris Harry…Ma famille, mes amis, ma petite amie, ma vie…Toi, le Grand Harry Potter !Si généreux, compréhensif et Brave ! Si Parfait ! T'es-tu une seule fois demandé combien je pouvais souffrir de l'ignorance des autres à mon égard ! Et tout ça, parce que mon meilleur ami était le sorcier le plus célèbre du monde…Il fit une pause, submergé par sa peine. J'ai beau pourtant essayé de haïr ta venue dans ma vie, pour me donner une raison de ne plus me détester, mais je me surprends à vouloir te pardonner et t'aimer comme un frère…
Est-ce que c'était vrai ? Lui avais-je fait tout ça ? Je ne pouvais pas y croire. J'aurais à ce moment précis voulu retourner en arrière pour comprendre…pour tout arranger.
Pardonne-moi Ron, répondis-je, déconcerté et ne m'étant pas rendu compte que je pleurais moi aussi. Je ne savais pas…je ne m'en suis pas aperçu…
Je me suis alors avancé vers le rouquin et je l'ai pris dans mes bras pour essayer de le consoler. Ce dernier se laissa faire, secoué par de violents sanglots. Je le sentais contre moi, si triste. Comment ce faisait–il que je ne m'étais pas rendu compte de tout le mal que je lui avais fait ? Je n'avais pas voulu tout ça. Ma situation était loin d'être enviable. Je savais qu'il avait toujours été jaloux de l'intérêt que tout le monde me portait, mais à quel prix ? La mort, la tristesse, la solitude…J'aurais sans hésiter échangé ma place avec la sienne. Après une bonne demi-heure, nous nous sommes tous deux séparés.
Comment en sommes nous arrivé là ? Demanda Ron, le regard vide. Toi, moi, Hermione…Les meilleurs amis…Que nous est-il arrivé ? S'interrogea-t-il se tournant vers moi.
Je me posais exactement la même question. Nous étions si proches à l'époque, nous avions vécu tant de choses ensembles…Et pourtant, nos vies nous avaient éloigné les uns des autres et j'avais eu beaucoup de mal à l'accepter.
Si seulement je le savais,…J'ai tant de bons souvenirs de cette époque…Parfois j'aimerai retourner en arrière pour comprendre comment notre relation s'est dégradée et réparer nos erreurs…Lui répondis-je nostalgiquement.
Nous sommes restés assis un petit moment sur un muret, sans mots dire. Le fait de repenser à notre passé et surtout à Hermione, me faisait tant souffrir. Mais en même temps, j'étais heureux d'être là, sur ce mur, à partager des pensées que je savais communes avec un ami qui m'avais tant manqué. Tout à coup Ron reprit la parole :
Ecoute Harry, je suis content de te revoir et je n'ai aucune envie que l'on s'évite ou se dispute comme pendant les derniers temps…Tu pourrais peut-être passer nous voir pendant le temps où tu restes dans les parages. Tiens, pourquoi pas aux tournois ?
Aux tournois ? M'étonnais-je.
Ca m'étonne que tu ne sois pas au courant. Des tournois de sélection de Quidditch pour la coupe de Bulgarie sont organisés dans le stade de cette ville. L'équipe qui sera retenue jouera à la prochaine Coupe du Monde. Le premier se déroulera demain, à partir de 9h du matin. Tu pourrais…enfin si tu le souhaites, venir y assister avec Sirius et nous rejoindre. Toute la famille va y aller. Enfin, je pensais…comme demain c'est samedi…
Ron semblait à la fois excité et intimidé par l'idée que je refuse. Mais sa proposition m'avais touché, alors j'acceptais. Après tout, ceci me changerait un peu les idées et me rappellerait le bon vieux temps. Sirius allait certainement être d'accord avec moi. Ma décision enchanta Ron qui parut reprendre confiance en lui. Je le quittais avec une bonne impression de cette rencontre même si je savais que le chemin qui nous ferait retrouver notre amitié d'autrefois serait certainement long. Mais c'était toujours un début.
Ce soir là, je me couchais avec le cœur léger, une sensation que je n'avais plus ressenti depuis bien longtemps.
Dans le passé que j'imagine de Harry, ce dernier découvre que Voldemort est son père au même niveau que James. Mais je vous passe les détails…
