- Hey, Abby, ça va ?

- Très bien et toi Gibbs ? Lui répondit elle.

-Bien, dit tu n'as pas vu Kate, je pensais qu'elle était avec toi ?

- Elle l'était mais c'est plus le cas, lui lança t-elle avec son air mystérieux.

Gibbs s'approcha d'elle pour lui dire :

- je sais que je suis son mari, et donc que je ne devrais pas avoir à te demander ça, je devrais le savoir par moi-même. Tu ne trouves pas qu'elle à l'air fatiguée et pas dans son assiette.

- Comme tu l'as dit ce n'est pas à moi qu'il faut demander, va la voir !

- Oui, mais tu sais comment est Kate, elle n'aime pas qu'on s'occupe trop d'elle !

- Gibbs, dis toi, que même si Kate parait forte et qu'elle fait tout pour garder cette image, elle n'est pas insensible, mais fragile, c'est pour ça qu'elle se montre forte pour se défendre, c'est comme une barrière qui la protège !

- Merci Abby, je vais aller la voir.

- Oh mon dieu, j'en ai déjà trop dit, pourquoi faut il que je ne sache pas tenir ma langue ?

- Je ne lui dirais rien, lui promit-il.

Gibbs s'en alla du laboratoire, pour laisser la jeune scientifique travailler. Son esprit était noyé dans les paroles d'Abby : Kate était fragile et se protégeait. Cela faisait un an et demi qu'il était marié avec elle, et il pensait bien la connaître, pas apparemment.

Il remonta à son bureau, sa femme était au sien mais Tony et McGee, eux n'étaient pas là. Il en profita :

- Caitlin, chérie, est ce que ça va, tu as l'air fatiguée ?

Kate se refroidit quand elle entendue Jethro l'appeler ainsi, il l'appelait toujours Kate où Katie mais seulement Caitlin lors de conversation très sérieuse. De plus le sujet était basé sur elle-même, ce qu'elle détestait. En ayant ces pensée, elle comprenait mieux la conversation avec Abby : il faisait attention à elle, c'est elle qui ne le voulait pas, et donc qui esquivait le sujet.

- Oui, ce n'est rien, je n'ai pas beaucoup dormi, Angie n'a cessée de se réveiller.

- Tu sais si tu veux, vu qu'il y a pas d'affaire importante, tu peux rentrer te reposer, et j'essaierai de rentrer de bonne heure, lui proposa t-il.

- Tu es sure, je peux rester, tu sais ce n'est pas grand-chose, juste un peu de fati…

Il ne lui laissa pas le loisir de finir sa phrase pour lui dire :

- Non, tu es exténuée, tu vas rentrer, on va se débrouiller, OK ?

- Très bien, je passe prendre Angélina à la crèche et je rentre.

- Non, je veux que tu te reposes, je prendrai Angie ce soir en rentrant.

- Mais…

- C'est un ordre, lui dit- il avec un sourire qu'elle lui rendit.

Elle prit ses affaires, l'embrassa tendrement avant de partir.

Il voulait lui parler mais ce n'était pas le lieu idéal. Il le ferait ce soir, chez eux, au calme et seuls.