La soirée ne se passa pas vraiment bien, Roselen ne cessait de faire des remarques à sa fille. Gibbs n'intervenait pas, car il savait que Kate n'apprécierait pas, même s'il avait promis de plus s'investir et accepter des reproches, il savait que se mêler des disputes entre Kate et mère était suicidaire.
- Kate, tiens-lui mieux la tête, tu ne vois pas qu'elle n'est pas bien ?
- Maman, je sais tenir dans mes bras ma fille…
Sa mère la regarda d'un regard noir qui fit baisser les yeux de Caitlin :
- Désolée.
C'est le seul mot qu'elle osa lui dire. Jethro ne comprenait pas vraiment, Kate disait toujours ce qu'elle pensait, même si cela pouvait lui causer du tort. Il se rappelait de l'époque où il n'était « que son patron » et qu'elle lui disait ouvertement ce qu'elle pensait, même si cela était à la limite du manque de respect. Mais avec sa mère c'était différent, jamais vraiment, elle n'allait au fond de sa pensée, et quand elle tentait de lui dire, seul un regard de cette femme lui faisait faire des excuses.
Au moment du repas, les choses s'envenimèrent. Roselen avait mit la table pendant que Kate faisait manger Angie et que Jethro faisait à manger.
Lorsque Kate voulu se servir, elle ne trouva pas son couteau, elle se lave tout en jetant un regard foudroyant à sa mère et alla le chercher sans aucune autre forme de commentaire. Une fois revenue, sa mère vit qu'elle apportait un couteau :
- Oh, je suis désolée chérie, j'avais oublié ton couteau, tu sais il ne faut pas m'en vouloir, j'ai encore ces habitudes.
Décidément Gibbs ne comprenait de moins en moins.
- Ce n'est rien, dit elle.
- Vous savez Jethro, à l'époque, Kate ne comprenait pas mes actions, aujourd'hui elle sait que je le faisait pour son bien.
- Je suis désolé, Roselen, j'ai du mal à comprendre votre conversation, leur avoua-t-il confus.
- De sa surprotection.
Lui répondit Kate en doublant sa mère, mais celle-ci, ne s'arrêta pas là :
- Mais non, je parlais de…
Elle ne la laissa pas finir :
- Maman, je t'ai dit tout à l'heure, que c'était loin.
- Mais, Kate de quoi parles tu ? lui demanda Gibbs totalement perdu.
- De mes études, lui répondit elle sèchement.
- De l'arrêt de tes études chérie, plus précisément.
Katie, jeta sa fourchette dans son assiette, recula sa chaise bruyamment, et se leva :
- Pourquoi es-tu venue, pour me faire souffrir ? ou peut être briser ma vie, je t'ai dit plus d'une fois que je ne voulais plus entendre parler de ça, tu as du mal à comprendre que je ne veux plus que tu diriges ma vie ! Hurla Kate.
Sa mère se lava à son tour :
- Comment oses-tu me parler sur ce ton ! Lui dit elle avant de la gifler.
Gibbs se leva en dernier pour s'imposer devant sa belle mère.
- Madame, je ne vous permettrais pas.
- Elle ne sait pas s'occuper d'elle, comment pourrait elle s'occuper d'une enfant !
- Non ce que tu ne comprends pas, c'est que je préfère donner mon amour à mon enfant plutôt que de passer mon temps à l'humilier et à séduire des hommes.
Sur ces mots elle quitta la pièce. Il ne restait plus que Gibbs et Roselen dans la pièce, et Gibbs commençait à s'impatienter de ne rien saisir de cette histoire :
- Mais, enfin de quoi parliez vous.
- Kate sait très bien cacher ses secrets, mais pas à moi, elle ne vous à donc jamais dit qu'elle avait fait des études de droit ?
- Si, mais elle trouvait ça trop frustrant donc, elle a arrêter.
Elle se mit à rire d'un rire forcé :
- Frustrée, elle se tailladait les bras, si c'est ça que vous appelez frustrant alors oui, nous avons du la faire hospitaliser, ça devenait habituel, j'ai du me sacrifier pour elle, et aujourd'hui elle me le reproche !
Il n'en croyait pas ses oreilles.
- Je pense que vous comprendrez si je vous demandais de partir.
- Pardon ?
- Très bien, je vous appelle un taxi.
Un quart d'heure plus tard, il l'avait mit littéralement à la porte. Tout se brouillait dans sa tête.
Il alla frapper à la porte de la salle de bain où Kate s'était enfermée depuis la dispute. Les pensées de Gibbs étaient totalement brouillées. Il avait déjà imaginé les années de lycée sa femme, il ne savait vraiment pas quoi penser il lui avait demander quelques fois :
Flash-back :
- Kate, quel genre de fille étais tu quand tu avais 18 ans ?
- Comment ça quel genre de fille ?
- Oui, tu étais plutôt dans tes bouquins, ou à toutes les fêtes étudiantes ?
- La photo que t'a envoyé Dinozzo a du te mettre sur la voie…
- Alors tu étais vraiment ce genre de filles qui dansent très peu vêtue, et qui couchent avec le premier venu ?
Elle ouvrit de grands yeux comme choquée :
- Jethro ! Comment peux-tu dire ça, voyant qu'elle devenait rouge elle avoua, oui ça m'est arrivé, mais je ne changeais pas tous les week-end si c'est ce que tu te demandes !
- Ne prends pas cet air de jeune fille farouche. Lui dit il en lui souriant si tendrement.
- Je ne prends pas cet air, mais en tout cas je suis plus jeune que toi !
- C'est vrai qu'à l'époque, on m'aurai pris pour ton père. Mais pourtant tu as fais du droit et est entrée dans les services secrets, tu ne devais pas être une enfant à problème ?
- Je connaissais les limites, et je n'ai même pas fais une deuxième année.
- Pourquoi as-tu arrêté ?
- Ces études ne me convenaient pas, je n'étais pas dans mon élément.
Fin du Flash-back
C'était les seules explications qu'elle lui donnait.
