Alors voilà le chapitre suivant je suis désolée d'avoir mit si longtemps, mais ça a été difficile d'écrire ce chapitre. En tout cas j'espère au moins qu'il vous plaira! Dites le moi. Merci à tous pour vos commentaires!

Merci encore à toi Nymphadora15 décidement, il n'y a que toi qui aime mes fanfic lol, bon alors voilà, j'espère que ça te plaira, dis le moi, et les autres aussi franchement c'est encourageant de savoir ce que vous en pensez et ce que vous voudriez qu'il se passe.


- Kate ouvres-moi s'il te plait. Ta mère est partie, Kate je t'en prie…

- Gibbs, laisse moi je t'en prie va t'en.

Lui dit elle d'une voix remplie de douleur et de larmes.

Il savait qu'elle ne lui ouvrirait pas, il décida d'aller voir si elle avait fermé la porte qui allait de la chambre à la salle de bain. Heureusement, Kate qui était dans tous ses états, n'avait pas pensé à la verrouiller. Il rentra tout doucement, il vit Kate, adossée à la baignoire en larmes. Il s'agenouilla à coté d'elle, et la prit dans ses bras en la berçant.

- Chut chérie, je suis là ta mère m'a expliqué, ce n'est rien.

En entendant ces mots elle se mit à pleurer de plus en plus fort. Gibbs sentit son cou s'humidifier, il se recula et vit qu'il avait du sang sur ses mains. Son regard se porta instinctivement sur le bras de Kate. Elle portait un pull noir, lorsqu'il lui attrapa, du sang tomba par terre. La manche était imbibée. Lorsqu'il comprit, il la regarda dans les yeux avec un regard interrogateur, celle-ci arrêta de pleurer et le fixa. La regard de la femme qu'il aimait, était presque accusateur, il ne put soutenir ce regard froid plus longtemps. Il souleva alors sa manche pour voir sur son bras recouvert de sang, trois entailles qui partaient d'un côté du bras pour se terminer à l'autre bout. Jamais il n'aurait penser voir ça sur les bras de la femme qu'il aimait.

- Oh mon dieu, Katie, il faut aller d'urgence à l'hôpital. Lui dit il en la soulevant du sol.

- Non ! Dit elle en se débattant. Non, ce n'est rien, ce n'est rien.

- Kate, tu perds beaucoup de sang, il faut te faire soigner !

- Non ce n'est rien, je vais juste me faire un bandage.

- Kate, si c'est ce que tu veux, je vais te soigner mais demain tu iras montrer ta blessure à Ducky, est ce que c'est clair ?

- Merci. Lui dit elle en se remettant à pleurer.

- Chut, chérie tout est fini, viens-là.

Il passa un bras sous les siens et l'autre sous ses genoux et la porta dans la chambre à coucher, il la déposa sur le lit et alla chercher tout ce qu'il fallait pour la soigner.

Elle enleva son pull, sur sa demande, il examina son bras.

- Kate, pourquoi m'avais tu dit que tu avais eu ces cicatrices en passant à travers un vitre lorsque tu n'étais qu'enfant ?

- J'avais honte, j'ai tellement regretté d'avoir fait ça.

Sa voix était tremblante.

Il imbiba un coton d'alcool, qu'il porta sur son bras, en tapotant doucement. Un gémissement de douleur lui échappa. Il souleva le coton et regarda son avant bras nettoyé de la plus part du sang.

- Kate les blessures sont profondes, tu as besoin de points de suture, il faut voir…

- NON ! le coupa Kate, je t'en prie, dit elle tellement doucement que les dernières syllabes moururent dans sa bouche.

- Kate, ça ne s'arrête pas de saigner, je n'y arrive pas. Lui dit il en rappuyant sur la blessure qui se remettait à saigner vivement. Chérie, plus je les essuie, plus tes bras saignent.

- De l'eau froide suffira. Elle ne voulait pas lui dire, qu'elle avait l'habitude.

Elle se leva, et alla dans la salle de bain faire couler le robinet d'eau glacée sur son bras meurtrit.

Il la suivit. Au bout de quelques minutes, il prit son bras et pressa une compresse sur les blessures. Elle se laissa faire, tous les deux étaient complètement perdus.

Une fois qu'il eut fini de bander, il voulait lui demander pourquoi elle avait fait cela, mais il ne savait pas comment s'y prendre.

- Kate ?

Celle-ci qui était assise sur le lit en face de lui remonta vivement la tête, en guise de signe pour continuer.

- Kate, depuis quand… enfin quand est ce que tu as commencé ? Il ne savait vraiment pas par où commencer.

Son regard devint indescriptible.

- Jethro, je t'en prie crois moi, c'est la première fois, tu n'y es pour rien…

Il l'interrompit :

- Non, Caitlin, je veux dire, ta toute première fois.

- J'avais 15 ans… je n'étais qu'au lycée et…

- Mais ta mère m'a dit que tu étais à l'université.

- Elle ne l'a découvert que cette année là, mais ça a duré 3 ans et demi.

- Mais pourquoi est ce que tu as fait ça ?

Elle prit une grande inspiration :

- Je venais de rentrer dans un lycée privé, le niveau demandé était très élevé, même si j'étais plutôt bonne élève, je n'arrivait pas à tenir le rythme. Mes parents allaient divorcer, ils ne faisaient que se disputer. Au début en entrant en internat, je pensais que ça allait me permettre d'oublier toutes ces disputes, mais l'ambiance n'était pas celle que j'attendais, toutes ces filles étaient superficielles. Je n'aimais pas passer du temps avec elles, quand je quittais cette ambiance, c'était pour retrouver ma mère blâmer mon père. Puis tout est allé mieux, j'ai…j'ai rencontrer un garçon, on était tellement bien ensemble. Du moins, c'est ce que je pensais, au bout d'un mois, j'ai couché, avec lui, j'étais jeune, et j'avais peur de le perdre, alors j'ai accepté. Le lendemain, tout l'établissement l'a su, j'étais la petite traîné. Je n'en pouvais plus, un jour, j'étais dans mon bain, et j'entendais cette voix hautaine crier sur mon père. Je tenais mon rasoir dans ma main droite et regardais mon bras gauche, je voulais que tout s'arrête.

Ses larmes, commençaient à couler sur ses joues, il la bascula pour qu'elle s'appuie sur son torse, ce qu'elle fit. Puis elle reprit :

- Mais je ne voulais pas mourir, je ne pouvais pas faire ça à mes frères. Aaron et Bryan étaient plus âgés, mais Tommy n'avait que 8 ans, il avait besoin de moi. Mais je n'en pouvais plus, il fallait que ma souffrance s'en aille. Alors, j'ai posé la lame sur mon bras, j'ai appuyé et je l'ai laissé glisser. Le sang a commencé à couler, je le regardais, se répandre dans mon bain. A chaque moment où je ne me sentais pas bien, à chaque problème, les lames étaient ma solution. La sensation était étrange, je savais qu'il ne fallait pas, amis je ne pouvais résister. Le moment ou les lames entraient en contact avec ma peau, je me disais que c'était trop tard, j'avais encore recommencé. Puis une fois que le sang commençait à couler, je ressentais un certain plaisir, comme un soulagement. Au début, les heures qui suivaient, j'étais mieux, mais au fur et à mesure, cette satisfaction ne durait plus que quelques minutes, puis il n'y en avait plus, alors je le faisais plus souvent en essayant de retrouver ce sentiment.

- Personne ne s'en ai rendu compte ?

- Aaron faisait ses études, il n'était pas souvent à la maison. Bryan, qui n'avait que quatre ans de plus que moi, ne voulait pas faire d'études, il avait trouvé un travail et rentrait à la maison tous les soirs . Un jour il m'a surprise au dessus du lavabo, il avait déjà des doutes, mais là, il en avait la confirmation. Il a prévenu Aaron, qui était plus proche de moi. A partir de ce jour, il rentra tous les week-ends, mais la semaine, c'était Bryan qui inspectait mes avant-bras.

- Tu as donc arrêté ?

- Sur mes avants bras oui, j'ai choisi mes cuisses. Je disais tout à Tommy, je lui confiais tous mes secrets. Un jour il a tous dévoilé à Aaron. Ca faisait déjà deux ans que tout avait commencé. Il m'ordonna d'arrêter, et que si il voyait encore une de ces marques sur n'importe quelle partie de mon corps, il révèlerait tout à notre mère. Je savais qu'il ne ferait rien, et je n'arrivais plus à m'arrêter, c'était devenu quotidien.

- Il a tout raconté.

- Non, il se contentait d'être plus présent, de s'intéresser à moi, d'essayer de comprendre. Cela m'a beaucoup aidé. Mais, j'ai du partir faire mes études. Un jour, j'étais très mal, j'ai recommencé comme avant, cependant, ça ne s'est pas aussi bien passé que les autres fois. J'ai perdu beaucoup de sang, et me suis évanouie. J'ai du être hospitalisée. Depuis ce jour, je n'avais jamais recommencé.