Si seulement…
Chapitre 24
« New York, New York »
Candy partit à New York avec Terry. Il avait acheté une maison. Maison ? Un palais plus tôt ! Candy étant très fatiguée avec Junior, elle n'avait pas pu faire le voyage pour visiter les maisons. Les médecins lui avaient conseillé de se reposer. Terry était un peu déçu, mais la santé de sa femme et de son bébé passait avant tout. La savoir avec ses parents, paisiblement dans sa famille entrain de se reposer et de se faire dorloter, le rassurait. Candy effectivement ne faisait rien, à part, se laver, s'habiller, manger, parler et dormir. Ses parents et les domestiques étaient aux petits soins. Et son ventre grandissait paisiblement. Terry lui avait apporté des photos du palais en espérant qu'elle aimerait.
Le ventre de Roxanne aussi grandissait. Mais elle faisait tout pour ne pas le montrer. Candy et Nathan le savaient mais pas les autres. Roxanne accompagnait Candy chez le médecin et en profitait pour faire ses propres consultations.
Candy et Terry arrivèrent finalement chez eux. La maison, le palais était énorme !
- Terry ! Mon Dieu, c'est grand, c'est énorme…
- Je sais, ma chérie, pense aux enfants que nous aurons après Junior et nos amis et nos familles viendront nous voir, il faudra de la place pour tout le monde. Ne t'en fais pas pour l'entretien, j'ai une myriade de domestiques… Tu seras gâtée pour le moment. Tu dois te reposer. Ma Juliette chérie, tu es ma reine, tu ne vas manquer de rien.
- Oh Terry…. Merci, mon amour
Ils arrivèrent devant le seuil de la porte. Un valet ouvrit la porte, tous les domestiques étaient là pour les accueillir en rang. Terry porta sa femme pour lui faire franchir le seuil de la porte de la maison pour la première fois. Candy éclata de rire.
- Terry ! dit-elle en riant
- C'est la tradition, dit Terry
Il présenta sa femme au personnel qui les regardaient en souriant. Le jeune coupe était très amoureux et il n'y avait qu'à les regarder pour le voir. Candy était contente de pouvoir se reposer, en réalité elle devenait de plus en plus fatiguée.
- Tu aimes la maison Candy ? demanda Terry
- Elle est magnifique Terry, vraiment
- Comment vas-tu ? Le voyage ne t'as pas trop fatiguée ?
- Junior devient de plus en plus grand
- Oui, j'aimais ma mariée avec son gros ventre… Tu es très belle ma chérie
- Tu dis ça pour me faire plaisir, je suis grosse…
- Chérie, même quand tu seras vieille et édentée, tu seras toujours la plus belle pour moi…
- Merci chéri, dit Candy en souriant
- Je vais te faire couler un bain tout à l'heure. Pour le moment, je vais te faire faire le tour du propriétaire.
Il lui montra la maison qui avait trois salons élégants, une grande salle à manger, une véranda qui était transformée en salon vitrée, une bibliothèque, il y avait une petite cuisine au rez-de-chaussée et une grande au sous-sol avec les quartier des domestiques. Au premier étage, il y avait 7 chambres à coucher avec salle de bain individuelle, et une autre salle de séjour pour la famille. Derrière la maison, il y avait un grand jardin et une piscine.
- Terry, elle est magnifique…
- Tu pourras décorer les chambres comme tu veux…
- Apres Junior, en tout cas…
- On dirait que ton ventre grandi à vu d'œil… c'est peut être des jumeaux…
- Jumeaux ?
- Oui, tu es une jumelle, et d'après les médecins, tu as deux fois plus de chances d'avoir une grossesse multiple…
- Jumeaux ? répéta Candy, et bien j'espère que si j'en ai, j'ai une fille et un garçon, comme ça je fais d'une pierre, deux coups !
Ils allèrent dans leur chambre se changer. La bonne avait défait les bagages. La chambre était la plus grande et il avait une salle adjacente que Terry avait transformé en bureau et une autre que Candy transformerait en chambre de bébé. Le mobilier était blanc du style Louis XIV, très élégant et il y avait le plus grand lit que Candy n'ait jamais vu !
- Où as-tu trouvé ce lit ? Il est énorme !
- C'est un lit de roi, n'est-ce pas ?
- Six personnes peuvent dormir dessus…
- Je n'ai pas besoin de six personnes… tu me suffis, tu sais ! Mme Taches de son…
Candy éclata de rire.
- Tu veux l'essayer maintenant ? Demanda Candy
- Tu n'es pas trop fatiguée ?
- Mon mari m'a manqué, surtout étant enceinte…
- Alors c'est vrai ce qu'on dit sur les femmes enceintes et leur appétit insatiable ?
- Oui…
- Comment as-tu fais pendant tous ces mois ?
- Disons que j'étais très contente d'être avec mes parents…
- D'accord Taches de son… alors tu es entrain de me dire que tu me veux parce que tu es enceinte ?
- Pour être honnête avec toi, oui !
- C'est très flatteur…, plaisanta-t-il
- C'est toi le responsable de mon état non ? Allons, tu sais que je t'aime…mais pour le moment, montres-moi combien je t'ai manqué, mon chéri
- Je crois que je vais aimer avoir une femme enceinte dans mon lit tous les soirs….
- J'espère bien, parce que tu es coincé avec moi, chéri ! Dit-elle en prenant ses lèvres…
Le temps passa et Candy s'adapta à sa nouvelle vie. Elle essayait de s'occuper pendant la journée sans trop se fatiguer et attendait chaque jour le retour de son mari avec impatience. Ses amis vinrent la voir, Annie venait presque tous les week-ends et elle l'aida avec les achats et la décoration de la chambre du bébé et l'achat des meubles. Georgie vint rester avec elle vers la fin de sa grossesse. Son ventre était effectivement très gros et quand elle dit à son médecin de New York qu'elle était une jumelle, il se mit a l'examiner de plus près et soupçonna aussi une grossesse multiple. Si c'était des jumeaux, ils n'attendraient pas 40 semaines, ils arrivaient toujours quelques semaines plus tôt…
- Alors Georgie, tu aimes être mariée ? demanda Candy le premier jour
- Oui, c'est merveilleux, je me demande parfois comment j'ai pu m'en priver aussi longtemps… et toi, pas trop fatiguée ?
- Oh… c'est normal à ce stade… et s'il y en a deux…
- S'il y en a deux ?
- Je suis une jumelle….
- Ah oui, il paraît qu'on a plus de chance d'avoir des jumeaux… et ton ventre est vraiment très gros
- Je serai contente avec ce que j'aurai…
Candy était contente d'avoir Georgie avec elle, elle lui manquait tellement ainsi que le reste de sa famille
- Tu savais que maman aussi attendait un bébé ? demanda Georgie
- Oui, je l'ai deviné… elle ne voulait rien dire
- Ça prouve qu'il n'est jamais trop tard dans la vie. Papa est fou de joie !
En effet Nathan était aux petits soins de sa femme, comme s'il voulait récupérer le temps perdu avec les jumelles.
Archie s'était mis à courtiser Annie finalement, elle commençait à désespérer ! Elle continuait ses cours et sa mère cherchait une boutique à acheter entre temps.
Patty était avec Alistair, qui parlait de vouloir aller à la guerre pour servir on pays. La grand-tante devint malade rien qu'à l'idée de perdre Alistair, les souvenirs d'Anthony lui revenaient… Patty qui n'arrivait pas à lui faire changer d'avis, lui dit qu'elle aussi voulait aller à la guerre avec lui.
- Mais, ça va pas la tête ? dit Alistair
- Pourquoi ? Tu veux bien y aller toi…dit Patty
- Pour défendre les couleurs de mon pays…
- Et moi je peux aller soigner les soldats de mon pays…
- Mais tu seras en danger, je ne pourrais pas me concentrer
- Alors tu as une idée comment je me sentirai à l'idée de te savoir en Europe dans cette guerre insensée… Si tu pars, moi aussi je pars
- C'est du chantage émotionnel, Patty ! Sois raisonnable !
- Tu devrais suivre ton propre conseil, dit Patty, je t'aime et je ne veux pas te perdre Ali…
- Tu ne vas pas me perdre…je te le promets…
- Si tu pars, même si tu y vas sans moi, sache que je serai aussi en Europe à la guerre…
- D'accord je reste avec toi ma chérie, c'était seulement une suggestion…
- On peut y aller ensemble, si tu tiens absolument à servir ton pays…
- Et te mettre en danger délibérément ? Il n'en est pas question !
C'est ainsi que Patty réussi à convaincre son bien-aimé de ne pas aller à la guerre. Il était déçu certes, mais si Patty le suivait et qu'il lui arrivait quelque chose, il ne se pardonnerait jamais.
Daniel Legrand sortit du centre de désintoxication, et il fut très étonné de voir sa sœur aussi aimable, pas seulement avec lui, mais avec tout le monde ! Que s'était-il passé pendant qu'il était dans le centre ? Quelqu'un avait fait un lavage de cerveau à sa sœur ?
- Eliza, dit Daniel, quelle mouche t'a piquée ?
- Daniel, je suis tellement heureuse que tu ailles mieux, dit-elle en le serrant dans ses bras encore.
Ils étaient au salon, lorsque le valet annonça qu'ils avaient un visiteur.
- Merci, dit Eliza avec un sourire
Daniel regardait sa sœur comme si elle tombait des nues ! Depuis quand remerciait-elle les domestiques ? Un jeune homme entra et Eliza se précipita vers lui, il l'embrassa sur la joue. Eliza était folle de joie. Daniel n'en revenait toujours pas.
- Daniel, je te présente Max….et Max, voici mon frère jumeau, Daniel…
- Enchanté, dit Max
- Moi de même, c'est toi qu'il faut remercier pour la métamorphose de ma sœur ?
- A vrai dire c'est toi qui as commencé le travail quand tu es entré dans le centre…moi je n'ai fait que terminer ce que tu avais commencé…dit Max.
- Oh… je ne savais pas que l'amour était si puissant pour transformer ma sœur de la sorte…c'est un miracle !
Ils éclatèrent tous de rire. Leurs parents ne pouvaient qu'appuyer leur fille pour une fois dans le bien. Ils étaient contents qu'elle ait trouvé un prétendant de bonne famille, même si c'était la famille de Candy. La grand-tante aussi était ravie du changement en Eliza, on lui avait raconté tout ce qu'elle avait fait comme volontaire et combien les gens appréciaient son travail.
Quand Candy commença à se sentir drôle, étant infirmière, elle connaissait les symptômes de l'accouchement, elle appela Georgie pour qu'elle vienne rester avec elle. Georgie amena ses parents qui ne voulaient pas manquer l'arrivée de leur premier petit-enfant.
- Maman, Papa il ne fallait pas vous déranger, dit Candy
- Tu veux rire n'est-ce pas chérie, nous ne manquerions ça pour rien au monde !
- Mais ça peut prendre des jours… c'est peut être trop tôt…
- Pas s'il y en a deux, dit Roxanne, les jumeaux sont toujours un peu prématurés, j'en sais quelque chose…Je vais t'examiner, allez allons dans ta chambre.
Ils allèrent dans la chambre et Roxanne examina sa fille. En Afrique, elle avait fait des centaines d'accouchements et parfois les docteurs n'étaient pas là, où ils n'avaient pas le temps d'arriver.
- Alors, demanda Candy, j'ai raison de me préparer ?
- Oui, ma chérie ton bébé se prépare pour venir, mais il est quelques semaines trop tôt, mais pour les prima pares, c'est un peu normal
- Et toi, comment vas-tu ? Tu arrives à cacher ton état ?
- Dans de grandes robes, mais les gens ne sont pas dupes…c'est merveilleux d'être dorloter cette fois-ci. Terry est au théâtre ?
- Oui, s'il faut aller à l'hôpital, je vais l'appeler et il va nous rejoindre là-bas. Je vais aussi appeler Eleonor…
Georgie appela Laurent, Annie qui alerta les autres…. Tous les amis de Candy étaient là, à part Albert qui était partit en voyage d'affaires. Terry revint le soir et trouva la maison pleine ! Il était content que Candy ne soit pas seule, en tout cas avec sa famille et ses amis.
Le soir dans leur lit, il lui parla de sa journée et elle lui parla de la journée mouvementée…
- Je t'avais dit qu'on avait besoin d'une grande maison…
- Tu as pensé à tout, chéri…
- Comment te sens-tu ?
- Un peu drôle, Junior se prépare, je crois
- Moi j'ai un mal de tête terrible, dit Terry
- Tu vas bien chéri ? Si j'ai besoin de toi la nuit… ?
- Si je dors un peu, ça ira, dit-il en fermant les yeux
- Je vais aller te chercher de l'eau et des comprimés…dit Candy
Elle descendit les escaliers jusque dans la cuisine pour apporter de l'eau à Terry. Dans son état, monter et descendre les escaliers était bien, le bébé viendrait plus vite. Elle remonta dans la chambre et trouva Terry un peu désorienté…
- Terry ? Tu vas bien ?
- J'ai l'impression que toute la chambre tourne
- Tu veux aller à l'hôpital ?
- C'est pas à moi de te poser cette question, Juliette ?
- Mais tu vas tellement mal…
- Donne moi les comprimés, je vais dormir et tout ira bien.
- D'accord.
Il s'endormit presque aussitôt, sans oublier de serrer sa bien aimée dans ses bras. Candy se réveilla vers 4 heures du matin pour aller se soulager. Terry bougea et lui demanda si elle allait bien.
- Comment vas-tu, toi ? répondit-elle
- Ça va mieux, merci, dit-il d'une voix endormie
Candy revint et se coucha sur le lit à coté de Terry. Elle essayait de se rendormir quand….
- Terry… Terry ! cria-t-elle
- Oui, taches de son… ? fit-il d'une voix faible
- Terry, je viens de perdre les eaux…
- Quoi ? cria Terry en se levant brusquement…que… que faut-il faire ?
- Je crois qu'il faut qu'on aille à l'hôpital…
- Quoi ? Oh oui bien sûr… je vais à l'hôpital… dit-il en allant vers la porte
- Avec moi, j'espère ? dit Candy en souriant
- Bien sûr chérie... où ai-je la tête ?
- Terry, regarde-moi, respire un grand coup… calme-toi. Tout ira bien, ok ? Maintenant, va appeler ma maman…
- Ta maman ?….Oh Roxanne ! D'accord, elle est dans quelle chambre encore ?
Roxanne était endormie dans les bras de son mari, quand elle entendit des coups à la porte.
- Roxanne, Roxanne !
C'était la voix de Terry. Elle se leva, mit une robe de chambre au-dessus de sa chemise de nuit et alla ouvrir la porte.
- Terry, c'est Candy ?
- Elle a perdu les eaux…
- Oh… Nathan, je vais voir Candy, ok chéri ?
- Ok, dit Nathan à moitié endormi
Elle alla voir Candy qui était entrain de s'habiller.
- Maman… je crois que c'est l'heure
- Comment te sens-tu ?
- Je crois que c'est toutes les vingt minutes…J'ai appelé mon docteur
- C'est encore tôt… mais allons à l'hôpital quand même. Je vais me préparer.
- Ok. Terry, tu t'apprêtes ?
- Dois-je réveiller les autres ?
- Non laisse-les dormir. Ils viendront à l'hôpital quand ils se réveilleront…
Mais les autres avaient entendu le bruit et ils s'étaient tous réveillés. C'était la panique générale ! Ils finirent par arriver tous à l'hôpital. Comme il n'y avait pas assez de voiture et de place, ils durent prendre un taxi.
L'attente fut longue, plusieurs heures en fait.
- Vous pouvez aller manger quelque chose, dit Terry, je vais rester attendre
- Il n'est pas question que je parte, dit Georgie, je ne pourrais rien manger de toute façon…
Les autres eurent la même réaction. Candy avait une famille et des amis qui l'aimaient autant que lui l'aimait, pensa Terry. Elle en avait de la chance. Et bientôt il allait être père… Cette pensée l'effrayait un peu, l'angoissait et l'excitait en même temps…
Dans la salle d'accouchement avec d'autres femmes, Candy était en douleur. Les contractions se faisaient rapprochées ; toutes les 10 minutes.
- Mme Grandchester… dit l'infirmière, votre dilatation se passe bien
- Merci, dit Candy, vous êtes aimable…appelez-moi Candy…
L'infirmière, Darla, trouvait Candy sympathique, quand elle venait pour les consultations. Elle savait qu'elle était infirmière car elle parlait souvent avec elle de leur travail. Elle avait même suggéré à Candy de venir travailler après son accouchement. Candy lui avait dit qu'elle y songerait, même à mi-temps plus tard, car elle voulait se concentrer sur l'éducation de son bébé.
Le temps passa et vers 13h30, les contractions de Candy se firent toutes les 3 minutes…. Le bébé était près à venir. Candy était en douleur et essayait de ne pas crier, comme les autres femmes dans la salle. Certaines criaient forts, d'autres moins. Il y en avait une qui faisait les cent pas en gémissant fort. Candy dut se retenir pour ne pas leur ordonner de ne plus crier. Candy appela Darla, quand elle sentit que le bébé était prêt à sortir.
- Candy… je vais chercher le docteur, dit-elle d'une voix calme, tout ira bien, venez avec moi sur la table d'accouchement…
Dans la salle d'attente, la famille et les amis de Candy somnolaient. Terry faisait littéralement les cents pas. Il parlait avec d'autres pères qui attendaient aussi des nouvelles. Une infirmière arriva. A chaque fois tous les futurs pères se levèrent et espéraient que c'était pour leur annoncer une bonne nouvelle. L'infirmière s'approcha et dit ;
- M. Lewis ?
- Oui, dit un des pères…
- Félicitations, vous avez une belle petite fille…
- Dieu soit loué, dit M. Lewis…
Les autres pères le félicitèrent et il alla voir sa femme et son bébé.
Dans la salle d'accouchement, Candy venait de mettre au monde un petit garçon.
- Candy c'est un garçon ! dit Darla en prenant le bébé qui pleurait fort
Candy sourit épuisée, mais les douleurs des contractions continuaient.
- Docteur, dit Candy, les contractions ne devaient-elles pas s'arrêter après que le bébé sort ?
- Oui…
- Alors pourquoi, j'ai toujours mal…. ? oh….oh….
- Candy, restez calme dit le docteur, tout ira bien…
Darla arriva dans la salle d'attente, et se dirigea vers Terry…
- M. Grandchester…
- Oui, dit Terry en retenant sa respiration.
- Vous avez un garçon…
La famille et les amis de Candy se mirent à crier de joie, ils s'embrassaient tous et félicitèrent Terry qui souriait et pleurait en même temps dans les bras de sa mère, tellement il était heureux…
- Je peux les voir ? demanda Terry
- Oui, mais M. Grandchester… c'est juste que
- Quoi ? Il y a un problème avec ma femme et mon fils ? demanda Terry inquiet.
- Non, monsieur, vous ne m'avez pas laissé finir ma phrase…
- Quelle phrase… ?
- Vous avez un garçon….
- Oui…. ?
- Et une fille !
- Quoi ? Deux ? Des jumeaux ?
- Oh, mon Dieu, dit Roxanne ravie…
La famille et les amis redoublèrent leurs cris de joie. Les autres pères félicitèrent Terry. Il alla voir les bébés qu'on lui montra à travers la vitre de la salle des bébés. Il alla voir Candy dans sa chambre…Elle était sur le lit et elle avait les yeux fermés.
- Taches de son…
Elle ouvrit les yeux et un sourire illumina son visage.
- Terry…
Il s'approcha d'elle, s'assit sur le lit et la serra dans ses bras longtemps. Ensuite il l'embrassa sur les lèvres.
- Tu as vu les bébés ? demanda Candy
- Ils sont magnifiques…comment te sens-tu ?
- Je vais bien, un peu fatiguée, mais c'est normal. Tu as pensé à des noms ?
- Junior et Junior ? plaisanta-t-il
- On ne va pas les confondre ? dit-elle en plaisantant aussi
Deux infirmières entrèrent avec les bébés dans les bras.
- Voici vos enfants, dit Darla, j'ai la fille, voilà M. Grandchester
- Et voici le garçon, voilà Candy
- Merci, dit le couple en même temps
Terry éprouvait la plus grande joie du monde. Il avait des enfants avec la femme qu'il aimait… Il pleurait en portant sa fille. Candy aussi fut submerger par une joie indescriptible, elle avait des enfants à elle avec l'homme qu'elle aimait, des larmes de joie se mirent à couler sur ses joues.
- Que dirais-tu de James pour le garçon… ? dit Candy
- Et Melissandre pour la fille… ? dit Terry
Ils sourirent tous les deux. Terry embrassa sa femme sur le front.
- Merci chéri, dit Terry, pour les enfants, je t'aime
- Merci à toi aussi, c'est un travail d'équipe…je t'aime
Candy avait une chambre privée alors sa famille et ses amis furent autorisés à venir les voir. Ils embrassèrent Candy à tour de rôle. C'était la joie générale.
- Je vous présente Melissandre, dit Terry en souriant
- Et James dit Candy
- Wow, dit Roxanne en prenant Melissandre
- Ils sont si précieux, dit Eleonor en prenant James
- Candy, tu vas bien ? Demanda Georgie, comment c'était… ?
- Oh Georgie, tu le sauras bien assez tôt ! Dit Candy
Les autres éclatèrent de rire et Georgie rougit.
- Merci a tous d'être venu, dit Candy, je suis heureuse d'avoir partager ma joie avec les gens que j'aime
- Nous n'aurions pas manqué ça pour tout l'or du monde, dit Nathan, je suis grand père !
- Et nous sommes grand-mère, dit Roxanne et Eleonor en même temps, sans lâcher leur petits enfants des yeux
- La fille te ressemble, Terry dit Alistair
- Et Candy, le garçon te ressemble, dit Annie
- Moi, je trouve ils ressemblent a vous deux, dit Patty
La porte s'ouvrit et Albert entra avec un grand bouquet de fleurs.
- Mr. Albert ! Dit Candy en souriant
- Bonjour et félicitations….oh…je vois double ou quoi ? Deux Candy, Terry, c'est merveilleux !
- Merci Albert ! Dit Terry en souriant
- Oui, merci d'être venu, dit Candy très émue
- Tu vas encore pleurer dit Annie
- De joie, dit Candy
- Oui, a partir de maintenant, si ça dépend de moi, tu ne verseras que des larmes de joie, dit Terry en regardant Candy avec amour
Inutile de dire que Candy versa encore des larmes de joie ! Quand les autres s'en allèrent, Terry était seule avec sa femme. Les docteurs lui permirent de rester et c'était une chambre individuelle de toute façon.
- Terry, il y a de la place sur le lit…
- Tu es sure ? Dit-il inquiet, je vais pas te déranger ?
- Ce n'est pas notre lit de roi, mais a la Maison Pony, le lit était plus petit….
Terry sourit et il se coucha a cote de sa femme et la pris dans ses bras.
- Est-ce que je t'ai dit combien je t'aime ? Dit Terry
- Pas depuis au moins 5 minutes, dit-elle, je t'aime aussi Terry…
- Je veux être avec les bébés
- Laisse les infirmières s'en occuper, nous aurons du travail une fois que nous seronsà la maison
- Tu as raison, profitons de nos dernières nuits libres
- Tu veux encore combien d'enfants ? Demanda-t-elle
- Autant que tu veux, dit-il, je te laisse le choix…
- Tu es sur ? Je peux vouloir une armée
- …ou arrêter ici, dirent-ils en même temps…
Ils éclatèrent de rire. Ils avaient toujours les mêmes idées. Ils avaient toutes leurs vies devant eux, élever leurs enfants et vivre comme ils voulaient. La vie ne sera pas parfaire parfois, mais ils avaient leur amour qui allait les aider a surmonter les obstacles de la vie. Après tout, l'amour est la force la plus puissante de l'univers.
FIN
