Et voilà mon père a insisté pour faire une suite, et une chance pour vous, elle a passé ma censure... Bonne lecture...
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James,
Décidément je ne te comprends pas. Je suis furieuse. Ma colère a atteint des sommets que ton esprit masculin ne peut même pas se figurer.
Un fois de plus, tu te moques de tout, tu déconsidères la poésie, la beauté de l'âme et tout ce que la féminité pressent comme la valeur essentielle : cette force qui équilibre le monde.
Mais bien sûr pour toi rien de tout ça ne compte. J'ai cru en te lisant que tu avais peut-être compris, qu'un soupçon de cette supériorité féminine t'avait contaminée et qu'enfin tu allais sortir de ta médiocrité.
Mais non ! Une fois de plus tu faillis…
Alors c'est vrai que tu n'es qu'un moins que rien, que ton insuffisance est la cause de ton chagrin. Et je crois que jamais tu ne seras capable de sortir de ce monde minable où tes valeurs sont veules et méprisables.
J'ignore pourquoi je prends la plume pour te répondre. J'ai vraiment le sentiment de perdre mon temps. En fait, si ! Je le sais : j voulais te dire ma façon de penser. Tu es comme tous ces hommes qui peuplent la planète : tu te vautres dans le stupre et la luxure des que tu le peux. Tu ignores tout des sentiments qui animent les femmes. Seuls comptent ton plaisir, tes extases, tes délires, et mon corps serait là juste pour les satisfaire… et tu crois que je pourrais accepter ça ?
Ma colère est sans bornes, alors sache que pour te faire pardonner tu as intérêt à être bon ce soir : 21H30 dans la salle sur demande.
Lily
P.S. : N'oublie pas les menottes…
