Titre: Le destin de l'élue / Chapitre 2: le retour des Seeds

Auteur: Petite Zell ou Skeapy, comme vous voulez....

Genre: assez imaginatif je dirais, avec plein de petits trucs sortis tout droit de mon imagination...

Base: final fantasy8..vi ben je sais bien, les personnages de final m'appartiennent pas...je les rendrai intact..sert à rien de me faire un procès pour ca quoi...

Chapitre 2: le retour des Seeds

Cela faisait déjà quelques mois que j'étais à la BGU. L'ambiance était toujours la même: travail, entraînement dans la serre de combat et repos. J'avais de bonnes notes, je n'avais pas à me plaindre de ce côté là, mais le cœur n'y était pas. Je ne m'étais lié d'amitié avec personne. Faut dire que je n'avais pas réellement fais d'efforts... Je me devais d'être forte, froide et dure...peut être même un peu de trop à mon goût. De toute façon la moitié de la classe me prenait pour dégénérée alors... dégénérée qui achevait les monstres de la serre de combat sans pitié et avec beaucoup d'agressivité. Ce pourquoi j'étais née et mon éducation ressortaient lors des combats, je ne pouvais le nier, mais de là à me prendre pour une folle qu'on craignait…Ils n'avaient peut être pas tort de se tenir à l'écart.

''Squall, Squall ! !Regarde, ils ont des bretzels !''

Une sorte d'hérisson jaune hystérique, sûrement une espèce en voie d'extinction, me bouscula…Il aurait pas pu faire plus attention ? Ce ne fut point le fait qu'il me bouscula qui me contraria, mais sa bonne humeur et sa joie de vivre. Comment ce mec faisait-il pour crier aussi fort et dégager autant d'énergie ? Je termina de payer mon déjeuner pour me diriger vers ma table habituelle, toujours réservée pour moi et ma seule petite personne. J'étais alors située luxueusement, c'est à dire à l'écart de toute cette foutue foule et de ses regards souvent remplis de sous entendus. Quel fut mon désarrois lorsque je m'aperçu que la table voisine, habituellement vide et calme, si agréable en définitive, était squattée par ce mec hystérique et son pote…Ce devait être Squall. Peut être…Celui à qui appartenait ''ma place de cours''.. Sûrement. Qu'est-ce que ça pouvait me foutre ? Il récupérait sa place, et alors ? Tant que je ne suis pas obligée de suivre les cours avec quelqu'un à mes côtés et d'échanger quelques mots…A ce moment là , je dirai que ma mélancolie était à son plus haut point.. Une envie d'en finir avec la prophétie, un je m'en foutiste de tout et le désir de me réfugier dans mon monde, avec lui. Je me demandais bien quel visage avait ce Squall dont j'entendais souvent parler..

'' - Hé, mec, qu'est-ce que t'as ? Tu t'inquiètes pour la petite brune, c'est ça, hein ?

- Hum…

- Je vois, t'es  toujours aussi aimable…''

Le blond se rassit quelque peu déçu du manque de conversation de son ami…Ce dernier me paraissait aussi agréable que moi et pourtant si similaire à ma simple façon de penser : la conversation et la chaleur humaine ne sert à rien. Une fois avoir terminé son assiette, il releva la tête et je pu enfin voir son visage. J'en eus le souffle coupé : un visage si angélique et pourtant si froid…entouré de cheveux châtains en bataille et agrémenté de yeux d'un bleu si intense et tellement vivant comme.. non, ce ne pouvait être possible. Pas comme.. papa ? Je ne pus détacher mon regard de cette couleur qui me rappelait tant ma plus petite enfance, c'est à dire les souvenirs les plus enfouit au fond de mon âme. Ses souvenirs si doux à mon esprit, et pourtant si douloureux à la fois. C'était un semblant de bonheur qu'on m'avait arraché il y a déjà longtemps qui était entrain de se dessiner timidement et de façon désordonné devant mes yeux.. Je revoyais ses yeux, ceux de mon père.. ainsi que les cheveux plus clairs de ma mère, similaires aux miens. Je les revoyais, se serrant l'un contre l'autre et riant à plein poumons. Souvenirs que j'avais plus ou moins oubliés et si idyllique à mes yeux. Faut dire aussi que j'étais jeune à l'époque de cette tragédie. Soit…

'' Qu'est-ce qu'elle te veux celle-là ?''

Je commençais littéralement à me sentir mal face à ses souvenirs douloureux pour moi et les larmes commençaient à monter. Je ne devais pas…je n'avais pas le droit de pleurer, et encore moins en publique. Je ne pris même pas la peine de prendre mon déjeuner qui ne me disait plus rien et je me leva rapidement pour me diriger vers la sortie. J'avais bien remarqué que lui aussi avait l'air aussi stupéfait que moi, mais n'est-ce qu'une illusion de mon esprit ? N'avait-il pas été simplement agacé ou gêné par le fait d'avoir été fixé aussi intensément ?J'alla juste me calmer l'esprit sur le balcon de la BGU, observant le ciel et ses nuages.

La fin de la pose de midi sonna. Je me dirigeai vers ma salle de cours, croisant diverse personne de ma classe allant dans le sens contraire c'est à dire ceux qui se plaignaient toujours d'être en retard. Je ne comprendrai jamais cette mentalité irresponsable.. Squall était déjà là, devant la salle, et, comme je m'y attendait, il me fixa comme pour me demander qui j'étais et qu'est-ce que je foutais là. Je rentrai à peine dans la salle que Shu m'interpella, m'expliquant que je devais récupérer mes affaires de cours et que je devais prendre le train de 18h pour aller à Galbadia. Qu'est-ce qu'on me voulait encore ? Elle m'éclairci ensuite en me disant que Galbadia University avait reçu mon dernier bulletin de note et aimerait m'avoir à ses côtés pour quelques temps, pour voir comment je travaillait et me débrouillait sur le terrain puisque, d'après mes appréciations, j'étais qualifiée d'élite…La direction de la BGU n'y voyait aucun inconvénient étant donné que, d'après elle, je n'en tirerai que de bonnes choses de ce miraculeux stage qu'on m'offrait.. ce sont eux qui le disent ! J'avais enfin réussi à m'adapter à cette gigantesque université et il fallait qu'on aille me faire faire un voyage lucratif je ne sais où… toujours aussi agréable la vie en communauté…on ne te demande même pas ton avis, et il faut que tu partes tout de suite ! Le point positif de la chose : j'étais dispensé du cours de l'après-midi.. même si ce n'était que petite consolation contre un déplacement forcé. Et pis qu'est-ce que ça pouvait me foutre ?Que je reste ici ou que j'aille à Galbadia University.. Pour moi, c'était la même chose !