Titre: Le destin de l'élue / Chapitre 3: Galbadia university
Auteur: Petite Zell ou Skeapy, comme vous voulez....
Genre: assez imaginatif je dirais, avec plein de petits trucs sortis tout droit de mon imagination...
Base: final fantasy8..vi ben je sais bien, les personnages de final m'appartiennent pas...je les rendrai intact..sert à rien de me faire un procès pour ca quoi...
Chapitre 4: SpiraIl me caressait les cheveux, puis le visage de sa main douce…Un tendre baiser sur le front…Un sourire d'ange…
Je sorti de mon brouillard qui n'est autre que le sommeil et faillis faire une attaque cardiaque en le voyant penché au dessus de moi.
''Tu es enfin réveillée ? J'ai hésité à te jeter un verre d'eau en pleine figure, voyant que tu dormais comme un gros bébé…''
Il me souriait…et me fixait de ses beaux yeux bleus foncés et impénétrables. Il retira doucement sa main de mes cheveux, prenant soin de ne pas me faire mal. J'avais rêvé ou m'avait-il réveillé en douceur en me caressant tendrement le visage ? M'avait-il réellement embrassé sur le front ?J'étais encore trop endormie pour construire un raisonnement logique. De toute façon, ce ne pouvait être possible. Ce devait être le fruit de mon imagination du réveil.
'' Qu'est-ce que…qu'est-ce que tu fais là ?''
J'avais du mal à parler, encore affaiblie de mes performances de la veille.
''- J'ai besoin de toi, Sylvia… pour défendre Spira.
- Spi…Spira ?!''
J'étais surprise qu'il soit toujours sur notre planète ''d'enfance''.
''- Mais… Je croyais que nous devions être envoyé à deux endroits différents l'un et l'autre… Pourquoi es-tu resté là bas ?
- Maître me l'avait ordonné. Tu penses avoir la force de t'y téléporter?''
Je lui répondis d'un signe de tête que je n'avais pas récupéré assez de magie pour une aussi grande distance. Il m'aida alors à me lever et me pris par la main. J'avais tant rêvé à ce moment. Avoir sa main dans la mienne, sa peau douce m'effleurant… Ce n'était malheureusement pas dans cette situation que j'espérai qu'il le fasse. Ce n'était pas les même intentions.
Il lança le sort de téléportation pour que nous nous retrouvions dans une auberge en plein centre de Midgar. Je suffoquai pendant quelques minutes, le temps de m'habituer à la pollution quasi irrespirable qui régnait dans cette grande mégalopole. Ce que j'avais toujours souhaité depuis mon départ venait de se réaliser : j'avais enfin retrouvé mon monde.
Le soleil commençait à peine à se lever sur l'immense ville industrielle, laissant apparaître les nuages de fumées noires à travers les rayons de lumière. J'aperçus vaguement deux ou trois personnes dormant profondément, dont un couple enlacé tendrement. Il me fit signe pour que nous sortions sans bruit de la pièce. Une fois arrivés dans la salle à manger de la petite auberge, il commanda deux petits déjeuners puis se tourna vers moi et me fis asseoir, me souriant avec charme.
''Pourquoi m'as-tu amené jusqu'ici ? Tu es venu me sortir de la méchante dictature de Seifer le Grand ?''
Je commençai à ironiser sans tellement plaisanter mais sa réaction me fit perdre toute trace de sourire . Il venait de me répondre d'un signe négatif de la tête. Lui étant habituellement souriant, l'air grave qui prenait place sur son visage me fit comprendre la gravité de la chose. Je changeai de suite de ton, arborant une voix inquiète.
''- Léo, qu'est-ce qu'il y a ?Que s'est-il passé ?
- Je sais que t'aimes pas que je tourne autour du pot donc je vais aller droit au but. Je t'ai amené ici pour une simple et bonne raison : j'ai besoin de ton aide, et il y a urgence. Notre maître a perdu la tête.''
A cette évocation, je ne pus retenir un hoquet de crainte, mêlé à de la peur.
''Le mal s'est emparé de lui, Sylvia. Et tu sais très bien que je n'arriverai pas à le contenir seul. C'est toi qui manie l'épée, pas moi, et ma magie ainsi que mes chimères ne suffiront pas. Tu sais comment il est quand il s'énerve. Là, ce n'est pas seulement de la colère, mais de la haine. Je ne sais pas trop d'où vient cette folie mais…''
Il s'interrompit en voyant arriver ceux qui devaient être ses compagnons de route, c'est à dire les personnes que j'avais vu auparavant roupiller. Il me glissa tout bas de ne pas leur en parlé, qu'ils n'étaient pas au courant de tout.
''Voilà qu'il se met à draguer de bon matin au lieu de défendre le monde..''
Une grande brune venait de taquiner Léo qui rougit légèrement.
'' Sylvia, je te présente Tifa, et accroché à son bras, c'est mon frère, Clad.''
La ressemblance était frappante. Ils portaient tout deux fièrement des pics sur leur tête. Le seul. La seule différence marquante était que Léo était plus jeune et que ses cheveux étaient nettement plus court et donc plus discrets. Bien entendu, chacun avait ses propres traits de caractères qui ressortaient sur leur physique. Mon voisin de table ayant le visage plus fin, mettant en évidence sa bonne humeur, et étant donc plus à mon goût. Son grand frère avait la vingtaine d'année et paraissait assez froid, ou plutôt réservé. Il m'adressa tout de même un petit sourire timide et poli.
'' Et derrière ce couple si attendrissant…''
Le jeune adolescent fit une grimace de dégoût pour répondre à la taquinerie de sa ''belle sœur''.
''Hé ! Tu dois respect à ton aîné !''
Le grand blond venait de lui mettre une petite tape derrière la tête.
'' C'est pas parce que t'as 15 ans que tu peux te permettre tout et faire le fier ! Je vais t'apprendre les bonnes manières moi, tu vas voir !''
Cette scène me fit sourire. Léo était un dieu pour détendre l'atmosphère et faire souffler mentalement les autres. Et puis, cette petite comédie familiale entre frère était en fait, extrêmement adorable. Surtout lorsque l'on savait qu'ils venaient à peine de se retrouver après dix ans de séparation…
'' Oui…donc, je disais, derrière se trouve Vincent, un ami. Il n'est pas très bavard et assez solitaire, mais tu verras qu'au fond, c'est un type bien.''
Un brun, les cheveux sombres lui tombant sur le visage et laissant apparaître seulement une expression triste, se tenait à l'écart. Il attendait sûrement la fin des présentations pour pouvoir repasser inaperçu et repartir dans ses troubles pensées. Il paraissait plus âgé que les deux autres et débutait probablement la trentaine.
On s'installa tous pour déjeuner et on discuta de choses et d'autre pour faire connaissance. Je ne me sentais pas tellement à l'aise entourée d'autant de monde avec aussi peu de distance nous séparant, mais la présence de Léo me rassura. L'ambiance paraissait presque agréable en ce moment de crise, même peut-être trop. Ce devait être dû au fait que seul moi et Léo savions réellement que nous courions tous à la catastrophe…au désastre. Et nous ne devions en parler à personne. Nous étions gardé au ''secret professionnel'', sauf autorisation de la haute ''hiérarchie''.
Quelques temps plus tard, nous remontions dans ''leurs'' quartiers pour récupérer les affaires restantes, c'est à dire les provisions de potions et autres objets soignants et nourrissants.
L'effet des calmants que l'on m'avait administrés la veille au soir commençait à se dissiper. La douleur refaisait surface lentement, ce qui attira mon attention jusqu'à mon épaule. Cela s'infectait-il ? Je ne pus réellement le savoir. Mon bandage était devenu vermeille foncé et commençait à tacher mes habits. Léo, s'apercevant que je m'affaiblissait et ressentant la douleur que j'avais, me fit asseoir. Clad proposa avec bienveillance de lancer un sort de guérison pour cicatriser ma blessure, son petit frère l'en empêcha catégoriquement, lui expliquant que cela ne me ferait rien. Il fut surpris, et je ne pensais pas qu'il ai vraiment compris ce que son cadet venait de lui baratiner. Cela était pourtant vrai. La magie curative de personnes ''normales'' ne nous affectaient pas. Sûrement l'un des seuls défauts que les gens d'au dessus avaient oubliés d'arranger. Fallait-il crier au monde entier que nous deux, c'est à dire Léo et moi, nous étions différents ?
Mon jeune collègue blond s'assit à mes côtés, placé de façon à ce que ma blessure lui soit bien visible et accessible. Il commença par retirer la bretelle de mon débardeur blanc, tâchée maintenant de rouge, ainsi que celle de mon soutien gorge après m'avoir demandé la permission. Ce n'était que dans un but curatif, rien de plus. Il enleva ensuite délicatement mon bandage, faisant tout pour ne pas me faire souffrir. Je ne pus m'empêcher de serrer les dents.
(Ne pleures pas…pas maintenant, pas tout de suite…plus tard, quand se sera plus dur a vivre, plus dur a supporter, tu pourras pleurer dans ses bras, je te le promets. En attendant, soit forte.)
Une faible brise d'une lueur bleue turquoise commença a entourer le jeune adolescent qui avait les yeux clos : il se concentrait. Cette couleur était signe d'invention ou plus précisément de magie nous appartenant à nous deux. Explicitement, Léo et moi avions le pouvoir d'inventer, de créer des sorts exécutables seulement par nous deux comme la téléportation. Il rouvrit les yeux, m'offrant son regard si captivant et commença sa magie soignante sur mon épaule. L'effet fut immédiat : la douleur commençait réellement à partir. La cicatrisation de la blessure débutait. J'en profitai alors pour plonger mon regard dans le sien. Il était si gentil…un peu timide avec moi, rougissant de temps à autre et pourtant si attentionné et présent pour moi…Je me sentais si bien en sa présence.
(Est-ce …ça que l'on ressent lorsqu'on est…amou...reuse ?!)J'avais pensé ces derniers mots presque craintivement. Non, ce ne pouvait être raisonnablement le cas. Je ne pouvais concevoir le fait d'aimer quelqu'un, j'en étais pour moi incapable et cela restait dans l'ordre de l'impossible. La seule personne que j'aimais, c'était mon maître. Cela paraissait normal : c'était la seule personne que je connaissait réellement bien, et je le considérais malgré tout les entraînements intensifs qu'il m'avait fait subir comme mon ''père''. Après tout, tout ce que j'avais et que je savais, je le lui devais bien ça.
Peu de temps après, ma blessure fut entièrement cicatrisée, sans laisser aucune trace ni cicatrice. Léo était vraiment doué. Je me demandais même si j'arriverai un jour à l'égaler. Il se releva et nous étions tout les deux gênés d'avoir échangé nos regards. Il se releva…Le groupe quelque peu stupéfait de la couleur de la magie de Léo et de l'effet qu'elle eut sur moi. Personne ne posa de question. Je pensai alors que la petite troupe avait compris que ce genre d'interrogation mettait mal à l'aise tout le monde puisque nous ne pouvions fournir d'explication. Après l'encouragement de Clad à se préparer, nous nous apprêtions à partir.
