Titre : Mais qu'est-ce que c'est que ce bintz !
Auteurs : Ishime / Chimimi (Ishime pour ce chap)
Rating : R
Paring : Itachi x Kabuto
Disclaimer : Itachi, Kabuto et Kisame sont à Kishimoto-sama (se prosternent). Yonaka, Teiyo, Mairu, Shitei sont la propriété de Chimimi (Ishime revendiqueles droits sur les illustrations).
Ishime : ET LE VIEUX GÂTEUX EST A MOI ! >
Chimimi: Là ça prête à confusion ce que tu dis --;
Chapitre5:Cache-cache partie
"Bon, alors maintenant que vous avez fait votre quota de conneries pour la journée, on va PEUT-ÊTRE pouvoir passer à des occupations plus INTELLIGENTES !"
Yonaka foudroya du regard ses trois imbéciles de frères en tapant du pied, les bras croisés. Ah, elle avait eu l'air fine, à se faire planter là par ce tas d'abrutis. Et 'tas' était bien le nom qui convenait, vu que ce trio de crétins n'avait toujours pas réussi, malgré les cinq minutes passées à se tortiller comme d'énormes asticots, à se séparer. La brune poussa un long soupir et décida qu'elle avait assez patienté. Elle décroisa les bras pour poser une main sur sa hanche et se pincer la base du nez de l'autre.
"Si dans TROIS SECONDES vous ne vous êtes pas relevés, c'est moi qui vais régler le problème." Un éclair de panique traversa les yeux des trois shinobis. "UN." Teiyo joignit les mains pour former le signe du rat, Shitei fronça les sourcils et Mairu se se mordit le pouce. "DEUX." Le blond disparut dans le sol, son aîné prit appui sur ses bras repliés sous lui et le brun traça une ligne de sang sur ses pommettes. "TROIS !" Teiyo jaillit hors de terre, debout, Mairu effectua un splendide saut périlleux et Shitei se redressa si vite que personne ne sut comment il s'y était pris. "Et bin voilà ! Vous voyez que quand vous voulez, vous pouvez !"
Elle sourit à ses frères et se mit en route, sans prêter attention à leur soupir collectif de soulagement. Il tressaillirent tous quand la jeune fille pivota sur ses talons, mais elle se contenta de les menacer. "Dépêchez-vous un peu ! Je vous rappelle qu'on doit trouver un appart' pour ce soir parce que MOI, j'en franchement MARRE de dormir dans la voiture !"
Un peu plus loin, perché dans un arbre, Kabuto fronça les sourcils. Il avait mesuré les réserves de chakra des trois garçons pendant leur brève démonstration des techniques ninja du village caché de la Lune, et il devait avouer qu'il était plutôt impressionné. Les deux chuunins ne lui poseraient aucun problème s'ils devait les affronter, à moins qu'ils ne l'attaquent ensemble peut-être, mais le juunin était d'une autre trempe. La quantité de chakra qu'il émettait n'était pas beaucoup plus grande que celles que dégageaient ses frères, mais on sentait en lui un contrôle extrêmement précis de l'énergie vitale. Par contre, un détail le chiffonnait. Pourquoi des shinobis aussi doués avaient-ils peur d'une simple petite genin ?
Car ils étaient bel et bien terrifiés par cette fille !
Le médecin eut un soupir. Tout ce qu'il savait pour l'instant, c'était qu'elle était capable de maintenir un genjutsu de façon permanente. Bien maigre pour un rapport, surtout vu l'humeur de son maître ces derniers temps... Orochimaru-sama n'appréciait guère l'immobilité prolongée. Il était donc obligé de continuer à les suivre. L'idée en elle-même ne le dérangeait pas plus que ça, mais depuis quelques minutes, il avait la désagréable impression d'être observé.
Bah, quand bien même il aurait été repéré, il ne risquait pas vraiment de tomber sur quelqu'un de dangereux pour lui.
"Itachi, c'est elle qui porte un démon ?"
L'ancien anbu acquiesça distraitement. Il avait à peine écouté la question de Kisame, tout occupé qu'il était à dévorer de ses deux sharingans le shinobi perché dans le chêne de gauche, à quelques mètres des ninjas de Tsuki. Son acolyte fixa sans comprendre le filet de salive qui dégoulinait le long de son menton.
"Itachi... Tu baves."
Le brun s'essuya d'un revers de main, sans quitter des yeux le morceau de choix qui s'agitait sur sa branche de chêne. Il était certain de l'avoir déjà vu, mais il n'arrivait pas à se rappeler où. Il se désintéressa momentanément de la question pour mieux profiter de la vue qui s'offrait à lui. Il finirait bien par s'en souvenir, de toute façon. Ce type était un véritable fantasme sur pattes, avec sa silhouette mince, élancée, souple - un corps de rêve en somme - et son visage doux, aux traits réguliers - juste comme Itachi les aimait. Et la couleur de ses cheveux le détachait agréablement du lot de beaux éphèbes que le membre d'Akatsuki avait pu voir 1 dans sa vie.
"Itachi, ils s'en vont... Itachi ?"
Le traître au sharingan ouvrit la bouche pour envoyer promener son imbécile de collègue, mais la referma en voyant sa vision de rêve suivre les quatre ninjas-de-Tsuki qu'il étaient sensés observer, Kisame et lui. Au prix d'un énorme effort, il parvint à sourire à l'homme-requin.
"J'arrive."
"Pardon monsieur, nous venons d'arriver dans ce village, pourriez-vous nous indiquer une agence immobilière s'il vous plaît ?"
Le vieillard sourit à ce blond si bien élevé. On l'avait prévenu que des ninjas de la Lune allaient venir à Konoha, aussi s'était-il un peu méfié en voyant s'approcher ces quatre encapuchonnés, mais ce garçon était beaucoup trop poli pour appartenir à ce ramassis de dégénérés. Il s'apprêtait à lui répondre quand l'un des trois autres l'interrompit.
"Waaaaaah, c'que tu causes bien quand tu t'y mets, frangin ! J'chuis impressionné..."
'Horreur et putréfaction !' jura mentalement le respectable ancien du village de la Feuille en apercevant le bandeau ninja cousu à la cape du voyou qui venait de s'esclaffer. Il avait failli aider les shinobis de Tsuki ! Ah, les fourbes, user d'un stratagème aussi vil sur une personne de sa classe ! Sa vengeance serait TERRIBLE. "Alors, une agence immobilière... Vous prenez cette rue là, à droite, puis la quatrième à gauche , au bout vous tournerez encore à droite et..."
Kabuto fronça les sourcils. Mais qu'est-ce qu'il racontait, ce vieux gâteux ? Il n'y avait certainement pas d'agence immobilière à l'endroit qu'il venait d'indiquer ! C'était même une rue - à supposer qu'on puisse encore accorder ce titre à cette impasse crasseuse - particulièrement mal famée !
'Ou mon sens de l'orientation a atteint le summum de la nullité, ou ce vieux croulant a l'intention de les promener. Bah, tant pis, ça me laissera le temps de les observer... Et j'avais besoin de me dégourdir les jambes.'
Il dégringola de son perchoir et suivit tranquillement le quatuor.
"Dépêche-toi, Kisame, on va le, euh, les perdre ! (1)"
Le déserteur de Kiri haussa les épaules. Itachi était bizarre. Deux minutes plus tôt, il l'avait presque envoyé paître lorsqu'il lui avait parlé de leur cible - sans parler du filet de salive suspect qui était apparu mystérieusement sur son menton, il n'avait pas vu de nourriture, pourtant - et là, tout d'un coup, il s'inquiétait de la voir partir. Il faisait vraiment tout à contretemps !
"Mais Itachi, j'ai faim !"
L'ex-anbu se rattrapa in extremis, le nez à moins de cinq centimètres du sol. Il en avait vraiment ASSEZ de se casser la g... figure à chaque fois qu'il avait la mauvaise idée d'écouter Kisame. QUAND est-ce que cette stupide tête de hareng cesserait-elle de le ridiculiser ! Il avait une réputation à préserver, LUI !
"Je veux des gâteaux !"
Itachi avait beau posséder des réflexes hors du commun, il ne parvint pas à éviter de tomber cette fois-ci. Des gâteaux ! Et cet abruti de troisième zone qui s'était agrippé à son précieux et délicat petit bras de porcelaine, et qui s'appuyait de tout son poids dessus pour le traîner vers une échoppe pendant que sa belle se faisait la malle...
"Lâche-moi sombre crétin, ils s'en vont ! ... Mais lâche-moi je te dis !"
Rien à faire, Kisame refusait de le laisser partir. Devant son refus catégorique de céder à son besoin de sucre, il se mit même à hurler.
"JE VEUX DES GÂTEAUX !"
Le Uchiha serra les dents. Son 'partenaire', dans sa crise de puérilité, avait complètement oublié qu'ils étaient sensés se faire discrets... Le traître au sharingan soupira. Il avait intérêt à acheter ces maudits gâteaux rapidement s'il ne voulait pas voir sa tentative de trouver l'amûûûr 2 mise en péril par tous les anbu de Konoha. Il se retint de hurler à son tour, fouilla dans sa poche et en sortit quelques pièces, qu'il jeta presque sur le comptoir.
"Bon, d'accord, prends tes gâteaux, prends tout ce que tu veux mais DÉPÊCHE-TOI !"
Mais au grand dam d'Itachi, le déserteur de Kiri se mit à scruter méthodiquement l'étalage, hésitant devant la grande variété de sucreries exposées derrière la vitre. Le brun s'en serait presque arraché les cheveux - presque, on avait des priorités ou on n'en avait pas, et garder en toute circonstance une apparence irréprochable faisait définitivement partie des siennes. Mais que pouvait-il bien avoir fait au ciel dans ses vies antérieures pour mériter ÇA !
Et son futur-amant qui venait de disparaître au coin de la rue !
"Itachiiiii... Je sais pas quoi prendre !"
Le Uchiha cligna des yeux. Il devait A-BSO-LU-MENT faire quelque chose, ou cette énième lubie de l'homme-poisson lui gâcherait la journée entière. Les rouages de son génial petit cerveau 3 se mirent en marche à toute vitesse pour résoudre 4 ce problème, et la lumière se fit. Mais bien sûr ! Il allait choisir à la place du crétin bleu ! Il s'approcha à son tour de l'écoeurant étalage de calories 5, y jeta un bref coup d'oeil et renonça à choisir attentivement.
"On prend ça, ça, ça et ça," déclara-t-il en désignant quatre pâtisseries au hasard. "Trois de chaque."
Kisame colla son visage et sa langue pendante à la vitre pour ne pas perdre de vue une seule seconde ses précieuses petites choses graisseuses et sucrées, et Itachi eut toutes les peines du monde à le retenir pendant que la vendeuse les emballait. Le brun capitula dès qu'elle eut fini, et l'homme-requin se rua vers elle avec un sourire dément pour lui arracher la boite des mains, manquant de renverser le comptoir par la même occasion. Il s'en écarta précipitamment, serrant son paquet contre son coeur et salivant tant qu'il pouvait.
Son compagnon le tira loin de l'échoppe par la manche en tentant de rassurer la malheureuse femme, qui paraissait être au bord des larmes.
"Ne lui en veuillez pas, il est un peu simplet... Viens Kisame, on rentre à la maison."
Et il se hâta de s'éloigner, entraînant l'homme-requin, à la poursuite de son bel éphèbe... Il tourna à son tour l'angle de la rue et se hissa sur un toit pour le rattraper plus facilement. Il ignora les pleurnicheries de son acolyte et parcourut la rue du regard. Aucune chevelure argentée à l'horizon... Si ! Là-bas, au pied de l'arbre, cachée par la pénombre et les buissons.
Un sourire triomphant étira les lèvres minces. Le chasseur avait retrouvé sa proie. Le jeu allait pouvoir commencer...
"Itachhhhi ! Miam, crunch. Qu'est-chhhhe que tu chhhherchhhhes ?"
Le Uchiha grinça des dents.
"Kisame, finit ce que tu as dans la bouche avant de parler..."
Kabuto frissonna. La sensation désagréable d'être suivi, qui l'avait quitté pendant qu'il descendait la rue, était revenue. Il secoua la tête. Il était à Konoha, un village pacifiste, la guerre ouverte était terminée, il ne courait aucun risque tant qu'il prenait soin de se cacher... Et il n'avait pas été repéré par les anbu, il en était certain. Alors de quoi, ou plutôt de qui avait-il peur ? Mais son intuition l'avait rarement trompé.
Il pressa le pas, en prenant garde toutefois de ne pas trop s'approcher des ninjas de Tsuki. Comme il l'avait prévu, le quatuor se dirigeait vers la rue Sans Soleil. Ils suivaient bien sagement le chemin indiqué par le vieux, trop occupés à se chamailler pour remarquer l'aspect de plus en plus inquiétant du quartier dans lequel ils s'enfonçaient.
"Franchement, j'ai honte de me montrer avec toi ! Tu te rends compte qu'il aurait pu refuser de nous renseigner !"
Mairu cessa de se frotter le visage - s'étant sans doute aperçu que toute trace de sang avait quitté ses joues depuis un moment - pour se retourner vers son blondinet de frère, et lui tira la langue.
"Hé, le p'tit bourge fifils à sa môman, faut te calmer un peu ! Non mais tu t'écoutes des fois ? Oh mon dieuuuuuuu, il a été vulgaiiiiiiire ! C'est pas horriiiiiiiiiiiible, on va tous en mourir, la Terre va s'arrêter de tourner ! C'est la fin du monde, vraiment !"
Teiyo grinça des dents et fit taire le brun d'un coup de pied dans le tibia. Qui lui valut un coup de hanche et une magistrale chute sur le côté. Il se redressa d'un bond et sauta sur son frère en criant.
"Ça, tu vas me le payer !"
Un coup de poing dans la figure de Mairu, un autre dans le ventre de Teiyo.
"T'es vraiment qu'un pauvre crétin congénital !"
Un coup de coude dans les cotes de l'un, une morsure sur le bras de l'autre.
"Et toi, tu t'es vu, espèce de singe dégénéré !"
Un pied écrasé, une joue griffée.
"Moi, dégénéré ! Et qui est-ce qui colle sa petite soeur comme le dernier des clébards, hein ?"
Un coup de genou entre les jambes du blond, un coup de tête sur le front du brun.
"Et qui c'est qui dresse la queue et saute sur toutes les nanas qu'il croise, moi peut-être ! Un de ces quatre tu te mettras à sauter les vaches !"
Coups de poings, coups de pieds.
"Clébard incestueux !"
Coups de genoux, coups de coudes.
"Couille sur pattes !"
Deux mains qui se referment sur une gorge, deux autres qui ramassent une pierre.
"Répète si t'es un homme !"
Coup de caillou sur le crâne de l'aîné, doigt dans l'oeil du second.
"Bien sûr que je suis un homme, moi ! Et pas une blondasse !"
Les deux s'accroupirent et Teiyo hurla.
"QUOI !"
"ÇA SUFFIT VOUS DEUX !"
Et Yonaka, qui jusque là s'était contentée de suivre l'affligeant échange de politesses de ses aînés, se précipita vers eux, les attrapa par la capuche et les jeta qui contre un tronc d'arbre, qui contre un mur.
"J'en ai ASSEZ de vous voir vous taper dessus pour des conneries ! Vous avez quel âge à la fin ! On dirait des mômes de cinq ans ! Alors ou vous vous calmez, ou c'est moi qui vous calme !"
Mairu s'assit au pied du mur qu'il avait violemment heurté 6 et baissa le nez, honteux. Sa soeur continua à le fixer, laissant un silence lourd de reproches s'installer. Ils demeurèrent immobiles quelques minutes, puis la jeune femme parut s'apercevoir de quelque chose. Elle regarda à sa droite, puis à sa gauche, puis de nouveau à droite, et de nouveau à gauche...
Et ferma les yeux. Ses baka de frangins allaient vraiment finir par avoir sa peau !
"Mairu, pitié, dis-moi que je suis brutalement devenue miro..." gémit-elle.
Le brun cligna des yeux, pris au dépourvu par l'étrange requête de sa soeur. Pourquoi diable voulait-elle... ?
"Où. Est. Shitei ?" l'interrompit-elle.
Mairu déglutit. Chercha à son tour son niisan des yeux, et dut se rendre à l'évidence : leur prof s'était fait la malle.
"Oh meeerde..." lâcha-t-il.
Le frère et la soeur se frappèrent le front avec la même mimique d'exaspération désespérée. Mairu sauta sur ses pieds, s'ébroua pour se débarrasser des gravats qui s'étaient accrochés à sa cape et tous deux s'élancèrent à la poursuite de leur 'sensei' en beuglant.
"SHITEEEEEEEI !"
À leurs appels se joignit brusquement la voix de Teiyo.
"HEEEY ! STOP ! YONAKA, MAIRU, ATTENDEZ ! HÉÉÉ, MAIS SORTEZ-MOI DE LÀÀÀÀ !" exigea le malchanceux en s'agitant tant qu'il pouvait, sans parvenir toutefois à s'arracher au tronc de l'arbre dans lequel le coup de sa soeur l'avait enfoncé jusqu'à la taille.
Mais les deux autres, après un bref coup d'oeil au blond, reprirent leur course.
"TAIS-TOI ET RESTES ICI, TU Y ES TRÈS BIEN !" ordonna l'unique fille de la fratrie.
"HEEIIIIN !" s'indigna l'infortuné Teiyo, qui ne pouvait pas en croire ses oreilles.
"En gros, tu fermes ta gueule et tu restes le cul dans ton platane, ça nous évitera d'avoir à te courir après," traduisit charitablement Mairu, juste avant de tourner le coin de la rue derrière sa soeur.
Kabuto déglutit, une énorme goutte de sueur sur la tempe. Mais qu'est-ce que c'était que cette bande de tarés ! Entre le play-boy qui sautait sur toutes les filles qu'il voyait, la teigne scotchée à sa petite soeur, la dite-petite soeur et ses colère plus que dangereuses(2) et le prof qui se barrait à la suite d'un papillon en oubliant ses élèves, il avait trouvé de quoi concurrencer son boss et les otonins ! Il soupira.
Mais pourquoi fallait-il toujours que ses missions finissent par tourner au n'importe quoi ?
'Je dois vraiment être maudit,' se lamenta-t-il en s'élançant à la poursuite des deux qui cavalaient.
"Itachiiii... Quand est-ce qu'on l'attrappe ? J'en ai marre de courir..."
Le traître au sharingan serra les poings, tellement fort que ses ongles 7 entaillèrent ses paumes. Et puis il tilta. Alors comme ça Face-de-Hareng en avait assez de courir ? Les dents de la mer étaient fatiguées ? Pauvre petite chose aquatique...
Mais c'était l'occasion IDÉALE de se débarrasser de ce pot de glue aux odeurs poissonnières ! Les yeux du brun étincelèrent et un sourire de possédé fendit son visage d'une oreille à l'autre.
"T'avais dit qu'on rentrait à la maison !"
Itachi se tourna lentement, par à-coups, dans une interprétation parfaite du rôle de la plus effrayante des poupées de films d'horreur 8, vers son très cher équipier, et lui susurra d'une voix doucereuse, sans se départir de son sourire diabolique.
"Kisame, mon petit Kisame... Tu en as marre de courir ? Mais tu n'as qu'à t'arrêter voyons !"
Le ninja au Samehada cligna des yeux, interloqué. Il ne comprenait pas. Itachi lui proposait de s'arrêter tout en continuant à cavaler ! Il ouvrit sa gueule de requin pour interroger le Uchiha, mais il n'en eut pas le temps : l'ancien capitaine des anbus lui avait faussé compagnie.
"ITACHIIIIIIIIIIIIIIIIIII !"
"SHITEI ! SHITEEEEEI !"
Mais Mairu et Yonaka avaient beau s'égosiller, s'empresser, piétiner en scrutant les têtes des passants, inspecter chaque recoin de chaque ruelle, toujours pas de niisan à l'horizon. Le shinobi se retenait tant bien que mal de jurer pour ne pas aggraver encore la mauvaise humeur de sa soeur depuis qu'ils rôdaient en quête de leur sensei perdu, mais nota, surligna, souligna puis encadra mentalement en rouge qu'il faudrait absolument qu'il se rappelle de passer un énoorrrrrrme savon à son soit-disant prof' de ses deux !
Voyant que Yonaka était suffisemment éloignée pour ne pas l'entendre, il grinça.
"Mais bordel, OÙ il est, ce con !"
Et il continua ses recherches, traitant à mi-voix son grand frère de tous les noms d'oiseaux qu'il connaissait, et même de ceux de certaines choses dont il ignorait l'appellation exacte mais dont il savait la comparaison très grossière et fort peu flatteuse.
Et puis il n'y tint plus.
"RAAAAAH MAIS PUTAIN QU'EST-CE QU'IL FOUT CET ABRUTI !"
"Papillon, mon joli papillon, viens là..."
Malheureusement l'insecte ne semblait pas comprendre les demandes de Shitei et continuait de papillonner paisiblement. Le shinobi le suivait, fredonnant ses appels, sans se soucier de l'endroit où le conduisaient ses errances papillonnesques.
"Papillon, petit papillon..."
Les passant s'écartaient avec méfiance de ce gaillard encapuchonné qui murmurait à propos d'une bestiole en zigzagant dans les rues.
Itachi jubilait.
Non seulement il se rapprochait de plus en plus de sa proie, mais il était parvenu - ô joie, ô bonheur - à se débarrasser de monseigneur Face-de-poiscaille ! Il secoua la tête. Ce n'était pas le moment de s'imaginer cette hideuse et stupide tête bleue, ou bien il allait éclater de rire et perdre de vue la chevelure argentée qui se déplaçait dans l'ombre.
Et ça, il n'en était pas question. Il le voulait, il l'aurait !
"Oh oui, je vais t'avoir..."
Il accéléra.
Yonaka cligna des yeux et lâcha son frère, qu'elle giflait mécaniquement depuis quelques minutes, pour aller grimper sur un arbre.
"Mairu, réveille-toi crétin ! Je le vois !"
Le brun se redressa d'un bloc, sauta sur ses pieds, ejecta un passant sur son passage et se précipita vers elle. Elle pointa de l'index leur 'sensei' qu'elle n'avait pas quitté des yeux, à l'autre bout de la rue.
"Tu peux l'avoir ?"
Mairu sauta devant elle, se retourna et la gratifia d'un sourire carnassier.
"Sans problème"
Il pivota derechef sur ses talon pour évaluer la distance qui le séparait de son objectif, se mordit le pouce, traça une ligne sanguinolante sur ses joues, se ramassa sur lui-même pour prendre l'élan nécessaire, et...
"JE T'AI EU !"
Ce cri victorieux résonna douloureusement dans le crâne de Kabuto. Il ne savait pas comment ce fichu clébard s'y était pris, mais il avait eu l'impression que sa voix venait à la fois de devant et derrière lui. Il observa tant bien que mal les deux poursuivant qui rouaient de coups leur 'professeur'. En fait, plaqué au sol comme il l'était, il ne voyait pas grand chose à part leurs pieds.
'Très intéressant leurs pieds d'ailleurs... Euh, une minute, plaqué au sol comme je le suis ?'
L'espion du Son se tortilla jusqu'à se retourner entre les bras du candidat au suicide qui lui avait sauté dessus... Et qui était à présent en train de lui rouler la plus monstrueuse pelle de toute sa vie.
"ITACHIIII ! POURQUOI TU M'AS LAISSÉ ! MÉCHANT !"
'Itachi !' paniqua Kabuto, dont les neurones semblaient avoir décider de se faire la malle. 'Itachi comme dans Itachi Uchiha de l'Akatsuki !' Il roula des yeux et manqua de s'étouffer.
"Itachi, c'est qui, lui ?"
Le brun se décida à sortir sa langue de la bouche du second d'Orochimaru - au grand soulagement de ce dernier - et se tourna vers ce pot-de-colle de Kisame. En d'autres lieux, à un moment, il lui aurait probablement tordu le cou - ou du moins aurait essayé -, mais il se sentait de si bonne humeur qu'il choisit, dans son immense magnanimité, d'oublier à quel point l'homme-requin l'avait exaspéré. Il souleva fièrement le ninja d'Oto et gazouilla.
"Ma nouvelle peluche !"
Kisame acquisça doctement, comme si son équipier avait pour habitude d'attrapper des shinobis pour en faire des jouets sexuels.
"On rentre à la maison maintenant ?"
Itachi sourit, cala Kabuto sous son bras et les deux membres de l'Akatsuki s'éloignèrent, emportant un pauvre ninja-médecin scandalisé.
'Mais, mais, mais... Il m'embarque vraiment ce pervers ! Il m'embarque vraiment ce pervers ! Il m'a roulé un patin, ça lui suffit pas !'
Comme pour répondre à sa question, la main du Uchiha se faufila sous son T-shirt pour lui caresser le ventre.
'Aaaaah ! Mais il me... Oh putain ! Non ! Arrête ! Pas le ventre, pas le veeeeeentre ! Salaud ! Hentaï ! Je le déteste, je le déteste, je le déteeeeeeeeste ! Mais comment il a fait pour savoir que c'est une zone érogène chez moi ? Ouiiiinnn, c'est pas juuuuuste... J'peux même pas me plaindre qu'il s'y prend mal, c'est dégueulaaaaaaasse ! Il est trop doué... Sniff... Raaah mais reprend-toi Kabuto ! C'est pas le moment de grimper aux rideaux !'
Les doigts du brun remontèrent le long de ses abdominaux pour aller jouer avec ses tétons.
"Oh putain... Putain de putain de putain de bordel de meerrrrrrrrrrrde... K'soooo... Réveille-toi Kabuto ! La mission, pense à ta mission ! Pense à Orochimaru-sama ! La mission bordel ! Haaaaaaaah... Mais où il a appris à faire décoller les gens comme ça lui... ? Hentaï, hentaï, hentaï ! C'est trop boooon... Ouin... Hé mais... Une minute. Reviens ici cerveau de mes deux ! ... MAIS OÙ IL A SA MAIN LUI ! Depuis QUAND elle est dans mon pantal... Lâche-moi espèce de dépravé ! Mais vire ta patte de là, pervers ! HENTAI ! Orochimaru-sama, au secouuuuuurrs ! Il aura même pas besoin de me violer si ça continue ! Je veux paaaaaaaaas !'
Itachi se pencha vers lui, tout sourire.
"Tu m'as l'air un peu tendu, toi... Ne t'inquiète pas, je m'occuperai de toi dès qu'on sera arrivés."
Kabuto déglutit. Ce hentaï de traître à sharingan ne plaisantait pas.
'J'veux pas me faire dépuceler par ce cinglé ! Orochimaru-samaaaaaaaaa !'
Le 'cinglé' en question releva le menton de son jouet de sa main libre et l'embrassa pour la seconde fois, tout en accélérant les mouvements lascifs de ses doigts. Le shinobi d'Oto s'aperçut, à sa grande horreur - et au ravissement du Uchiha, qui avait visiblement manoeuvré dans cet unique but - qu'il répondait. Après quelques secondes, Itachi le relâcha, abandonna la preuve de sa coopération, referma sa braguette et accéléra l'allure en se mettant à sifflotter.
Kabuto mit un assez long moment à comprendre ce qui s'était passé.
'Ah non mais c'est pas juste ! Il s'arrête pile au moment ou je commence à en avoir envie ! Je le hais, je le hais, je le haiiiiiiis ! K'SO BAKA HENTAI !'
"MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CE BIIIIIIIIINTZ !"
1 Ishime : Ou devrais-je écrire reluquer ?
2 Ishime : Oui, j'assume, j'ai fait tomber Itachi dans le romantisme pathétique à l'eau de rose ! ET VOUS N'Y POUVEZ RIEN, MOUAHAHAHAHA !
Itachi : OO (ne s'est toujours pas remis du choc)
3 Ishime : Beaucoup moins génial que celui de mon Shika d'amour, évidemment...
Shikamaru : Au secours, elle recommence...
4 Ishime : ...et PAS "solutionner". NON AUX NÉOLOGISMES A LA !
Chimimi : Ishim'... On s'en fout...
5 Ishime : Itachi au régime ! MDR !
6 Ishime : ...et à moitié détruit, d'ailleurs...
7 Ishime : Parfaitement manucurés, ZE VEUX LES ONGLES DES AKATSUKIEEEEEEEENS !
8 Ishime : Chuckie, le retourrrrrrrr ! (Se prend les godasses lancées par les fans d'Itachi) Oui-oui je SAIS, Itachi est bien plus beau que lui ! ... N'empêche, il doit être 'achement plus flippant que Bonbon-rose. Faut dire, c'est pas comme si c'était dur, elle est tellement conne celle-là... (Renvoie les godasses lancées par les fans de Sakura dans les gueules de leurs propriétaires respectifs)
(1)Chimimi : Lapsus révélateur !
Ishime : Tu m'ôtes les mots du clavier Chim'.
(2)Chimimi : Imaginez un instant, une fille PIRE que Tayuya !
