Titre: Le destin de l'élue / Chapitre 10: Découverte
Auteur: Petite Zell ou Skeapy, comme vous voulez....
Genre: assez imaginatif je dirais, avec plein de petits trucs sortis tout
droit de mon imagination...
Base: final fantasy8..vi ben je sais bien, les personnages de final
m'appartiennent pas...je les rendrai intacts..sert à rien de me faire un
procès pour ça quoi...
Chapitre10 : Découverte
Un rêve, ou plutôt un cauchemar. Une douleur prit place au fond de mon âme, désirant s'installer pour de bon. Avoir l'impression de n'être plus rien, de ne pas exister alors que l'image de mes parents rayonnants de bonheur défilait devant mes yeux. Elle souhaitait me rappeler un peu plus chaque jour que j'avais tout perdu de cette paisible vie.
Un bip régulier me fit sortir d'un sommeil douloureux et pénible. Je vis le docteur s'afférer autour de moi, sa blouse blanche le suivant dans tous ses moindres gestes précipités alors qu'il vérifiait certaines machines qui m'était reliées. Il s'aperçut que j'étais en train de m'éveiller et approcha son visage du miens, un sourire réconfortant à l'appuis. C'était une femme déjà d'un certain âge et ses yeux m'auscultaient rapidement le crâne derrière ses lunettes ajustées. Elle me parlait, sûrement pour me rassurer et m'expliquer dans quel état je me trouvais, mais aucun son ne parvenait jusqu'à moi. Lire sur ses lèvres m'aurait demandé beaucoup trop de concentration et la seule chose que je désirais connaître était l'annonce de notre victoire. A tout évidence, vu que je me situais dans l'infirmerie de la BGU face à un docteur tout sourire, ce ne pouvait qu'être le cas. Mes actes suicidaires auront au moins servi à quelque chose. Je ne pu retenir un souffle de soulagement alors que je me détendis, refermant à nouveau les yeux.
Le visage de ma mère m'éclairait paisiblement alors que je l'observais de ma faible hauteur. Croisant mes bras de petite fille, j'attendis consciencieusement qu'elle s'accroupisse jusqu'à ma hauteur. Elle tenait une petite boîte recouverte de velours rouge dans sa paume. Elle me chatouilla la joue, un tendre sourire prit place sur ses lèvres roses alors que je débutai une petite moue enfantine. Elle me murmura doucement que ce qu'elle allait me donner était quelque chose de très précieux et qu'elle souhaitait que j'en prenne soin. Du haut de mes deux ans, je lui assurai que oui, que j'étais dorénavant grande et que je protégerai ce présent plus que tout. Elle se mit à rire faiblement, amusée par ma réplique enfantine puis ouvrit le petit écrin et en sortit une petit chaîne argenté sur laquelle pendait un petit pendentif de même couleur. Me montrant du bout des doigts ce dernier, j'avais pu apercevoir mes initiales s'entrelacer, le S embrassant le L, dans une jolie gravure soignée et unique. Elle me le mit autour du coup et posa sa main sur le pendentif ainsi que sur mon cœur. ''Ne le perd jamais mon ange...Il veillera toujours sur toi...ne le perd jamais.'' Comme si elle avait su à l'avance ce qui allait se passer, qu'on serait séparés à jamais...
Je me réveillai calmement et rencontrai le regard azur de Léo. Tout en continuant à observer cette mer qui me fixait, je portai machinalement ma main jusqu'à mon cou pour y chercher des doigts mon pendentif. Le trouvant, je le pris presque nerveusement et le serrai fort dans ma paume moite. Ma vue s'embruma, ma tête commençait à me faire mal alors que Léo s'approchait de moi, à moitié paniqué. Il me prit ma main libre et tenta de m'apaiser en me caressant le front. Pourquoi avait-il autant d'attention à mon égard ? Pour une fois, j'avais été un bon soldat... Tout ce qui comptait pour moi était le fait de devenir quelque chose à tes yeux. Mes lèvres esquissèrent un léger sourire qui t'était destiné. Tu fermas les yeux, soulagé de voir que j'avais encore quelques réactions.
Mon esprit revenait petit à petit à la surface de cette brume qui m'empêchait d'être totalement lucide. Pendant tout ce temps, Léo était à mes côtés, tenant une de mes mains et visualisant une vidéo sur son ordinateur portable. Une fois avoir recouvert toute ma raison, je tentai de me relever avec difficultés pour pouvoir voir à mon tour les images qui rendaient si sérieux Léo. Finalement, ce dernier m'apporta le petit écran, me disant au passage que j'avais fait extrêmement peur à tout le monde.
La vidéo se mit en marche, les images se stoppant au débuts par accoues puis défilant ensuite à une vitesse raisonnable et réaliste. La scène était filmée par l'une des caméras de surveillance de la BGU et balayait un large espace de sa position reculée. Je rentrai dans le champ de vision de la caméra alors que je débutai mon sort de soin général. La caméra changea ensuite d'angle et on pu alors apercevoir Léo, Squall et Zell. Ces derniers arboraient un regard fier, rempli d'espoir et presque rempli d'étincelles pour certain d'entre eux. Leur expression changea finalement pour traduire la panique voire la peur, tel un déjà vu à travers mon enfance. L'angle de la caméra repris celui d'origine, filmant ma chute. Un vent céleste coloré apparut pour tenter de contrer la chute de mon corps inconscient. Le sort magique, sûrement lancé par les soins de Léo, commençait à ralentir ma descente effrénée mais sa puissance n'était pas suffisante. Je me rapprochai dangereusement du sol à une vitesse encore assez conséquente. Alors que je rencontrai le sol, mon corps rebondit tel un objet, faisant se lever un nuage de poussière tout autour de moi. On vit ensuite Léo suivit de près par son frère et de Squall accourir jusqu'à moi et mon camarade coupa la vidéo. Il ne voulait sûrement pas que je vois la façon dont il a dû probablement paniquer alors qu'il était déjà suffisamment gêné du fait que je sache qu'il n'avait pas réussi à me freiner totalement dans ma chute.
''-Je suis désolé... -Non, tu n'as pas à t'excuser. Je savais ce que je risquais et puis... Tu m'as quand même sauvé la vie. Merci.''
Je venais de prononcer ces mots à une vitesse folle, comme pour me justifier de mes actes et apaiser sa gêne qui n'avait pas lieu d'être. Je baissai le regard alors qu'il m'expliquait que j'étais dans un soit disant coma superficiel depuis déjà près d'une semaine.
''-Pourquoi regardes-tu inlassablement cette vidéo ? - Je tente de trouver mon erreur.''
Je compris alors qu'il culpabilisait seul alors qu'il n'y avait aucune raison de le faire. Il n'aurait pas été là et j'aurai perdu la vie.
''Ecoute Léo, tu as fait ce qu'il fallait faire au moment où il fallait et même si je garde le lit pendant plusieurs semaines, je suis en vie, c'est le principale. Arrête de regarder ça...ça me fait....peur.''
Je lui avait avoué comme ça, lui dévoilant avec timidité ma pudeur, chose qu je n'aimais pas et ne devais pas dévoiler à personne : ma peur. Il lâcha alors son ordinateur et s'approcha de moi, passa sa main su ma joue d'un tendre geste. Je ne compris pas vraiment son geste, moi qui n'avais pas l'habitude de recevoir de l'amour de qui que ce soit.
Quelques minutes plus tard, Léo me quitta sous l'ordre du docteur Kadowaki pour aller lui même se reposer. Squall arriva peu de temps après son départ, faisant une visite de courtoisie au nom du leader de l'université. Il me remercia brièvement, n'étant apparemment pas habitué à ce genre de situation ''sociale''. Je ne pus m'empêcher de détailler les moindres des contours de son visage, me demandant pourquoi cela me plaisait autant de l'observer dans les moindres de ses gestes. Je lui demandai finalement de vérifier mes perfusions avant qu'il ne parte, chose que Léo avait oublié dû à la fatigue. Se penchant au dessus de moi, ses chaînes pendèrent au dessus dans le vide au dessus de mon visage, à quelques centimètre de mes yeux. Il y avait un pendentif en forme de lion et un plus petit, sur une chaîne moins imposante que la première. Ce dernier brillait légèrement à la faible lumière de la pièce mais il était assez visible pour que j'en aperçoive les contours. Mes pupilles se dilatèrent tandis que j'écarquillai des yeux et que ma main s'accrocha à se morceau de métal que je reconnaissais.
Tu es à moi....
Reviews svp....
Chapitre10 : Découverte
Un rêve, ou plutôt un cauchemar. Une douleur prit place au fond de mon âme, désirant s'installer pour de bon. Avoir l'impression de n'être plus rien, de ne pas exister alors que l'image de mes parents rayonnants de bonheur défilait devant mes yeux. Elle souhaitait me rappeler un peu plus chaque jour que j'avais tout perdu de cette paisible vie.
Un bip régulier me fit sortir d'un sommeil douloureux et pénible. Je vis le docteur s'afférer autour de moi, sa blouse blanche le suivant dans tous ses moindres gestes précipités alors qu'il vérifiait certaines machines qui m'était reliées. Il s'aperçut que j'étais en train de m'éveiller et approcha son visage du miens, un sourire réconfortant à l'appuis. C'était une femme déjà d'un certain âge et ses yeux m'auscultaient rapidement le crâne derrière ses lunettes ajustées. Elle me parlait, sûrement pour me rassurer et m'expliquer dans quel état je me trouvais, mais aucun son ne parvenait jusqu'à moi. Lire sur ses lèvres m'aurait demandé beaucoup trop de concentration et la seule chose que je désirais connaître était l'annonce de notre victoire. A tout évidence, vu que je me situais dans l'infirmerie de la BGU face à un docteur tout sourire, ce ne pouvait qu'être le cas. Mes actes suicidaires auront au moins servi à quelque chose. Je ne pu retenir un souffle de soulagement alors que je me détendis, refermant à nouveau les yeux.
Le visage de ma mère m'éclairait paisiblement alors que je l'observais de ma faible hauteur. Croisant mes bras de petite fille, j'attendis consciencieusement qu'elle s'accroupisse jusqu'à ma hauteur. Elle tenait une petite boîte recouverte de velours rouge dans sa paume. Elle me chatouilla la joue, un tendre sourire prit place sur ses lèvres roses alors que je débutai une petite moue enfantine. Elle me murmura doucement que ce qu'elle allait me donner était quelque chose de très précieux et qu'elle souhaitait que j'en prenne soin. Du haut de mes deux ans, je lui assurai que oui, que j'étais dorénavant grande et que je protégerai ce présent plus que tout. Elle se mit à rire faiblement, amusée par ma réplique enfantine puis ouvrit le petit écrin et en sortit une petit chaîne argenté sur laquelle pendait un petit pendentif de même couleur. Me montrant du bout des doigts ce dernier, j'avais pu apercevoir mes initiales s'entrelacer, le S embrassant le L, dans une jolie gravure soignée et unique. Elle me le mit autour du coup et posa sa main sur le pendentif ainsi que sur mon cœur. ''Ne le perd jamais mon ange...Il veillera toujours sur toi...ne le perd jamais.'' Comme si elle avait su à l'avance ce qui allait se passer, qu'on serait séparés à jamais...
Je me réveillai calmement et rencontrai le regard azur de Léo. Tout en continuant à observer cette mer qui me fixait, je portai machinalement ma main jusqu'à mon cou pour y chercher des doigts mon pendentif. Le trouvant, je le pris presque nerveusement et le serrai fort dans ma paume moite. Ma vue s'embruma, ma tête commençait à me faire mal alors que Léo s'approchait de moi, à moitié paniqué. Il me prit ma main libre et tenta de m'apaiser en me caressant le front. Pourquoi avait-il autant d'attention à mon égard ? Pour une fois, j'avais été un bon soldat... Tout ce qui comptait pour moi était le fait de devenir quelque chose à tes yeux. Mes lèvres esquissèrent un léger sourire qui t'était destiné. Tu fermas les yeux, soulagé de voir que j'avais encore quelques réactions.
Mon esprit revenait petit à petit à la surface de cette brume qui m'empêchait d'être totalement lucide. Pendant tout ce temps, Léo était à mes côtés, tenant une de mes mains et visualisant une vidéo sur son ordinateur portable. Une fois avoir recouvert toute ma raison, je tentai de me relever avec difficultés pour pouvoir voir à mon tour les images qui rendaient si sérieux Léo. Finalement, ce dernier m'apporta le petit écran, me disant au passage que j'avais fait extrêmement peur à tout le monde.
La vidéo se mit en marche, les images se stoppant au débuts par accoues puis défilant ensuite à une vitesse raisonnable et réaliste. La scène était filmée par l'une des caméras de surveillance de la BGU et balayait un large espace de sa position reculée. Je rentrai dans le champ de vision de la caméra alors que je débutai mon sort de soin général. La caméra changea ensuite d'angle et on pu alors apercevoir Léo, Squall et Zell. Ces derniers arboraient un regard fier, rempli d'espoir et presque rempli d'étincelles pour certain d'entre eux. Leur expression changea finalement pour traduire la panique voire la peur, tel un déjà vu à travers mon enfance. L'angle de la caméra repris celui d'origine, filmant ma chute. Un vent céleste coloré apparut pour tenter de contrer la chute de mon corps inconscient. Le sort magique, sûrement lancé par les soins de Léo, commençait à ralentir ma descente effrénée mais sa puissance n'était pas suffisante. Je me rapprochai dangereusement du sol à une vitesse encore assez conséquente. Alors que je rencontrai le sol, mon corps rebondit tel un objet, faisant se lever un nuage de poussière tout autour de moi. On vit ensuite Léo suivit de près par son frère et de Squall accourir jusqu'à moi et mon camarade coupa la vidéo. Il ne voulait sûrement pas que je vois la façon dont il a dû probablement paniquer alors qu'il était déjà suffisamment gêné du fait que je sache qu'il n'avait pas réussi à me freiner totalement dans ma chute.
''-Je suis désolé... -Non, tu n'as pas à t'excuser. Je savais ce que je risquais et puis... Tu m'as quand même sauvé la vie. Merci.''
Je venais de prononcer ces mots à une vitesse folle, comme pour me justifier de mes actes et apaiser sa gêne qui n'avait pas lieu d'être. Je baissai le regard alors qu'il m'expliquait que j'étais dans un soit disant coma superficiel depuis déjà près d'une semaine.
''-Pourquoi regardes-tu inlassablement cette vidéo ? - Je tente de trouver mon erreur.''
Je compris alors qu'il culpabilisait seul alors qu'il n'y avait aucune raison de le faire. Il n'aurait pas été là et j'aurai perdu la vie.
''Ecoute Léo, tu as fait ce qu'il fallait faire au moment où il fallait et même si je garde le lit pendant plusieurs semaines, je suis en vie, c'est le principale. Arrête de regarder ça...ça me fait....peur.''
Je lui avait avoué comme ça, lui dévoilant avec timidité ma pudeur, chose qu je n'aimais pas et ne devais pas dévoiler à personne : ma peur. Il lâcha alors son ordinateur et s'approcha de moi, passa sa main su ma joue d'un tendre geste. Je ne compris pas vraiment son geste, moi qui n'avais pas l'habitude de recevoir de l'amour de qui que ce soit.
Quelques minutes plus tard, Léo me quitta sous l'ordre du docteur Kadowaki pour aller lui même se reposer. Squall arriva peu de temps après son départ, faisant une visite de courtoisie au nom du leader de l'université. Il me remercia brièvement, n'étant apparemment pas habitué à ce genre de situation ''sociale''. Je ne pus m'empêcher de détailler les moindres des contours de son visage, me demandant pourquoi cela me plaisait autant de l'observer dans les moindres de ses gestes. Je lui demandai finalement de vérifier mes perfusions avant qu'il ne parte, chose que Léo avait oublié dû à la fatigue. Se penchant au dessus de moi, ses chaînes pendèrent au dessus dans le vide au dessus de mon visage, à quelques centimètre de mes yeux. Il y avait un pendentif en forme de lion et un plus petit, sur une chaîne moins imposante que la première. Ce dernier brillait légèrement à la faible lumière de la pièce mais il était assez visible pour que j'en aperçoive les contours. Mes pupilles se dilatèrent tandis que j'écarquillai des yeux et que ma main s'accrocha à se morceau de métal que je reconnaissais.
Tu es à moi....
Reviews svp....
