Titre: Le destin de l'élue / Chapitre 11: Fraternit

Auteur: Angel Boo ou Poufette, comme vous voulez....

Genre: assez imaginatif je dirais, avec plein de petits trucs sortis tout droit de mon imagination...

Base: final fantasy8..vi ben je sais bien, les personnages de final m'appartiennent pas...je les rendrai intacts..sert à rien de me faire un procès pour ça quoi...

Chapitre 11: Fraternité.

Ce pendentif m'appartenait, il était à moi, même lettres, même forme, même emprunte… Il ne comprit pas mon comportement, ce geste possessif, ma main toujours accrochée à ce morceau métallique. Ce dernier imposa une faible chaleur à ma paume compressée nerveusement alors que sa copie conforme faisait de même avec la peau de mon torse. Je ne comprenais pas non plus ce qu'il se passait, étant complètement déconnectée de la réalité. Une main vint se poser sur celle qui était plus que tendue et me fit desserrer lentement ma prise.

Lui aussi savait que quelque chose n'était pas normal. L'air se faisait lourde et rare, nous empêchant presque de respirer. Ou n'était-ce qu'une impression que je me faisais? Je commençais à suffoquer alors que mon visiteur me rallongeait, m'ajustant l'oreiller derrière la nuque. Une lueur claire s'imposa à mes yeux ce qui me fit clore les yeux. La chaleur augmentait progressivement tandis que mon esprit s'envolait ailleurs, au pays de mon enfance, aux côtés de ce petit garçon qui m'avait depuis longtemps hanté et caché son identité. Je divaguai seule dans mes paroles à moitié confuses et pourtant censées.

'' Ce peut-il qu'il y ait deux pendentifs identiques alors que le miens était censé être unique…Mère m'aurait-elle menti?… Elle me l'a offert…pour me protéger alors que je n'avais à peine que deux ans. Les même initiales… S, L… Squall Leonheart... Sylvia Lahera… Cela pourrait tout aussi bien être Sylvia Leon…''

Je ne pus terminer ma phrase, étant trop faible pour prononcer ce que je n'arrivais pas à m'avouer. Je sentis une faible caresse attraper mon pendentif et le retourner. Squall devait sûrement l'observer sous tous ses angles, lui aussi étant déstabilisé part cette découverte des plus déconcertantes. Je sentis ensuite une main se poser sur la mienne qui était délaissée par la force et entendit ces quelques mots murmurés dans un souffle avant que je ne me rendorme et qu'il ne quitte la pièce.

''Sylvia…Leonheart. ''

Lorsque je rouvris les yeux pour un nouveau réveille embrumé, je tombai sur le regard azur de Léo, mon cher et tendre. Il me sourit tendrement, apparemment content de me voir éveillée. Je tentai de trouver Squall du regard pour avoir quelques réponses mais sans succès. Léo compris ma réaction et m'expliqua qu'il était sorti seul et comptait rentrer dans la soirée pour me rendre une nouvelle fois visite. Lorsque je le questionnai sur son comportement, il me fit part de l'inquiétude de Zell: le jeune homme brun faisant preuve d'un comportement des plus solitaires, ce dernier encore plus poussé qu'à l'ordinaire. Le blond tenta de savoir ce qu'il se passait, j'ai crut lui avoir répondu que Squall et moi même avions peut être un lien de parent

Il s'approcha de moi et s'assit sur le bord du lit, voulant sûrement s'occuper de moi en m'apaisant l'esprit. Je ne savais pas vraiment ce qu'il me prenait, mais je détournai le visage, lui indiquant que je préférais rester seule. Il ne tenta pas outre mesure pour me convaincre qu'il pouvait m'aider et être un agréable confident. Il me déposa seulement un baiser sur ma tempe découverte et parti sans un mot.

Les derniers rayons de soleil venaient de disparaître de mon champs de vision, se cachant derrière l'horizon que j'apercevais au loin. Deux faibles coups timides se firent entendre au travers de la porte. Je permis à mon visiteur d'entrer, sachant pertinemment que c'était Squall, le leader de cette université. Il venait pour éclaircir notre situation des plus instables et cela n'était pas plus mal. Il s'approcha de moi et prit place sur la chaise en bois dénuée de toutes fantaisies qui me côtoyait. Il était gêné et ne savait que dire. Je me relevai avec difficultés, utilisant mes coussins comme dossier pour être à sa hauteur. Je n'aimais pas être inférieure aux autres, et même si mon état ne m'était pas vraiment très favorable, je voulais être son égale.

Je cru comprendre que les mots n'étaient pas vraiment son fort. A vrai dire, je le compris plus facilement que j'en eus l'air puisque je lui ressemblais plus que je ne l'imaginais. Ceci, je venais d'en prendre conscience, observant ses traits et son comportement. Il ne trouva finalement pas les mots et je ne lui en ai jamais voulu. Il me tendit seulement son pendentif pour que je prenne connaissance de sa face inférieure, celle qui était plaquée continuellement contre son torse musclé. J'écarquillai une nouvelle fois les yeux, lisant lentement pour être sur de bien tout déchiffrer les lettres gravées dans des caractères liés et soignées.

''Squall Leonheart, né le 23 Août 1987 de Maria et Serguei Leonheart.''

Il attendit quelques instants que je regarde si il y avait de même renseignements sur mon pendentif rectangulaire et je fut plus que surprise d'y trouver ces quelques mots presque similaires.

''Sylvia Leonheart, née le 20 Mai 1990 de Maria et Serguei Leonheart.''

J'étais stupéfaite de ce que je venais de lire, comme si un liquide glacé venait de pénétrer mes veines et mes neurones, mon cerveau fonctionnait entièrement au ralenti. J'avais…un frère. Squall était mon frère, avait les yeux de papa, la bouche de maman et m'accompagnait dans chacun de mes rêves… Et moi qui croyais que ce n'étais qu'un simple ami d'enfance. Comment ais-je pu oublier pareille existence, ma propre chaire…?

''Je…Ces inscriptions sont apparues ce matin, alors que tu t'es accrochée à mon pendentif…''

Je compris en l'espace d'une seconde ce qui avait dû se passer. Mère avait appris, de part je ne sais quel moyen, notre séparation momentanée. Elle avait prévu ce dispositif pour que, lorsque nous nous retrouvions, les inscriptions réapparaissent. Quand à mon changement d'identité, ceci avait dû se faire alors que je n'était qu'une enfant, séparée fraîchement de la douceur du cocon familial. Je savais désormais pourquoi j'étais tant fasciné par ce regard de glace…

Il ne voulu rien me dire d'autre et je compris. Je n'avais moi même pas ouvert la bouche, ne savant que dire. La seule chose qui me toucha réellement et le fait qu'il se leva et me prit ensuite dans ses bras. Il n'y avait pas que les mots qui étaient nécessaires à mon équilibre mental et ce geste était beaucoup plus compréhensible qu'une phrase. Nous n'étions pas doués pour l'expression verbale mais apprécions tout deux cette simple étreinte fraternelle qui m'arracha une larme nacrée. Cette dernière glissa le long de ma joue et vint s'écraser sur son épaule. Je pleurai pour la première depuis des année…et pour cause:

Je n'étais plus seule, j'avais un frère…

A suivre…