Chalut tout le monde!!!!

Voici le court chapitre 4. Ce n'est pas le plus intéressant, mais ça fait une pause délire dans l'histoire.

Pour que vous voyez bien la scène, voici une petite description des atours de Selenia (que je n'ai pas inclue dans le récit, parce que ça faisait zarbe):

(de haut en bas) bottes montantes noires, mini-short couleur prune, large ceinture noire, débardeur rouge sang (les bretelles assez larges, et pas trop décolleté, à cause des yeux baladeurs de Gojyo...), et deux couettes pour la coiffure.

A partir du chapitre 5, l'intrigue se précisera... (sourire mystérieux) Les choses sérieuses vont commencer...(rire machiavélique) Mais stop! Je n'en dis pas plus!

Spéciale dédicace et gros bizouX à ma Meuhmeuh!!!!!

disclaimer: jé pa envi den faire, de toute façon tou le monde s'en moque...

Bonne lecture et plizpliz R&R!!!

Chapter IV : First fight

« - ...

- ...

- ...

- ...

- grrr

- Quoi ?

- J't'ai dit que t'irais pas plus loin alors arrête où j'm'énerve.

- Tu crois qu'tu m'fais peur ?

- Bien sûr que non. Mais tu ne sais pas de quoi j'suis capable.

- Qu'est-ce tu vas m'faire ? Me mettre des coups d'épingle à cheveux ?

- Laisse la tranquille ero kappa !

- T'es touchant ouistiti ! C'est pas d'ma faute si elle se fringue comme une...

- C'était gentil de ta part, Gokû. Mais j'sais m'défendre toute seule. En plus il m'a donné une mauvaise idée.

- Au secooouuurs, j'ai peeuur ! Eh, qu'est-ce tu fais ? N...

- Ouch ! Ça a dû faire mal !

- Ils ont l'air de bien s'amuser derrière !

- J'vais tous les buter...

- J'ai faim ! Quand est-ce qu'on arrive ?

- Urusei ! »

Ça faisait plus d'une heure que ces trois « baka » faisaient du boucan à l'arrière. Le moine n'en pouvait plus. Qu'est-ce qu'il lui avait pris d'accepter un autre boulet ?

Elle lui avait pris sa carte de crédit pour s'acheter des habits, enfin, celle de la trinité bouddhique. Mais quand même !

Elle avait fait peur à Hakkai le matin de leur départ. Il était rentré dans sa chambre en ne l'entendant pas répondre. Il l'avait trouvé tenant la lame d'un couteau contre sa poitrine, la tête baissée, les yeux fermés. Elle respirait profondément, comme si elle allait mettre fin à ses jours. Il s'était figé d'horreur, il n'arrivait pas à lui dire d'arrêter. Soudain, elle avait pris une grande inspiration et coupé 30 cm de ses longs cheveux bruns qui lui arrivaient désormais sous la taille. Quand elle avait vu la mine déconfite d'Hakkai, elle avait éclaté de rire et lui avait envoyé les bouts de mèches dans la figure.

Les quatre yokais s'étaient très vite familiarisés, mais Sanzo se méfiait toujours autant de Selenia. Il la rembarrait très sèchement quand elle lui adressait la parole, Gokû avait presque l'impression qu'il parlait avec une extrême gentillesse à Gojyo et à lui.

Ils roulaient en forêt, au bord d'une rivière. Le soleil illuminait le paysage.

Gojyo s'était remis de ses multiples coups d'épingles. Gokû et lui avaient trouvé un nouveau jeu : une sorte de tir à la corde avec les couettes de Selenia. Ils criaient tous les trois plus fort les uns que les autres. Et Hakkai rigolait en la plaignant...

« - URUSAI !!

- NON ! SANZO ! »

Trop tard, il avait tiré derrière lui. La balle frôla les doigts de Gokû en coupant les cheveux. Selenia fut projetée sur Gojyo qui, pour éviter d'être éjecté, attrapa la veste du chauffeur. La jeep se renversa et ils atterrirent tous les cinq contre un arbre dont les racines étaient plongées dans l'eau.

« - Vous m'écrasez légèrement, les gars.

- C'est ta faute si on en est là, sale p€$&!.

- Ah ?! il le prend comme ça le bonze corrompu ? »

Elle s'accrocha à une branche basse, se tira hors du tas et frappa de toutes ses forces dedans. Hakkai parvint à retenir sa chute en attrapant la même branche, mais les trois autres roulèrent dans les flots glacés. Elle ricana.

« - Ça vous rafraîchira les idées ! Ça vous apprendra à mater mes jambes, tirer sur mes cheveux, dans tous les sens du terme, et m'insulter. J'espère que vous vous en souviendrez à l'avenir, trinité de baka ! »

Elle s'inclina et remonta la butte vers le chemin.

« - J'ai rien fait moi !, protesta son frère.

- C'est pas ma faute !, renchérit Gojyo. C'est lui qu'a commencé.

- C'est pas vrai, kono ero kappa !

- Ferme là, baka saru ! »

Ils se mirent à se battre, emportés par le courant. Sanzo tremblait de rage, trempé jusqu'aux os. Si ses yeux avaient été des lance-flammes, Togenkyo tout entier aurait été réduit en cendres. Il rejoignit la traîtresse sans écouter les « du calme » d'Hakkai.

« - J'vais t'buter, salope !

- C'est adorable de ta part d'arroser les fleurs.

- Crève ! »

Elle explosa de rire. Le pauvre revolver dégoulinait. Il le balança rageusement. Plusieurs autres rires se firent entendre. Hakkai les rejoignit. Un groupe de quatre yokais les dévisageaient.

« - Laissez-nous jouer avec la fille et on ne vous fera aucun mal.

- Pas de problème, mais c'est moi qui la tue.

- Ne t'inquiète pas Selenia-chan, ils ne te toucheront pas...

- Mais si ! Allez-y ! Venez jouer, hentai !

- T'as du cran, ma mignonne !

- Et des poings aussi ! »

Avant qu'il ne puisse réagir, le yokai alla s'écraser quelques mètres plus loin. Selenia s'approcha d'un deuxième, un sourire cruel aux lèvres.

« - C'est toi qui voulait jouer ?

- Ne m'approche pas !

- Trop tard... »

Elle le saisit à la gorge et l'abaissa à ses pieds. Dans un dernier râle, il se désintégra.

« - Tu m'prête ton couteau ? »

Le troisième yokai sursauta. Comment était-elle arrivée derrière lui si vite et sans qu'il ne s'en aperçoive ? Ce fut sa dernière pensée. Le quatrième tomba à genoux.

« - Pitié !

- Dégage ! »

Il ne se fit pas prier. Le premier yokai se relevait en titubant, mais s'effondra aussitôt, un couteau entre les omoplates.

Selenia s'étira et se retourna vers les deux spectateurs, qui étaient quatre. Elle ignora les créatures inondées, qui venaient d'arriver.

« - Alors, Sanzo ? On en était à « crève »...

- Dès qu'on s'ra secs, tu t'prendra la raclée de ta vie.

- « Je retire ce que j'ai dit » c'est aussi simple, non ?

- Tch

- Et bien moi, je vous présente mes plus plates excuses, maître Sanzo, pour vous avoir rafraîchi les idées. »

Elle s'inclina avec un rictus sardonique. Pour toute réponse, Sanzo entreprit d'essorer ses vêtements.

« - Pfiou ! J'l'ai échappé belle !, dit-elle très ironiquement.

- Mais, tu n'échapperas pas à notre vengeance ! »

Gojyo et Gokû l'attrapèrent par les couettes et la jetèrent dans le ruisseau. Les trois se battaient dans l'eau, surveillés par Hakuryu, Hakkai rit.

« - De vrais gamins ! »

Sanzo soupira. C'était lui qui l'avait échappé belle.