Nihao!

Comment allez vous tous bien?

Merci beaucoup pour les reviews!!!!!

Voici venir le chapitre 7, première partie du flashback de 500 ans.

J'ai besoin de votre avis: vous préférez tous les chapitres de flashback d'un coup? ou un flashback, un chapitre dans le présent, un flashback, un chapitre, etc....?

Une petite review please please!!!!!

Bonne lecture!

Chapter VII : Tenkai

Kenren et Tenpo suivaient la foule de dieux. L'anniversaire du Tentei était toujours aussi ennuyeux. Ils étaient contents que ce soit enfin terminé. Ils allaient maintenant boire un coup avec les autres membres des armées. Kenren n'aimait pas trop tous ces rassemblements, surtout parce que c'était une occasion de voir le roi dragon, « face de poisson pourri », mais l'alcool serait une compensation.

Deux gars devant lui parlaient d'une rumeur qui disait que Kanzeon Bosatsu avait convaincu leurs supérieurs hiérarchiques de prendre un yokai du Togenkyo dans leurs rangs.

« Elle ferait n'importe quoi pour qu'il y ait du divertissement »

Il ne pouvait pas lui reprocher. Il espérait que ce yokai allait être amusant. Tenpo avait l'air très intéressé.

« - Il faut qu'on le rencontre, il pourrait nous apprendre beaucoup de choses sur la vie chez les mortels !

- Enfin quelqu'un qui aura quelque chose d'intéressant à raconter.

- J'aurais plein de questions à lui poser.

- Ouais, est-ce que les femmes sont chaudes sur Terre ?

- Tiens, je crois que tu vas pouvoir lui demander... »

Un groupe de dieux entourait un concours de saké en riant et hurlant comme des fous furieux.

« - Il aime boire notre petit nouveau. Il me plaît déjà.

- On s'approche ?

- Bien sûr ! »

Ils durent jouer des coudes pour voir. Les curieux étaient très nombreux. Ils se reculèrent quand l'adversaire du yokai s'effondra. Le brouhaha cessa instantanément, Kenren et Tenpo se frayèrent un passage jusqu'aux concurrents. Kenren brisa le silence.

« - QUOI ?!

- Ça alors !

- Mais c'est une fille !!!!!

- J'admire ton sens de l'observation... »

La jeune femme le toisait. Il fut surpris par son visage stoïque et ses yeux dorés qui exprimaient à la fois la ruse, la colère, mais aussi la tristesse et comme un appel au secours. Un dieu qui devait avoir vidé une dizaine de verres la prit par la taille et essaya de... Il fit un vol plané. Elle grimaçait de rage. Le saoulard se releva en titubant. Avec d'autres soldats, ils s'avancèrent vers elle.

« - T'as du cran, ma mignonne ! »

Ils ricanèrent. Elle cracha sur le plus proche d'entre eux.

« - Heureusement que les mortels ne savent pas que les dieux ne sont que des cuves d'alcool en fermentation.

- Surveille ton langage.

- Vous avez laissé tomber vos cerveaux dans un réservoir de sake ? Ou alors vos neurones ont migré sous la ceinture ?

- Tu t'reconnaîtra plus quand on aura fini de jouer avec toi ! »

Il balança son bras pour la gifler. Il fut stoppé net par une main gantée.

« - Ce n'est pas très galant, dit Kenren.

- Si vous faites encore un mouvement vers elle, vous allez avoir des ennuis, ajouta Tenpo un grand sourire aux lèvres.

- Tu n'es pas tentei, Tenpo Gensui.

- Tu tiens tant que ça à te prendre une raclée ?, demanda Kenren. Moi ça m'va. Ça m'f'ra faire un peu d'exercice.

- J't'at... »

La jeune yokai, elle, n'a pas attendu pour lui caresser le menton avec son pied.

« - Eh ! Laisse-m'en un peu !, protesta Kenren.

- Non, JE m'en occupe, vous deux vous partez.

- C'est toujours toi qui t'amuses... »

Pendant que Tenpo essayait de calmer les esprits, Kenren tirait la fille à l'écart. Ce ne fut pas une tâche facile, elle se débattait, encore sous l'emprise de l'alcool.

Quelques minutes plus tard ils s'arrêtèrent sous un cerisier. Elle se libéra et se laissa tomber contre le tronc. Il souffla.

« Ben, on va pas s'ennuyer avec elle... »

Il l'étudia du regard.

« - Qu'est-ce t'as !?

- Rien, je pensais juste...

- Tu veux t'en prendre une toi aussi ?

- Honnêtement, je ne pense pas que t'y arrive dans cet état. »

Elle réagit au quart de tour. Elle se déplaçait à une vitesse inhumaine. Il eût tout juste le temps de l'éviter.

« - Si tu n'avais pas picolé, je n'aurais aucune ch.... »

Elle bondit une deuxième fois, il l'évita une deuxième fois, heureusement, car un trou profond s'était percé sous son poing. Elle attaqua une troisième fois, cette fois il était prêt. Il intercepta son bras et la plaqua au sol.

« - Je t'avais prévenue. T'as d'la chance que je ne sois pas un de ces saoulards. »

Elle essaya de s'échapper, mais il la tenait trop fort. Elle le toisa. Il n'arrivait pas à voir si elle avait peur ou si elle était simplement folle de rage. Elle tremblait de tous ses membres. Des larmes lui montaient aux yeux. Il la relâcha et se redressa. Il lui tendit le bras pour l'aider à se relever. Elle leva vers lui une main hésitante, puis le tira brusquement et le plaqua à son tour au sol.

« - Ne jamais relâcher son attention.

- Ouaip, j'ai gaffé là. »

Il ne bougea pas. Il se contenta de la regarder droit dans les yeux tendrement. Elle était troublée par ces yeux de la couleur du coucher de soleil. Dès qu'il la sentit faiblir, il retourna la situation.

« - De la con-cen-tra-tion. Ne jamais se laisser distraire.

- Grrrr »

Il la laissa étalée par terre et alla s'asseoir aux pieds du cerisier. Il alluma une cigarette et inspira une longue bouffée. Elle s'agenouilla en pleurant à chaudes larmes. Elle ne l'entendit pas s'accroupir à côté d'elle. Lorsqu'elle sentit sa main sur son épaule, elle sursauta.

« - Je n'aime pas me mêler des affaires des autres, mais tu devrais arrêter de jouer la dure pour un petit moment. T'as pas l'air dans ton assiette. Tu peux me faire confiance. On reprendra le combat un autre jour. »

Quand Tenpo les trouva, elle s'était endormie sur l'épaule de Kenren, qui fumait en contemplant les fleurs de cerisier.

...

Elle se réveilla dans un grand lit, dans une petite chambre. Elle se leva avec une migraine épouvantable. L'appartement trois pièces était désert et sentait le tabac. Elle ouvrit la seule fenêtre de la chambre.

Elle n'avait qu'un vague souvenir de ce qu'il s'était passé la veille, comme si elle avait rêvé, non, c'était un cauchemar. On l'avait arraché à son petit frère et emmenée parmi cette bande de cuves de saké.

Il y avait aussi ces deux hommes qui l'avaient aidée. Elle se souvenait surtout de celui aux cheveux rouges. Il l'intriguait. Il n'avait pas l'air d'être comme les autres saoulards, un peu moins stupide, donc plus dangereux.

Elle posa son menton sur le rebord de la fenêtre. Comment était-elle censée s'échapper du « paradis » céleste ? Elle observa distraitement la grande cour et les bâtiments autour. Sur le balcon en face se trouvait un garçon, pas plus vieux que son petit frère. D'aussi loin qu'elle pouvait voir, il avait les yeux dorés, comme elle. Leurs regards se croisèrent. Il avait l'air de s'ennuyer à mourir. Sans trop savoir pourquoi, elle se sentit très proche de cet enfant. Elle esquissa un bref sourire, même si elle était presque sûre qu'il ne le verrait pas. Il se retourna et disparut à l'intérieur.

« - Pffff, endroit pourri !

- Merci pour le propriétaire de la piaule !

Elle sursauta. L'homme aux cheveux pourpres était adossé à l'encadrement de la porte. Depuis combien de temps était-il là ? Il s'approcha et se pencha à son tour par la fenêtre.

- Par contre, si tu parle du « paradis céleste », j'suis d'accord... Plus chiant, y'a pas. C'est plein de débiles heureux d'être soi-disant plus forts que les mortels.»

Elle fit une grimace méfiante. Est-ce qu'il disait ça pour qu'elle lui fasse confiance ? Évidemment ! Les dieux sont tous des hypocrites, celui-là tout particulièrement. Ne remarquant aucune réaction de la jeune fille, il se tourna vers elle. Elle le toisait avec une haine farouche.

« - 'Pas l'air de très bon poil...

- Perspicace, cracha-t-elle.

- J'm'attendais à un accueil plus chaleureux.

- Pourquoi je s'rais chaleureuse ?! Vous les dieux n'êtes qu'une bande d'enfoirés ! Des chiffes molles qui passent leur temps à picoler et à jouer avec les mortels comme avec des poupées!

- Hey ! Si j'étais comme ça, j'aurais laissé les autres s'amuser avec toi et je t'aurais pas passé ma chambre. »

Elle ne l'écoutait pas. Le chagrin et la colère la possédaient complètement. Elle s'avança vers lui les poings serrés. Elle voulait le tuer, elle voulait tous les tuer. Il se recula contre le mur, les mains levées en signe de paix.

« - Calme-toi !

- Crève ! »

Il se baissa pour esquiver le coup, mais c'était inutile. Tenpo lui avait arrêté le bras, son habituel sourire placardé sur le visage.

« - Allons, mademoiselle. Reprenez votre sang-froid ! »

Elle se dégagea brusquement. Elle s'était encore laissée surprendre. Il avait l'air gentil, mais il lui faisait peur. Il ne fallait pas qu'elle le montre. Elle lui sauta à la gorge. Il esquiva sans quitter son stupide sourire.

« - Ça ne sert à rien de s'agiter comme ça...

Elle repassa à l'assaut, il esquiva encore une fois.

- La violence ne résoudra rien !

Elle bondit, il para son attaque. Profitant de son déséquilibre, Kenren lui saisit les poignets et l'immobilisa.

- Ha ! Ça calme, hein ?

- Teme !

Elle ne pouvait plus bouger. Il lui écrasait la figure sur le sol. Elle tremblait de rage, à tel point que les larmes lui montaient aux yeux.

- On ne vous veut aucun mal, l'assura la voix douce de Tenpo.

- Même si tu joues la dure, on voit bien que tu souffres, dit Kenren. Si t'arrêtes de vouloir massacrer le premier venu, on veut bien t'aider, ou te laisser tranquille si tu préfères. »

Comme pour confirmer ses paroles, il la lâcha. Elle resta face contre terre. Elle se maudissait. Elle maudissait tout le monde. Elle n'en pouvait plus. Elle voulait être avec son frère. L'or de son regard de gamin lui manquait. Elle se mit à genoux, la tête baissée. Elle avait la gorge nouée, mais pas question de pleurer en public. Tenpo s'accroupit devant elle.

« - Fichez-moi la paix... »

Sa voix était faible et enrouée. Il n'insista pas. Il fit signe à son ami de le suivre et s'éloigna. Avant de sortir, Kenren regarda une dernière fois la fille-yokai. Elle sifflait comme un serpent. Son bracelet frémit et se métamorphosa en cobra vivant. Elle se reposa contre les pieds du lit en le serrant dans ses bras. Le reptile lui chatouilla le nez avec sa langue. Elle leva son visage inondé de larmes et posa sur Kenren un regard empli de chagrin. Il sortit sans un mot.

...

La jeune yokai errait dans les couloirs d'un bâtiment, peu importait lequel. Elle ne savait pas trop ce qu'elle cherchait. Elle décida au bout d'un moment qu'elle voulait voir le garçon qu'elle avait aperçu la veille ou deux jours plus tôt, elle n'avait plus aucune notion du temps. Bien sûr, elle ne connaissait pas du tout les lieux et elle se perdit rapidement. Son serpent se promenait sur ses épaules en sifflant.

Les rares personnes qu'elle rencontrait ne lui adressaient pas la parole. Ils se contentaient de lui jeter des regards méprisants et marmonner des « aberration » ou « machine à tuer ». Ils la blessaient tant qu'elle n'avait plus le courage de leur répondre.

Quelqu'un l'apostropha.

« - Salut princesse ! »

C'était Kenren. Elle se sentit soulagée, mais elle chassa vite cette pensée stupide. Il s'avança vers elle en souriant gentiment.

« - Ça va bien ? »

Elle n'arrivait pas à répondre. Elle avait ouvert la bouche, mais aucun son n'en sortait. Il leva un sourcil. Le reptile donna un petit coup de tête dans l'oreille de la jeune fille. Le dieu rebelle éclata de rire. Elle ferma la bouche et rougit violemment. Elle se sentait ridicule.

« - Tu m'accompagnes ? »

Elle le suivit en silence jusqu'à une porte entrouverte. Il entra sans frapper dans une bibliothèque.

« - Tenpo ! Regarde qui est là !

Tenpo leva le nez de son livre et redressa ses lunettes.

- Tiens ! Bonjour ! Comment allez vous ?

- Ça va, hasarda-t-elle.

Elle se sentait plus à l'aise avec lui. Kenren la troublait.

- Tant mieux ! Désolé, ma bibliothèque est un peu en bazar. Ça ne vous dérange pas de vous asseoir par terre ?

- Euh, non... »

Elle s'assit lentement à côté de lui. Kenren se laissa tomber contre le bureau. Elle se trouvait entre les deux. Son serpent se mit à ramper entre les livres éparpillés par terre, inspectant les moindres recoins de la pièce et surtout les deux dieux. Ils l'accompagnaient du regard. Kenren brisa le silence.

« - Comment il s'appelle le vermisseau ?

- Bibi.

- Bibi ?

- C'est mignon, déclara Tenpo.

- ...

- Salut Bibi ! Moi c'est Kenren Taisho ! Et lui c'est Tenpo Gensui !

- Il est timide, murmura Tenpo à la jeune fille.

- ...

- J't'ai entendu, traître !

- Ah ? Alors c'est vrai ?

- Bien sûr que non !

Tenpo haussa un sourcil. Kenren soupira puis se planta devant la yokai.

- Et toi ? Comment tu t'appelles ?

Elle enfouit sa tête dans ses genoux.

- J'ai pas de nom, dit-elle d'une voix presque inaudible.

- Hein ?

- Il va falloir vous en donner un...

Elle redressa imperceptiblement la tête. Le visage de Kenren était toujours trop près. Il réfléchit en pinçant les lèvres.

- En attendant d'en trouver un qui te plaise plus, que dirais-tu de Nini ?

- ... ?

- Nini ?

- Ouaip, confirma-t-il. T'as les yeux aussi dorés que le soleil et comme t'en as deux, ça fait Ni-Ni.

- T'en as pas l'air, dit son ami, mais tu sais comment t'y prendre.

- Qu'est-ce que ça veut dire ?

- Rien rien !

- Tss... Alors adopté ?

Elle leva les yeux vers lui et lui adressa un sourire reconnaissant.

- Ah tu vois, Tenpo ! Tu critiques, tu critiques... N'empêche qu'on vient d'assister à un magnifique lever de soleil ! »

...

Une semaine était passée. Selenia referma la porte de la bibliothèque en se massant les reins. Kenren et elle avait prêté main forte à Tenpo pour y mettre un peu d'ordre. Après six heures d'effort, elle avait un besoin urgent de prendre l'air.

Elle sortit des quartiers militaires. Elle ne voyait personne. Toutefois, elle était certaine de ne pas être seule. Elle sentait une puissante aura émaner de l'arbre au milieu de la cour. Elle fit semblant de rien et s'assit à l'ombre des feuilles.

« - Ça ne sert à rien de faire l'innocente ! Je sais que tu m'as vu.

- Dans ce cas... Tu descends ou tu préfères que je monte ? »

Elle leva son regard pétillant vers le petit garçon assis dans les branches. Il la dévisagea un instant pour jauger s'il pouvait lui faire confiance. Il était très intrigué et étonné de rencontrer une autre « aberration ». Elle lui adressa un grand sourire.

« - Alors ?

- Qu'est-ce que tu veux ? Qui es-tu ?

Elle fit une petite moue, puis se hissa sur une branche en face de son interlocuteur.

- Je veux discuter avec toi. Je m'appelle Nini, pour l'instant.

- Pour l'instant ?

- Je n'ai pas vraiment de nom, alors mes amis m'appellent Nini, les autres m'appellent l'aberration...

Un nuage de tristesse passa sur son visage, avant de laisser de nouveau la place à un sourire amical.

- Je t'ai aperçu la semaine dernière sur ton balcon. J'ai eu envie de te rencontrer.

- Pourquoi ?

- Tu es agressif ! Je te fais peur ?

- Je n'ai peur de rien. Tu n'as pas répondu à ma question.

- D'accoooord... Je ne sais pas vraiment pourquoi. J'ai eu l'impression que tu étais comme moi.

- C'est à dire ?

- Tu as l'air de t'ennuyer à mourir, de te sentir prisonnier ici. L'autre jour, tu regardais au loin, comme si tu cherchais un endroit où t'échapper. Peut-être que je me trompe. Je pense que tu te sens seul. Tu aimerais avoir des amis avec qui t'amuser, des gens en qui tu as confiance. Mais tu ne peux faire confiance qu'à toi-même. Les autres te considèrent comme...

- un pantin tueur. »

Elle l'observa. Il avait baissé la tête. Les mèches noires rebelles échappées de son chignon flottaient nonchalamment au-dessus de son front. Il arborait un chakra violet en forme de losange. Son masque de dur était tombé très vite. Elle avait su exprimer tout ce qu'il ressentait et qu'il n'avait jamais pu confier à qui que se soit. Peut-être qu'il pouvait lui faire confiance à elle.

Elle se glissa à côté du petit garçon.

« - Parce que j'ai les yeux dorés, ils se servent de moi comme une machine à tuer. Tout le monde me méprise parce que je suis différent. Ils m'appellent tous « aberration » quand j'ai le dos tourné.

- Ne te laisse pas abattre par ce que disent les autres. Tu es unique au monde, non ? Tu es irremplaçable. Ce n'est pas cool ça ? »

Il sourit faiblement. Mais cela suffisait à la jeune femme. Elle y vit de la reconnaissance et de l'espoir retrouvé. Elle passa un bras autour de ses épaules.

« - Tu sais, on est vraiment seul que quand plus personne ne pense à nous. Alors, à partir de maintenant, tu ne seras plus jamais seul.

- ...Merci.

- Prince Nataku !

Quelqu'un arrivait dans leur direction.

- La prochaine fois que tu devras te cacher, jette un caillou sur cette fenêtre là. Où alors, rentre directement. »

Elle sauta de l'arbre et lui fit un signe d'au revoir avant de courir à l'intérieur.