Coucou tout le monde!!!! J'ai fait plus vite cette fois!!!!! Par contre je promets rien pour le chap 11...lol (ya le concours général à bosser...)

J'avais la flemme d'écrire le fameux petit bout qui manque à la fin du 9, alors tant pis. Vous avez compris que Gokû est le petit frère de coeur de Selenia.

Bon, alors une petite anecdote avant d'envoyer l'histoire: j'ai relu vite fait dimanche matin (je l'avais écrit cet été, je crois) j'ai trouvé ça kitch à souhait!!!!! Mais pour le fun, j'ai rien changé. Il faut rire dans la vie.

En tout cas j'espère que ça vous plaira. Laissez une tite review si ça vous plait (ou pas).

Je reremerci toutes les personnes qui m'ont envoyé des reviews. Sen no kisu à toutes (ya que des filles, à part blackfan, mais j'lui fait des gros bisouX aussi)

Ja ne!!!!!

PS: j'aimeré juste passer un coup de gueule aux webmasters: cé pourri leur nouvelle version du document manager, ça fait 3 ou 4 fois que je met ce chap en ligne et que je l'enlève par ce qu'il s'affiche pa com il fo!!!! Ça va vite me saouler! cette fois j'en ai marre, tan pi si ça marche pa bien!!! vou n'aurez qu'a faire comme si "Imbécile" (vers la fin) été en italique. Voila, maintenant pour réviser le bac blanc jvé commencer le chap 11. Non mais....

Chapter X : Sayonara mukashi

Dans la salle à manger d'une ravissante et calme petite auberge :

« - Rends-moi ma boulette de viande !

-Y'a pas ton nom dessus !

-Si justement ! Y'avait écrit « Go » dessus ! J'l'avais fait au début du repas !

-Tu m'impressionnes ouistiti. Tu sais écrire le début de ton prénom !

-Ne m'appelle pas ouistiti, vieux cafard !

-Répète un peu !

-RENDS MOI MA BOULETTE !!!!

-Tu l'as dit toi-même : y'a écrit « Go », comme « Go-jyo ».

-TEME !

-Trop tard !

Gokû bondit sur Gojyo au moment où il allait engloutir la boulette.

BANG ! BANG !

-URUSEI !!!!! BANDE DE DEMEURÉS CONGÉNITAUX !!!!!!!

-C'est lui qu'a commencé !

-C'est lui qu'a commencé !

-M'EN FOUT !!!!! FERMEZ LÀ !!!!!!

-Yareyare... Du caaaaaaalme... »

Les trois concernés se rassirent en grommelant.

« - De vrais enfants, glissa Hakkai à Selenia.

-Un peu plus, souffla-t-elle, et c'est moi qui la mangeait la boulette… »

Ils sourirent. Le repas se termina dans le calme absolu.

Hakkai se leva de table et regagna sa chambre. Il s'accouda à la fenêtre. C'était une très belle soirée. Le soleil allait bientôt se coucher. Un petit vent frais faisait vibrer les feuilles d'arbres.

« - Qu'est-ce que tu fais ?

Gokû posa les mains sur le rebord à côté de lui.

- Rien de bien important, j'admire la vue.

-Ah.

-Qu'est-ce que vous faites tous les deux ? »

Gojyo s'installa à son tour. Ils scrutèrent les alentours. L'un cherchait des jolies filles, l'autre des fruits sur les arbres, le dernier regardait simplement la beauté du paysage.

En bas, un peu plus loin, adossé contre le mur, Sanzo fumait. Il ne vit pas une fine silhouette s'approcher de lui.

Il lâcha sa cigarette quand elle l'embrassa langoureusement.

Hakkai fronça les sourcils, Gojyo et Gokû avaient la bouche ouverte comme des poissons hors de l'eau. Ils n'en croyaient pas leurs yeux. Ils étaient muets de stupeur.

Sanzo l'écarta d'un grand coup de poing dans l'estomac.

« - Qu'est-ce qu'il te prend, Ko..Sanzo ?! C'est moi ! Selenia !

Pour toute réponse, il braqua son revolver sur elle.

-Je croyais que tu m'aimais !

-Dommage. Je n't'aime pas.

-Mais…

-Qui est tu ? »

Gojyo et Gokû n'y comprenaient rien. Ils interrogèrent Hakkai du regard. Celui-ci leur fit signe de se taire.

Selenia se métamorphosa en une femme aux longs cheveux noirs, relevés en queue-de-cheval, portant une tunique légère, presque transparente. Le moine ne parut pas surpris le moins du monde, il était plutôt en colère.

« - Comment as-tu deviné, Konzen ?, lui demanda Kanzeon Bosatsu.

-Qu'est-ce que tu veux ?!

-Tu pourrais répondre. Je ne comptais pas rester longtemps. C'est toujours aussi agréable de t'embrasser…

-Dégage.

-Tu as changé, Konzen. Tu as une faille. C'est divertissant, mais fais attention, je ne voudrais pas perdre mon passe-temps favori.

-Dégage !! »

Il tira et la déesse disparut. Il s'adossa de nouveau contre le mur et alluma une nouvelle cigarette.

Selenia était à genoux au bord du petit lac, à quelques centaines de mètres de l'auberge. Bibi était enroulé autour de son épaule. Elle allumait deux bougies flottantes, une verte et une rouge. Elle contempla un instant les petites flammes, dansant au gré du vent. Elle y passa son doigt, comme pour les encourager à se tortiller.

Elle prit la bougie verte et la posa sur l'eau limpide.

« Tu étais le meilleur ami qu'on puisse avoir. Tu m'as beaucoup manqué, pendant ces 500 dernières années. Adieu Ten-chan. »

Elle prit ensuite la bougie rouge et la plaça à côté de l'autre.

« J'ai mis du temps, mais j'ai enfin réussi à me faire à l'idée qu'on n'était plus ensemble. J'ai vécu avec toi quelques-uns des meilleurs moments de mon existence. Je suis désolée que Gojyo ne soit pas le nouvel homme de ma vie. J'espère que le titre de grand frère te convient. Je ne t'oublierai jamais. Adieu Keni-san. »

Elle poussa les lumignons et les regarda s'éloigner. Elle attendit qu'ils soient un peu plus loin, puis leur adressa un signe de la main et un grand sourire.

« - Maintenant que Kenren est parti pour de bon, tu n'as plus de raison d'être méchant avec Jojo. »

Le serpent lui chatouilla le nez de sa langue fourchue. Elle rit en lui gratouillant la tête. Quelqu'un apparut devant elle. Une expression de profond énervement se peignit sur son visage.

« - Tiens tiens ! « Baba-sama ».

-Ça faisait longtemps, n'est-ce pas ?

-Tu ne m'as pas beaucoup manqué. Que me vaut l'honneur de ta visite ? Tu t'ennuies ?

-Vous me donnez du divertissement. Mais le paradis céleste est toujours aussi ennuyeux.

-Tu n'as pas changé… Qu'est-ce que tu viens faire ici ?

-Je voulais juste parler à Konzen.

-Konzen est mort.

-Pardon. Je voulais dire Sanzo. L'embrasser est toujours aussi agréable…

-Quoi ?!

-Tu as de la chance.

-T'es jalouse ?

-Un peu… Tu es devenue sa plus grande faiblesse.

-Faiblesse ?! Jamais je ne serais une faiblesse ! Je ne suis pas une de ces femmelettes qui tombe dans les pommes à la moindre goutte de sang !

-Je ne fais que constater…

-Ravie de t'avoir revue.

-Ne t'énerve pas…

-C'est ça ! À jamais j'espère ! »

Elle retourna à l'auberge, les poings et les dents serrés.

« Comment a-t-elle pu embrasser Sanzo ?! Comment a-t-il pu se laisser faire ?! »

Bibi la regarda en penchant la tête de travers. Elle réprima un fou rire. Voilà qu'elle était jalouse de la vieille harpie. Elle secoua la tête.

« - Mon pauvre Bibi ! Je deviens folle ! »

Elle trouva trois de ses compagnons en plein milieu du couloir. À peine avait-elle ouvert la bouche qu'ils lui sautèrent dessus.

« - T'es la vraie ?, questionna Gokû en lui jetant un regard dubitatif.

-Ben…

-On dirait bien, dit Gojyo inspectant de très près son visage.

-Mais…

-Ouais, opina Gokû, elle a le Bibi.

-Que…

-Minute ! Y'a un détail qui cloche, remarqua Gojyo. Le ver ne m'a pas encore craché dessus.

-Il…

-Moi je pense que c'est la vraie, fit Hakkai.

-MAIS QU'EST-CE QU'IL SE PASSE ICI ?

-C'est la vraie, accorda Gokû. »

Ils lui racontèrent en détail ce qu'ils avaient vu. Elle envoya un appel de détresse silencieux à Hakkai. Il lui renvoya un sourire réconfortant. Apparemment, le fait que Sanzo et elle puissent être amoureux n'avait pas du tout effleuré l'esprit de Gojyo et Gokû.

« - Elle ne connaît pas bien Selenia, commenta Gokû. La vraie lui aurait volé sa cigarette, elle aurait essayé de fumer et l'aurait jetée après parce qu'elle se serait étouffée avec. Après elle l'aurait harcelé pour qu'il lui passe la carte de crédit pour s'acheter à manger. Et il lui aurait mis un coup de baffeur. »

Ils rirent en s'imaginant la scène. Gojyo décrivit sa version.

« - J'la vois bien l'allumer. Elle se détache les cheveux et les lui envoie dans la figure. Après elle lui enlève le haut, elle le lè…

-Sors de ton fantasme hentai, coupa l'intéressée. »

Gokû ricanait bruyamment.

« - Ta version manque de romantisme, Gojyo, expliqua Hakkai. Si tu veux aller dans ce sujet, vas-y plus doucement. Elle commencerait plutôt par lui prendre la main, poser sa tête sur son épaule et ils regarderaient le coucher de soleil tous les deux.

-Ennuyeux, grimaça Gojyo.

-Émouvant, railla Gokû.

-Très romantique, plaisanta Selenia qui avait décidé de suivre l'exemple d'Hakkai et de se prêter au jeu.

-Et quelle serait la version originale, Nini ?, demanda le hanyo.

-J'aime bien celle de Gokû…

-Moi pas. »

Ils sursautèrent. Sanzo les toisait furieusement. Ils affichèrent tous les quatre de très grands sourires.

« - Alors Sanzo, lança Gojyo sans se démonter, comment t'as su que ce n'était pas Selenia ?

-Elle était sortie de l'autre côté, cracha-t-il avant de claquer la porte de sa chambre derrière lui.

-Toujours aussi coincé, siffla Gojyo. On a une nouvelle arme contre lui, maintenant. On va bien rire.

-Ta version a pas du lui plaire, sourit Gokû.

-Bon !, lança Selenia, ce fut une soirée très amusante. Mais il faut songer à aller au lit. Un long voyage nous attend demain. Allez hop ouistiti !

-Pourquoooiiii, chouina son petit frère.

-Parce que, répondit-elle. »

Elle l'entraîna dans sa chambre. Gojyo était écroulé de rire. Cinq minutes plus tard elle réapparut.

« - Bébé n°1 est couché. Au tour de bébé n°2 ! »

Gojyo jeta un regard incrédule à Hakkai et fut tiré par le bras jusqu'à sa chambre. Il protesta, mais ne réussit pas à se libérer. Ce fut au tour d'Hakkai de rire. Selenia ferma la porte à clé. Elle s'approcha de lui. Le cobra reprit sa forme inanimée.

« - Bébé n°1 et n°2 sont couchés. Il faut que je m'occupe de bébé n°3…

-Hein ?

-Je te confie la clé de Jojo. Tu lui glisseras sous la porte un peu plus tard, si tu veux bien.

-D'accord, nounou.

-Bonne nuit ! »

Elle s'éloigna. Il alla dans sa propre chambre.

Sanzo fumait par la fenêtre. Non seulement Bosatsu l'avait prodigieusement énervé, mais il avait aussi fallu que les autres voient tout. Gojyo n'allait pas le lâcher. Il allait devoir racheter des balles. Il se rappela ce que la déesse lui avait dit, la même chose que la trinité bouddhique. Mais, ils se trompaient. Il n'avait pas de faille. Il n'en aurait jamais. Il en voulait au monde entier, surtout à la vipère.

Il entendit sa porte s'ouvrir.

« - Dehors, cracha-t-il sans se retourner. »

La porte se referma. Il expira un long nuage de fumée blanche.

« - Comment t'as su que c'était pas moi ? »

Il sursauta. Selenia était assise en tailleur sur son lit. Elle le fixait, un petit sourire peint sur son visage.

« - Qu'est-ce que tu fais là ?

-Je t'ai posé une question. Je ne pense pas que tu aies dit toute la vérité à Jojo.

-Fous-moi la paix !

-Pourquoi tu veux pas répondre ? Tu peux bien me le dire à moi…

-Tch… Tu ne m'aurais pas embrassé.

-Non, en effet. Gokû avait raison sur ce point. Je t'aurais confisqué la cigarette d'abord. Ça pue ! »

Elle lui envoya un oreiller à la figure. Il lâcha sa cigarette.

« - Tu vas mourir ! »

Il bondit sur elle et la frappa sans répit avec le coussin. Elle se débattait en riant. Il lui déballa tout son répertoire d'injures. Il réussit à lui attraper le poignet et l'immobilisa sur le lit en manquant de l'assommer contre le mur. Elle s'arrêta de rire. Ils se toisèrent.

Il était à moitié allongé sur elle. Il avait lâché son « arme » mais pas son bras. Il se sentit attiré vers elle par une force invisible. Il ferma les yeux et essaya de lutter. Leurs visages se rapprochaient lentement…

Au dernier moment, Sanzo se recula et retourna près de la fenêtre. Elle ne bougea pas.

« Imbécile ! »

Elle lui en voulait un peu. Mais elle s'en voulait surtout à elle, de rester étendue sur son lit comme une larve, sans pouvoir bouger. Elle parvint à se redresser. Pourquoi avait-il fallu qu'elle tombe amoureuse d'un homme aussi caractériel ? borné ? aussi séduisant dans son haut noir…

Il n'osait pas la regarder. Il se détestait d'être aussi faible. Et il la haïssait, parce qu'elle le mettait hors de lui, parce qu'elle l'avait envoûté et surtout parce qu'elle avait créé une faille.

Elle se planta devant lui. Elle était beaucoup trop près à son goût. Il ne la regarda pas en face.

« - Sanzo… »

Sa voix était cassée. Il commit l'erreur de croiser son regard. Ils se sentirent tous deux vidés de leur énergie. Ils se noyaient chacun dans les yeux de l'autre. Elle fit un pas dans sa direction. Cela lui demanda un effort considérable. Le sang tambourinait dans sa tête. Sanzo s'était figé. Il sentait son souffle saccadé contre sa peau. Ils avaient l'impression que leur cœur cherchaient à battre plus vite que celui de l'autre.

Elle posa ses mains hésitantes sur les épaules du moine. Elle se reposa contre son torse.

Leur front se touchèrent. Il n'avait plus la force de la repousser, ni l'envie, d'ailleurs. Il s'enivrait de son parfum de fleurs de cerisier.

Leurs lèvres se frôlèrent. Ils furent parcourus d'une sorte de courant électrique. Il passa ses bras autour de sa taille et la serra contre lui. Leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau. Cette fois, ils s'embrassèrent, longtemps, très longtemps. Il savourait le goût fruité et acidulé de sa bouche.

Selenia fut submergée par une vague de chaleur qui balaya le peu de volonté qui lui restait. Elle s'agrippa à son cou. Elle essayait de reprendre une respiration normale pendant qu'il lui caressait la nuque. Il entreprit de lui détacher les cheveux et se mit à jouer avec. Elle passa ses doigts entre ses mèches brillantes comme le soleil. Ils s'embrassèrent une deuxième fois avec passion, puis une troisième fois, puis une quatrième,… Les rayons tièdes du crépuscule les enveloppaient de lumière pourpre et or.

Ils restèrent ainsi enlacés jusqu'à l'apparition des premières étoiles. Ils parurent reprendre leurs esprits. Ils s'écartèrent sans se lâcher les mains. Il regrettait d'avoir cédé. Pourquoi avait-elle autant d'emprise sur lui ?

« - Je te déteste, marmonna-t-il. »

Elle lui sourit gentiment. Il se sentit ridicule. Elle passa son index sur ses lèvres, puis y déposa un petit bisou.

« - Bonne nuit, murmura-t-elle avant de s'éloigner »

Il la suivit des yeux, jusqu'à ce qu'elle referme silencieusement la porte, et se laissa tomber sur son lit. Il sentait encore la saveur fruitée de ses baisers.

Bosatsu avait vraiment un goût amer…