Konnichiwa minna-san ! J'ai fait plus vite ! (aucun mérite, il est écrit depuis le mois d'août celui-la…mais faut pas le dire :D)

Merci beaucoup beaucoup pour les reviews T-T j'en reviens pas que le chapitre précédent vous ai autant plu :)

Celui-là est le dernier de la série des « déjà écrits depuis longtemps ». Ça se voit que ce sont mes débuts, j'ai préféré garder la forme « patrimoine historique », par flemme et en souvenir du bon vieux temps … j'espère que ça vous plaira quand même (je n'ai même pas osé relire de peur de ne pas oser le mettre en ligne! lol). Les suivants seront plus dans le style du 11. Nataku devrait avoir un rôle dans le « présent »… on verra !

Petit blabla en introduction : connaissez vous la situation suivante ? Vous êtes tranquillement en train d'écrire une fic histoire de vous évader de notre monde immuable et ennuyeux, tout va bien, vos persos favoris font ce que bon vous semble XD… seulement, vous avez une famille, des gens qui vont et viennent dans la pièce où vous aviez trouvé refuge, qui ouvrent la porte sans frapper, la referment en la claquant, frappent puis entrent sans attendre, sortent en refermant mal, la porte tape contre le bord, vous vous levez pour la mettre comme il faut, on rentre à ce moment là, PAF ! « qu'est-ce que tu fabriques derrière la porte ? », on sort en laissant ouvert…. Croyez-moi ou pas, c'est très crispant… Essayez d'écrire une belle romance dans ces conditions ! Ça donne des chapitres comme celui qui suit :

Chapter XII : I'll protect you

Quelques jours s'étaient écoulés depuis la visite de Bosatsu. Selenia avait miraculeusement réussi à faire promettre à Gokû et, surtout, Gojyo de ne pas en reparler devant Sanzo. Le voyage avait repris normalement, comme si rien ne s'était passé. Sanzo n'adressait plus la parole à la jeune femme, ni ne la regardait en face, du moins pas devant les trois autres. Le soir, elle allait dans sa chambre pour le « bisou-bonne-nuit », mais n'y restait jamais plus de dix minutes.

Ce soir-là, Gojyo, Gokû et elle jouaient aux cartes sur le lit du hanyo. L'auberge était froide et silencieuse. Les seuls bruits audibles étaient ceux de la pluie qui martelait les vitres depuis la veille et ceux provenant de l'estomac du singe.

« - …

-

- …

- …

- …

- Conversation passionnante…

- Ooouuuaaiii, bailla Gojyo.

- J'ai faim.

- On sait, dirent en même temps Gojyo et Selenia.

- Moi aussi, je sais.

- J'sais pas vous, mais j'en ai un peu ras le bol de jouer à ce jeu bidon.

- C'est pas marrant de gagner tout le temps.

- J'ai faim.

- J'aime bien la pluie, mais là…

- C'est surtout les deux autres qui vont finir par nous faire déprimer aussi. Chaque fois qu'il pleut, ils plongent.

- J'ai faim.

- Tu sais pourquoi ?

- La copine d'Hakkai s'est suicidée sous ses yeux un soir de pluie. Mais Sanzo je sais plus…

-

- C'est idiot, je me mets pas à déprimer quand je vois un cerisier, au contraire, indirectement, ça me fait penser à de bons souvenirs. Enfin ça me rendait nostalgique au début…

- On a tous un truc qu'on aime pas. On peut rien leur dire, ça nous regarde pas.

-

-

- De toute façon, Sanzo fait toujours la gueule.

- Mais c'est pire quand il pleut.

-

- Ah tu vas te mettre à faire la tête, Nini !

La jeune femme contemplait distraitement le ciel gris. Elle ne broncha pas quand Bibi quitta ses bras et fila par l'entrebâillement de la porte. Gokû et Gojyo se firent un signe et sautèrent sur Selenia.

- Pas de dépréssionnage dans cette pièce, lança le singe.

- Tu vas devoir subir le châtiment, menaça le kappa.

- Pitié, chouina la victime. »

Avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir, elle fut entravée sous une montagne de couvertures et devint la cible d'une bataille de polochon. Lorsqu'elle parvint à monopoliser une arme, le jeu prit des airs de véritable guerre. Quelques minutes plus tard, la chambre était sens dessus dessous. Ils étaient allongés côte à côte par terre et admiraient le plafond.

« - Bon bah ça fait dix minutes en moins à se faire suer, soupira Gojyo.

- J'ai faim.

- Tss

- Baka saru !

Ils s'assirent contre le lit. Selenia passa ses bras autour des épaules des deux garçons.

- Bon, je suis navrée Jojo, mais tu vas devoir aller avec Kokû chercher de la bouffe.

- Hein ? Et pourquoi pas toi ?

- Parce que…

- Parce que ?

- Je vais aller voir les deux larves.

- Lâcheuse, lança-t-il pendant qu'elle plaquait une bise sur sa joue et celle de Gokû.

- Dis ce que tu veux, dit-elle en se levant. J'y vais.

- Amuse-toi bien, grogna-t-il. »

Elle leur sourit avant de sortir.

« - On va manger ?

- Tais-toi, saru.

Il lui envoya mollement un coussin qui traînait par là.

- J'suis pas un saru, kono ero kappa !

- Quoi ? Répète ! »

Selenia ouvrit silencieusement la porte et glissa un œil à l'intérieur. Sanzo était assis sur son lit, la tête appuyée contre la vitre, le regard vide. Sa cigarette était entièrement consumée dans sa main pendante, mais il n'en allumait pas une nouvelle. Il devait être à court.

« - Je peux rentrer ? »

Il n'eut aucune réaction, pas le moindre petit signe de vie. Elle prit ça pour un « oui » et ferma la porte derrière elle.

« Une vraie épave… »

Elle s'assit à côté de lui et le dévisagea. Il ne bougeait toujours pas. Elle n'avait jamais vu quelqu'un aussi abattu. Tout doucement, elle lui retira le mégot des doigts et le jeta dans le cendrier. Toujours aucun mouvement. Elle écarta quelques mèches blondes de son visage.

« - Est-ce que ça va ? »

Il ne répondit pas. Elle déposa un baiser sur ses lèvres desséchées. Elle commençait à s'inquiéter. Il ressemblait à un mort-vivant. Il posa sur elle un regard froid. Il n'avait plus l'air de ce monde. Elle se replia dans le couloir.

Gojyo et Gokû se dirigeaient vers le restaurant de l'auberge. Gojyo aperçut sa mine déconfite.

« - Déprimant ?

- Affreux…

- J't'avais prévenue !

- Tu viens avec nous ?

- Pas tout de suite.

- Comme tu veux princesse. »

Ils s'éloignèrent et elle frappa à la porte d'Hakkai.

Il était assis sur une chaise, le ventre contre le dossier, et regardait la pluie de la même façon que Sanzo.

« - Hakkai ?

Il se redressa et lui présenta son grand sourire habituel.

- Oui ?

Elle décela, caché tout au fond de ses yeux émeraude, un bémol mélancolique, mais, au moins…

- Toi au moins t'as l'air vivant, soupira-t-elle.

- Tu as vu Sanzo ?

C'était plus une constatation qu'une question.

- C'est épouvantable !

Elle se laissa tomber sous la fenêtre.

- On dirait un zombie ! Il n'a pratiquement pas bougé quand j'étais là. Même quand j'étais à trois millimètres de lui, c'était comme si y'avait un courant d'air qui passait. J'avais l'impression de vraiment le déranger.

- Tu sais bien que ce n'est pas vrai.

- Mais j'ai vraiment l'impression qu'il me déteste.

- Évidemment !

Elle hoqueta de surprise. Elle s'attendait à un autre genre de réponse, plus réconfortant. Elle leva vers lui une moue décomposée.

- Il te déteste parce qu'il t'aime.

Elle n'arrivait plus à le suivre. Voyant son expression, Hakkai eut un sourire attendri.

- Tu ne vois pas ce que je veux dire ?

-

- Je te l'ai déjà dit, Sanzo n'aime pas montrer qu'il s'attache à quelqu'un. Je trouve déjà miraculeux qu'il accepte que tu viennes dans sa chambre tous les soirs.

- Mais là il a l'air tellement… déprimé. Je sais pas quoi faire. Je n'aime pas le voir dans cet état. Ça me fait mal au cœur. J'aimerais pouvoir lui remonter le moral, mais je ne sais pas quoi lui dire. Ça m'énerve tellement que j'ai envie de le laisser pourrir, mais je ne peux pas,… je l'aime.

Elle le fixait d'une manière implorante. Elle en avait les larmes aux yeux. Seul lui saurait quoi faire.

- Tu lui as dit tout ça ?

- …non.

- Il a toujours vécu renfermé sur lui-même. Peut-être que si tu lui dit…

- C'est dur à dire.

- Rien n'est impossible pour Selenia-chan. »

Elle sourit. Elle sembla réfléchir quelques instants, puis se leva. Avant de sortir, elle marqua une pause.

« - Merci.

- Je n'ai rien fait d'exceptionnel.

- Si. Tu m'as écoutée alors que tu est dans un moment où on préfère rester seul. »

Selenia retourna d'un pas déterminé vers la chambre du moine. Il était hors de question qu'elle le laisse déprimer. Mais quand elle ouvrit la porte et vit son air sévère habituel, elle se figea. C'était idiot, mais elle était complètement paralysée.

« - San…zo…, parvint-elle à articuler maladroitement. »

Elle maudit le son enroué de sa voix. De quoi avait-elle peur ? Elle avait tout déballé d'un coup à Hakkai. Pourquoi est-ce que ça la troublait autant de le dire à Sanzo ?

« - Je… »

Qu'est-ce qu'il lui arrivait ? Elle n'avait jamais été timide avec lui. Elle allait le voir tous les soirs. Ils passaient leur temps à s'embrasser quand ils étaient tous les deux. Pourquoi n'arrivait-elle pas à lui dire trois petits mots ?

« - Je… »

Elle se traitait mentalement de tous les noms. Et il l'ignorait royalement. Et puis, pourquoi ne faisait-il jamais rien ? C'était toujours elle qui prenait les initiatives.

« - Je… »

Il daigna enfin la regarder. Mais c'était un regard glacial.

« - Quoi ! »

Son ton était sec. D'habitude, ça ne la démontait pas. Mais là, elle s'enfuit dans sa propre chambre.

Pourquoi était-elle tombée amoureuse d'un crétin qui la déteste ? Quoi qu'on fasse, il était toujours aussi pénible et désagréable. Après tout, ce n'était pas si mal qu'il la déteste, elle le haïssait. Une petite voix au fond de sa tête lui disait que ce n'était pas vrai, mais elle ne l'écoutait pas et la petite voix s'éteignit.

La pluie continuait de tomber, sombre.

Cela faisait du bien aux plantes, sans doute. Il ne voyait que des gouttes de sang inondant sa vie. Elle avait emporté la seule personne qu'il voulait protéger. Ça ne lui suffisait pas ?

La pluie continuait de tomber, bruyante.

Ce rythme lancinant accompagnait les cris et les hurlements de douleur. Il avait emporté les dernières paroles de son maître.

« Soit fort Genjyo Sanzo »

La pluie continuait de tomber, inlassablement.

Il n'avait pas pu le protéger. Sa faiblesse le hantait depuis cette nuit funeste.

Il soupira. Il n'avait rien mangé et rien bu depuis qu'il pleuvait. Il était épuisé, mais il ne voulait pas dormir. La nuit précédente, il avait rêvé de son maître, de son dernier sourire.

La pluie l'hypnotisait. Même s'il ne dormait pas, il voyait des images dans les flaques à l'extérieur, des morceaux du cauchemar qu'il avait fait la veille de l'arrivée de Selenia. Il se revit emprisonné dans les anneaux du serpent. Il sentait les écailles glacées autour de sa gorge. Il voyait le regard du reptile le transpercer.

Ce n'était pas son imagination.

Bibi s'était enroulé autour de son cou et le toisait. Le bonze le prit sur son bras. Comme dans son cauchemar, il ne pouvait pas le tuer, il savait qu'il n'était pas dangereux. La trinité lui avait dit qu'il ne pourrait rien contre « celle qui fait danser les serpents ». C'était vrai, mais pas dans le sens qu'il avait compris au début. Il observa le cobra « danser » sur son poignet et lui jeter des petits regards pleins de reproches.

Sans qu'il se rappelle comment il était arrivé là, Sanzo se retrouva au milieu de la chambre de Selenia. Pourquoi il était venu ? Il ne le savait pas vraiment. Il la regardait dormir. Elle lui tournait le dos. Il resta quelques minutes à la contempler, puis fit demi-tour.

« - Tu crois que tu vas t'en tirer comme ça ? »

Elle se tenait entre lui et la porte. Elle se déplaçait à une vitesse impressionnante. Elle avait l'air furieuse.

« - Qu'est-ce que tu viens faire ici ? »

Il ne répondit rien et voulu attraper la poignée. Elle repoussa son bras brusquement.

« - Tu t'attendais à ce que je sois contente que « Sanzo hoshi sama » daigne me faire don de sa présence ? Et bien non ! Je commence à en avoir marre de tes airs supérieurs ! Les gens autour de toi te dérangent, mais t'es bien content qu'ils soient là quand tu te rends compte que t'es mal tout seul ! En fait tu considères les autres comme tes esclaves. Pour toi, c'est normal que je m'inquiète en te voyant déprimer. Pourquoi me fatiguer à lui montrer un petit signe de vie ? Tu crois que ça fait plaisir d'être ignorée ? Et tu te rends compte sur quel ton tu m'as parlé ? J'avais un peu l'impression de me faire jeter… »

Elle continua à déverser sa colère, sans qu'il puisse dire quoi que ce soit. Quand elle commença à le traiter de tous les noms, il força un passage vers le couloir. Elle se tut en entendant la porte claquer.

Bibi sifflait fort à ses pieds. Elle le dévisagea, affolée. Elle s'en voulait d'avoir dit tout ça. Elle ne comprenait même pas pourquoi elle s'était mise en colère. Ça allait être dur à rattraper.

Elle prit son courage à deux mains et retourna pour la troisième fois de la soirée dans la chambre de Sanzo. Si elle ne s'excusait pas maintenant, elle aurait de joyeuses journées en perspective.

Il était à nouveau sur son lit, appuyé contre la fenêtre. Lorsqu'elle entra, il serra les dents d'exaspération.

« - Je croyais que tu ne voulais plus me voir.

Elle s'assit à ses côtés.

- Je ne voulais pas m'énerver comme ça…

- Trop tard.

- Excuse-moi. C'est juste… Ce n'était pas contre toi que j'étais en colère. Je m'en voulais de ne pas réussir à te parler. Ça me faisait mal au cœur de te voir déprimer sans savoir quoi dire pour te remonter le moral.

-

- Je suis désolée. J'étais inquiète de te voir dans cet état.

Elle lui prit le visage dans les mains pour le forcer à la regarder.

- Quand on vit des moments douloureux, on aimerait qu'on nous laisse tranquille. Mais, crois-moi, au fond de nous, on se sent terriblement seul… Je ne laisserai pas la pluie te noyer…

Sa voix n'était plus qu'un murmure.

- Je t'aime. »

Elle sourit en voyant son air hébété. Elle repoussa deux ou trois mèches blondes, puis l'embrassa doucement. Il avait été pris de court. Les pensées tourbillonnaient dans son cerveau. Il en avait mal au crâne. Mais plus elle l'embrassait, mieux il se sentait. Il la laissa prendre totalement le contrôle. Il flottait et ne voulait plus redescendre sur terre avant des millions d'années.

À ses gestes, elle se rendit compte à quel point il avait besoin d'elle. Chaque fois qu'il sentait qu'elle s'éloignait, il la suivait, la retenait, afin que leur lien ne se brise pas. Il semblait désespéré, comme si elle allait mourir d'un instant à l'autre.

Après une douce éternité, elle s'écarta pour le regarder. Il se reposa contre la vitre en tripotant une mèche brune qui s'était échappée de sa coiffure, chef d'œuvre en péril. Il avait l'air moins déprimé. Il ne l'avait jamais autant aimé qu'à ce moment-là. Elle trouvait sa manière de la couver du regard « absolument choupinou ».

Elle déposa un petit baiser au coin de sa bouche.

« - Il paraît que manger un Sanzo rend immortel, dit-elle avant de l'embrasser encore une fois.

- T'es la troisième femme que j'entends dire ça.

- Vraiment , s'étonna-t-elle avant de l'embrasser à nouveau.

- T'es la seule encore en vie.

- Elles ne savaient pas s'y prendre, constata-t-elle avec un rictus inquiétant. »

Elle s'allongea sur le moine et l'embrassa langoureusement. Il ne luttait pas, il savait qu'il ne pouvait rien contre elle. De toute façon, ça ne le dérangeait pas d'être manipulé, pour une fois. Il était fatigué d'être le « grand maître Sanzo » inébranlable.

« - Elles avaient dû oublier qu'un Sanzo c'est pas comestible si on l'épluche pas.

- Tss »

Elle lui retira ses manches noires. Elle en mit une sur le bras et se fit une queue de cheval avec l'autre. Elle posa son menton sur le dos de ses mains.

« - Ça m'va bien , demanda-t-elle en prenant la pose clin d'oeil.

- Gaki…

- Shine ! »

La minute d'après, il ne restait plus au jeune homme que son pantalon et une yokai pendue à ses lèvres. Il ne faisait toujours rien pour l'arrêter. Ça l'amusait de la voir s'amuser comme une petite fille. Elle avait entrepris de tracer les contours de ses pectoraux avec l'index.

Quand elle se lassa de ce jeu, elle passa ses doigts derrière la tête de son jouet et, tout en lui massant la nuque, elle couvrait son cou de baisers sulfureux. Il laissa échapper un faible gémissement. Heureuse d'avoir trouvé un point faible, elle s'éternisa dans cette zone. Il perdait peu à peu son sang-froid. Son cœur battait de plus en plus vite, sa respiration s'accélérait, des frissons lui parcouraient l'échine même s'il avait chaud. Et elle continuait, lui arrachant d'autres gémissements.

N'y tenant plus, il l'attrapa brusquement par la taille et retourna la situation. Il la maintenait fermement sur le lit, leurs bouches celées, leurs doigts entrelacés.

« - J'ai gagné, murmura-t-elle pendant qu'il reprenait son souffle.

- Urusei… »

Il mit moins de temps à trouver son point faible. Ce n'était pas très difficile, elle était extrêmement chatouilleuse. Il se vengea de tout ce qu'elle lui avait fait subir, l'empêchant de bouger. Elle eut un instant de répit quand il la déshabilla.

« - T'es cruel, gémit-elle.

- C'est c'qui fait mon charme, répliqua-t-il avec une grimace sardonique. »

Elle sourit et passa les bras autour de ses épaules. Ils s'embrassèrent passionnément.

- Le doux clapotis de la pluie accompagnait leur nuit d'amour.

Le jour ne s'était pas encore levé. Selenia dormait paisiblement. Sanzo la contemplait. Elle était vraiment mignonne. Il lui caressait la joue, tout doucement pour ne pas la réveiller. Elle avait la peau douce. Son parfum de fleurs de cerisier embaumait l'air, où qu'elle aille. Un détail de son cauchemar lui revint à l'esprit : quand le serpent l'avait pris dans ses anneaux, la pluie s'était arrêtée.

Soudain, elle lui vola un bisou.

« - J'l'ai eu , annonça-t-elle triomphalement.

- Nani ?

- Un vrai sourire de mon chéri ! C'est comme une aurore éblouissante ! »

Il sourit encore plus, en rougissant imperceptiblement.

« - C'est la fête aujourd'hui ?

- Tch.

- Je t'aime. »

Elle se blottit dans ses bras. Il déposa un baiser au creux de son cou. Elle frissonna.

« - Je te protègerai, promit-il. »

Elle fit un bisou sur son épaule et se serra un peu plus contre lui.

La pluie s'était arrêtée et le soleil se levait.

Petit sondage de tournant d'histoire :

Cette histoire aura-t-elle une bonne ou une mauvaise fin ?

J'en ai écrit plusieurs très différentes. Je choisirais en fonction des commentaires dans vos reviews.

Kisuuuu

Matane !