Attention : Les Ronin Warriors/Samurai Troopers ne m'appartiennent pas. La série est la propriété de plein droit de la Sunrise Entertainment et est licenciée sous le titre Ronin Warriors par les sociétés Bandai Ent. et Graz Ent.
Certains passages sont susceptibles de choquer, d'où le rating M, aussi veuillez tenir compte de cet avertissement. . Si vous passez outre celui-ci, je ne saurais être tenue pour responsable de votre choix et de ses conséquences.
Ce chapitre en particulier contient des allusions qui ne conviennent absolument pas aux plus jeunes ni aux personnes sensibles.
Approche 4 : ultimatum familial
Au restaurant de la famille Lei Fang à Yokohama, une journée sortant de l'ordinaire commençait. Les fournisseurs qui livraient les denrées fraîches n'étaient pas venus, les rires des serveuses se préparant faisaient désormais place au silence, les ustensiles des cuisines restaient rangés sans que quiconque ne s'en préoccupe, et les cuisiniers eux-même, dont on aurait juré qu'il faisaient partie intégrante du décor, demeuraient invisibles. Une pancarte affichée sur l'entrée principale expliquait sobrement : 'Fermeture exceptionnelle toute la journée.' et pourtant, l'immense restaurant n'était nullement vide. Dans l'une des salles privées réservées aux clients qui désiraient ne pas se mêler aux autres se déroulait une étrange réunion. Rassemblés autour d'une table, des personnes aux visages fermes -dont la plus jeune devait avoir une quarantaine d'années- fixaient sévèrement la seule personne qui fût debout : un solide adolescent au front bandé.
« Roc, nous nous sommes tous consultés pendant des mois avant de choisir cette date pour t'informer de nos intentions. , dit un homme d'âge mûr assis près d'une femme soigneusement coiffée d'un chignon légèrement relevé sur sa nuque , Sache que cela concerne autant notre famille que notre clan.
-Mon chéri, il est temps pour toi de les honorer tous les deux, reprit la femme au chignon impeccable, Je laisse donc la parole à ton grand-père. »
«O mon dieu ! Je parie qu'ils vont me punir pour avoir mangé les beignets au sésame avec le filet mignon de porc King-Kiang cette nuit…non, puisqu'ils se sont consultés pendant des mois. Alors ce doit être pour la fois où j'ai servi un ananas farci au poulet sur un client…mais je venais simplement de remarquer l'ouverture de la pâtisserie en face…les propriétaires offraient des gâteaux à la vapeur. »
Un vénérable vieillard à la natte blanche et à la longue moustache sourit.
« Roc, afin d'assurer le digne héritage qui sera le tien, nous te donnons 24 heures pour nous présenter une fiancée. Devant tous les membres importants de ta famille et de ton clan. »
Le jeune homme sentit sa mâchoire se décrocher et toucher le sol.
« HEIN ? »
Il ne parvenait plus à articuler le moindre mot.
« Nous célèbrerons ta réussite mais nous sévirons en cas d'échec : tu seras banni de la maison et tu devras subsister à tes besoins.
-HEEE… »
Un bruit sourd signa l'évanouissement de Roc étendu de tout son long sur le parquet.
Aussitôt, ses parents et autres proches se précipitèrent, chacun y allant de sa méthode pour qu'il revienne à lui. Lentement, très lentement, Roc repris connaissance.
« Mon arrière grand-oncle a eu la même chose quand sa femme l'a quitté. » chuchotait une voix.
« Faites apporter de la nourriture, c'est bien la seule chose qui puisse marcher. » murmura une autre.
« Ecartez-vous, il va manquer d'air ! » ordonna une nouvelle.
« Des sels ! Des sels ! » criait une voix .
C'était inutile ; Roc se relevait péniblement en se frottant l'arrière du crâne.
« Je disais donc : 24 heures. , répéta tranquillement son grand père qui se tenait face à lui , Vas ! »
Encore étourdi, Roc salua tout le monde, quitta le restaurant et se mit en route.
« Une fiancée ! Mais où vais-je me dégoter une nana qui accepterait de m'épouser ? J'ai déjà échoué une fois alors que ce n'était que la pénalité imposée aux perdants lorsque j'ai joué aux cartes avec mes amis… Bon sang. »
A ce point de ses réflexions, Roc entend ce qui semble être un cri de femme. Il cesse de marcher et en jettant un regard autour de lui, il repère un groupe de six voyous qui a pris à parti une vieille dame en pleine rue.
« Allons la vieille, t'as bien une pièce pour de pauvres grands garçons comme nous , lance un des malabar en jouant des muscles, On est fauchés comme les blés.
-On est pas méchants, on veut juste un coup de pouce. , reprend un second qui se cure les ongles avec un couteau de survie, Faut être sympas avec les jeunes.
-Ouais, c'est ça ! Un geste pour les nouvelles générations. , balance un troisième qui mâche un chewing-gum, Sois pas radine.
-T'as raison mon pote ! A son âge, on touche la retraite et on se la coule douce. , tranche un quatrième au visage balafré , T'as sûrement trop de pognon pour toi toute seule. Voyons, partage !
-Là, on est polis, non , dit un cinquième vêtu d'une veste usée de l'armée, Sois polie aussi et raboule le fric mamie !
-Hors de question, le mérite de mon labeur me revient de droit., rétorque courageusement la brave dame en serrant son sac à main contre elle, Vous n'avez qu'à travailler !
-Je crois que tu vas comprendre l'autre manière de procéder. , ironise le dernier en maniant une batte de base-ball comme un club de golf , Tu vas la sentir passer. »
Il fonce droit sur elle, la batte levée et l'abat subitement.
Des cris de surprises et de dépit s'élèvent. La batte a heurté le mur d'un immeuble.
« Ben, où qu'elle est ? » s'étonne le loubard.
« Ici. »
La bande se retourne et découvre Roc qui a, selon toute vraisemblance, porté leur proie derrière eux. Il la dépose et l'enjoint de rester en arrière. La brave dame tremble de peur, les mains tellement pressées autour de la courroie de son sac que ses jointures en sont blanches, et s'exécute en allant se réfugier près d'une poubelle.
« Déguerpissez , leur dit Roc sans concession, Ou j'appelle la police !
-Le temps qu'elle arrive, t'es un homme mort . , souffle celui qui a une arme blanche en glissant la lame contre son cou significativement, Tu te prends pour qui?
-Six contre un. , fait mine de compter l'homme à la cicatrice, Hum… Moi et mes potes, on va s'amuser… »
Les brutes encerclent Roc en ricanant et en crânant.
« Et m. Je pouvais pas ignorer un truc pareil et me trouver une jolie fille…Ca va chauffer. , pense Roc en levant les poings, C'est pas le nombre qui fera leur avantage ! Vous allez voir mes cocos !»
Dans un hurlement guttural, les membres de la horde sauvage se ruent sur Roc, armés d'une batte, d'un couteau et de coups de poing américains. Horrifiée, la vieille dame ferme les yeux en appellant à l'aide de toutes ses forces.
« Il est mort…ce gentil garçon est mort. »
Soudain, plus un son de la bagarre ne lui parvient.
« Vous allez bien Madame ? »
Elle rouvre ses paupières closes sur un spectacle surprenant.
« Incroyable. »
Eparpillés et amochés, ses agresseurs gisent inertes , contre un immeuble, à même le sol, et il en a un qui est suspendu à un lampadaire. Son sauveur est indemne et lui sourit en lui parlant chaleureusement. Des badauds s'approchent comme des abeilles sur du miel.
« Vous êtes un héros ,s'exclame la vieille dame, Mais qui êtes-vous ?
-Sans importance, l'essentiel est que vous n'ayez rien. C'est pas tout ça; excusez-moi de vous planter là, je dois me fiancer avant demain matin !
-Vous fiancer ? Non, ne partez pas ! »
Roc s'est fondu dans la foule.
« Une fiancée ? Je me demande… » songe la rescapée d'un œil pétillant.
Plus loin, Roc continue son chemin.
« C'est vraiment pas le moment de perdre du temps. J'ai intérêt à assurer…je veux pas finir clochard. Et avec toutes ces filles qui vivent sur terre, il y en a bien une pour moi. »
Il arrive dans une zone piétonnière.
« Cet endroit regorge de magasins et les filles adorent faire du shopping, c'est bien connu. »
Il monte sur un banc et se met à scruter l'horizon, une main au-dessus des yeux.
« Joli morceau avec une robe courte droit devant ! Oh ! Quelle bouche de rêve à côté ! Et celle qui regarde la vitrine un peu au fond a un de ces décolleté…Bon, je vais tenter ma chance avec elle. »
Il descend et se dirige vers la fille en question.
« Je vais lui jouer le grand jeu. »
Roc repère un fleuriste, s'arrête pour acheter un bouquet de roses rouges, vérifie que sa 'cible' n'a pas bougé et repart. Dés qu'il en est suffisament proche, Roc tend le bouquet sous le nez de la demoiselle et se lance :
« Mademoiselle, permettez-moi de vous offrir ces modestes fleurs en hommage à votre beauté. Je n'aurais jamais imaginé rencontrer une aussi magnifique personne en me promenant. Il fallait que je vous témoigne mon admiration. »
« Je suis carrément bon. » se dit Roc.
« Qui est ce type ? Ouah ! Il est bien bâti. Quel corps de rêve ! » se dit la demoiselle en prennant le bouquet.
« J'espère que vous n'êtes pas fâchée.
-Huh… »répond-elle en secouant sa tête de gauche à droite.
« Elle a de ces lèvres elle aussi. C'est fou ! »
« Tant mieux. Que diriez-vous si je vous tenais compagnie ? Nous pourrions faire connaissance à une des tables de ce petit salon de thé là-bas en goûtant une délicieuse tasse de thé. Laissez-vous tenter par mon invitation, vous n'avez rien à perdre.
-Heu…D'accord. »murmure la jeune femme.
« Super ! Elle n'a pas refusé ! »
« C'est dingue ! Il m'a invité ! »
Ils vont vers le salon de thé que Roc a repéré.
« Vous avez une voix très grave. (« Tu parles d'un compliment. J'aurais dû la féliciter sur ses goûts vestimentaires… »)
-Elle l'a toujours été.( « Il n'a pas vu que…Ou il joue le jeu. Ce ne peut être que ça. »)
-Vous avez consulté un oto-rhino-laryngologiste ? (« Lamentable. Je dois me racheter. »)
-Heu ? (« Pourquoi aurais-je consulté un spécialiste ? »)
-Pardon, je suis indiscret. »
« Oh la la, j'ai failli tout fiche en l'air. »
Roc ouvre la porte du salon de thé à son invitée, puis l'aide à se défaire de sa veste et à prendre place sur une des chaises d'une table pour deux.
« Très attentionné. C'est une qualité rare. »
« O.K. Je continue. »
Roc s'installe sur l'autre chaise et fait signe à une serveuse.
« Bonjour à vous, soyez les bienvenus au salon de thé Ichikawa. Voici la carte.
-Je vous remercie. »
« C'est la première fois qu'une fille accepte ma proposition. Ca marche ! Si je continue, je suis certain de réussir. »
« Mon ange gardien doit veiller sur moi. C'est fou ! On m'aurait dit que je rencontrerai un charmant et viril jeune homme il y a quelques jours que je ne l'aurais pas cru. »
« Je prendrai un thé noir à la rose. » Commande Roc.
« Ce sera un thé vert pour moi. »
« Bien, je reviens de suite avec vos commandes. »
La serveuse disparaît un moment et reparaît les bras chargés d'un plateau sur lequel se trouvent les consommations. Elle sert ses clients, Roc paie l'addition sans tarder en lui donnant un pourboire et reporte son esprit sur la jolie personne en face de lui.
« Je vais lui dire un truc gentil. »
« Vous avez de grandes mains. (« Et de ces ongles. C'est une tigresse. »)
-Hum, oui. (« A voir la grandeur des tiennes, tu es certainement gâté toi aussi. » )
-Et vous êtes, si je puis me permettre mademoiselle, très en…formes. On voit que vous vous entretenez ! Vous devez vous rendre régulièrement dans un club de sport. (« Les filles aiment les flatteries…surtout concernant leur ligne. »)
-Non, je suis…naturellement…avantagé… (« Pas besoin de suer sang et eau pour garder un corps pareil. »)
- Je suis très impoli, je viens de me rendre compte que je ne m'étais pas présenté : Lei Fang Roc, à votre service. (« C'est dans la poche ! »)
-Je suis enchantée de vous avoir rencontré, Roc. Je m'appelle Hanabi Tôru. (« Trooop mignon. »)
-Tôru ? Vous êtes tellement féminine ! Tellement douce, et …Ha, vous êtes une gemme qu'aucun écrin n'est digne de présenter, si forte et fragile à la fois…»
Le cerveau de Roc cesse de fonctionner une seconde.
« Si forte ? Qu'est-ce que…Une voix grave, des mains énormes, des muscles et un prénom…Mixte…J'ai l'impression que... »
Roc recule contre le dossier de sa chaise en se tenant au siège.
« Vous êtes un homme. » parvient-il à dire d'une voix si basse que seule sa 'conquête' l'entend.
« Oui mon chou. Que veux-tu qu'on fasse après ? Nous pouvons aller au cinéma puis déjeuner chez moi.
-Non, merci. Ce…j'ai fait une erreur. Pardon ! »
Roc se lève de table et quitte le salon de thé rouge de confusion.
« Un homme habillé, maquillé, les cheveux longs comme une femme. Pourquoi ce genre de choses n'arrivent-elles qu'à moi ? »
Il s'éloigne de la zone piétonne.
« Autant changer de secteur. Un petit tour au jardin public par exemple. »
Roc pénètre rapidement dans le parc.
« Stop. A gauche, une créature merveilleuse. Je fonce. »
« Pardon, mademoiselle, vous êtes seule et je me demandais si vous…
-AAAH ! A L'AIDE ! PERVERS !
-Quoi ? Où ?
-KYYAAA ! »
Roc reçoit un coup sur la tête de la furie.
« Elle m'a frappé. J'y crois pas… »
« POLICE ! » hurle la femme en fendant l'air de ses bras.
Roc déguerpit en priant le ciel de lui faire savoir quel péché il a commis pour subir tous ces événements. Quand il réalise qu'il est parvenu à l'autre bout du jardin, Roc reprend son souffle adossé contre un arbre.
« Quel poisse ! A cette allure, je vais me faire embarquer. Je rééssaie et en cas d'échec, tant pis, je rentre déclarer forfait. Mieux vaut vivre en sans domicile fixe que se coller une barjot. »
Roc reprend sa quête de l'âme sœur à une allure normale, quittant le parc -peu propice pour abriter ses tentatives de drague- en direction du quartier des affaires. A peine a-t'il esquissé quelques pas qu'une femme en tailleur l'accoste.
« Excusez-moi jeune homme, j'ai eu une matinée tellement chargée que je dois me défouler. Venez avec moi, plus on est de fous, plus on rit.
-Non merci, je ne suis pas intéressé.(« C'est reparti. Elle va appeler les flics elle aussi ? »)
-C'est un ordre. , réplique sèchement son interlocutrice en l'entraînnant d'une poigne de fer, Allez, ne sois pas timide gamin. Je ne te ferai pas boire d'alcool, je ne te droguerai pas et je n'abuserai pas de toi. Promis. Je veux juste quelqu'un qui m'accorde un instant de son temps et tu n'as pas l'air d'être dans ton assiette toi aussi, donc on y va ! (« Je vais m'éclater comme une bête ! »)
-Où ça , s'étrangle Roc persuadé que la malchance se moque encore de lui, Qu'est-ce que vous faites ? (« Pitié ! » )
-T'inquiètes ! On va s'a-mu-ser , articule la femme en le poussant dans une voiture, Sois sage maintenant ! »
Elle monte côté conducteur et démarre en trombe, Roc hurle de terreur. (« Une kamikaze ! Non ! Je suis trop jeune pour mourir ! ») Il s'accroche au tableau de bord en priant de toutes ses forces. (« Mon dieu, Bouddha, Amaterasu, Yahvé, Jehova, n'importe qui ! S'il-vous-plaît ! AU SECOURS !») La conductrice se la joue pilote de formule un, indifférente. Tout-à-coup, le véhicule stoppe net, Roc ouvre la portière vert de peur, mais pour s'étaler de tout son long aux pieds de la femme en complet. Elle le relève, le pousse à entrer dans un immeuble, le traîne jusqu'à une pièce confortablement meublée de canapés moelleux, d'une table en bois exotique, d'un mini-bar et d'un gigantesque écran de télévision. Elle claque la porte sur eux.
« YOUPI ! Du karaoké, et puis je vais boire quelques bières ! »
« Maman, papa, grand-père… »
Sa kidnappeuse s'ouvre une bouteille de bière qu'elle vide d'un trait en envoyant ses chaussures à talons valser.
« AAAH ! C'est bon ! Une chanson, une chanson ! Chante !
-J'veux pas ! (« A moi les samouraïs troopers ! Les mashos ! » )
-Un striptease alors ! (« Ce qu'il est coincé. »)
-CA VA PAS NON ? (« La porte…je dois m'enfuir. » )
-C'est ton gage ! T'as qu'à faire bonne figure ! »
Elle s'emploie à déshabiller Roc, mais celui-ci n'est pas d'accord. Dépitée, elle abandonne.
« Puisque c'est ainsi, j'enlève le haut , déclare t'elle, Ouiii… »
Roc reçoit une veste et un chemisier au visage. Pris de panique, il trouve la force d'atteindre la porte, l'ouvre, se débarrasse des deux vêtements et part en courrant.
« Reviens ! »
Roc hèle un taxi, dicte l'adresse du restaurant au chauffeur et se tasse à l'arrière jusqu'à ce qu'il soit à destination. Là, il paie sa course, descend et file à l'intèrieur du bâtiment.
« Je suis sauf. »
A peine cette phrase a t'elle traversée son esprit qu'une main s'abat sur son épaule droite. Il sursaute à ce contact et manque de s'évanouir en voyant que le propriétaire est la femme âgée qu'il avait secourue, dont la peau se décolle curieusement au niveau des oreilles et du cou.
« Votre peau…elle…
-Ce n'est qu'un masque. , le rassure t'elle en l'enlevant d'un mouvement vif, Je me déguise pour me promener dans la rue. J'évite les dragueurs.»
Une superbe créature a la main posée sur lui.
« Merci Vishnou, Quetzacoatl, et compagnie ! »
Roc est aux anges, lorsqu'il sent une autre main sur son épaule encore libre.
« Content mon chou ?
-Mon chou , répète Roc incrédule, Le type du…
-Exact mon ange. »
Du côté droit de Roc, sa seconde rencontre de la journée.
« Pas cool. ,pense Roc, Tous les panthéons déiques se sont ligués contre moi ! »
« Je voulais vous remercier de m'avoir défendue de cette bande de racketteurs. J'ai cherché à vous retrouver et chemin faisant, j'ai rencontré Tôru. Nous avons entamé la conversation, laquelle nous a permis de savoir que nous recherchions la même personne. ,dit la bombe , Imaginez notre étonnement !
-Nous avons continué notre discussion. Pour finir, nous avons remonté votre piste jusqu'à cet endroit. , termine l'homme au féminin, Nous voulons vous prouver notre gratitude ; vous avez été un tel gentleman avec nous. »
'Elles' s'échangent un regard entendu.
« Que vont-elles inventer ? »
'Elles' lui déclarent d'une voix : « NOUS ALLONS TOUTES LES DEUX VOUS EPOUSER ! »
Roc réfléchit : « Il y a peu je désespérais de me caser. J'ai récolté des ennuis. J'avais l'intention d'annoncer mon abandon à mes pairs. Et j'ai içi deux, non une femme et un transexuel, prêts à me passer la bague au doigt. De quoi est-ce que je me plaind en définitive ? Je devrais brûler des cierges, des baguettes d'encens, des bougies en remerciement. »
Il enlace ses deux fiancées, visiblement ravi.
« Venez les filles, que je vous présente à toute ma famille ! »
Approche 4 : réussite.
