Spoilers : aucun ! mais ne tient pas compte du tome 6

Couple : Draco/Mione pr changer !

Rating : K

Résumé : Un vieux sorcier, une conversation, un combat de mots, et pourtant, aucun vainqueur. Juste la douleur…

Remerciements : Lily rose, petite luna (nan dsl, pas de suite !), MJ, Emily Lovegood, faby.fan, Dunkyfunny, Rosalie Johanson, Hazel Malefoy, maudé, Kira 303 (c pas un manque d'inspiration pr les one shot mais plutot de tps ! merki pr t encouragements) diabolikvampyr.

Jun Rogue (j'ai recu ttes t reviews pr « pourquoi », tu te rends compte du boulot que jvais avoir pr rep ? loool ! jplaisante, j'admire le courage que tu as eu pr m'en laisser ç chaque chap !) pr leurs zentilles reviews du one shot précédant !

NOTE A LIRE IMPERATIVEMENT SIOUPLE ! cette fic n'est pas de moi ! Elle a été écrite par Ateyru pour le couple Jack O'Neill et Sam Carter de Stargate SG1. Je n'ai fait que changer le dialogue pour l'adapter à Draco et Hermione ! Oui, j'ai aucun mérite ! Le pire, c'est que je n'ai pas l'autorisation de la publier ! J'ai pas eu de rep de l'auteure, alors Atreyu si tu passes par ici je m'excuse très sincèrement ! Mais ca a été plus fort que moi, cette fic est tellement magnifique que je pouvais pas la garder pour moi !

Si vs voulez lire la « conversation interdite » originale c ici qu'il faut aller : (ff.nt veut pas me laisser mettre l'adresse en entier, il suffit de sup l'espace entre le / et de complèter les w ! )

http w... / index.php?pfanfics&auteurAtreyu

Vala j'ai fini mon pt blabla et vs laisse lire ! Zoyeux Noel à tous !


Conversation interdite

Il était assis là, en face de ce puissant sorcier qu'il avait méprisé pendant de longues années. Le vieux sorcier le regardait d'un air compatissant, sous ses lunettes en demi lune. Il était calme, comme toujours. Le jeune homme assit en face de lui, mal à l'aise, regardait ce vieil homme qui allait essayer de lui arracher une à une toutes ses défenses, ce vieil homme qu'il allait devoir affronter, alors qu'il se sentait déjà tellement faible et à bout. Pour l'instant, il n'y avait que du silence. Même les nombreux portraits affichés aux murs observaient la scène mais sans rien dire, sans même chuchoter.

- Est-ce que vous savez pourquoi vous êtes ici ? demanda le vieux sorcier.

- Est-ce que ça a vraiment une importance ?

- Etes-vous prêt à écouter, Draco ?

Utiliser les vieilles armes, comme toujours, ironie et cynisme, les derniers remparts qui lui restaient.

- Faut voir si ce que vous raconterez sera intéressant, pour que je puisse répondre !

- C'est vous qui allez raconter, vous savez, répliqua le vieux sorcier, avec un calme qui commençait à énerver Draco.

- Je croyais que vous vouliez que j'écoute.

- En effet.

- Quoi ? Vous voulez que je m'écoute moi ? C'est ça ? s'exclama Draco, contrarié.

- Y êtes-vous prêt ?

- Vous voulez que je parle tout seul !

- Je suis là pour parler avec vous.

- Et si je n'en ai pas envie ?

- Est-ce que c'est le cas ?

- Oh si si, je n'attendais que ça !

- Vous n'êtes pas du genre à parler beaucoup de vous…

Draco répondit, d'un air faussement décontracté, nonchalant :

- Je n'ai pas grand chose d'intéressant à raconter vous savez… la routine…

- Vous trouvez que ce qui est arrivé c'est la routine ?

- Oh et bien, nous sommes en guerre… Les pertes sont inévitables. Il y en aura toujours.

- Qui essayez-vous de convaincre ?

- Pardon ? fit Draco d'un air faussement interrogatif qui ne trompa aucun des deux hommes.

- Donc cette perte ne vous touche pas…

Draco soupira.

- Bien sûr que si ! Qu'est-ce que vous croyez…

- Mais ?

- Mais ça ne regarde personne.

- Vous ne voulez pas en parler ?

- Et bien non.

- C'est bien ce que je disais, vous n'êtes pas du genre à parler beaucoup.

- Très bien, c'est possible, et alors ?

Le vieux sorcier fixait toujours Draco avec intensité.

- On dirait que ça vous gêne.

- Non ça ne me gêne pas !

- Alors pourquoi vous vous énervez ?

- Et bien disons que je suis un peu… tendu ces derniers temps !

- Donc ça n'a rien à voir avec notre conversation ?

- Oh, s'il vous plaît, ce n'est même pas une conversation… ricana Draco, en levant les yeux au ciel.

- Ca n'en est pas une ?

- Non, ça n'en est pas une.

- Alors qu'est-ce que c'est ?

- C'est une tentative d'extorsion d'informations.

- Je ne suis pas votre ennemi, Draco.

- A vrai dire, je commence à me le demander !

- Et moi je vous réponds que non.

- Mouais…

Ils ne dirent plus rien, puis quelques instants plus tard, Draco reprit :

- Quoi ? Pourquoi vous souriez ?

- Vous m'avez posé une question, et j'y ai répondu. Est-ce que ce n'est pas ce qu'on appelle une conversation ?

- Non non non, je ne vous ai posé aucune question, j'ai émis une hypothèse.

- Que j'ai confirmée.

- Je me posais la question à moi-même, je ne vous demandais rien !

- Pourtant vous avez accepté ma réponse, souvenez-vous, vous avez dit « mouais ».

- Mouais…

- Alors peut-être que vous pourriez continuer.

- C'est ce que je fais, je viens de dire mouais.

- Je parlais de la conversation.

- Et si je n'en ai pas envie ?

- Est-ce que c'est le cas ?

- Peut-être bien.

- Pourtant vous êtes en train de le faire, vous répondez à mes questions.

- Et bien je vais arrêter de le faire, voilà.

- Vous n'allez plus parler ?

- Exactement.

- Très bien.

Draco ne disait plus rien, plongé dans un profond mutisme. Il essayait d'éviter de le regarder. Le vieux sorcier, le fixait sans vergogne, en attendant qu'il se décide, patiemment. Draco ne put s'empêcher de lui jeter un coup d'œil en coin. Il soupira, énervé.

- Rahhhh, et pourquoi est-ce que vous tenez tant à ce que nous ayons une conversation ?

- A vrai dire, ce n'est pas entre vous et moi qu'il m'importe qu'une conversation s'établisse. C'est entre vous et vous-même.

- Le problème c'est que je sais déjà tout ce que moi-même sait, on n'a pas grand chose à se dire vous voyez… rétorqua Draco en croisant les bras sur sa poitrine.

- Je n'en suis pas si sûr.

- Pardon ?

- Pourquoi est-ce que vous fuyez le dialogue ?

- Je ne le fuis pas.

- Vous êtes en train de le fuir.

- Non, je suis en train de vous parler !

- Je parle d'un dialogue franc, sincère, sans changement de sujet ni détour et secrets.

Un instant Draco se perdit dans les souvenirs. Il se revit, face à elle, à Hermione. Tous les deux évitant le regard de l'autre, de peur de trahir leurs sentiments. Il répondit, doucement, nostalgiquement, presque inconsciemment :

- Vous n'avez pas à savoir, et les autres non plus.

- Vous pensiez que les autres ne devaient pas savoir ?

- Ils ne pouvaient pas comprendre surtout.

- Qu'est ce qu'ils ne pouvaient pas comprendre ?

- Ce qui n'aurait jamais eu lieu d'être.

- Racontez-moi.

Draco se reprit soudain, conscient de se laisser emporter :

- Quoi ? Non ! Il en est hors de question !

- Pourquoi ?

- Ca ne vous regarde pas le moins du monde !

- Est-ce que vous en avez déjà parlé à un proche ? Un ami ?

- Et bien figurez-vous que ça aussi c'était impossible !

- Pourtant moi je vous propose d'en parler. Ici. Librement.

- Et moi je décline l'invitation. Merci bien. Fin de la discussion !

- Ca vous énerve, n'est-ce pas ?

- Excusez-moi ? fit Draco, réellement interrogatif.

- De ne plus avoir d'excuse.

- D'excuse pour quoi ?

- Pour ne pas en parler. Vous n'avez plus rien pour vous protéger.

- Je n'ai besoin d'aucune excuse !

- Vraiment ?

- Vraiment !

- Rahhhh, pour l'amour du ciel ! Vous croyez que c'est facile de parler de tout ça ? s'énerva Draco face à ce calme royal.

- Je n'ai jamais dit que ce serait facile.

- Alors pourquoi est-ce que je le devrais ?

- Y avez-vous seulement une fois réfléchi ?

- A quoi ?

- A ce qui vient d'arriver.

- Qu'est-ce que vous croyez ! Je n'arrête pas d'y penser !

- Mais y avez-vous réfléchi ?

Draco se tut, réalisant combien le vieux sorcier disait vrai.

- Draco, je crois qu'il est peut-être temps d'en parler.

- Qu'est-ce qu'il y a à dire ? J'ai perdu une amie avec qui je travaillais. C'est pas de chance, je suis triste, fin de l'histoire !

- Franc et sincère, sans changement de sujet ni détour et secrets, souvenez-vous.

- Mais pour quoi faire, à la fin !

- Mais pourquoi refusez-vous de vous ouvrir sur le sujet !

- Et pourquoi voulez-vous absolument que je le fasse !

- Qu'est-ce qui vous gêne ?

- Je n'ai pas besoin de vous, bon sang ! Je n'ai besoin de personne ! Arrêtez de vouloir que je parle !

- C'est la présence des autres qui vous empêche de parler ! Pourquoi !

- Parce qu'il y a des choses que je ne pourrai jamais révéler à qui que ce soit !

Draco avait hurlé, excédé, et il n'avait pu retenir ces mots qui lui brûlaient les lèvres. Il s'en rendit compte, continuant de le fixer, hagard, haletant. Et puis il se passa la main dans les cheveux. Résigné. Il s'installa un peu mieux, et se calma. A présent, la colère avait laissé place à la peine qui lui prenait la gorge… Ils continuèrent, doucement :

- C'était tellement évident. Nous savons tous les deux que vous cachez quelque chose. Est ce si terrible pour que vous ne puissiez l'avouer à personne ?

- Un jour il l'a soupçonné. Ce jour-là toute ma vie a failli s'écrouler.

- Pourtant vous êtes toujours là. Pourquoi est-ce que ça ne se reproduirait pas ?

- Parce que la seule raison qui m'a sauvé n'est plus là aujourd'hui.

- Oh… Alors cette chose qui vous a empêché de vous écrouler, c'est elle, c'est Hermione. Comment ? Racontez-moi…

- A quoi bon…

- Vous savez qu'à présent il n'y a plus rien à cacher.

- Le seigneur des Ténèbres. Personne n'est un assez bon occlumens pour lui.

- Continuez…

- Alors il a voulu savoir…

Un moment de silence s'écoula, dans que Draco n'ajoute quoi que ce soit. Il ne voulait pas revenir sur les tortures mentales et physiques qu'il avait subies.

- Et comment vous a-t-elle empêché de vous écrouler ?

- En me soutenant, m'aidant. J'ai tout perdu mais j'ai gagné bien plus. Il fallait continuer à garder le secret, tout oublier.

Le vieux sorcier le regarda dans les yeux, le forçant à lui rendre ce regard, et se pencha doucement vers lui, comme pour le mettre en confiance

- Draco… racontez-moi votre secret…

- Pourquoi ? A quoi est-ce que ça servirait ?

- Pour la même raison. Pour survivre.

- Est-ce que vous croyez que ça l'aidera à survivre, elle !

- Elle est partie, à présent, c'est de vous qu'il s'agit. Il faut continuer à vivre, vous savez.

Draco se redressa vivement, et le regarda en colère.

- Allez dire ça à Hermione !

- C'est à vous que je parle ! Vous, vous êtes toujours là, et il va falloir apprendre à survivre. A surmonter la peine.

- Mais il ne s'agit plus de peine, ici.

- Alors de quoi ?

- De douleur, de souffrance, d'un cauchemar qui ne veut pas s'arrêter, d'une nuit où on n'arrive plus à se réveiller ! Voilà de quoi il s'agit !

- Sa perte, elle vous est beaucoup plus que la perte d'un simple membre de l'Ordre, je me trompe ?

- C'était Hermione !

- Et qui était Hermione, pour vous ?

Draco répondit, de ce ton froid et distant qu'il avait appris à adopter automatiquement sur ce genre de réponse.

- Mon contact qui transmettait les informations que j'avais de Voldemort à l'Ordre.

- Pas dans le cadre… professionnel. Je veux dire… juste pour vous.

- Non, je suis désolé, mais non.

- Pourquoi ?

- Je ne vous dirai pas mon secret.

- Vous savez très bien que je le connais. Il suffit de vous écouter parler, de vous regarder réagir. Tout en vous crie votre secret à qui veut l'entendre. En vérité, il n'y a que vous qui refusiez de l'admettre.

Draco ouvrit grand les bras, comme pour inviter des spectateurs invisibles à venir participer au spectacle.

- Mesdames messieurs, bienvenue dans une de ces fameuses conversations INTERDITES.

- Draco, je vous propose un marché.

Il répondit, cynique, en souriant :

- Pacte avec le diable ?

- Je lève les interdits, et vous levez les barreaux qui retiennent ce secret qui ne demande qu'à être libéré au grand jour.

- Vous n'avez pas le pouvoir de lever les interdits.

- Est-ce que vous voyez quelqu'un ici ? Je suis chargée de vous venir en aide dans ce moment difficile.

Il soupira.

- Difficile… Vous parlez d'un euphémisme…

- Vous avez besoin de vous libérer de ce poids, vous le savez très bien. Je suis là pour ça, je ne fais que mon travail, et vous pourrez aller de l'avant.

Ils se regardèrent un long moment, sans rien dire. Puis Draco reprit la parole, sûr de lui.

- Et pourtant, je ne dirai jamais rien.

- Pourquoi vous obstinez vous ?

- Parce que ce secret, c'est tout ce qu'il me reste. Et parce que je refuse de trahir la promesse implicite qu'on s'était faits, elle et moi.

- Quelle promesse ?

- Je vous ai dit non, n'essayez pas de savoir.

- Draco, vous ne pouvez plus vous murer derrière le silence et les secrets.

- Et pourquoi ?

- Parce qu'il n'y a plus personne d'autre que vous à protéger. Et qu'il est temps pour vous de faire face.

- Justement, il n'y a plus personne. Il est trop tard à présent pour dire quoi que ce soit. Le bon moment est passé, et le passé est révolu !

- Le passé ne sera révolu que lorsque vous l'aurez accepté.

- Oh non, le passé est parti avec elle ! Elle a tout emporté !

Le vieux sorcier acquiesça, en soupirant.

- En effet, il est bien possible qu'elle vous ait emporté avec elle… Est-ce que vous vous en rendez seulement compte ?

- Peut-être bien. Mais à vrai dire peu importe.

- Enfin Draco, vous devez revenir à la vie !

- Pour ça, ne vous inquiétez pas, je ne tiens pas à me laisser avoir.

- Que voulez-vous dire ?

Il commença, comme sur un ton de défi :

- Vous me demandiez au début de cette… « discussion » si je savais pourquoi j'étais ici. Et bien je vais vous répondre. Oui je sais très bien pourquoi je suis assis ici, c'est parce que vous avez peur que je ne me laisse dépérir, ou je ne sais quoi encore, que je quitte l'Ordre du Phoenix, le combat contre Voldemort. Vous êtes tous terrorisés. N'allez pas me dire que vous êtes là pour m'aider, ne me faîtes pas rire ! Vous êtes morts de trouille de me voir tout abandonner. Parce que c'est ce que n'importe quel type ferait ! Seulement voilà, je ne suis pas n'importe quel type. Je peux vous le dire, je ne quitterai pas l'Ordre, ni quoi que ce soit qui ait fait partie de ma vie. Oh non, je ne vais pas m'en aller et me laisser avoir par le temps et la douleur. Au contraire !

Le vieux sorcier murmura, d'un air presque craintif :

- Expliquez-vous…

Draco reprit, plus sûr de lui que jamais :

- Je vais tout continuer ! Il n'y a rien de plus évident ! Je vais tout faire pour qu'il tombe ce salaud ! Parce que c'est à cause de lui et de cette fichue guerre que je l'ai perdue, parce que c'est ce pourquoi elle a donné sa vie, et ce à quoi elle l'avait entièrement consacrée. Je ferai tout pour nous assurer la victoire, pour que personne ne subisse ce que moi et tant d'autres avons vécu. Lorsque la dernière bataille s'engagera, croyez moi, je serais en première ligne et elle avec moi !

Il se leva.

- Alors voilà, je crois qu'il n'y a plus lieu de continuer cette… « conversation ». Vous pourrez dire à tous les autres que Draco Malefoy ne quittera pas l'Ordre, et continuera son travail là où il l'avait laissé. Allez les rassurer, pour ma part, je n'ai plus rien à ajouter. Fin de la discussion. Alors au revoir.

Il s'avança vers la porte.

- Draco !

- Vous l'aimiez ?

- C'est la seule à qui j'aurais du répondre. Je ne l'ai pas fait, alors personne n'aura jamais cette réponse. Elle lui était destinée. Ces mots lui sont consacrés et personne d'autre ne les entendra !

Draco se retourna et le regarda.

- Voilà pourquoi je ne parlerai jamais, et pourquoi je garderai toujours ce secret.

Dumbledore acquiesça. Il avait compris. Tout ce que cet homme hurlait en silence, toute sa douleur, toute l'ampleur de son cauchemar.

- Au revoir, Draco.

Il ne répondit pas.

Il ne lui adressa pas un sourire.

Et il sortit.


C trop triste ! J'espère que vs avez aimé (franchement, cette fic est magnifique, c impossible qu'elle vs ait pas plu ! loool).

Sinon pr info, je rep aux reviews de « pourquoi » et posterai le prochain chap de l'Aurore avt la fin de l'année, si j'y arrive !

Bizou za ts d'une garce, encore Joyeux Noel avec plein de kdos et un super nouvel an ! (attention, l'abus l'alcool est dangereux pr la santé je vous le rappelle :D)