From The Abyss

by Poupoux

Il y a trois ans, il a été envoyé à tort à Azkaban. Maintenant quelque chose s'est produite. Quelque chose qui a placé la puissance d'un dieu dans les mains d'un homme qui veut se venger. Maintenant, la question est : Qui Harry va tuer en premier ?

2. The Trip Home

+ From The Abyss +

Résumé : Il y a trois ans, il a été envoyé à tort à Azkaban. Maintenant quelque chose s'est produite. Quelque chose qui a placé la puissance d'un dieu dans les mains d'un homme qui est à moitié fou. Un homme qui veut se venger. Maintenant, la question est : Qui Harry va tuer en premier ?

Diclamer : Cette histoire est basé sur les personnages et les situations crée par JK Rowling !

Note : Cette histoire est une traduction de l'histoire de Ruskbyte mais étant un petit peu remodelé.

Ceci va être une histoire frappante dure. Les choses pourraient s'avérer bien pour notre héros à la fin, mais pour la plupart vous pouvez vous attendre à des thèmes mûrs et controversés : venant de la langue et abordant ainsi la violence, abus, sexe, et ainsi de suite …

Donc voilà la suite avec un peu de retard, je l'avous! Je tiens quand meme à préciser que la traduction n'est sans doute pas parfaite, loin de là mais je fais ça pour perfectionner mon anglais ! Voilà, un petit point que je voulais préciser !

Sinon les RAR sont à la fin du chapitre ! Bonne lecture à tous, gros bisous ...

¤ Poupoux ¤

Chapitre 2 : « The Trip Home »

J'ai du mal à me reconnaître.

C'est vrai. Me tenant ici, devant ce miroir, je ne vois aucunes ressemblances avec le jeune et innocent garçon qui par le passé est allé à Poudlard. Mes camarades de ma maison me taquinaient à propos de ma petite taille. Mais maintenant, je suis plus grand. Il est facile pour moi de grandir rapidement comme une fusée s'élevant dans l'espace en seulement une minute … Je ne me suis pas mesuré, mais je dois probablement faire autour de 1m80.

Imposant.

J'apprécie de ne plus lever la tête pour regarder les personnes.

Au lieu de cela, c'est à leur tour de lever la tête pour me regarder ou me parler.

Je dois me pencher pour pouvoir passer les portes.

Mon regard d'orphelin sous-alimenté et émacié est parti. Je ne ressemble certainement pas à Hercule ou à n'importe qui, mais j'ai cet aspect musculeux et maigre d'un athlète professionnel. J'aime la manière par lequel mon torse et mes épaules étirent ma chemise. Un énorme changement par rapport aux défroques de Dudley qui faisaient de moi un éléphant pelé.

Le changement le plus apparent est mon visage. La lavette indisciplinée qui était mes cheveux noir corbeau que j'ai hérité de mon père ont disparus. De même que les yeux verts lumineux et intenses dont tout le monde disait qu'ils étaient la copie conforme de ceux de ma mère. Mes cheveux sont maintenant blond foncé, ordonné et peigné en arrière. Mes yeux ne sont plus caché derrière ces horribles ronds de verre – ils sont aussi noir que la nuit. Ils sont juste comme étaient les yeux d'Hagrid.

Il était un ami.

A la différence des autres.

Il n'a jamais douté de moi, et ne s'est soucier de ce que pouvait bien dire les autres à mon sujet.

A la différence des autres.

Et maintenant il est mort.

A la différence des autres.

Les traits de mon visage ont également changé. Pas beaucoup, mais assez. Un menton plus carré. Plus de définition autour des joues et du nez. Des lèvres plus dures et un manque distinct de lignes causées par le rire autour des yeux et de ma bouche. Mais cependant, il y a la présence d'un froncement de sourcil me donnant un air menaçant. Ce sont les restes d'une vie de difficultés et de trois ans de folie dans la plus terrible prison du monde.

Je pourrais avoir le regard de Rogue si j'essayais.

Je me décale pour voir ma cicatrice. Ma célèbre cicatrice. Cette cicatrice maudite, que je déteste presque autant que Voldemort et tout les autres sorciers et sorcières dans le monde. Je ne peux pas m'en débarrasser. Même avec ma puissance, je ne peux l'enlever de mon corps. Au lieu de cela, je me suis contenté de la décaler de mon front à un autre endroit.

Maintenant, regardant fixement au dessus de mon épaule mon corps dans le miroir, j'apprécie ce qu'il est devenu. Ma cicatrice repose maintenant su mon épaule droite. Elle est presque totalement déguisé de la vue par un tatouage. Un phénix renaissant de ses cendres durant une nuit foncée , orageuse et tonnante.

Etonnamment, il a l'air très professionnel. Il ressemble à une peinture de la Renaissance. C'est comme si Leonardo avait essayé de fumer de l'herbe et de peindre le Mona Lisa en même temps. Herbe. Mauvaise Herbe. Bonne substance. Elle me fait oublier pour une heure ou deux. Le bronzage doré de ma peau et les couleurs légèrement foncées rendent le regard de l'image bien plus ancien, même si je ne l'ai fait que depuis trois mois.

Trois mois.

Trois mois de merveilleuse et glorieuse liberté.

Trois mois de nourriture, de boisson et de sexe.

J'admet que la nourriture ici ne vaut pas celle de Poudlard. Les boissons ne sont pas non plus à mon goût, mais la plupart du temps, j'aime les effets de l'alcool : le bourdonnement plaisant dans mon cerveau et la chaleur dans mon intestin.

Le sexe …

Sexe. Il a été sauvage et passionné. Mais n'a impliqué aucuns sentiments. C'est juste du sexe. Je ris sous cape, ne voulant réveiller la fille dans mon lit, en pensant au sentiment de puissance que le sexe m'a donné. Je me rend compte que j'ai eu plus de femmes en trois mois que mes prétendus « amis » ont eu pendant ces trois dernières années pendant lesquelles j'ai été emprisonné à Azkaban.

Heh. Probablement plus qu'ils n'obtiendront jamais dans leur vie.

Combien ?

Je ne sais pas. Je m'en fiche.

Cinquante ? Cent ? Plus ? Si j'en fait trop, je me mettrais en danger. Je ne m'en inquiète pas. Soin ? Soigneux ? Pourquoi est ce que je devrais faire attention ? Je suis un sorcier. Non. Je suis plus qu'un sorcier. Si j'étais vaniteux, je dirais que je suis un dieu.

Je le suis.

Cent femmes en trois mois. Au moins une par jour. Parfois plus. Certaines, je les laisse passer la nuit avec moi en les amenant de nouveaux hôtels à nouveaux hôtels. Hôtels chers. Grand. Grande baignoire. Les autres s'étaient aux endroits où je me trouvais. Dans les bars. Dans les bureaux. Dans les toilettes des hommes. Dans les toilettes des femmes. Sur la banquette arrière d'un voiture. Dans un parking. Dans le lit de leur mari.

Elles étaient naturellement toutes moldues.

Amusant, n'est ce pas ? Le célèbre Harry Potter. Le Garçon-Qui-A-Survécu, qui a sauvé le monde sorcier alors qu'il n'était qu'un bébé, perdant sa virginité avec une fille moldue plutôt qu'une sorcière. Son nom était Sarah. Une princesse. Elle avait 15 ans. Elle avait les yeux bruns. Ses cheveux de la même couleur étaient bouclés. Un peu touffu. Ils me rappelle un peu ceux d'Hermione.

Je comprend pourquoi j'ai été ici dur avec elle.

Je l'ai simplement attiré à moi en utilisant la magie pour l'inciter à me suivre. Elle ne s'est pas rendu compte qu'elle n'agissait pas de sa propre volonté. Elle était mienne. Elle ne le saura jamais.

C'est pareil pour les autres.

Elles ne seront jamais ce que j'ai vraiment fait d'elles.

Est-ce que cela me définit comme un lâche ?

Je ne sais pas. Je m'en fiche.

Je l'ai brièvement interrogé. Juste son nom, son age et le fait qu'elle était toujours vierge, rien de plus. Je n'étais pas vraiment intéressé. Je ne le suis toujours pas. Il n'y avait aucuns préliminaires . Tout ce que je voulais, c'était la baiser.

Et je l'ai fait.

Pas totalement sans cœur, c'était une présence agréable pour elle. Pour toutes. Elles étaient à moi, ne se rendant jamais compte que leur plaisir était accentué par ma magie.

Est-ce que ça peut s'appeler un viol ?

Je ne sais pas et je m'en fiche.

Je l'ai laissé là à peine consciente ,avec ses vêtements dispersés autour d'elle.

Avec les autres, excepté celles que j'ai amené dans me chambre d'hôtel, je n'ai même pas pris la peine d'apprendre leur nom. Et celles que j'ai amené ? Je ne suis même pas sur de me rappeler le nom de la blonde que j'observe dans mon lit depuis que je suis parti de la salle bain. Elle est assez grande et mince. Plus vieille que moi, elle doit être dans sa trentième année et marié à un type appelé Jeremy ( c'est drôle comme je peux me rappeler son nom et pas celui de la fille).

Je pourrais vivre comme ceci pour toujours.

Mais hier était le dernier.

Ma cicatrice.

J'avais oublié.

Vous-Savez-Qui

Notre obligation.

Voldemort.

Mon sang.

Tom Jedusor

Son sang.

Sang.

Les notres

J'avais espéré qu'avec la destruction d'Azkaban, mon rôle dans tout ça sera finalement fini. Harry Potter était en partie, comme tout le monde le sait, mort. Mort. Regretté de personne. Je vais de nouveau dans la salle de bain, plonge ma tête dans le lavabo et ouvre le robinet. L'eau froide coulant au dessus de ma tête me fait du bien. Détente.

Merci Dieu pour ma cicatrice qui n'est plus sur mon front – plus de maux de tête.

Remercier Dieu ? Remercier un dieu ? Me remercier ?

Est-ce que je suis un dieu ?

Un dieu peut faire n'importe quoi. Je peux également faire n'importe quoi -et plus- .

Quand je vais retourner dans le monde des sorciers.

C'est-à-dire bientôt.

Est-ce qu'ils m'acclameront comme un sauveur ?

Un fils prodigue de retour ?

D'une façon ou d'une autre, je ne pense pas.

Je suis sur que Jésus a eu également des jours comme ceux-ci.

Naturellement, il a seulement eu Judas pour le trahir.

Assez.

Assez.

Assez.

Assez.

Assez.

Je me demande pourquoi je n'ai rien senti avant maintenant ? Voldemort a-t-il été inactif pendant trois années ? J'en doute. Pourquoi s'arrêterait-il ? Non. Etais-je fou pour ne pas sentir cette douleur brûlante me tirailler la tète ? Sans doute. Cela a pu probablement m'aider à me maintenir fou. Est-ce que je suis encore fou ?

Je dois l'être.

Je retourne à Poudlard.

Je me tire hors de mes pensées. J'enlève ma tête hors du lavabo et ferme le robinet. L'eau déborde et s'écoule sur le plancher. Je me dirige de nouveau vers la chambre à coucher. L'eau de mes cheveux ruisselle sur mon corps. Mes épaules, mon torse et mon dos sont humides. Lauren (je me rappelle maintenant son nom) s'est décalée et se retrouve étendue à travers le lit.

Je peux voir des marques de morsures autours de ses mamelons. Sa chair est meurtris et décolorée. Je peux voir un peu de sang.

Je ne peux pas perdre du temps à admirer la vue. Je dois partir.

Pitié.

Je la projetais sur le lit encore ce matin.

Cette pensée m'attriste.

Je suis encore excité après la nuit passé.

Je vais auprès de Lauren. Je me rappelle le goût de ses lèvres. Ce doit être un rêve. Je ne rêve pas. Pendant trois mois, j'ai été libre d'Azkaban. Je n'ai pas eu de rêve. Aussi loin que je m'en rappelle. Le dernier était avant mon emprisonnement. Il était au sujet d'Hermione. Il n'était pas sexuel. Il était plaisant.

Je passe mes doigts au dessus de ma joue gauche.

Cicatrices. Trois d'entre elles. Trois coupures à travers mon visage. Hermione me les a données. Après le procès, quand les aurors ont commencé à m'emmener, elle m'a giflé. Plus fort que Malfoy en troisième année. J'ai senti une brûlure. Un peu de sang aussi. Ses ongles m'ont griffé. Etais-ce un accident ? Ou elle l'a fait exprès ?

Je ne sais pas.

Je n'avais jamais eu la chance de voir mes éraflures avant que je ne me sois échappé d'Azkaban. Je ne pensais pas que ces éraflures auraient pu laisser des cicatrices. Non c'est évident. Ce doit être la prison. Elles ont du s'infecter et n'ont pas guérie correctement. J'ai été étonné quand je les aies vu pour la première fois, après être sorti du bain chaud avec les bulles roses.

Je les ai gardé. Comme souvenir. Elle a douté de moi. Elle ne m'a pas fait confiance quand j'ai dit que j'étais innocent. Et ils m'ont laissé être détruit.

Mais je suis meilleur maintenant.

Je ne peux pas les garder si j'y retourne. Quelqu'un pourrait me suspecter. Particulièrement la putain qui me les a donné.

Cette sorcière futée d'Hermione rime avec chienne, elle m'a abandonné. Je me demande avec qui elle est sorti après mon arrestation ? Ron ? Probablement.

Mes vêtements. Ils sont dispersés autour de la chambre à coucher. Pantalon, chemise … mes chaussettes ? Chaussette. Dobby. Dobby… m'identifiera t-il ? Il est un elfe de maison, et non un humain. C'est pourquoi je ne sais pas.

Je suis habillé. La chambre est payée.

Je pars.

Londres. Grande ville. Un monde petit.

Je suis en face du chaudron baveur. Il est encore tôt. Il n'y a pas beaucoup de moldus dans les rues. Parfait. Je n'ai jamais aimé la foule. Encore moins maintenant.

Hmmm…

L'endroit ne me semble pas avoir changé. De l'extérieur en tout cas. L'intérieur est une autre histoire. Pratiquement abandonné. Deux sorcières dans un coin. Fumant. Pas de cigares. Ni de l'herbe. Avec de la boisson. Whiskey pur feu. Un sorcier avec une robe brune foncée. Une pipe. Œufs et lard. Pain grillé. Thé ? Café. Qui est-il ? Pas tom. Je n'aime pas vraiment son regard, Tom sait au moins sourire lui.

« Puis-je vous aider, monsieur ? » me demande t-il. Non je ne l'aime pas

« Où est Tom ? » je lui demande en balayant du regard la salle presque vide.

« Tom ? Je suis désolé, mais l'ancien propriétaire a été tué durant l'attaque des Mangemorts dans la ruelle, il y a deux ans.

Il y a deux ans.

Pitié, j'ai aimé Tom. Il m'était toujours très utile.

Je suis parti me dirigeant vers l'entrée en ignorant les essais du nouveau barman pour me parler. Eh je suis ici. Intéressant. Le passage dans la ruelle est gardée. Deux aurors. Je déteste les aurors. J'étais à peine conscient quand le verdict est tombé et qu'ils m'ont empoigné par le bras.

Deux hommes. Un assez jeune et l'autre un peu plus vieux. L'un à la vingtaine et l'autre s'approche plutôt de la trentaine. Peu importe. Ils me regardent d'un air soupçonneux. J'ai oublié de me changer en sorcier, je suis encore habillé en moldu.

Vais-je m'en sortir ? Vont-ils se douter de quelque chose ?

L'Auror le plus jeune tape avec obéissance sur le briques. Il n'était pas difficile de les manipuler. Curieux. Je croyais que les sorciers seraient plus difficile à manipuler que les moldus. J'ai mal deviner. Ils sont aussi facile à manipuler que les femmes moldues. Je fais un pas vers le passage arqué en pierre.

Le Chemin de Traverse.

Horizontal.

Vertical.

Tombé.

Je suis tombé.

Un ange déchu ? Un ange cassé.

Je me rappelle encore de ma première visite ici avec Hagrid en tant que guide comme si c'était hier. Ca avait été un monde de merveilles pour moi. J'étais si jeune. Et si innocent. Un garçon qui avait passé une décennie vivant dans un placard sous l'escalier. Ce n'est plus un monde de merveilles.

Hagrid est parti.

Tout est vide ici. Presque aussi vide que le bar. La plupart des magasins ne sont pas encore ouverts. Fermé ? Provisoirement ? Définitivement ?Approvisionnement de matériel de Quidditch de qualité. Mon magasin préféré. Détruit.

Vengeance.

La tranquillité de cet endroit est presque effrayante. C'est comme un tombeau. Chambre des secrets. Tom. Journal intime. Ginny. Malfoy. Lucius. Draco. Qu'est ce qui lui est arrivé? Peut-être a-t-il séduit cette chienne d'Hermione, a fait Ron un oncle et a donné des crises cardiaques à toute sa famille ?

Malfoy ne m'a jamais trahi.

Il m'a détesté.

Je l'ai détesté.

Nous nous sommes compris.

Je scrute autour de moi.

Katie Bell ? Je l'ai à peine reconnue. Je ne l'ai pas vu depuis que j'ai été trahi. Elle était dans sa dernière année alors que j'étais dans ma sixième. Elle a des cheveux longs. Plus blond. Plus sauvage. Intéressant sa manière de marcher. Je me demande quel coté elle a choisi ?

Dumbledore ?

Voldemort ?

Celui de Fudge ?

Je dirais plutôt Dumbledore. Katie a toujours été la plus prudente des trois filles. Notre vieille équipe. Nous étions les meilleurs. Ces jours me manquent. Moi, Olivier, Fred, George, Alicia, Angélina et Katie. Nous étions la meilleure équipe de quidditch que Poudlard n'avait jamais vu.

Elle me regarde. J'ai vu son regard se poser sur moi. Bien. Elle me jette un regard comme si j'étais dangereux. Elle pense peut être que je suis un mangemort. Merde, j'ai oublié de me changer. Je lui souris d'un air affecté, quelque chose que j'ai apprise de Malfoy. Elle me regarde. Elle rougit, elle est mignonne.

J'incline poliment la tête. Et me dirige vers le magasin d'Ollivander.

Ah. Au moins cet endroit n'a pas changé. Rempli de boites. Du plancher jusqu'au plafond. Avec un bon nombre de poussière par-dessus. Ollivander ne prend t-il jamais la peine de nettoyer cet endroit ?

« Oui ? »

Oui. Il n'a pas changé. Son sourire. Et ses yeux. Bleu clair. Comme des lunes. Lunard. Rémus Lupin. Le loup-Garou. C'est étonnant comme le ministère s'acharnent sur eux. Il me regarde bizarrement. Naturellement, il se rappelle de chaque baguette qu'il a vendu. Chaque client aussi. Il ne peut pas m'identifier.

« J'ai besoin d'une baguette ! » lui dis-je.

« Mais naturellement, Monsieur …. » il laisse traîner sa voix au loin. Il s'attend à un nom.

Hum. Je n'ai pas eu le temps de penser à cela. Je m'inquiéterais de son sujet plus tard. Pour le moment, je maintiens ma bouche fermée. Les sorciers prêtent beaucoup trop d'attention aux noms.

Ollivander me demande veut savoir avec quelle main je tiens ma baguette magique.

« Avec celle dont j'ai besoin pour exister. »

Il reste abasourdi par ma réponse et retire sa bande pour mesurer. Il essaye de me faire la discussion. En fait je n'ai pas besoin de baguette magique pour faire de la magie. J'en prend une parce que les gens s'attendront à ce que j'en ai une.

Je me demande ce qui est arrivé à ma vieille baguette magique ? Dumbledore me l'a prise lors de mon arrestation. L'a-t-il cassé ? Ils sont censé le faire lorsque vous êtes expulsé. Comme celle d'Hagrid. Ou peut-être l'a-t-il gardé ? Après tout, c'est la sœur de celle de Voldemort. Le même Phénix, Fumseck, a donné ses plumes pour les deux baguettes.

C'est la mienne.

Peut-être je la reprendrais. Pour raison sentimentale.

Ollivander pendant ce temps là, parle toujours.

« Cœur de Dragon, plume de Phénix … Depuis la deuxième ascension de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcé-le-nom, j'ai commencé des expérimentations avec d'autres substances magiques. »

Curieux . Je lui demande « Pourquoi ? »

Ollivander me regarde avec ces yeux pales. Un regard appuyé.

« Ce sont des périodes dangereuses monsieur. Les gens peuvent avoir besoin de baguettes magiques plus puissantes et plus robustes qu'avant. »

Il a un grand assortiment de boites dans ses bras. Il les laisse tomber sur le comptoir et fouille parmi elles. Il retire une boite et l'ouvre. J'accepte la baguette qu'il me tend.

22 centimètres. Jacaranda. Cheveux de Griffon.

Non.

27 cm et demi. Erable. Cheveux de Vélane.

Non.

17 cm.

Non.

Saule.

Non.

Plume de Phénix.

Non.

Non.

Non.

Non.

Je suis sur que la dernière fois, ça n'avait pas pris autant de temps. Il est passé par au moins 100 baguettes. Merde, je pense qu'il s'amuse réellement.

« Oui, oui. Peut-être. Celle-ci ? Je me demande. »

Il y a quelque chose dans son regard avec ses yeux pales qui me semble familier.

C'est le même regard qu'il y a 9 ans quand je suis venu ici pour la première fois. Le regard qu'il m'a donné juste avant de me remettre pour la première fois ma baguette magique. Ma première baguette magique. Bois de houx et plume de phénix, 27.5 centimètres. Facile à manier, très souple.

« Bois houx et plume de phénix, 27.5 centimètres » me dit-il.

Mon cœur s'arrête de battre.

« Facile à manier et très souple » rajoute t-il.

Merde.

Merde.

Merde.

Merde.

Sait-il ? Le dira t-il ?

« C'est une baguette magique en partie unique. Il y a seulement une autre comme celle-ci dans le monde. .. » Ses yeux rougeoient presque. « Juste une … très puissante »

Je prend sa fichue baguette.

Mes doigts peuvent sentir une chaleur réconfortante. L'air autour de moi remue mes cheveux blonds. Une lumière semble m'envelopper. Rouge et or. Le jet d'étincelles au bout de ma baguette magique. Juste comme la dernière fois.

« Ce qui fera 20 gallions monsieur. »

Je hausse le sourcil à l'annonce du prix. La dernière fois, c'était 7 gallions. Il me lance un regard d'excuse tout en gesticulant. « Ce sont des périodes difficiles monsieur. »

J'atteins ma poche de mon manteau de moldu, je dois me rappeler de le changer en robe de sorcier, et retire une petite bourses remplie de pièces d'or de d'argent. Comme je l'ai fait à Aberdeen avec la machine moldue, j'ai pris un peu de gallions et de mornilles dans l'une des nombreuses chambres fortes de Gringotts lorsque je suis entré dans le chemin de Traverse.

Pas sur mon compte, naturellement. Malfoy. Je prend ma revanche.

« Faites attention monsieur » me dit Ollivander alors que je me dirige vers la sortie. « Le dernier propriétaire d'une telle baguette magique a fait beaucoup de choses terribles. »

Je regarde en arrière et lui dit « Terribles mais grandes. »

Il sourit.

Il sait.

Je pars du magasin.

Il ne sourit pas.

Il ne sait pas.

Si tout va bien, mon sort d'amnésie fonctionnera mieux que celui de Lockhart.

'Allo, 'Allo, 'Allo.

Il semblerait que Katie a décidé de traîner et de garder un oeil sur moi. Elle essaye de ne pas se faire remarquer. J'ai envie de la prendre. Je me demande comment elle réagirait si j'allais lui demander. « Hé j'ai envie de prendre une chambre au chaudron Baveur, ça te dit ? »

Je suis tenté mais je dois me retenir. Si elle travaille pour Dumbledore, je pourrais obtenir une chance de la rencontrer quand j'arriverais à Poudlard. Peut-être que je pourrais voir si les sorcières sont aussi amusantes que les moldues ?

J'ai besoin d'une robe de sorcier. Elle est devant Madame Malkins. Parfait.

Je passe devant elle et entre dans le magasin. Je marche entre les présentoirs des robes et me dirige vers le fond du magasin, jusqu'à je sois hors de vue. Elle ne peut pas me voir partir. Elle ne peut pas me voir disparaître.

J'apparais dans ce foutu village.

Tout est mort à l'intérieur. Le « Terrier » est dans le même état que le magasin de quidditch. Une attaque ? Probablement. L'odeur de la fumée et du bois brulé n'est plus présente. Ca a du se produire au même moment que l'attaque sur le chemin de Traverse. Il y a deux ans.

Je me demande qui est mort ?

Les Mangemorts les ont-ils tués ? Etait-ce Avada Kedavra ?

Je ne sais pas. Je m'en fiche.

Avec un geste de la main, le Terrier est réparé. Il est parfait. Juste comme il l'était. Juste comme je m'en rappelle lors de l'été de ma sixième année. Avant que ceux que je considérais comme ma famille m'ait jeté de coté et m'ait laissé me décomposer à Azkaban. J'ai juste reconstruit une maison entière en moins d'une seconde. Je ne suis pas fatigué.

Avec un autre geste de la main, la maison est encore plus belle. Les lignes et les angles de murs sont maintenant droits. L'extérieur mais aussi l'intérieur. Le Terrier n'a plus de danger de s'effondrer d'une minute à l'autre. Comme la tour de Pise.

Pizza. J'ai faim. Et soif aussi. Je veux une bière.

Je n'ai plus rien à faire ici. Je pourrais rentrer mais il y a trop de souvenirs. Des souvenirs heureux qui resteront dans cette maison. Si j'allais à l'intérieur, je serais forcé de m'en rappeler. En outre, je dois aller à Poudlard. Je sais même pas pourquoi je suis venu ici en premier lieu.

Pour voir les Weasleys ? Pourquoi ? Ils m'ont trahis.

La maison tombait en ruine. Comme une maison de cartes sur le point de s'effondrer. Cartes. Cartes explosives.

J'avais l'habitude d'y jouer avec Ron.

Dans le train de Poudlard.

Dans notre pièce commune à Poudlard.

Poudlard.

Je suis dehors devant le portes de Poudlard. Le château apparaît distinctement devant moi. Je suis étonné par le fait qu'il n'y ai aucune garde. Je regarde de plus près et je peux voir quatre sorciers. Des Aurors se tenant devant les portes principales. Naturellement. Vous ne pouvez apparaître et disparaître dans l'enceinte de Poudlard. Mais bon, après tout, je peux disparaître où je veux.

Personne d'autre ne peut le faire. Je suis meilleur qu'avant, je suis plus rapide et plus fort.

Je ne sais pas pourquoi. Mais je m'en fiche.

Je suis moi.

J'étudie le château pendant quelques minutes. Rien ne semble avoir changé. Selon moi –d'après la Rolex que j'ai acquis pendant mon séjour à Aberdeen- je suis arrivé juste pour le petit déjeuner. Parfait. J'ai faim. Ca sera amusant de voir les réactions de chacun quand je vais arrivé devant eux.

Harry Potter, le garçon-qui-a-survécu, qui a été trahi et abandonné par ceux à qui il faisait confiance, est de retour à Poudlard après une absence de trois ans. Je vais faire basculer leur monde. Je ne vais pas leur dire la vérité jusqu'au jour où cette révélation les détruira. Ou jusqu'à ce que moi je les détruisent. Peut-être que jamais je ne leur dirais.

C'est vraiment triste.

Et j'ai toujours besoin de prendre quelques robes.

Mais vous savez ce qui est le pire dans tout ça ?

C'est que je me sens tout excité d'y aller.

Note de l'auteur ( la vraie ) : Je suis sûr qu'en ce moment chacun pense probablement que je tombe dans le cliché où Harry se déguise, va à Poudlard, personne l'identifie, il enseigne la Défense Contre Les Forces Du Mal, parle avec ses vieux amis, les fait culpabiliser, finalement prouve son innocence et puis pardonne et oublie cette histoire et finalement tous vivent heureux.

Vous devriez mieux me connaître.

RAR :

Elizagth : Oui, c'est vrai que c'est rare de le voir dans cet état ! Voilà la suite !

A.D vs A.V : On se calme lol ! Allez on souffle ! On inspire et on expire ! Voilà c'est très bien ! Tu vois quand tu veux, tu peux ressembler à quelqu'un de civilisé ;)

Abel : Et voilà la suite Abel !

Tom-the-lord : Voilà la suite, j'espère que tu as tenu assez longtemps pour pouvoir la lire !

Lounah : Quand je dis remodeler, c'est que à certains passage, il y a des expressions anglaises impossibles à traduire ou encore des jeux de mots qui ne valent rien en français. Mais si tu veux tout lire, il te suffit d'aller la lire en anglais ! La fic anglais porte le meme nom : "From The Abyss". C'est mon choix de ne pas tout traduire, ou encore d'arranger des phrases et l'auteur anglaise est d'accord avec moi. Voilà bisous .

L. Oceans : Tu crois vraiment que je vais répondre à tes questions. Et ben ...nan. Comme ça tu devras lire les autres chapitres pour avoir des réponses à tes questions. Mumus, moi non plus veu pas lui faire du mal, mais si l'auteur anglaise veut le torturer, j'aurais pas le choix, mais ça sera très difficile pour moi, mes doigts auront du mal à taper sur les touches du clavier.

Max : Raffraichissant ? Oui si on veut ! T'as pas fini de voir la folie de Harry ¡ ;)

Tbd : Et je continue lol, t'inquiète pas !

Luciole : Et bien voilà la suite

Surimi : J'adore ton pseudo! T'aime bien le surimi ? lol