+ From The Abyss +
Résumé : Il y a trois ans, il a été envoyé à tort à Azkaban. Maintenant quelque chose s'est produit. Quelque chose qui a placé la puissance d'un dieu dans les mains d'un homme qui est à moitié fou. Un homme qui veut se venger. Maintenant, la question est : Qui Harry va tuer en premier ?Diclaimer : Cette histoire est basé sur les personnages et les situations crée par JK Rowling !
Note : Cette histoire est une traduction de l'histoire de Ruskbyte mais étant un petit peu remodelé.
Ceci va être une histoire frappante dure. Les choses pourraient s'avérer bien pour notre héros à la fin, mais pour la plupart vous pouvez vous attendre à des thèmes mûrs et controversés : venant de la langue et abordant ainsi la violence, abus, sexe, et ainsi de suite …
Je suis désolé pour le retard mais entre la lecture de HP HBP et puis les vacances, c'est difficile de trouver du temps ;) ! Mais voilà le suite !
Je voulais vous demander, comment avez vous trouvé le Tome 6, pour ceux qui l'ont lu ? ( évitez les spoilers dans vos réponses par respect pour ceux qui ne l'on pas lu ! Juste votre impression !)
¤ Poupoux ¤
Bonne lecture ...
Chapitre 3 : « Dubious Hospitality »
Mes maux de tête.
Ca signifie que je suis réveillé.
J'étais endormi ?
Non.
J'étais sans connaissance.
Quelqu'un m'a assommé. M'a frappé par derrière.
Dur.
Idiot.
Je suis un idiot.
Je n'ai pas fait attention. J'ai fait irruption en poussant les portes menant à Poudlard, en passant devant des élèves étonnés et effrayés au niveau de l'entrée du grand hall. Etudiants. Je m'avance majestueusement devant eux dans une parfaite imitation de Rogue. Rogue : il est un mangemort. Un mangeur de merde. Un des lèches-bottes de Voldemort.
La grande entrée du grand hall. Les décorations d'Halloween étaient toujours présentes. Chaque regard était sur moi. Professeurs. Etudiants. Autres. Une centaine. Tous. Je dois leur sembler impressionnant ? Chaque regard était sur moi. Malheureusement mes yeux ne pouvaient les regarder. Douleur. Tomber. Noirceur. Eveillé.
J'essaye de me déplacer. Je ne peux pas.
J'entends parler.
Une voix familière.
« … pourrait être une nouvelle recrue. Vous-Savez-Qui a été vu récemment sur le continent »
Idiots. Ils pensent que je suis un mangemort. Je n'arrive pas à identifier la voix. Elle me semble familière, mais je n'arrive pas à la situer. Une autre voix parle. Je la reconnais immédiatement. Je ne pourrais jamais l'oublier.
Dumbledore : « Severus ? »
Severus ? Servilus. Rogue. Sa voix n'est pas aussi huileuse et lisse qu'avant. Dur. Elle est plutôt rauque, comme s'il avait crié pendant des heures. Tout comme la mienne.
« Je ne vois pas qui c'est. Il est possible que l'on se soit déjà rencontrer mais il devait avoir sa cagoule… Je devrais l'entendre parler. »
« Parler ? »
Ma voix apporte un silence dans la salle. Je pense que ce simple mot, exprimé avec une telle fureur doit les avoir étonné. Les avoir effrayé. Bien. Car j'en ai vraiment marre. Je suis vraiment tenté de faire exploser ces connards, trouver Voldemort et séparer chaque partie de son corps et ensuite aller retrouver cette mignonne de chienne moldue pour qu'elle suce mon robinet.
Damnez-les.
J'ouvre les yeux. Ils reculent. Excepté Dumbledore.
Ils sont nombreux dans le hall. Dumbledore, le vieux fou, semble n'avoir à peine changé au cours de ces années. Toujours jeune. Intemporel.
Derrière lui, il y a McGonagall. Ses cheveux sont pratiquement gris. Elle a beaucoup plus de rides. Rien n'était jamais assez bien pour elle. Je me rappelle encore les derniers mots qu'elle m'a dit. Que j'étais une insulte aux noms de mes parents !
Elle ne pouvait pas me blesser autant, même si elle m'avait giflé – comme Hermione l'a fait. Elle me regarde avec une légère appréhension mais avec toujours ce même regard. Persistant.
Rogue.
Rien.
Certainement plus laid que moi. Il y a des cicatrices sur son visage. Il a du être blessé. Bien fait. Après tout, il a toujours pris un malin plaisir à me blesser. Pas physiquement, mais par des joutes verbales. Je me demande si ses cicatrices ont été faites par hasard, un accident, ou peut-être Voldemort qui lui a infligé une punition.
J'essaye de me déplacer. Je ne peux pas. Quelque chose m'en empêche. Je suis sur une chaise. Des cordes autour de mes poignets. Des cordes autour de mes chevilles. Il y a de la magie autour. Je peux la goûter, la sentir. La sentir. Quelle est cette chose ? Nous sommes dans les cachots. Une chaise de torture ? Non. Une chaise d'exécution ? Non. Une chaise pour un interrogatoire ? Oui, ils vont essayer de m'inciter à leur dire ce que je sais. Ah, je vais leur en dire des choses. Des choses qu'ils ne vont certainement pas aimer entendre. Des choses qu'ils ne voudront pas entendre.
« C'est cela la célèbre hospitalité de Poudlard ? » Je regarde Rogue. « Vous n'arrivez pas à m'identifier ? »
Il défigure mon visage. Les mots glissent sur sa peau palotte comme une lame pointue. Je ricane pendant que ses lèvres dessinent une ligne mince. Oui, il se fâche. Bien. Je doute qu'il ne peut identifier ma voix, je suis complètement différent du garçon qu'ils ont trahi. Azkaban m'a laissé sa marque. Bien plus qu'un esprit et une âme torturées. Trois ans de marque de folie pour beaucoup de cris.
« Nous nous connaissons ? »
Encore Dumbledore. Toujours à poser des questions stupides. Ce doit être un talent chez lui.
« Naturellement que vous me connaissez crétin fini » je claque
« Attendez une minute » hurle un de ceux que je n'arrive pas à identifier.
« Oh, je vous donnerais une minute ». J'en ai marre. « Je vous donnerais une minute qui durera une éternité »
Il y a du mouvement. Je tourne ma tête dans cette direction. Dumbledore se décale. Il me regarde.
De près.
Comme un scientifique qui dissèque un papillon ! Ou une guêpe. Ou un scorpion. Je suis trop dangereux maintenant pour être un petit papillon inoffensif.
Il regarde mon visage, comme s'il savait que ce n'était pas mon véritable aspect. Il se redresse et me regarde d'un air songeur. Songeur. Pensif. Pensive. Je me suis perdu dans sa pensive durant ma quatrième année. Avant la mort de Cédric. Avant que mon innocence ne meurt avec lui.
De quel droit pense t'il me regarder comme ça ?
« Qu'est ce que tu regardes vieil homme ? »
Après tout ce qui m'est arrivé.
« Petit morveux irrespectueux » gronde Rogue. Il atteint sa baguette magique. Parfait. Dumbledore l'arrête avant qu'il ne puisse faire quelque chose de stupide. Stupide. J'aurais bien voulu qu'il fasse quelque chose de stupide. Alors j'aurais pu avoir une bonne raison pour le blesser. J'ai déjà une excuse mais ils ne le savent pas. Dumbledore me regarde. Curieux. Il réfléchit … hum…Comme durant ma quatrième année, quand il a capturé Barty Croupton Junior.
Mon esprit a été torturé et détruit par les détraqueurs. Comparé à cela, Dumbledore et Voldemort ne sont que des amateurs. Rien de ce qu'ils ne peuvent me faire, ne pourront me blesser.
Pas plus.
Je suis au-delà de la douleur.
Je survis avec la douleur.
Je l'utilise pour alimenter ma colère. Ma faim. Ma soif. Ma vengeance.
« Il ne vous fera pas de mal si vous coopérer avec nous ! »
Oui c'est un talent.
Je ricane en guise de réponse.
Oh oui, je commence à y arriver. Oh, oui je commence certainement à faire travailler le vieux barbu. Imaginez cela, je parviens à faire ce que personne n'a encore pu faire.
Suis-je bon ?
Je ne suis pas bon.
Pas plus.
Pas après ce qu'ils m'ont fait.
Mais je ne suis pas non plus mauvais.
Pas encore.
« Severus » dis Dumbledore en se tournant vers lui comme pour passer commande. Il se redresse avec ennui. Je suis probablement le seul à le noter dans cette pièce. Le seul qui peut le noter, je suis désormais plus qu'un simple sorcier. Je suis meilleur que tout le reste. Je suis le meilleur, et eux ne le sauront jamais.
Dumbledore continue « Veritaserum »
Je commence à rire.
Je ris.
Je ris jusqu'à ce que des larmes apparaissent.
Hilare.
Véritaserum. Breuvage magique de vérité.
Oh oui, comme si ça allait fonctionner.
« Pourrais-je vous demander ce que vous trouvez de si drôle ? »
Mon rire meurt lentement.
« Amusant ? Putain, c'est hilarant » lui dis-je.
« Nous n'avons pas besoin d'un tel vocabulaire » intervient McGonagall
Je la lorgne « Juste parce que vous n'avez pas profité de la vie, ça ne signifie pas que vous devez être aigre. Huh, c'est presque aussi drôle qu'utiliser le véritaserum sur moi. »
Dumbledore devient blême.
« Severus. »
Rogue commence à se déplacer, mais je l'arrête avec un petit rire. Je ris nerveusement et grimace comme un fou. J'ajoute en le regardant :
« Ca ne marchera pas. »
« Personne n'est immunisé contre le Véritaserum » déclare Rogue. Si dévoué. Si confiant. Je vais avoir un malin plaisir à briser ses illusions.
« Excepté Harry Potter » J'ai découvert cela au début de ma sixième année.
Dumbledore recule à a mention de mon nom. Je trouve cela amusant. Dumbledore n'a pas peur de prononcer le nom de Voldemort et pourtant il se tapit lorsque l'on prononce Harry Potter.
Pourquoi ne peut-il pas entendre mon nom ? Peut-être me craint t-il et de ce que j'ai pu devenir ? Peut-être se sent-il coupable ? Peut-être il a honte que son école soit associée à moi ?
« Potter, heureusement … » Rogue crache presque mon nom « … est mort »
« Vraiment ? » Je souris. C'est un sourire mauvais. Je sais.
Le changement commence alors lentement.
Ca commence avec mes yeux.
La fenêtre de l'âme.
Si j'en ai une.
Je ne sais pas.
Peut-être les détraqueurs me l'ont prise.
Mes yeux étaient la dernière partie de moi qui ai changé. Du vert au noir. Maintenant ils changent lentement du noir au vert. Vert clair. Anormalement lumineux. Comme des émeraudes miroitant dans la lumière du feu. Je peux sentir le changement pendant que mes iris se transforment. Une sensation de traction et de pincement étrange.
Mon visage est le prochain, les lignes et les angles se décalent lentement. Mon menton. Mes joues. Mon nez. Je sens un léger pic brûlant à travers ma joue gauche, comme le trio de cicatrices qu'Hermione m'avait faites.
Je ne peux pas vraiment sentir mes cheveux changés, passant du blond au noir indiscipliné.
Les cheveux noirs de mon père.
James.
Les yeux verts de ma mère.
Lily.
La dernière chose qui ait changé est ma cicatrice. Cette satanée cicatrice. Elle est brûlante comme un douloureux coup sur la tête- plutôt comme si j'avais un tisonnier chaud, flamboyant qui se remue au niveau de mon front. Je peux la sentir, intensément, cette cicatrice, cet éclair qui coupe et brûle à travers mon front.
Je me demande brièvement si mon tatouage de phénix est toujours sur mon épaule. Je n'ai certainement plus besoin de lui.
Je souris d'un air affecté vers leurs visages stupéfaits. Je peux voir leur incrédulité.
Hummmm, pas tout à fait la réaction que j'avais prévue. J'avais pensé qu'ils crieraient avec terreur. Des lancements de sortilèges et de malédictions en agissant comme des héros – traîtres – qu'ils pensent être.
Elle est plutôt décevante cette tranquillité.
J'espérais tuer quelqu'un en « self défense »
« Harry ? »
Je peux sentir la puissance remplir mes yeux – ces yeux verts qui se glissent sur Dumbledore.
Il est cendré, comme tout le monde, comme s'il avait vu un fantôme. Je ris nerveusement à cette pensée. Poudlard est rempli de fantômes.
« Donnez à l'homme un cigare » dis-je d'une voix traînante. Je ressemble à Malfoy. Les deux Malfoys. Je souris d'un air affecté, tout comme les Malfoys. J'agite les doigts de ma main.
Heh, leurs regards sur leurs visages sont tout aussi inestimables que ces havanas. Je souhaite avoir un appareil photo. Comment j'arrive à penser quelque chose comme ça ? Je ne me transformerais pas en Colin Crivey.
Incrédulité. Stupéfaction. Confusion. Horreur. Terreur.
Je découvre mes dents dans une grimace sauvage. Je souhaite avoir un miroir, car je suis sur que je ne me suis jamais vu comme je pouvais avoir l'air méchant. Oui, un miroir. Pas un foutu appareil photo. Rire.
Je me lève.
Oh, c'est drôle. Tout le monde est étonné. Peut être du au fait que malgré toutes ces contraintes idiotes qui me liaient à la chaise, j'ai réussi à me libérer.
Heh, plus rien ne m'attache. Les dispositifs d'accrochage autours de mes poignets et chevilles se sont évaporées. Plus rien ne peut m'arrêter.
Ooohh, ils ont leur baguette dirigée vers moi.
Pas très impressionnant.
« Potter » gronde Rogue, je peux voir une certaine rougeur au niveau de ses joues citriques. En colère ?
« Rogue » lui répond-je. Il n'est rien pour moi. Je ferais attention à lui quand ça sera son tour, pas avant.
Je peux sentir la magie traverser la salle. Par-ci, par-là. Dans leurs baguettes. Ils appellent la magie avec leurs baguettes. Ils veulent me maudir. Ils veulent me renvoyer de nouveau à Azkaban, de nouveau dans l'enfer. Dans l'oubli. Dans l'abyme.
Je ne les laisserais pas faire.
Je plis mes doigts et toutes leurs baguettes magiques éclatent en morceau. Hurlement, Cris perçants. Douleur. Je souris au bruit. Le cri de mort d'un sorcier est ma symphonie. Une symphonie de douleur. De la vengeance, c'est tout ce que je veux. C'est tout ce que j'ai besoin.
Dumbledore fronce les sourcils et regarde les autres avec souci. Il n'avait pas sorti sa baguette magique. Bâtard. Cela signifie que sa main n'est pas blessée et ne saigne pas comme les autres. Il n'est pas blessé. Il ne souffre pas. Je veux qu'il soit blessé. Je veux qu'il connaisse la douleur comme moi je l'ai ressentie. Je veux le tuer. Il se tourne de nouveau vers moi. Aucun scintillement dans ses yeux. Pourtant, avant, ils scintillaient beaucoup. Maintenant ses yeux ( aussi bleus que les miens sont verts) sont solennels. Triste presque déçu.
Déçu ?
Déçu ?
Je peux sentir la puissance s'emparer de moi jusqu'à ce qu'elle soit bouillonnante, moussante et battante. Comment ose t-il être déçu ?
Comment ose t-il ?
Comment ose t-il ?
COMMENT OSE T-IL ?
COMMENT OSE T-IL ?
Non.
Non.
Calme.
Pas encore. Pas encore. Pas maintenant. Plus tard. Temps. Prendre son temps. Je ne peux pas le tuer maintenant. Je ne peux pas encore le tuer. Je dois d'abord le faire souffrir. Lui montrer. Lui montrer ce qu'il a fait de moi. L'inciter à lui faire comprendre que sa trahison m'a détruit. Cette trahison qui a fait de moi ce que je suis maintenant. Le tuer. Oui je le tuerais, lui et tous les autres. Tous ceux qui m'ont abandonné sans raison, sans m'écouter.
Mais pas maintenant.
Non
D'abord, il doit souffrir.
Comme je souffre !
Péniblement.
Lentement.
« Harry »
Il essaye encore. Il essaye toujours. C'est toujours le même chose avec le grand-père. Il s'inquiète ? S'il était inquiet, il ne m'aurait pas envoyé à Azkaban,comme il l'a fait. Aurait-il cru ses mensonges à mon sujet ? M'aurai-il abandonné sans comprendre, sans combattre ? Sans écouter ma version.
Je montre mes dents et siffle « Vous ne pouvez pas comprendre à quel point j'ai envie de vous tuer traître. »
Le grand-père me regarde. Le directeur montre sur son visage son air intéressé et inquiet. L'une de ses nombreuses façades. L'homme qui a le plus de masques pour couvrir son visage qu'une compagnie de théâtre. Je sais ce qu'il va me dire après. Soyez raisonnable Harry. Ecoutez-moi, Harry. Ne faites rien que vous pourriez regretter plus tard, Harry.
« Pourquoi voulez-vous me tuer Harry ? »
« Vous ne m'avez jamais dit ce que je voulais savoir, ce que j'avais besoin de savoir » lui dis-je. Je crache à ses pieds et montre mon mépris. « Pourquoi ne devrais-je pas vous rendre la pareille ? »
« Harry » Je le coupe en levant mon bras.
« Je ne veux pas écouter vos mensonges, traître, vous n'avez rien à me dire que je suis disposé à entendre » Je le pousse, le frappe. « Et je n'ai rien à dire. Pas encore. »
« Potter » Rogue ?
Je regarde derrière moi. Quoi ? Comment a-t-il obtenu une baguette magique ? J'ai détruit sa baguette magique avec les autres. Elle est dans son autre main, son autre main est blessée. Il l'a caché dans sa longue robe. Mais je n'ai pas … ma baguette. Il utilise ma baguette magique. Ma baguette magique. Non. Pas ma baguette magique. Celle que j'ai acheté chez Ollivander plus tôt dans la journée. J'ai changé sa mémoire. Facile. Obtenir ma baguette dans la main de Rogue serait encore plus facile. Facile,mais moi j'en ai pas besoin. Je n'en veux plus.
Je les effraye d'avantage en faisant ce que je veux sans baguette magique.
Un jouet si primitif.
Un jouet d'enfant.
Maintenant, il marche vers moi. La baguette est instable, elle tremble. Il veut être adroit pour ne pas me louper. Je n'ai pas le temps, ni la patience de voir onduler cette satanée baguette magique. Je suis au-delà de ces jeux enfantins. Je suis tellement plus que ça. Tellement.
« Oh, tais-toi, Rogue, et reste où tu es. »
C'est drôle, il a vraiment écouté.
Oh. Ah, oui.
Bien sur, il n'a pas trop le choix maintenant.
Je le regarde –Servilus- et fixe Dumbledore. Je souris d'un air affecté -j'aurais du laisser le choixpeau me mettre à Serpentard- et soulève mes mains vers le ciel. Ils peuvent voir qu'elles sont vides. Ils doivent penser que je peux faire de la magie sans baguette. Mais non. Ce n'est pas magique. C'est la puissance, le pouvoir. C'est moi.
« Regarde, aucune baguette. »
Je me retourne vers la porte menant hors de la salle. Verrouillée. Boulonnée. Cela ne m'arrêtera pas de partir. Rien ne peut m'arrêter. La porte explose laissant me laissant le champ libre. Beaucoup de poussière dans l'air Ca me pique les yeux. Sagement, aucuns de ces idiots n'essayent de m'arrêter. J'espère qu'ils le feront.
Je veux les tuer.
Tous.
Chacun de ceux qui sont dans ce château.
Tous les profs.
Tous les étudiants.
Tout simplement, chaque sorcier.
Tout simplement, chaque sorcière.
Tous.
Sans exception.
Aucuns ne méritent de vivre.
Aucuns.
Pas même leurs hiboux, leurs chats ou même leurs crapauds qu'ils pourraient avoir. Comme Trevor ! Neville, qui ne pouvait jamais maintenir cette stupide créature en place ! Je doutais de lui, personne ne pouvait être aussi maladroit que Neville. Tranquille, timide. Je l'ai considéré comme un ami après ma cinquième année. Après le ministère de la magie. Après le département des mystères. Je lui aurais fait confiance toute ma vie.
Je l'aurais fait.
Mais, il m'a trahi. Il m'a abandonné. Comme les autres ! Cependant, il payera. Comme les autres ! Tous.
Des étudiants gênent mon passage. Peut-être certains d'entre eux m'identifient. Je ne sais pas. Je ne pense pas. Au moins, je n'entends pas crier « Attention à nous, c'est Harry Potter ! Aiiiieeeee »
Pitié, ça aurait été drôle. Ca m'aurait amené du baume au cœur.
Je veux toujours blesser quelque chose. Mettre à mort quelque chose. Quelqu'un.
« Stupéfix ! »
Quelqu'un doit être là en ce moment.
Aurors. Cinq aurors. L'un d'entre eux a jugé bon de m'assommer. Idiot. J'ai du être distrait par mes pensées de carnage et de vengeance, mais je ne vais pas me laisser faire d'une façon aussi pathétique. J'apprends de mes erreurs. Ce qui s'est produit ne se reproduire pas. J'ai été dupé une fois, honte sur moi. Q'ils essayent de me duper une deuxième fois, je tuerai tous ces crétins avant qu'ils n'obtiennent cette chance.
Ils m'encerclent. Bloquent la sortie. Je pourrais juste partir. Je n'ai pas besoin de transplaner. Les sorts autours de l'école ne pourront pas m'arrêter. Ils ne peuvent pas m'arrêter. Je dois montrer à ce vieux Dumbledore ce que je sais faire.
« Laissez, moi ! Maintenant ! » dis-je. Ils doivent m'identifier à ce jour. Cheveux noirs. Yeux verts. Grande cicatrice en forme d'éclair au niveau du front. Je suis Harry Potter.
« Je ne pense pas monsieur. Vous n'allez nulle part » me dit le chef, le plus vieux des cinq. Monsieur ? Pour qui il se prend pour m'appeler monsieur ? Moi ? Il y a un rire. Peut-être ne m'ont-ils pas reconnu. Il lève sa baguette magique au niveau de mon visage.
Très professionnel.
Très intimidant.
Je ne suis pas d'humeur.
« Laissez-moi --- enculé »
Rouge. Blanc. Gris
Sang. Os. Cerveau.
Je suis plutôt étonné car les corps des aurors tombent au sol. Les cinq se tenaient en cercle, avec moi au milieu.
On m'observe.
Silence.
Un long moment.
Les étudiants ne comprennent pas ce qu'il vient de se produire. Lentement. Lentement, ils commencent à comprendre. Les étudiant les plus âgés d'abord. Bientôt. Bientôt l'un d'entre brisera le silence. Le brisera avec un cri perçant ce qui amènera tout le monde dans un chaos. Anarchie. Tumulte. Les oreilles qui sifflent. Une autre symphonie. Oui, ça commence. Une fille. Elle crie.
Quand apprendront-ils à paniquer correctement ?
Il y a un bon nombre de cris perçants désormais. C'est une belle symphonie. Chaque partie de l'orchestre joue en harmonie. Horreur. Terreur. Dégoût. Revirement. C'est une merveille à entendre. Magnifique.
Certains des estomacs les plus faibles ne peuvent se contenir. La puanteur acre du vomi accompagné de la saveur amère du sang, pendant que le bruit des vomissements se mélange à la musique. Je parierai que c'est un groupe de Poufsouffle. Ils n'ont jamais été très forts. Excepté Cédric,mais lui c'est une exception. Il était un héro. J'étais censé être un héro. Ils m'ont transformé en bandit. C'est ce que je suis maintenant. Je tue des personnes. Les héros n'assassinent pas des personnes. Moi, oui. A cause d'eux. A cause de ce qu'ils on fait de moi. Puisqu'ils m'ont abandonné -m'ont trahi- et m'ont laissé à un destin pire que la mort.
La symphonie monte en crescendo. La panique s'empare de toute l'école. Vraiment pathétique, comme ces enfants tombent facilement dans un tel désordre. Ils sont faibles. Pas comme moi. J'étais fort. Quand il y avait eu un troll dans les cachots ( et stupidement, on est allé à sa rencontre), j'étais celui qui a gardé son sang froid au contraire d'Hermione. Quand chacun a paniqué lorsque l'on a vu le sanglant message laissé par Tom, j'étais celui qui est resté calme. Toujours le seul entouré par des « amis », directeur, professeurs, ennemis. Toujours. Je n'ai jamais connu autre chose.
Ils courent maintenant.
Mais ils ne peuvent pas louper l'inévitable.
Et l'inévitable arrive.
Ma vengeance.
Je me déplace doucement autour des restes sanglants des Aurors, afin de ne pas glisser dans cette piscine de sang entourant les cadavres sans tête. Sans tête. Les enfants, les plus peureux se sont déjà sauvés, les cris sont encore plus forts. Ils doivent penser que je veux les tuer. Je ris pendant que je progresse dans les couloirs, laissant une traînée d'empreintes de pas de sang dans mon sillage.
Les portes ont été fermées à clef. En raison de mon évasion ? Peut-être. Mais ça ne peut pas m'arrêter. Je suis sur le point de souffler les portes de leurs charnières mais je m'arrête. Une pensée. Tom. Le basilic. Le message. Miss Teigne. Je devrais laisser à mon tour un message, pour leur faire savoir qui est venu aujourd'hui. Je pense à faire pareil que Tom comme lors de ma deuxième année mais non, je vais trouver quelque chose de mieux qu'un message avec du sang écrit sur un mur. Je ne veux pas suivre ce bâtard. Cet endroit ici sera une bien meilleure toile pour peindre mon message.
Harry Potter est revenu à Poudlard.
Prenez garde, traîtres.
Ma justice. Ma revanche.
Je laisse cela brûler sur le plancher du hall d'entrée du château. Brûlures. Flammes, aussi vertes que mes yeux et qui sont aussi éternelles que ma haine pour ceux qui m'ont trahi. Rien ne pourra éteindre ces mots ardents qui proclament mon retour. Je ne permettrai pas cela. Pas jusqu'à ce que ma soif de vengeance soit éteinte. Alors … alors je laisserais les flammes mourir. Mais pour l'instant elles brûleront. Un avertissement. Un rappel.
Des pas. Martèlement sur la pierre. Renforts ? Je ne suis pas d'humeur. J'attends jusqu'à ce que les aurors viennent à moi. Malédictions et sortilèges sur leurs lèvres. Je reste assez longtemps pour qu'il puisse me voir. Pour leur montrer que je suis là. Alors je vais à pré-au-lard. J'imagine la panique que j'ai suscité. Une disparition soudaine, sous leurs yeux. Ils ne savent pas ce que je peux faire. Ils ne savent pas que je n'utilise plus la magie. Ils ne savent pas que je suis au-delà de tout ça. S'ils savent tellement de choses comme ils le prétendent, ils ne m'auraient jamais cru coupable de faire pour ce quoi j'ai été accusé. Viol et meurtre.
Imbéciles.
Ils ne peuvent pas imaginer de quoi je suis capable aujourd'hui. Ils pensent que j'ai transplaner. Ce qu'un sorcier ferait. J'étais un sorcier. Pas plus. Mais j'ai alors contré leur satanée barrière d'anti-transplanage autour de leur précieuse école. Ils penseront que je peux. Que je suis plus fort que Voldemort –je le suis !
Cela les terrifiera.
Pré-au-lard. Je m'en rappelle. Plus ou moins. Il y a Honeydukes. Les trois balais au coin. Les gens circulent dans les environs. Mais pas autant qu'avant. La guerre a rendu les personnes prudentes. Elles ne sortent plus que par nécessité. Certaines personnes m'ont remarqué mais aucunes ne semblent savoir qui je suis.
Il est l'heure de les réveiller. J'étais une célébrité. Maintenant, je suis plus. En effet, dans certain cas, un être infâme est meilleur qu'une célébrité. Je suis dans les rues principales du village. Très joli. Endroit parfait pour déposer mes racines, non ? Je lève mes mains vers le ciel, pensant consciemment à ce que je veux. Ma puissance n'a pas besoin d'instructions explicites. Ma nouvelle maison apparaît dans un souffle d'air.
J'ai certainement du attirer l'attention maintenant.
Je souris et fais un pas à l'intérieur.
Les choses ne se sont pas passées comme je l'avais prévu.
Mais tout va bien.
Je pense que finalement, je l'ai ce point de coté.
…
. : RAR :.
Luciole : Ba la voila la suite, désolé pour le retard, mais que veux tu il fait beau, faut en profiter !
L.oceans : lol veux pas que l'on touche à Mumus mais ça va pour l'instant il a pas l'air d'être très impliqué, on verra dans les prochains chapitres.
Abel : Tu veux qu'il se fasse Katie ! Mouah, on verra bien ! voila la suite, bizz
Nienna-lo : Dans une phase de déconnection ? ah bon pourquoi ? ( mdr, c'est pas méchant j'espère lol ) En tout cas voila la suite ! Et j'espère que vous allez continuer à être en déconnection !
Kadia : voila la suite
L'ange noir aux larmes de sang : foui c'est vrai que l'on aurait pu se tromper mais non, c bien notre ryry ! Allez voila la suite !
Lounah : oui c'est vrai que c'est décourageant qu'elle n'a pas posté de chapitre depuis un an et demi ! C'est pour ça que j'y vais tout doucement ;)
A.D vs A.V : oh mais non je ne voulais pas te vexer ! Excuse-moi ? Je suis excusé ! C'est vrai qu'Harry nous fais penser a voldy (qui je le précise n'est pas qu'à toi, un peu à moi aussi ! ) Merki pour ta review qui était quand même courte ! J'espère que tu feras mieux !
