Auteur : Diagonalist

Traductrice : Luna0401

Note : Voilà !A partir d'ici c'est moi qui travaille !J'espère que vous apprécierez autant cette fic que moi !

Reviews :

Nymphodora Tonks : contente que tu sois contente !Heureuse que tu adore cette fic, moi c'est pareil !Pour la suite je vais essayer de mettre au moins un chapitre par semaine jusqu'à mi-septembre après ce sera en fonction de mes études !Merci car j'adore faire cette traduction !

Sev Snape : Coucou !heureuse que tu adore cette histoire !j'espère que la suite tu plairas tout autant !Biz

Onarluca : Je te le redis, heureuse qu'elle te plaise !Et désolée de te faire pleurer !

Chapitre 9 : Le barrage qui a éclaté

Chapitre précédent :

Alors que le jeune homme chancelait devant lui, il étendit un bras et saisi une bonne partie des livres qui menaçaient de tomber pour les placer ensuite sur le sol. La culpabilité qui le rongeait précédemment s'atténua peu à peu après qu'il ait effectué « sa bonne action de la journée ». Quoique cela ne fût guère difficile, il fallait l'admettre.

Il s'assit. Harry s'assit.

« C'est un bon début, décida-t-il. Maintenant, comment lui dire avec tact, comment le dire à Albus ? Non, avant de comprendre je devrais le laisser en parler. Peut-être devrais-je laisser le gamin assumer certaines choses et voir ce qui en résulte. »

Je suis allé chercher votre baguette aujourd'hui, dit-il finalement alors que la tête d'Harry changea du tout au tout, ses yeux s'élargissant sous le choc.

L'estomac d'Harry se refroidit, il se cambra et commença à trembler violemment. Ce qui le rendit malade. Un son hurlant dans ses oreilles. Il se tourna et regarda fixement Snape. L'homme semblait pâle et indifférent. Sa baguette… Mais elle était chez les Dursley. Snape était-il allé chez les Dursley ? Ou l'avait-il trouvé autre part. Peut-être qu'il y avait un système de propriété perdue et quelle était rentrée ? Il savait que ses pensées devenaient de plus en plus chaotiques, mais qu'est-il supposé penser. Comment Snape pouvait –il être aussi accrochant avec des mots qui pouvaient dire tant de choses.

Bien que son estomac lui avait indiqué, il savait exactement ce que Snape avait dit.

Il passa outre mais je vous avais dit qu'elle était cassée.

Oui, mais une baguette cassée peut être réparée par un professionnel, ainsi le directeur a voulu que j'aille chercher les morceaux.

Harry ne put rien trouver à dire. Son esprit était agité.

Harry, j'ai rencontré vos relatifs….

Harry n'avait même pas relevé l'utilisation de son prénom. Ainsi Snape savait, maintenant ils voudront tout savoir, auraient de la pitié pour lui et sauraient qu'il n'était pas fort. Et s'il n'était pas fort, alors comment chacun pourrait être différent.

Il ne disait toujours rien.

Sa respiration devenait de plus en plus rapide, comme si en expirant plus d'air, il pourrait pousser tous ses ennuis aussi. Peut-être que s'il arrêtait de respirer Snape ne pesterait plus contre lui. Le hurlement dans ses oreilles était devenu une palpitation de plus en plus rapide, tandis que le battement de son cœur broyé l'accablait. Maintenant non seulement son estomac mais tout le reste de son corps tremblaient.

Il ne pouvait pas penser, ne pouvait pas ressentir.

Harry s'était levé et couru à la salle de bain, poussa la porte derrière lui avant de régurgiter dans les toilettes. Plusieurs fois. Fixant les tuiles froides qui soulagèrent la chaleur de sa tête et il s'est lentement calmé. Très lentement. Après un moment il se rendit compte que le martèlement s'était déplacé hors de sa tête pour se rendre se la porte. Après un instant, il réalisa que c'était Snape. Sa voix atténuée passait au travers de la porte mais Harry ne pouvait pas l'entendre. Ne voulait pas l'entendre.

Il se traîna douloureusement à ses pieds, son postérieur protestant, et regarda son visage dans le miroir. Il n'était pas sûr de savoir qui il était. Il rinça le goût fétide de sa bouche et pensa brièvement aux efforts des elfes de maison pour l'inciter à manger. Tout était gaspillé maintenant. Il essuya son visage avec une serviette, sentant sa texture rugueuse contre sa peau.

Il regarda encore la porte et les mots commencèrent à se faire comprendre. C'était comme une mauvaise réception d'une radio qui s'éclaircissait brusquement.

Harry ? Harry sort. Maintenant. Je sais que tu ne veux pas en parler mais…

Harry se pencha, son dos blessé contre le bois de la porte et laissa les mots le survolaient. Snape savait. Il ressentait du soulagement que quelqu'un sache, qu'il n'ait plus à le cacher. Craignant que cela n'excite le monde. Et de la colère que ce soit Snape qui l'ai découvert.

«Harry… Depuis quand Snape l'appelait-il Harry ? Il avait toujours été Potter, un nom prononcé avec une haine venimeuse. Alors Snape découvre que ses relatifs le battent et soudainement il devient Harry comme s'ils savent tout mieux que tout le monde ou qu'il était juste un enfant ou une chose. Snape avait déjà de la pitié pour lui. Il n'en voulait pas. Même si cela signifiait que l'homme n'était pas un gît complet.

Il ouvrit la porte. Snape se tenait de l'autre côté et semblait inquiet. S'attendait-il à une tentative de suicide ? Harry n'y avait même pas pensé.

Harry retourna s'asseoir sur le divan, les jambes croisées avec ses mains posées dessus. Snape voulait évidemment une explication. Il n'aimait pas s'épancher. Il ne voulu pas lui parler en premier lieu. Il ne voulait pas encore plus de pitié. Pour ce que ça lui apportait…

Pourquoi m'appelez-vous Harry ? il a finalement soulevé ses yeux pour rencontrer ceux de Snape. Ils étaient aussi illisibles que d'habitude, mais ses sourcils expressifs ont semblé surpris par la question comme s'il n'avait pas noté qu'il le faisait.

Bien, dit Snape en hésitant presque. Si Snape protégeait Harry, il voudrait sortir de la pièce. J'ai toujours pensé à vous comme étant une réincarnation de la renommée et du bonheur, avec une vie parfaite. Quand j'ai découvert que ce n'était pas vrai, je suppose que la plupart de mes raisons de vous détester se sont évaporées. J'ai choisi de croire ce que je voulait car cela facilitait ma vie. Plutôt que de vous voir pour vous-même.

Ah, pensa Harry. Ce n'était pas du tout ce qu'il avait supposé.

Mais j'ai pensé que c'était l'opposé osa-t-il dire, je pensais que vous étiez la seule personne qui voyait le moi réel, pas la renommée, et que vous me détestiez pour ce que j'étais.

Snape se tendit quand il admis non, j'ai peur qu'à la fin j'ai été aveuglé par préjudice comme les autres, cependant d'une manière différente.

Harry sourcilla. Pitié oui, mais comme il le supposait. Snape n'avait pas pitié de lui pour ce qui s'était produit, il avait de la pitié que personne n'ait vraiment connue Harry. Ce n'était pas mauvais, c'était presque pareil.

Il laissa de côté le petit « Oh » de reconnaissance pour lui laisser le temps de penser. Il n'était pas prêt à parler, pas comme Snape le voudrait, mais s'il ne veut pas ce que veut Snape, voudrait-il…

Vous ne le direz à personne ? demanda Harry désespéré.

Snape le regarda, incrédule, pendant une seconde, puis son regard se changea en compréhension. Harry eut honte que le professeur puisse voir ainsi à l'intérieur de lui.

Harry dit-il, la tonalité de sa voix moins acérée que d'habitude, presque douce, Harry, je dois le dire au directeur. Il doit savoir.

Non ! s'exclama Harry. Il ne peut pas savoir, personne ne peut savoir, ils ne doivent pas savoir, s'il vous plaît. S'il vous plaît, ne leur dites pas. Il pria avec des larmes dans les yeux.

La voix commença, sévère. Harry, il doit savoir qu'il n'y avait aucun mangemort. Il était très inquiet. Et il projette de mettre plus de protection autour de votre maison, de sorte que vous puissiez y retourner. Vous ne voulez pas y retourner, n'est-ce pas ? La question avait été dite d'une voix sèche.

Harry secoua sa tête engourdie. Il était si égoïste, inquiétant tout le monde. Il ne pouvait pas y retourner. Mais il était plus difficile de le dire à quelqu'un volontairement que Snape le découvrant par accident. Et ça avait été assez difficile. Il sentit les battements de son cœur s'accélérer et se força à se calmer.

Snape l'observait comme un faucon. Je ne peux pas, je ne peux pas lui dire. Parvint à dire Harry d'un ton sec et du bout des lèvres.

Snape inclina la tête comme s'il s'était attendu à cette réponse. Je peux lui parler pour vous et après Harry ? Il voudra sûrement vous questionner à ce propos.

Harry commença à paniquer à cette idée et son professeur dû l'apercevoir sur son visage car il réagit en disant « Pas tout de suite, pas tant que vous n'êtes pas prêt. »Ce qui n'arrivera jamais, pensa Harry. Il ne pensait pas qu'il le serait.

Harry était profondément concentré, en prétendant lire son livre, mais il pouvait sentir, constamment, le poids des regards de Snape dirigeaient dans sa direction. Il craignit que l'autre veuille essayer de le cerner mais en même temps c'est se qu'il désirait. Il serait si bon de ne pas avoir à porter un masque tout le temps. Il le portait même maintenant. Il décida d'arrêter.

Il posa son livre sans essayer de garder sa page puisqu'il n'avait rien appris de toute façon, poussa un soupir fatigué et se tourna vers Snape. Il rencontra un regard inquisiteur. Bien, s'il voulait savoir, il n'avait qu'à demander.

Vous vouliez parler de lui. Pas tout à fait la question qu'il recherchait, il n'avait pas voulu parler de cela. Il gesticula. Snape sembla considérer la question pendant une minute.

Que c'est-il produit ? Harry gesticula à nouveau. Pas assez spécifique. Snape commença à être irrité et retourna lire son livre. Harry ne prit pas peine de feindre à avoir quelque chose de plus intéressant à faire que de l'observer.

Après un moment, Snape se retourna vers lui. Vous avez eu un cadeau de Noël, n'est-ce pas ?

Harry inclina la tête puis décida d'élaborer. Snape sembla étonnant par sa bonne volonté à parler.

Ouais, il était de Ron. Il disait qu'il l'enverrait un jour avant de sorte que je sache que j'aurais quelque chose à attendre pour moi. Harry souria puis continua dans un fil apparemment non lié. Les Dursley ont rencontré les Weasley l'été avant notre quatrième année. Ca ne s'est pas très bien passé. Pendant un moment il souria, puis se rappela la peine que cela lui avait apporté. Les expressions de son visage ne mettaient pas en valeur sa douleur. Ainsi ils ont pensaient que le paquet était suspicieux. Hedwige…. Elle ne pouvait pas me le délivrer alors elle l'a mis dans la chambre de Dudley et ils l'ont trouvé. Ils ont pensé que j'essayais de les tuer et comme les jumeaux ont mis des farces à l'intérieur il a explosé quand il est passé par la fenêtre.

Snape semblait traiter les informations révélées, bien qu'Harry ait le sentiment qu'il avait déjà deviné une partie de lui-même. Alors il reprit sur une chose. Pourquoi ne pouvez-vous pas obtenir votre hibou jusqu'à vous ?

Damné, pensa Harry. J'étais en bas.

Elle ne pouvait pas volé en bas ?

Pourquoi Snape poussait-il sur ce sujet ? J'étais dans mon placard.

Les sourcils se levèrent aux mots « mon placard ». Alors ridés. Pourquoi ?

Laisse-le seul, pensa Harry, fatigué. Pourquoi avait-il voulu parler de cela de toute façon ? J'avais fais de la magie.

Pendant les vacances ?

Signe de tête. Il pouvait juste voir Snape supprimait sa critique. Cet idiot de garçon faisait de la magie pendant les vacances, son esprit était d'accord avec le fait qu'il imaginait l'évaluation de Snape sur lui.

Pourquoi ?

Un mot si ennuyeux. Parce que mes lunettes étaient cassées et que je ne pouvais pas travaillé sans elle.

Travailler ?

Oui, vous savez, des corvées.

Pourquoi étaient-elles cassées ? demanda Snape avec précaution.

Je suis tombé en bas des escaliers. Voyant le regard incroyant dans sa direction. Non, vraiment.

Pourquoi êtes-vous tombé en bas des escaliers ?

Cela allait trop loin. Il ne voulait pas vraiment parler de cela. Pas que Dudley était si mauvais, sa cueillette sur Harry était ennuyante mais ce qu'il vivait il ne voulait pas le mentionner. Il n'était pas vraiment sûr que son stock d'excuses soit assez grand. Peut-être qu'il n'y en avait aucune assez valable pour que Snape le croit.

Voulant finir la conversation, il dit Dudley. Et retourna à son livre. Et il avait dit qu'il n'allait plus agir. Il était un tel lâche. Cela le provoqua de dire Mon cousin, il me frappait.

Silence. D'abord il fut heureux de l'apprendre, puis il commença à penser à ce qu'il avait dit à Snape. Snape ! Pas qu'il avait vraiment dit n'importe quoi. Mais l'homme doit rire. Harry jeta un coup d'œil vers. Snape semblait contemplatif. Il ne semblait pas rire d'Harry. Peut-être que c'était juste de la paranoïa.

Quand le silence fut cassé, il souhaita immédiatement que se ne fût pas le cas.

Pomfresh a indiqué que certaines contusions étaient plus anciennes. Elle a dit que vous n'aviez pas été alimenté ou pas du tout depuis la fin des cours. dit Snape doucement, comme s'il essayait de ne pas l'effrayer.

Mais Harry n'était pas prêt à répondre à cette question, même si cela n'était pas une question. Il ne pouvait pas raconter la haine quotidienne, la famine et les difficultés, il ne pouvait pas parler des années où ça s'était produit.

Il secoua juste sa tête, et continua à la secouer. Non. Ca il ne le pouvait pas. Il se leva du divan, mais le fit trop rapidement et fut étourdi et se balança. Il sentit une main se placer sur son dos pour le supporter et il gémit sous la douleur, recula loin du contact et tomba à genoux. Snape se tint près de lui.

Harry ?

Il pensait qu'il ne serait pas capable de parler, comme dans l'aile d'hôpital, mais soudainement sa langue ne fut plus collée à son palais et il pût.

Mon dos, murmura-t-il, Il est blessé. Je ne pouvais pas l'atteindre pour mettre le baume.

Snape soupira, garçon imbécile. Vous auriez dû le dire. Mais bien que les mots aient été durs, il n'y avait aucun ressentiment derrière, et Harry pensa que peut-être, Snape avait compris. Enlevez votre T-shirt, je vais chercher le baume.

Snape disparut dans la salle de bain et Harry gesticula pour enlever son T-shirt d'au-dessus de sa tête. Il était si raide. Il lui avait fallu des heures pour se déshabiller la nuit dernière et des heures pour s'habiller ce matin. Et maintenant, parce qu'il était pressé, son dos se cambra et ses bras étaient faibles et il ne pouvait pas le soulever plus haut que sa taille. Il sentit une larme coulée hors de son contrôle. Il détesta être délaissé.

Alors quelqu'un se mit à genoux près de lui, et des mains douces prirent le T-shirt de ses mains incertaines et l'ont soigneusement retiré en faisant une pause lorsqu'il grimaçait de douleur. Alors il fut tourné sur le côté et il entendit un autre soupir, apaisant dans un murmure incompréhensible. Il n'importait plus de qui se trouvait avec lui. Il ferma ses yeux. Quelqu'un s'est inquiété. De quelque manière que se soit. Il fut couché sur le ventre sur une couverture et il eut un choc du froid car le baume avait été versé sur son dos. Les mains l'ont frotté pour le faire pénétrer, il se tordit d'agonie, mais il a été maintenu.

C'est de votre faute, garçon idiot. Disait la voix mais les mains étaient douces. Et la douleur s'en allait. Et les mains chauffées lentement. Et il commença à se sentir fatigué.

Et la voix indiqua Je suis désolé pour le hibou. maladroitement. Et une autre larme tomba. Et il tomba endormi.