Auteur : Diagonalist

Traductrice : Luna0401

Alors j'ai reçu un mail comme quoi il serait interdit de répondre aux reviews car cela est considéré comme du dialogue avec les lecteurs. Néanmoins j'estime de mon devoir de répondre aux personnes qui prennent le temps de laisser une review au moins pour les remercier. J'espère que ne me supprimera pas mon compte.

REVIEWS :

Nymphodora Tonks : merci pour ta review !Et désolée mais Harry risque de souffrir de nouveau ! Heureuse que ma traduction te plaise j'espère que la suite aussi !Biz

Petite grenouille : heureuse que tu l'aime et j'espère faire aussi bien que Hermichocos.Bye

Doudaah : Eh oui il est dur d'être célèbre !J'espère que la suite ne te traumatisera pas. Merci. Bye

Onarluca : J'espère que tu as passé de bonnes vacances !Moi je n'y serais que début septembre !J'espère que tu apprécieras ce chapitre. Bye

Jenni944 : lol eh oui notre sevy national a fini par comprendre !

Jwulee : alors j'ai décidé de te répondre en une seule fois : merci que cette fic de plaise, désolée de t'avoir fait pleurer, merci de tes encouragements, heureuse que mon travail te plaise, pour le coup du serpent j'ai du finir de traduire le chapitre pour comprendre que c'était une peinture , désolée mais la fic ne comporte qu'une quarantaine de chapitres ! Décidément je te fais beaucoup pleurer !Désolée !Biz.

Ann : Alors je te remercie pour ta review car elle va me permettre de réajuster mes prochains chapitres. Je suis désolée que mon travail ne te plaise pas. En espérant que la suite te satisfasse.

Chapitre 10 : Pertes d'équilibre

Severus regarda le garçon dormir profondément. Les réactions d'Harry, cette nuit, étaient complètement différentes de celles qu'il avait imaginé, ce qui expliquait à quel point il avait été surpris quand il alla le chercher. Il ne pouvait pas oublier le moment où Harry avait pleurniché lorsqu'il s'était trouvé trop faible pour se déshabiller. Le garçon était si vulnérable. Tellement facile à effrayer et à blesser. Quel espoir alors, avait-il contre Voldemort ou l'un de ses mangemorts ? Quel espoir y avait-il du tout ?

Le garçon devait être cajolé et écouté avec sympathie. Soulagé. Etreint. Et alors rendu plus fort. Ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait faire, ni ne voudrait. Il devait parler à Albus, et vite.

Harry ne pouvait pas dormir sur la couverture toute la nuit. Severus le lévita et le transféra dans le lit. Il couvrit le garçon et replaça le sort d'enchantement, maintenant presque constant, pour l'informer de l'état d'Harry et il partit pour le bureau du directeur.

Albus l'attendait.

Une tasse de thé, Severus ?

Il secoua la tête et se déplaça vers la chaise dans le coin, celle qui lui donnait l'impression qu'il était en train d'interroger les plus jeunes. Les élèves n'avaient jamais senti cela avec le directeur mais ses manipulations étaient trop subtiles pour qu'ils les détectent. Cependant, elles étaient très évidentes pour Snape et il évitait les pièges aussi souvent que possible ce qui devait dire, jusqu'ici, jamais. Au moins il essayait.

Maintenant je suppose que vous êtes venus pour me parler de lui ? S'enquit le vieil homme.

Aussi désagréables qu'étaient les nouvelles, Severus savait que ce qui choquait le directeur était rare et l'expression qui, sans doute, allait envahir le visage de Dumbledore le maintiendrait amusé pendant des mois. Il attendit un moment, savourant l'anticipation.

Sa conscience lui parla brusquement. Elle lui indiqua qu'il était immature.

Albus, j'ai quelque chose d'une grande importance à vous dire au sujet d'Harry Potter. commença-t-il puis s'arrêta, incertain de la façon de continuer.

Les yeux de Dumbledore scintillaient Snape pensa avec confiance, qu'ils ne resteraient pas ainsi bien longtemps.

Quelles bêtises Harry a-t-il encore fait ? Je vous assure Severus, je doute qu'il ne l'ait fait dans de mauvaises intentions et je ne pense pas qu'il soit approprié d'enlever des points ou de l'expulser durant les vacances. dit-il taquin.

Snape fut troublé pendant une seconde avant de se rappeler qu'il avait eu une expérience assez prévisible en venant voir Dumbledore au sujet d'Harry.

Non, Je…Harry nous a menti. Là, c'était la meilleure ouverture à laquelle il pouvait penser. Maintenant Dumbledore allait demander à quel sujet, il lui répondrait et alors il pourrait partir.

Je vois dit Albus gravement. Il n'avait rien dit d'autre. Snape savait quel était le but. Il était impossible d'avoir une conversation appropriée avec cet homme car il ne réagissait jamais comme il devrait. C'est pourquoi il gagnait tous les arguments. Severus savait que le directeur pouvait s'évader ainsi qu'après une longue pause.

Il n'y avait aucune attaque de mangemorts. La propre famille d'Harry l'a battu. Je crois que l'abus durait depuis un certain temps.

Etes-vous sûr de cela, Severus, absolument sûr ? l'intensité dans la voix de Dumbledore fit tressaillir Snape.

Oui. L'oncle l'a confessé, s'est même vanté de comment ils espéraient battre la magie hors de lui. Et en ce moment, quand j'ai confronté Harry, bien qu'il ait été évasif, il a commencé à admettre la vérité. Il était vraiment gêné de ma découverte.

Albus s'effondra fortement sur sa chaise, son expression distante et dérangée. Mais Harry…Oh Merlin. Il couvrit son visage de ses mains.

Snape ayant jugé de comment il réagissait ajouta, et Harry a prié pour rester ici, n'est-ce pas ? Le directeur réfléchissait encore. Et vous lui avez dit que Noël était un moment familial, pas vrai ? il siffla, fâché qu'Albus, qui a toujours semblé tout savoir, ait pu laisser quelque chose de cette grandeur arriver. Fâché contre lui-même pour le sentiment coupable de ce qui c'était produit.

Il n'avait pas fini. Maintenant qu'il avait commencé ses accusations, elles passaient plus facilement. Ils l'ont presque tué. Harry Potter est presque mort parce qu'il a été forcé de vivre avec des gens qui le haïssent. Et il ne nous en a jamais parlé. A quel point pensez-vous qu'il nous fasse confiance alors, et à quel point pensez-vous que nous le connaissons ?

La voix de Dumbledore était inondée par la culpabilité. Je l'ai envoyé là-bas. Je n'ai jamais vérifié avec lui, j'aurais dû vérifier. Oh Merlin, Harry, Harry pourquoi ne nous as-tu pas dit que c'était faux ?

Snape interrompit les récriminations du directeur. Il est écrasé, Albus. Il hésita avant de décider qu'il n'y avait rien de plus qu'il ne pouvait faire ici. Il avait sorti ses anéantissements sur Albus, et Albus les prendrait avec espoir en dehors des Dursley.

Voici les morceaux de sa baguette. Il les déposa sur le bureau, puis incertain dit Je ne suis pas sûr qu'il soit prêt à en parler, peut-être devriez-vous lui laisser un moment. Mais dans son esprit, Snape pensait que cela faisait des années qu'Harry devrait être prêt à parler, le problème était peu susceptible de s'améliorer avec d'autres retards.

Severus venait juste de s'endormir quand il entendit un cri. Le sort l'informa que la fréquence cardiaque d'Harry avait augmenté. Ce qui signifié qu'il était en danger. Théoriquement. Vu les révélations du jour, aussi bien que les expériences d'hier, il eut un soupçon de ce qui se produisait vraiment. Se précipitant dans l'autre pièce, il vit qu'il avait eut raison.

Harry s'agitait et tournait dans son lit, faisant de temps en temps de petits bruits de détresse. Snape de déplaça sur le côté ne sachant pas quoi faire. Ce cauchemar n'était pas le Cruciatus à cause du manque de cris et il n'y avait pas grand-chose qu'il pouvait faire pour des cauchemars normaux. Il ferait de la potion de sommeil sans rêves pour le garçon demain, décida-t-il. Pour le moment, Harry redevenait calme, recroquevillé vers le haut et tremblant puisqu'il avait envoyé ses couvertures au loin. Snape les ramassa et les drapa autour du garçon pour enfin rejoindre son propre lit.

Le jour suivant il appliqua le baume sur Harry puis retourna dans son laboratoire. La fabrication de potion de sommeil sans rêves pour Harry et également pour les réserves de Pomfresh lui prit la majeure partie de la journée.

Après il alla voir Albus, maintenant que les salles étaient presque finies, il avait beaucoup plus de temps libre. Il salua Severus d'un sourire, bien que se fût l'ombre de son sourire habituel, et ils discutèrent d'Harry. Par la suite, la décision de forcer Harry, avec un sort ou une potion, à parler pourrait détruire n'importe quelle confiance qu'il avait en eux, ainsi Snape fut délégué pour convaincre le garçon de s'ouvrir et d'être plus disposé à parler au directeur.

Cela signifiait que le garçon devrait lui faire confiance, pensa Snape. Pourquoi donc Harry ferait-il ça ? Il vola certains bonbons de Dumbledore en partant pour les donner au garçon. Peut-être la corruption fonctionnera-t-elle là où tout le reste a échoué.

Il retourna dans ses salles sécurisées avec la connaissance que les Dursley seraient bientôt pris en compte. Peut-être qu'Albus le laissera observer.

Cette soirée était silencieuse. Snape et Harry avaient dîné et maintenant se reposaient sur le divan en lisant. Snape, pensant aux manières de juger et d'obliger le garçon à parler pendant un moment, décida qu'aucune d'elles ne fonctionnerait, ainsi il redevint absorbé par son livre et oublia Harry de son esprit.

Cependant, ignorer le garçon devint impossible quand le lien l'alerta que le cœur d'Harry s'emballait encore. Avec un soupir il se tourna, s'attendant à le voir endormi. Il ne l'était pas. Harry était juste en train de fixer le feu, la main tenant négligemment son livre reposait sur sa cuisse. Regard blanc.

Harry dit Severus. Aucune réponse. Harry ? plus fort. Aucune réponse.

Snape tendit le bras et saisit l'épaule du garçon. Comme une statue revenant à la vie, Harry remua, puis regarda autour de lui lentement. Severus était alarmé par le regard glacé d'Harry et le secoua durement.

Harry sembla lentement sortir de la stupéfaction dans laquelle il était, il se refocalisa et le sort se calma. Severus arrêta de le secouer.

Monsieur ?

Qu'est ce qui vous est arrivé Harry ? demanda Snape, devant savoir ce qui avait déclenché l'alarme aussi mal.

Rien, juste des pensées. fut la réponse nonchalante.

Pensées. Le garçon doit avoir un enfer à l'intérieur de sa tête, derrière cette façade. Cet incident avait inquiété Snape comme la capacité d'Harry à juste balayer cela comme si de rien était quand il est tout à fait clair qu'il y avait quelque chose.

Snape se demanda si c'était une conscience. Il ne pensait pas.

Il donna au garçon les bonbons. Ceci ne sembla pas l'aider, ainsi il le laissa seul.

Albus tournait en rond. Snape sentait le cœur d'Harry recommençait à marteler. Il était vraiment terrifié à l'idée de parler. Toujours sentir Harry paniquer toutes les minutes était ennuyant et plus nécessaire. Il désactiva le charme de sur Harry de sorte qu'il ait la paix.

Harry ne voulait pas parler au directeur. Il pris sa baguette, maintenant, une fois de plus, opérationnelle, en silence. Dès que Dumbledore fut parti le garçon couru dans la salle de bain. Snape pensa qu'il voulait peut-être pleurer en privé. Ce qui était aussi bien car il était mal à l'aise quand Harry pleuré devant lui, lui rendant une sensation de responsabilité. Et coupable. Et autre chose.

Quand le garçon fut de retour il avait un visage parfaitement composé. Bien sûr, avec ses nouvelles connaissances sur l'habilité d'Harry, cela ne signifiait pas grand chose.

Severus dormi bien cette nuit, sans interruption. Quand il se leva ce matin, il vit que ce ne fut pas le cas d'Harry avec des cernes noirs sous les yeux du garçon. Ceci l'embarrassa, le garçon n'avait pas eu de cauchemars car Snape lui avait donné une potion. Quoi qu'il en soit, il était lui-même un dormeur très léger et il aurait été réveillé si le garçon avait crié ou fait n'importe quel bruit. Il avait également laissé sa porte entrouverte, juste au cas où.

Il décida de demander conseil au directeur et permis à Harry d'essayer certaines des pratiques qu'il avait raté dans les leçons. Ce qui signifiait le laisser dans son laboratoire. Encore un autre sacrifice.

Harry semblait distrait. Il continua à faire les erreurs les plus idiotes. Snape, grandement irrité par la maladresse du garçon, commença à le gronder quand il remarqua que les mains d'Harry tremblaient. Il évalua le visage du garçon et sut qu'il devait être très fatigué. Il ne pouvait vraiment pas comprendre le garçon. Le savoir était un essai injustifié de faire plus, il passa outre l'expérience et ils retournèrent s'asseoir à leur place accoutumée sur le divan.

Avoir Harry ici n'était pas aussi mauvais qu'il le pensait au début. Le garçon était passif et calme, presque trop, il n'a jamais touché aucune des affaires de Severus. Tandis que personnellement Snape le préférait ainsi, il réalisa que cela signifiait quelque chose de faux chez le garçon. Personne n'était aussi docile naturellement. Pas sans avoir été battu avec des objets apparemment pointus, pensa-il d'une petite voix. Il ne discuta avec.

Harry s'installa sur la couverture pour que Snape l'enduise du baume de Pomfresh. Ce soir serait la dernière fois où ils devraient l'employer. Le garçon allongé voyait bien mieux, et il lui était facilement perceptible de la manière dont il se déplaçait qu'il était beaucoup moins blessé. Quand Severus l'avait vu la première fois, il avait été choqué, pas simplement de l'étendue et de la force qu'il avait fallu pour faire autant de dégâts, mais qu'Harry était parvenu à vivre avec aussi longtemps avant de demander de l'aide. Le garçon semblait déterminer à s'accrocher aux lambeaux de sa fierté parfois, l'abandonnant complètement à d'autres. Son comportement, malheureusement, avait eu un sens pour Snape, il avait vu des enfants maltraités avant, même en avait été un, à beaucoup de degré, lui-même, mais il n'avait aucune idée de comment en traiter un.

Il frotta la lotion gentiment, prenant son temps, sentant Harry se détendre lentement. Peut-être que le garçon commençait à me faire confiance après tout, pensa-t-il. Car il travailla le dos d'Harry vers le bas, il pesa la chance qu'Harry trouve le courage d'aller parler à Albus. Snape savait qu'il avait du faire ainsi, parce que dans cette matière le directeur ne serait pas un homme patient, Albus pensait qu'il avait créé le problème et était déterminé à le réparer. Aussitôt que possible. Par quelque moyen que se soit. Et Snape pensait que précipiter le garçon était la chose qui le conduirait plus loin. Mais ne rien faire ne semblait pas sage non plus. C'était si compliqué.

Il alla dormir calmé par Harry de nouveau, et était heureux que sa potion ait eu quelques avantages personnels aussi bien que d'aider le garçon.

Cela n'avait pas duré. Il eut un cauchemar et se réveilla en sueur, l'expression des yeux de Voldemort comme il les avait vu quand il avait découvert un traître brûlé dans son cerveau. Il s'étendit une minute, essayant de se rendormir, mais réalisa que c'était impossible. Il se glissa hors du lit avec un soupir, et pensa que peut-être il devrait prendre un peu de potion de sommeil sans rêves pour lui-même.

Severus fit un pas hors de sa chambre et se chauffa les mains devant la cheminée quelques minutes. Cela le soulagea et le calma de regarder les flammes. Il se tourna pour aller dans son laboratoire et chercher une bouteille de potion, quand il stoppa, étonné de la vue devant lui.

Harry était exposé sur le lit car les couvertures avaient été jetées parterre. Son dos était arqué, ses mains griffant l'air. Sa bouche était ouverte dans un cri silencieux.

Severus était à ses côtés en un instant, allumant les lumières. D'abord, il pensa que le garçon avait peut-être une attaque, mais pendant qu'il le regardait il vit du sang suintait de la cicatrice d'Harry. Finalement, comprenant ce qui se passait, il jeta un contre sort. Le bruit de cris torturés fut immédiatement audible.

Il appela plusieurs potions à lui et un pichet d'eau. L'eau alla au-dessus de la tête d'Harry et pendant que le garçon se réveillait, haletant, les potions descendirent dans sa gorge avant qu'il ne se rende compte de ce qui arrivait. Alors il commença à réagir à ce qui s'était passé.

Son frissonnement et tremblement étaient plus prononcés cette fois, nota Severus car il saisit les épaules d'Harry pour l'affermir. Les potions prenaient une minute pour commençaient à agir. Harry se roula en boule soudainement et sembla vouloir se fondre en lui-même. Pendant un moment, Snape sentit une connexion profonde car il se rappela comment il se sentait après que Voldemort lui ait jeté un sort, alors il était sur l'extérieur regardant dedans encore, essayant d'obtenir Harry pour se déboucler.

Même pendant que les potions commençaient à calmer Harry, il était encore terrifié et confus. Snape pensait forcément que son réveil avec de l'eau froid n'avait définitivement pas amélioré le rétablissement du garçon, même si ça l'avait rapidement libéré de son cauchemar.

Le garçon tremblait toujours. Severus n'était pas sûr qu'il sache même où il se trouvait. Harry n'avait pas été si mal avant, et cela l'effrayait. Le garçon s'accrochait aux robes de Snape maintenant, désespéré pour le contact. Sachant qu'il avait besoin d'être rassuré, Snape enroula un bras autour des épaules du garçon et plaça l'autre sur l'arrière de sa tête comme le tirait près de lui.

Par la suite, la respiration dure est devenue plus normale, et Snape soupira de soulagement. Il regarda dans les yeux vert clair.

Je suis désolé de vous avoir réveillé.

Snape sourcilla. C'était la dernière chose à laquelle il s'attendait de la part du garçon.

La potion n'a pas fonctionné ? demanda-t-il avec une certaine curiosité professionnelle.

Non, stupides visions. Harry sembla être encore tombé endormi, les effets combinés des potions que Snape lui avait donné accablant son système. Juste après il ferma ses yeux, Severus entendit un murmure, avoir à pratiquer plus de sorts de silence alors.

Il étendit le garçon. Et replaça le lien sur lui. Harry, il lui sembla, a toujours eu trop de problèmes pour Snape pour ne pas le surveiller.