Auteur : Diagonalist
Traductrice : Luna0401
Alors je suis désolée de vous dire ça, mais je fais ma rentrée en fac de médecine le 26 septembre donc je ne pourrais pas mettre de chapitre régulièrement. Je vais essayer de vous en mettre au moins un par mois mais sinon vous pouvez être sûr d'en avoir un à chaque vacances !Voilà !Biz !
REVIEWS :
Onarluca : je ne sais pas comment tu fais mais tu es toujours la première à reviewer !Heureuse de te faire plaisir !
Jwulee : Merci pour ta review !J'espère ne pas te faire trop pleurer !
Jenni944 : Tu as tout as fait raison !Il va falloir beaucoup de temps à sevy pour obtenir la confiance de Harry !
Nymphodora tonks : et voilà la suite pour ton plaisir !Merci pour tes encouragements !
Mickealle : Heureuse de te faire plaisir !La suite est juste en dessous !
Petite grenouille : comme tu peux le voir je prend le risque de te répondre ici. Apparemment ce qui serait interdit c'est de faire des chapitres ne comportant que des reviews. Donc je continue ici. Biz
Eliza : merci à toi de la lire. En espérant que la suite te plaise !
Satya : merci pour le compliment, ça fait plaisir !
Daniet : Ne t'inquiète pas, je ne le prend pas mal, au contraire, ce genre de remarque me permet d'améliorer ma traduction !J'espère que ce chapitre te plaira !
Lounah : Merci pour la critique !je ferais en sorte de faire plus attention. J'espère que tu appréciera ce chapitre.
Chapitre 11 : Mortier
Harry dormit tard le matin suivant. Très tard. Avant qu'il ne se soit étiré, se sentant merveilleusement bien reposé, il avait noté la lueur très lumineuse des lampes. Et Snape, se reposant en mangeant ce qui ressemblait au déjeuner.
Il trébucha en se levant maladroitement et gagnant en plus le regard amusé du maître des potions. Il supposa que fournir un divertissement à d'autre était mieux que d'être complètement inutile.
Marchant jusqu'à la table en pyjama, Harry chopa un morceau de pain grillé et s'assit sur une chaise avec une jambe repliée sous lui. Il mâcha à contre cœur, mangeant lentement des morceaux minuscules de sorte que Snape ne lui en commande pas plus. Il ne pourrait vraiment pas faire accepter plus de nourriture à son estomac et su que de toute façon il se sentirait probablement malade.
C'était étrange la façon qu'il avait de se sentir comme individu à part entière avec son professeur. Il était devenu utile à sa présence et ne se sentait plus intimidé par lui tout le temps. Juste les moments où Snape essayait activement de le faire parler. Ce qui ne lui semblait pas beaucoup. Harry supposa qu'il trouvait ennuyeux d'être constamment menaçant. Il était encore grogron mais, c'était correct, en fait Harry préférait comme ça, car cela signifiait aucune conversation longue, aucun 'essai sympathique de comprendre sa douleur'. Bien que s'il y avait au moins une personne qui puisse comprendre dans l'école, il supposait que seul Snape avait vu le côté noir de la nature humaine pour être ainsi.
Il finit le toast et commença à se lever de table, mais Snape lui fit signe de se rasseoir. Il su ce qui allait venir, pouvant pratiquement sentir les questions se poser chez l'homme.
Pourquoi la potion n'a-t-elle pas fonctionné ?
Harry n'était pas étonné que la fierté de Snape lui ait fait souhaité que son travail n'était pas défectueux avant de penser à autre chose. Il s'agita. Ca devenait une habitude, tellement plus facile que de se creuser la tête pour trouver des réponses qu'il n'avait pas.
Les sourcils de Snape se haussèrent. Harry observa soigneusement leur mouvement comme indicateur de combien il pouvait éluder de questions et pour tergiverser avant que Snape ne devienne vraiment fâcher contre lui.
Bon, si vous me disiez pourquoi, je pourrais alors l'améliorer pour que cela fonctionne. cassa Snape.
Harry fit une note mentale qu'éviter ce sujet particulier n'était évidemment pas possible, il touchait trop le travail de Snape. Il pesa les conséquences de dire la vérité contre le fait qu'il n'y avait aucun mensonge que l'homme accepterait. Il rechercha. Snape n'avait pas ôté son regard provoquant du visage d'Harry. Pas bon. Il du parler.
Ce ne sont pas vraiment des rêves. admit-il. Du moins, je ne pense pas qu'ils le soient. Et le sommeil sans rêves n'a jamais fonctionné sur eux, j'en ai fait moi-même. Les sourcils se sont levés comme si la pensée même que Harry pouvait faire une potion correctement était douteux. Harry roula ses yeux. Il était assez bon en potion quand il essayait. De toute façon, puisque je suis relié à Voldemort, il ne pouvait pas aider la légère hésitation dans sa voix alors qu'il disait, la potion ne peut pas arrêter les cauchemars, les visions. Sa voix avait diminué pour ne plus être qu'un murmure, et Harry enregistra distraitement que Snape s'était penché pour l'entendre.
L'obscurité de ses rêves était devant lui une fois de plus, il entendait les cris perçants, les cris, le désespoir absolu. Les cauchemars avaient toujours lieu dans des environnements absolument noirs. Il était complètement isolé, entendant seulement le bruit de sa respiration ponctuée pas les cris de torture des autres à distance. Et il savait qu'ils étaient des personnes réelles, souffrant. Mais il ne pouvait jamais les voir, il se tordait dans la direction du bruit, et trébuchait. Alors il entendait les autres, d'une source différente, et il se tournait par là-bas. Et il les cris perçants venaient de plus en plus loin. Et il se développait désespéré, pensant que tout était réel, et ayant besoin d'un certain contact. Et alors les pleurs commençaient, et les gémissements. C'était presque plus mauvais que les cris perçants. Quand il eut erré assez longtemps pour perdre espoir, ne pouvant plus marcher, mais tomber à terre, il sentit une présence derrière lui. Il eut un long moment pour apprécier qu'il avait échoué, que chacun dépendant de lui mourrait, crierait bientôt dans l'obscurité aussi. Alors les crucios commençaient. Ils ne se sont pas arrêtés. Ils ne se sont jamais arrêtés.
Harry !
Sa tête se releva. Il vit le visage de Snape devant lui. Et il y avait la lumière. Tellement de lumière autour de lui. Cela lui pris quelques secondes avant d'identifier où il était. Et compris que l'obscurité et non cet endroit était un rêve.
Il marmonna quelque chose, il n'était pas sûr de cela, et se leva. Marchant lourdement vers la salle de bain, la noirceur continuant à clignoter devant ses yeux. Il ferma la porte à clef derrière lui, allant à l'évier. Il le remplit d'eau et plongea sa tête dedans. Il y resta pensant un long moment, jusqu'à ce que ses poumons éclatent et que ses visions aient commencé à se faner dans la réalité. Alors, il souleva sa tête et prit de grandes bouffées d'air et s'effondra parterre, se penchant contre le mur.
Il n'était plus sûr que les rêves n'étaient plus réel à lui que cet endroit. Il semblait passer juste beaucoup de temps comme maintenant. Et l'obscurité, la vraie, la sorte qui ne peut pas être trouvée simplement en fermant les yeux, lui était presque normale maintenant. Presque soulageant. Il aimé et détesté de ne pas être capable de voir ce qui était autour de lui, le protégeant contre le monde mais le faisant se sentir seul. Vous ne pourriez pas avoir l'un sans l'autre.
Il se releva et regarda sa réflexion dans le miroir. Mais il était seul de toute façon, complètement seul. Il souhaita qu'il ait toujours ses lunettes de sorte qu'il ait eu l'option de les enlever et de ne pas voir les choses autour de lui. Il voudrait avoir ce choix. Un choix qui avait été pris pour lui par le directeur. Il savait que Dumbledore pensait bien faire, mais cela n'avait pas arrêté son ressentiment. Il n'avait pas eut le choix d'être le héros du monde magique. Il haïssait cela.
Bien sur, quand il avait le choix, il faisait le mauvais. Il a eu un choix en prenant la coupe des trois sorciers. Il avait celui que Cédric la prenne aussi. Il avait tué Cédric.
Ses yeux dessinèrent le rasoir se trouvant sur l'étagère. La plupart des sorciers utilisaient la magie, mais Snape, apparemment, aimé le faire à la façon moldue. La lame scintillait dans la lumière. Il la toucha avec le bout de ses doigts. C'était froid. Sensation merveilleuse contre sa peau qui brûlait avec la honte et le dégoût. Il la prit. Ses doigts courant au-dessus du métal lisse. Alors déplacé l'appartement de la lame dans une ligne en bas de son visage, puis en bas de ses bras. Le calme venant s'écarta. Il a fait partir l'obscurité. Ou peut-être était-ce l'opposé. Mais il ne se sentait plus déchiré entre deux réalités, deux versions de lui-même. Il y avait juste ceci. Il frotta le bout de son pouce à plusieurs reprises sur le bord du rasoir. Et a été coupé. Il ne senti pas la douleur, mais plutôt un déluge glacial de sensations dans ses veines, calmant l'incertitude et la crainte en lui. Il enleva la lame et observa le sillage rouge qui avait jailli de lui. Rouge foncé. Il se regarda. Alors il regarda vers le miroir, voir s'il se regardait comme un meurtrier. Il vit Snape.
Il se tourna, la lame tombant de ses doigts. Snape se tenait dans le cadre de la porte, observant. Le calme en Harry commençait à se faner et il sentait le retour de la panique à pleine puissance. Il avait été découvert. Il n'était pas sûr de ce qu'était le sentiment de honte pour le moment, mais ça a échaudé son corps en intensité.
Non, pensa-t-il. Non, ça ne se peut pas.
Snape avait pensé qu'Harry était dans la salle de bain depuis assez longtemps. Le garçon avait semblé terrible avant de se sauver. Bien que le lien n'ait pas été alarmé il était devenu étrangement silencieux. Et il n'était pas encore revenu. Un soupçon commença à grandir dans son esprit. Si ça avait était un serpentard, il aurait été sûr. Il alla rapidement à la porte. Elle était verrouillée. Il aurait du penser à cette possibilité plus tôt, il était étonné que le garçon n'avait pas essayait cela avant avec de telles circonstances.
Alohomara.
Il poussa la porte ouverte lentement. Harry était dos à Severus, ses cheveux trempés pour quelque raison, et était en train de regarder ses mains.
Snape ressenti de la crainte. Il aurait du savoir. Mais parce que c'était Harry Potter, il avait écarté l'idée du suicide. Préjudice de nouveau. Harry, le garçon qui était ici, maintenant, était évidemment quelqu'un qui n'était pas un étranger à l'idée.
Il n'était pas sûr s'il avait fait du bruit, ou si Harry recherchait son propre accord, mais le garçon regardait le reflet de Snape. Il tourna autour, devenant pâle comme un mort, et la lame de rasoir claqua avec un bruit obscène lorsqu'elle frappa le plancher. Les lèvres d'Harry s'ouvrirent en cherchant quelque chose à dire. Et Severus se libéra de son état gelé.
Il se précipita en avant pendant qu'Harry se dégageait, et saisit les poignets du garçon, les tordant pour indiquer….une peau sans défaut. Il jeta un coup d'œil sur le visage du garçon, plein de culpabilité, puis à la lame. Il y avait du sang dessus, cependant pas beaucoup, qui était maintenant enduite au-dessus du manche. Il trouva la coupure sur le pouce d'Harry. Un soulagement absolu l'inonda car le garçon n'avait pas eu le temps d'aller plus loin.
Harry essayait désespérément de défaire ses poignets de la prise de Snape car il avait été traîné dans le salon. Pratiquement jeté sur le divan. Snape faisait les cent pas devant lui, murmurant. Alors reposé, et le regardant avec ses yeux perçants qui en avaient trop vu. Et dirait les mots qui pénétrèrent les défenses d'Harry.
J'aurai du savoir. Vous auriez été dans ma maison que je m'en serais aperçu plus tôt. Evidemment vous avez plus en commun avec les Serpentard que je ne le suspectais.
Harry aurait été amusé par ces remarques ironiques à un autre moment, et aurait été étonné à ce qui pourrait presque être considéré comme un compliment de la part de Snape, mais à cet instant il ne pouvait pas. Il se rendait seulement compte du sang se précipitant dans son cerveau et de la voix de Snape qui lui parlait.
Qu'est-ce qui vous a incité à vous couper ?
Il ne pouvait pas répondre. Comment pourrait-il répondre ?
Qu'est-ce qui vous a incité à vous couper, Harry ? Le fait que vos relatifs vous battaient, vous vous sentiez délaissé ? Le fait qu'il n'y avait personne, aucuns de vos amis, d'être connu que de par votre renommé, n'avoir jamais été aimé ? Etait-ce Voldemort, et la pression qui pèse sur vous ? Etait-ce Diggory ?
Toutes d'excellentes raisons. Snape le savait tellement. Tellement. Il n'y avait aucun échappatoire.
Oui. Une légère pause. Non.
Il ne pouvait pas réussir à dire autre chose pendant longtemps, et la langue de Snape attendait fouettant de tomber sur lui pendant qu'il accumulait quelques petites réserves de courage. Quand rien n'était dit, il enleva son regard fixe de ses mains et regarda vers son professeur. Snape attendait. Pas patiemment, parce que ses yeux scintillaient avec des mots non-dits, mais toujours dans le silence. Harry pensa que peut-être c'était ce qu'il était dans sa propre maison, presque civil. Presque gentil. Snape avait dit qu'il se serait attendu à un suicide si Harry avait été à Serpentard, cela voulait dire qu'il avait déjà traité avec des cas de suicide avant, dans sa propre maison.
C'était Cédric. Le son de sa propre voix le fit tressaillir. Mais, pas lui, la culpabilité, la culpabilité parce que vous allez tous mourir, et alors se seront vos cris perçants que j'entendrais dans l'obscurité. C'était la raison de l'obscurité, parce que je ne sais pas si ce monde n'était pas le vrai.
Il ne pouvait pas parler d'un autre mot. Sa gorge était nouée. Son estomac serré. Il se disait qu'il resterait dans le placard. Cela l'effrayait que juste l'énonciation des mots le fasse se sentir malade physiquement.
Snape n'a pas semblé savoir comment réagir. Harry se sentit presque soulagé qu'il y ait une partie de lui que l'autre homme n'avait pas compris. Il n'a pas compris l'obscurité. Il avait bien deviné cependant.
Harry, parle moi des cauchemars.
Rien ne peut être caché à cet homme. Rien. C'était inutile. Il avait été assez dur de dire à Snape ce qu'il avait déjà, il ne savait pas s'il pourrait forcer d'autres mots à sortir. Il croassa pathétiquement, la signification au-delà de la compréhension, même pour lui.
Un verre d'eau lui a été donné. Il le prit avec reconnaissance et le sirota. Sa gorge se détendit. Mais maintenant qu'il était capable de parler, il devint plus nerveux. L'obscurité apparut dans son angle de vue. Le tremblement de sa main causa une flaque d'eau et il la regarda tomber. Quelqu'un souleva le verre de sa main et l'enleva. Il chercha. Snape. Snape était ici. Il lui parlait.
C'est noir. il expira. toujours aussi noir, ne peut rien voir. Peut juste entendre les cris. Parfois je pense que je sais qui c'est. Parfois j'entends des échos de Cédric. Parfois je sens leur douleur. Alors Il vient, et Il me maudit. Et tout ce que je sais est l'obscurité.
Snape ne disait rien.
Et maintenant, parfois, je peut voir l'obscurité même quand je suis ici. Et elle me donne la sensation d'être si seul.
Là, il l'avait dit. Avait tout dit, car il avait pensé qu'il ne le croirait jamais. Maintenant tout ce dont il aurait du s'inquiéter était l'homme a qui il s'était confié. La confiance était quelque chose qu'il avait peu, et il n'a jamais pensé qu'une partie de lui serait investit dans Snape. Mais Snape avait le pouvoir de le détruire maintenant, se serait si facile pour lui. Harry lui-même savait que la plus petites de ses propres pensées l'avait envoyé dans la dépression, ainsi ce que pourrait lui faire la langue fourchue du maître de potion. Et il aurait du rester fort. Aurait du.
Harry, vous devriez vraiment parler au directeur. Il peut vous aider. Disait Snape incertain.
Harry secoua la tête. Dumbledore ne comprendrait pas. Et les illusions de Dumbledore à son propos ne sont pas celles qu'il voulait dissiper. Non, il ne pourrait pas le faire, toutefois ce que le directeur savait était déjà beaucoup trop.
Je veut être seul pendant un moment. Il chuchota. Voyant le regard soupçonneux de Snape, Je n'essayerais pas de me tuer. C'était un accident à ce moment-là. Mais je n'essayerais pas de me tuer. Pas que ce soit égoïste de la part du garçon-qui-a-survécu. Quelle ironie ! il ajouta avec amertume.
Snape sembla encore dire quelque chose, mais Harry saisit une chaise et se dirigea vers la porte. Il la ferma, et reposa des revêtements dessus (sat facing it : si quelqu'un trouve une autre traduction qu'il me fasse signe). Ce qui bien sûr signifiait qu'il n'était pas vraiment tout seul après tout.
Bonjour Harry. siffla la voix du serpent en signe de bienvenue. Serminysa est heureux que vous soyez venus.
Harry inclina sa tête, encore trop accablé pour parler. Le serpent sembla davantage heureux de compenser son manque de mots avec les siens.
Il n'y a rien de plus intéressant dans les murs. La conversation des insectes me lasse, et ceux de mon espèce je refuse de leur parler. Ils ne comprennent pas ce que je traite. Ils vivent en sécurité dans leurs repaires et ne ressentent pas la solitude, ou sentent la crainte et la douleur qui rayonnent autour de moi.
Harry avait fermé ses yeux pendant qu'elle parlait, sentant une profonde compréhension. Maintenant elle semblait avoir réalisée quelque chose.
Votre crainte. Votre douleur. Petit serpent, pourquoi crie-tu ? Pourquoi te blesser ?
La nuit l'obscurité m'avale et je ne peux pas respirer. Répondit-il enfin. C'était la meilleure façon de l'expliquer. Il commença à se sentir plus à l'aise, parler en fourchelangue l'aider à calmer ses émotions.
Je vois . Siffla-t-elle. L'homme qui vit ici, il est parfois aussi avalé par l'obscurité. Bien qu'il ne crie pas comme tu le fais. Elle sembla réfléchir un instant, peut-être est-ce un mauvais repère que tu as choisi, si l'obscurité vous nuit à tout les deux ainsi.
Pas quel genre d'obscurité. dit Harry, malheureux.
Elle tourna ses yeux noirs vers lui. Je sais.
Ils restèrent dans un silence confortable pendant un moment, Harry observant les mouvements de ses enroulements pendant qu'ils pensaient tout les deux.
Serminysa pense que pour que l'obscurité parte tu devra trouver une lumière.
Harry était sur le point de faire un commentaire sarcastique quand il a vu que ses yeux étaient parfaitement sincères. Il s'abaissa et écouta.
Trouve quelque chose qui conduit loin de l'obscurité. Tu n'as jamais eu de lumière ?
Harry réfléchit. Oui, mes amis, mon parrain, ma magie.
Et pourquoi leur lumière s'est-elle obscurcie ?
Mes amis ne me connaissent pas vraiment. Ils ne voient jamais l'obscurité à l'intérieur de moi. Et un d'eux en particulier n'est jamais passé par-dessus ma renommée. Mon parrain n'est jamais autour. Je n'ai pas de ses nouvelles depuis tellement longtemps. Je m'inquiète pour lui. Je pense qu'il pourrait être… Et ma magie ? Ma magie n'est pas bonne pour moi, elle n'a pas pu me défendre quand j'ai eu besoin d'elle, ça m'a apporté douleur et peine. Non, les lumières ne sont plus assez fortes pour tenir éloignée l'obscurité.
Le serpent inclina la tête. Alors tu dois en trouver de nouvelles. Tu devras regarder attentivement pour trouver une source de lumière, vers le bas, ici, dans les donjons. Ne laisse pas l'obscurité avoir une emprise sur toi, ou tu ne seras plus capable de t'en défaire.
Elle était un serpent très sage, pensait Harry, ses mots ne lui avaient pas donné de l'espoir mais plutôt enseigné à le cherche. Il n'était pas sûr de le trouver cependant.
J'ai quelque chose pour toi. Je n'ai pas rencontrer quelqu'un de digne avant, n'ai pas parler à quelqu'un depuis tellement longtemps. Mais tu es venu, et tu m'as parlé, et tu es fort. Comme si elle avait entendu les doutes dans la tête d'Harry, elle répéta tu es fort. Touche ma queue.
Harry l'a regarda pendant une seconde avant de lever et frotter une main, à titre d'essai, au dessus de sa queue. Les serpents ne peuvent pas froncer des sourcils, mais cela ne signifie pas qu'il ne sait pas ce qu'elle voulait dire.
Non, pousse ta main à l'intérieur.
Harry était embarrassé à présent, et curieux. Il poussa sa main en avant. La peau n'était pas déchirée, pourtant sa main l'avait transpercé. L'image devint translucide, et il a vu une petite cavité où se situait sa main.
Maintenant trouve ce qui est caché.
Harry bougea sa main avec précaution, explorant les frontières de l'espace. Ses doigts vinrent toucher un objet arrondi, et il le sortit. La peau était de nouveau solide. Il tenait un œuf qui remplissait à peine sa paume. Il regarda le serpent avec émerveillement.
Tu prendras soin d'elle. ordonna Serminysa. Au moins, elle peut avoir une conversation intelligente. Et peut-être que sa lueur éclairera tes ténèbres. Garde là au chaud.
Harry n'eut pas le temps le dire merci avant que le serpent rampe hors de la peinture.
Il retourna à l'intérieur, l'œuf dans sa poche. Snape était sur le divan, en train de lire. Il observa l'entrée d'Harry. Harry imagina que l'homme était en train de vérifier qu'il avait tous ses membres et ses artères intacts. Harry détesta décevoir l'homme.
Il alla s'assoire sur la couverture devant la cheminée, appréciant la chaleur que les flammes magiques produisaient, et attendit que l'œuf éclose. Il eut le sentiment que ce serait pour bientôt.
