Auteur : Diagonalist

Traduction : Luna0401

Alors un grand merci à tous ceux qui m'ont laissé des reviews mais je n'ai pas eu le temps d'y répondre (promis, je le fais la prochaine fois). Je viens de rentrer en première année de médecine donc j'ai beaucoup moins de temps pour traduire.

Un grand merci pour Lounah qui m'aide beaucoup avec ses critiques !Il est possible que ce chapitre ne te plaise pas beaucoup car je n'ai pas eu le temps de refaire une autre relecture sinon vous ne l'auriez jamais eu. Alors ne m'en veux pas trop !

Maintenant, la (peut-être) mauvaise nouvelle, je ne sais pas si je rentre chez moi en novembre, alors il est possible que le prochain chapitre soit pour les vacances de noël mais si c'est le cas, je vous promets de vous en mettre deux d'un coup !

Voilà !

Bonne lecture !

Chapitre 12 : Découvertes et jugements

Snape fut, bien qu'il ne l'admette pas vraiment, soulagé quand Harry fut revenu. Maintenant qu'il se rendait compte de la possibilité que le garçon se fasse du mal, il ne pouvait pas trouver une raison pour arrêter Harry de le faire. Il redoutait de le dire à Albus, le vieil homme ne réagirait pas bien aux signes que Harry était entièrement brisé.

C'était seulement une petite coupure sur le pouce, une si petite coupure. Mais Severus avait vu le regard du garçon, l'avait vu essayer de se cacher et le nier. Il avait vu ces réactions avant, bien que pas pendant longtemps, et il avait craint leur signification pour le garçon. Il avait craint ce qu'elles signifiaient pour le monde, si le-garçon-qui-a-survécu devait tomber.

Harry s'était assis devant la cheminée, permettant à Snape de l'observer plus facilement. Le garçon semblait contemplatif, ses mains jouant avec quelque chose dans son giron. S'il se sentait plus calme maintenant alors peut-être que Severus devrait essayer de lui parler à nouveau. Il devait essayer et empêcher le garçon de faire d'autres tentatives jusqu'à ce qu'il parle à Albus. Bien qu'il n'était pas sûr, spécialement après ceci, que le garçon parlerait à Albus un jour.

Il appela le garçon par son nom, doucement, plusieurs fois avant que finalement Harry tourne son regard vers lui. Il n'était pas sûr que se soit une hésitation ou parce que le garçon rêvassait encore. Harry, à titre d'essai, se tourna entièrement, restant sur la couverture. Il berçait sa main droite contre lui, et pendant un moment Snape pensa qu'il s'était trompé et qu'il n'aurait pas du laisser Harry partir ainsi, alors il se rendit compte que le garçon ne s'était pas blessé mais tenait plutôt un objet.

Il haussa les sourcils de curiosité. Il se demanda ce que le garçon avait trouvé. Il allait le demander de manière civilisée mais sa langue a glissé dans les vieilles habitudes.

Apportez le détritus que vous avez maintenant… il s'était arrêté de lui-même de continuer et de comparer d'une manière quelconque le garçon. Etre neutre. Etre neutre, courait dans sa tête. Traitant avec un suicidaire, cas de trauma ici.

Oui, bien, ça devrait assortir le reste de la pièce alors, n'est-ce pas ! rétorqua Harry.

Pour une seconde la colère de Snape l'avait incité à insulter le garçon mais s'était rapidement éteinte par la réalisation que Harry, de quelque manière que ce soit, avait répondue à son professeur. Il n'était pas une cause perdue. Il pouvait encore être sauvé.

Snape s'est abstenu de répondre au cas où il pousserait le garçon trop loin, et tendit sa main. Harry alla sur ses genoux et le serra plus étroitement, mais ne lui donna pas l'objet. Il arrêta avec peine un air menaçant. Il n'était pas sûr s'il ne préférait pas le garçon sans esprit. Alors la petite voix lui rappela comment le Harry brisé avait regardé dans l'aile d'hôpital, et après ses cauchemars, et lui dit que ce genre de perte d'esprit n'était pas une bonne chose. Il ne pouvait pas penser à une réponse. Il supposa que la légère rébellion de Harry n'était pas aussi irritante qu'elle avait été une fois.

Laissez-moi voir. ordonna-t-il, cependant avec aussi peu de rudesse que possible. Le garçon hésita, puis donna sa main ouverte.

Snape a vu un œuf, assez grand pour juste remplir la paume du garçon. La coquille était lisse et brillante, et bien que blanche il y avait un léger éclat argenté. Il tendit sa main pour le toucher et l'œuf fut vite retiré.

Il regarda Harry. Où avez-vous eu ceci ? L'œuf semblait rare et magique, un œuf de serpent s'il ne se trompé pas. Où, sur terre, le garçon pouvait-il trouver ceci.

Serminysa me l'a donné. Snape fronça des sourcils, cela n'avait aucun sens. Evidemment notant la confusion de son professeur, Harry ajouta Le serpent dans le portrait. L'œuf était caché à l'intérieur. Elle a dit que je devrais prendre soin de lui et le maintenir au chaud.

Severus était étonné. Absolument déconcerté. Un serpent dans un portrait avait donné un œuf magique au garçon. Naturellement c'était le genre de chose qui arrivait à Potter. Alors il se rappela que c'était Harry. Il essaya de nouveau de toucher l'œuf, cette fois en fixant les yeux de Harry, et le garçon ne s'écarta pas. Il fit courir ses doigts au-dessus de la surface de la coquille. C'était assez froid.

Vous devriez vraiment prendre plus soin d'un tel cadeau, garçon. Harry recula, et Snape fut étonné, il n'avait rien dit de signifiant, il avait été bien plus dur avant sans susciter de réaction. Qu'est-ce qui avait effrayé Harry cette fois ?

Qu'est-ce qu'il y a ? Un autre recul, rapidement supprimé, mais pas assez pour le cacher à Snape. Il savait que l'œuf devait être chauffé immédiatement mais quelque chose lui indiqua que c'était plus important.

Harry ? Le garçon le regarda, muet. Severus eut une idée soudaine que la petite voix lui indiqua qu'elle pensait que le test était erroné. Il avança.

Garçon ! cria-t-il brusquement et avec haine. Harry se tapis loin et se plia sur lui-même, Snape pu entendre des mots murmurés. Il s'était accroupi près de la forme recroquevillée.

svp ne me blessez pas, oncle Vernon, svp arrêtez. fut répété à plusieurs reprises. Snape réalisa à partir des symptômes et du lien que le garçon avait une crise de panique, il avait du la déclencher en appelant Harry par le même titre que son oncle. Sa conscience lui indiqua qu'il était cruel. Il nota qu'il ne pouvait pas utiliser de potions calmantes. Comment était-il censé gérer le garçon alors ? Sa conscience lui dit qu'il avait la solution avec lui-même. Alors elle souffla des framboises. Il pensa qu'il devait être totalement dérangé pour avoir une conscience si immature. Il y avait probablement une signification profonde pour elle. Il espéra que Trelawney ne la trouve jamais.

Il mis une main réconfortante sur l'épaule de Harry. Cependant, Harry ne sembla pas la trouver soulageante étant donné qu'il se recula, attendant apparemment un coup. Snape le vit. Il ne signifiait pas ceci. Maintenant, qu'est-ce qu'il devait faire avec le dernier ?

Harry, Harry ? fichu garçon, écoute moi. Harry, personne ne va vous blesser. Harry, c'est Severus. Damné, il n'avait pas voulu dire ça. Il était le Professeur Snape. C'était tellement dur d'être une chose dans votre tête et une autre pour les autres. Il se demanda brièvement si c'était ainsi que Harry se sentait au sujet des Potter.

Ce moment où la main restée sur l'épaule du garçon n'était pas écartée. Severus sentit les battements de cœur commençaient à ralentir grâce au lien. Enfin, un progrès. Harry souleva lentement sa tête.

Avance, il cajola le garçon. Il n'était pas fait pour cajoler. Pourquoi Albus ne pouvait-il pas être ici. La petite voix lui indiqua que si le directeur était présent, Harry ne serait plus Harry mais Potter, il ne montrerait pas ses vrais sentiments même moins que ce qu'il montrait avec Snape. Et il n'était pas bon de fermer vos vrais sentiments à l'intérieur. Snape le savait pour l'avoir vécu. Une expérience personnelle continue.

Il prit l'œuf des doigts en sueur. Au moins vous avez augmenté sa température. Dit-il, tirant ses pensées loin de sa pseudo famille. Severus instinctivement savait que maintenant n'était pas le bon moment pour le pousser. Le garçon ne pourrait pas en supporter plus.

Il modifia l'intensité du feu puis plaça l'œuf dans les cendres.

Harry passa le reste de la journée à étudier et à pratiquer sa magie. Il a juste de temps en temps jeté un coup d'œil à l'oeuf, et Snape pensa honnêtement qu'il ne l'avait jamais regardé quelque chose comme il le faisait.

Snape lui-même faisait plus de potions calmantes, et réfléchissait sur la manière d'améliorer la potion de sommeil sans rêves.

Avant que Harry ne soit allé dormir, il se rappela de souhaiter au garçon une bonne nouvelle année.

Avant que lui-même n'aille dormir, il se rappela de laisser le contre sorts des charmes de silences sur Harry.

Cris perçants. Pourquoi n'était-il pas surpris. Soupirant, il sortit de son lit et se rendit dans le salon. Ce pourrait être une répétition de la nuit précédente, Harry était exactement dans le même état. Il ne pouvait pas penser à la meilleure façon de réveiller le garçon, ainsi un autre verre d'eau se versa sur sa tête, et la potion dans sa gorge. Harry pleurnichait encore de douleur ainsi Snape tendit une main pour le calmer. Le garçon recula comme il l'avait fait plus tôt.

Je suis désolé mon oncle, je suis désolé. Je n'ai pas voulu dire ça. était chuchoté d'une voix rauque.

Les excuses de Harry pour le réveiller la nuit précédente furent soudainement comprises. Qu'est-ce que la famille du garçon lui avaient-ils fait quand il criait la nuit ? Snape se tendit une seconde fois, et quand Harry compris que le contact ne serait pas suivi de la douleur, il se pencha vers lui.

Ils restèrent ainsi jusqu'à ce que la respiration Harry se calme, alors Severus ôtât sa main. Harry pleurait, les larmes silencieuses serpentant sur son visage. Snape supposa que c'était finalement devenu de trop pour que le garçon le supporte.

Harry, qu'est-ce qui ne vas pas ? Il aurait pensé qu'il l'aurait pratiquement tué d'être gentil avec le garçon il y a une semaine, mais maintenant ce n'était pas aussi ennuyant. Et il voulait vraiment savoir ce qui était faux. Sa voix intérieure ria de lui. Il ne voyait pas ce qui était si drôle. Il remis à Harry l'eau dans le verre.

Sirius. Snape se tendit à ce nom. Bâtard sanglant, essayant de le tuer. C'était une réaction automatique à ce nom. L'homme stupide ne s'était jamais excusé. Il aurait du être expulsé. Il aurait du être damné en restant à Azkaban.

Sirius est mort.

Snape regarda juste Harry avant que la logique ne soir réaffirmée.

Harry, vous n'avez aucune raison de croire cela. C'était juste un cauchemar. Rien de plus.

Harry fronça des sourcils en une imitation passable du look habituel de Snape, et il aurait ri si Harry ne pleurait pas devant lui.

Ce n'était pas un cauchemar, la potion les stoppe. C'était les ténèbres. C'était une vision. C'était réel. Il est mort.

Harry, je ne pense pas vraiment cela…

Il est mort ! Il est mort. La conviction absolue dans la voix du garçon secoua Snape. Il ouvrit la bouche mais ne trouva rien à dire. Excepté.

Nous allons voir le directeur. Le garçon se tendit immédiatement. Mais ce n'était pas le moment, et Albus devrait savoir à propos des cauchemars du garçon de toute façon. Visions. Quoi que.

A trois heures du matin, il ne devrait pas vraiment être surpris que Albus ne soit pas là. Il avait, cependant, l'impression que le directeur ne quittait jamais son bureau. Il laissa Harry se reposer dans son pyjama et alla le chercher lui-même.

Il trouva Dumbledore dans les cuisines, mangeant du fromage et discutant avec les elfes de maisons. Passant outre le choc de cette vue bizarre, Snape expliqua ce qui c'était passé.

Ils se dépêchèrent de remonter, mais au moment où Snape fut sur le point d'entrer, Albus secoua sa tête, et ouvrit la porte juste assez pour voir et entendre à travers.

Harry remuait sur là chaise où il avait été laissé. Severus devenait impatient, mais reconnu que le directeur devait avoir une raison d'attendre. Soudainement une voix vint de la pièce. Ce n'était pas celle d'Harry.

Tu es agité.

Harry chercha du regard et vit le choixpeau sur l'étagère. Il soupira d'un air fatigué.

Bonjour. lui dit-il.

Qu'est-ce que vous faites ici ?

Je suis censé parler au directeur de mes visions. Sans attendre de demander il pris le choixpeau et le mis sur sa tête avant de se rasseoir.

Peux-tu parler de visions quand tu ne vois rien ? continua-t-il de parler ;

Puis, je suis désolé au sujet de ton parrain.

Une larme coula contre sa volonté. L'orage en lui commença à se voir à la surface. Il effleura l'œuf qui avait été transféré dans sa poche.

C'est juste… Je ne le connaissais pas bien mais il faisait peur. Je pense. Inquiet de ce qu'il m'est arrivé. Il ne m'as pas du tout connu, mais c'est parce qu'il n'en n'as jamais eu la chance, parce que j'étais trop faible pour tuer Pettigrew. Et il est mort de façon horrible…La voix de Harry s'éteignit pendant qu'il essayait de sortir de sa mémoire la douleur que le souvenir de Sirius avait provoqué.

Tu as eu beaucoup, tu ne crois pas, Harry Potter ? C'était une question rhétorique. Tu sais, si tu avas été à Slytherin, tout ceci ne se serait pas produits.

La tête d'Harry se redressa vivement. Ca n'aurait pas eu lieu ? Chuchota-t-il.

Je te l'ai dis, tu ne serais pas meilleur là, tu aurais été aidé Harry. Là tu aurais été compris. Et tu aurais compris ton propre monde, toi-même, et l'obscurité est meilleure. Tu ne serais pas resté chez les Dursley, le tournoi des trois sorciers n'aurait pas fini ainsi, et tu aurais trouvé un moyen de vivre avec le lien avec Voldemort. Tu ne signifiais rien pour Griffindor, et ta bravoure est portée légèrement.

La tête de Harry s'inclina de nouveau.

Alors j'ai encore fait le mauvais choix. J'étais si stupide. Et tout le monde souffre à cause de moi.

Maintenant, maintenant, Harry Potter, tout n'est pas votre faute dans le monde. Et il y a toujours de l'espoir.

Je ne peux pas le voir. Peux pas voir au travers de l'obscurité.

Alors trouvez une lumière pour guider votre chemin.

Harry pensa dans sa tête (il va pas penser ailleurs !) que le choixpeau sonna suspicieusement comme…

Serminysa. Oui, bien, elle et moi avons parlé. Les mûrs nus ne sont pas assez intéressants pour occuper mon temps ou le sien. Ainsi parfois elle fait son chemin à travers les autres portraits pour monter ici. N'as pas pu pendant un long moment, parce qu'elle gardait quelque chose, mais elle vint plus tôt parce qu'elle était libérée disait-elle.

Alors, tranquillement dans sa tête se dit, Tu as trouvé l'espoir Harry, ne craint pas. Et être à Gryffindor a pu te donner autre chose, et empêcher d'autres morts. Personne ne peut en être sûr.

Il pris le choixpeau de sur sa tête et le reposa sur l'étagère, puis se réinstalla plus confortablement sur la chaise, pensant que le directeur devait avoir erré dans la forêt interdite ou quelque chose d'autre.

Severus suivit Albus dans la pièce, s'asseyant dans son coin habituel. Il essayait toujours de traiter le fait que le choixpeau avait dit qu'Harry était supposé être à Slytherin, aurait mieux d'être à Slytherin ! Bien qu'il pourrait voir à quel point. Si Harry avait été dans sa maison, Snape aurait mieux connu le garçon et aurait vu les signes d'abus. Et les membres de sa maison auraient été bien plus probables pour l'accepter tel qu'il était.

Ainsi Harry, comment puis-je t'aider ? Le cœur du garçon s'accéléra. Snape soupira, Harry était vraiment terrifié de tout expliquer au directeur.

Sirius est mort.

Dumbledore, lentement, soutira l'histoire au garçon, bien que Harry était peu disposé à parler. Snape observa soigneusement la manière d'Albus de ne monter aucune incrédulité, ne doutant pas une seconde du garçon, et compara sa propre réaction aux dires du garçon qu'il avait imaginé. De sorte de voir comment c'était alors. Harry ne montra aucun penchant de parler de n'importe quoi au-delà de ses cauchemars, et ne mentionna pas qu'il s'était coupé avec un rasoir. Snape n'était pas surpris de cela.

Bien, mon garçon, je se sais pas ce que nous pouvons faire à propos de es visions mais je rechercherais un moyen de bloquer le lien entre toi et Voldemort, et le professeur Snape verra s'il peux trouver une potion pour d'aider. Nous trouverons un moyen. Le directeur était parvenu à mettre de l'enthousiasme dans ses paroles et sourie pour encourager Harry.

Harry inclina la tête, indifférent.

Ils partirent, le directeur lui disant, Joyeuse nouvelle année, et Harry, si jamais vous voulez me parler de n'importe quoi, je suis là.