Auteur : Diagonalist

Traduction : Luna0401

Bonjour à tous !Et oui, vous ne rêvez pas !je viens de rentrer et j'ai un petit problème : apparemment il est interdit de répondre aux reviews dans les chapitres et j'ai lu dans d'autres fics qu'il y aurait un système pour répondre. Alors si quelqu'un était assez gentil pour me dire comment faire pour poster les reviews se serait gentil !

Sinon je vais devoir me contenter de remercier touts ceux qui prennent le temps de laisser un ptit message. MERCI !

Et Joyeux noël et bonne année à tous !

Chapitre13 : Une lumière dans les ténèbres

Albus Dumbledore dormit peu le restant de la nuit, que se soit dû à sa préoccupante discussion avec le choixpeau après le départ d'Harry, ou l'anticipation des événements du matin, ou les deux, était discutable. La cause du retard dans le cas des Dursleys s'était ajoutée à sa fureur contre eux. Qu'ils aient pu blesser le pauvre Harry ainsi ! Et qu'il fut lui-même aussi aveugle pour que ça continue. Cela avait pris un moment pour organiser une punition convenable et il avait usé de beaucoup de faveurs du ministère mais tout était maintenant prêt.

Il prit son temps pour s'habiller et déjeuner, déterminer à ne pas se dépêcher. Alors il alla à Hogsmeade, où il rencontra trois aurores et ils apparurent chez les Dursley.

Apparaissant au milieu de la cuisine tandis que la famille prenait son petit- déjeuner, lui donnant un choc. Ils sursautèrent, la nourriture volant partout, et affolés se dirigèrent vers la porte.

Albus souria. Il s'était demandé comment Severus les avait traité quand il les avait vu. Maintenant il savait. Ils étaient effrayés, et bien que normalement il n'aurait pas vu cela comme une état désirable, cette fois s'était justifiée. Pour eux qui avaient causés de la crainte et de la douleur aux autres. Crainte et douleur à Harry, qui ne voyait pas comment il récupérerait de leurs « tendres soins ».

Les sorts furent lancés pour les empêcher de fuir. Ils étaient entourés par les sorciers. L'homme, l'oncle de Harry, tenta de sortir en fanfaronnant mais échoua. Albus ne souhaitait pas ici ce qu'il avait dit. Sa contrainte continuerait seulement loin de cette matière.

Vous avez été jugés de négligence persistante pour le bien-être de votre charge, Harry Potter, aussi bien que de son abus corporel. Vous serez emmené et prendrez du Véritasérum pour vérifier ceci, puis emprisonnés dans une prison où vous ne pourrez plus infliger de mal aux autres.

Le visage de l'homme montrait une terreur terrible, les plis de son cou vacillant comme de la gelée tandis qu'il était choqué. Albus ne ressentit rien si ce n'est que du mépris. Pour tous.

Il se pencha, mais d'abord, je souhaite vous donner un cadeau, un que vous méritez tellement. Il jeta un sort complexe sur eux trois, les aurores se tenant passifs. Ils avaient été spécialement choisis en tant que plus fidèle envers lui que le ministère et ils approuvaient sa décision.

Pendant que la famille était transportée, Albus entendit les premiers cris et pleurs de douleurs sur leurs lèvres. Maintenant c'était la justice. Chaque fois qu'ils pensaient du mal d'Harry, ce qu'ils feraient sans aucun doute puisque leur situation actuelle était due à celui-ci, ils sentiraient le mal que le pauvre avait souffert pendant qu'ils le battaient. Justice en effet. Il apparut loin de lui-même, sachant que Severus aurait plaisir à entendre les nouvelles.

Harry n'avait pas dormi. Il n'avait pas dormi car il craignait d'entendre les cris perçants de la mort de Sirius. Il craignait de sentir encore la douleur.

Il n'avait pas dormi car il craignait la façon dont Dumbledore le traiterait maintenant, et craignait la pression que pourrait exercer le directeur pour partager ses ennuis. Il s'est senti coupable de la manière que le directeur a eue immédiatement et sans aucun doute admis ses mots comme vérité au sujet de Sirius, quoiqu'il lui avait tellement menti récemment. Pourquoi devrait-il encore faire confiance à Harry ? Harry n'était pas digne de confiance.

Il n'avait pas dormi à cause de ce que le choixpeau avait dit. Il avait indiqué que les choses auraient été différentes. Comment ? S'il avait été à Slytherin, il ne serait pas resté chez les Dursley. Que probablement cela signifiait qu'il les aurait trahi et replacé ailleurs par le directeur. S'il avait été à Slytherin, Cedric ne serait pas mort. Harry aurait compris ce que la présence de Barty Crouch Junior signifiait sur la carte des maraudeurs. Et il n'aurait pas demandé à Cedric de partager la coupe avec lui. Ainsi Cedric ne serait pas mort. S'il avait été à Slytherin, sa connexion avec Voldemort aurait été moins forte. Qu'est-ce que le choixpeau voulait dire par cela ? Etait-ce une certaine manière de faire en sorte qu'on n'avait pas encore trouvé ?

Ainsi Harry reposé par le feu pour le reste de la nuit, observant son œuf, et pensant à tous les mauvais choix qu'il avait fait dans sa vie, et tous ceux qui avaient été poussé vers lui.

Avec l'aube une lettre arriva. Ca aurait été dur de la délivrer dans les donjons par hibou, ainsi elle a été réacheminé par cheminée. Harry l'a pris délicatement, pas sûr qu'il veuille la lire. Il savait instinctivement que ça le concernait et de qui c'était. Il s'asseya la regardant pendant presque dix minutes, puis à la hâte, l'ouvrit avant de changer d'avis.

Cher Harry,

Ce que je dois te dire ne devrait pas être dit dans une lettre mais puisque je suis actuellement caché et n'ayant aucun espoir de te voir dans un proche avenir, je dois te dire quelque chose. Tu mérites la vérité. Sirius était resté avec moi temporairement tandis qu'il était blessé de sa dernière rencontre avec les aurors. Voldemort nous a trouvé. Je ne sais pas comment. Ils savaenit son but d'exposer Peter, et pensaient qu'il était trop dangereux de vivre. Il est mort Harry, il est mort bravement, en combattant. Il m'a dit de te dire qu'il t'aimait et qu'il était très fier de toi. Je suis désolé de ne pas pouvoir être là et désolé de ne pouvoir en écrire plus mais les aurors et les mangemorts me recherchent maintenant. J'irais bien et je viendrai te voir dès que possible. Soit fort Harry, va de l'avant. Sirius n'est pas le seul à être fier de toi. Je le suis et je sais que Lily et James le sont aussi.

Remus Lupin

Soit fort. Va de l'avant. Mais c'était ce qu'il ne pouvait pas faire. Il pleurait pendant qu'il lisait que Sirius était fier de lui, il ne devrait pas, son parrain aurait honte de lui s'il savait la vérité.

Ca l'avait blessé que le professeur Lupin lui mente, lui dise que Sirius était mort bravement. Il savait que ce n'était pas vrai, son parrain était mort torturé et hurlant. Il l'avait senti. Remus disait que Harry méritait la vérité mais le traitait comme un enfant, essayant de le soulager en mentant. Cela ne fonctionnait pas quand vous étiez Harry Potter, avec le fardeau du monde sur vos épaules. Et il n'avait mérité d'être soulagé par des mensonges. Après tout, c'était de sa faute si Sirius était mort. Tout était de sa faute.

Il alla dans la salle de bain, notant que Snape n'était pas levé. Ce n'était pas une surprise puisqu'il gardait son professeur levé la nuit avec ses cauchemars. Il n'avait jamais causé que de la peine aux autres.

Il regarda la porte derrière lui. Il n'allait pas essayer de feindre cette fois. Il alla directement au rasoir. Ca ne vint même pas à l'esprit de se demander pourquoi Snape ne l'avait pas enlevé.

Il voulait juste jouer avec, le sentir dans ses mains. Essayer et refroidir la chaleur qui le reprenait.

Il enleva son haut de pyjama, le jetant sur le plancher, puis fit courir la lame au-dessus de la chaire de son torse nu, lentement. Pendant un moment ça aida, et il traça des dessins imaginaires sur sa peau avec révérence, puis la sensation de brûlure arriva. Il pleura de frustration, ça avait aidé la dernière fois. Alors il se rappela que quand son sang avait coulé, la chaleur était partie pour plus longtemps.

Le rasoir bougea au-dessus de son corps, à son cou puis son épaule puis le bas de son bras gauche. Il commença à presser plus fort de sorte de laisser une marque blanche derrière son passage. Vers le bas de son doigt incliné, puis vers le haut. Pause au-dessus de la veine de du poignet. Interdit. Se déplace légèrement jusqu'au côté. Pression. Dégagement.

Pendant que le sang coulait, il ferma ses yeux et soupira de soulagement, ne sentant aucune panique habituelle qui a toujours régné jusqu'à maintenant. Il y avait l'obscurité en faisant ceci mais cela semblait soulageant plutôt que dur. Il se sentait moins seul.

Le sentiment commença à se faner. Il coupa encore. Ses yeux restaient fermés pendant que la vague d'euphorie passait encore au-dessus de lui.

Il n'entendit pas la porte s'ouvrir cette fois encore.

Soudain des bras le saisirent par derrière. La chaleur revint. Avec la panique. Il lutta contre la poigne, oubliant où il était, croyant automatiquement que la douleur et la peine suivraient. Les mots dans un ton pointu lui étaient dits et ils n'avaient rien faits mais confirmaient ses craintes. Il continua de combattre les bras qui étaient maintenant plus solidement enroulés autour de son torse. La voix était dure. Les mains le retenaient. Ténèbres, vraies, ténèbres, le prirent et il ne pourrait rien voir au-delà de lui-même. Il entendit des cris perçants.

Garçon imbécile. entendit-il. Il criait lui-même, avec le rappel de la douleur et la promesse à venir. Il s'opposa et donna un coup de pied et se souleva mais ne pourrait pas se libérer, de ses liens ou des ténèbres. Il n'en avait jamais été capable. Il se demanda s'il y avait un point dans l'essai. Mais de toute façon.

Les bras restèrent forts mais soudain la voix s'est ramollie.

C'est bien Harry, c'est bien. Calme. Calme. Cessez de luttez. J'ai encore besoin de vous. Je peux vous aider.

Harry était confus par le doux ton, ni Vernon ni Voldemort ne lui parlerait ainsi. Mais alors qui était-ce ? Où était-il ? Etait-ce un voyage ? Les bras ne semblaient pas le blesser, ils essayaient juste de le garde encore. Et la voix était plus aimable. Il savait cette voix. Il arrêta ses mouvements violents graduellement et attendit encore. Il commença à sentir la lumière. Il pensa qu'il pourrait s'évanouir. Il gémit et se balança, incapable de contrôler son corps. Les bras étaient immobiles autour de lui et le soutenaient. Il avait honte d'avoir besoin de l'appui, mais trop épuiser pour protester. Il s'effondra contre l'autre torse tremblant pendant que le vertige le rattrapait. Il ferma ses yeux. Puis essaya de les ouvrit de nouveau et échapper à l'obscurité qui menaçait derrière ses paupières.

Il commença presque à se débattre encore mais une main fraîche étendue sur son front fit partir la tension. L'obscurité commençait à être moins sombre.

Il se rendit lointainement compte d'être pris et porté mais son esprit dérivait encore et avait des difficultés à se focaliser. Il était placé sur le divan, il pouvait sentir le cuir mou contre sa peau. C'était plus réel que les autres choses dans le monde au point, et il creusa des doigts dans le matériel, s'accrochant dessus avec tout ce qu'il pouvait.

Les longs doigts froids fermèrent les siens, essayant de les libérer de ce qu'ils saisissaient. Ils saisirent ses mains et s'y tinrent fortement, l'ancrant pendant qu'il ressentait son désespoir et son incertitude. L'obscurité se fanait. Il pouvait apercevoir la lueur de la cheminée à coté. Mais les Dursley n'ont de cheminée qui brûle pensa-t-il confusément. Une dernière montée subite de douleur émotive inonda son corps et il s'arqua en arrière. La main bougea, une se glissa autour de son corps et l'autre berça sa tête pendant qu'elle était jetée en arrière. Les mains l'aidèrent à faire face. L'obscurité continuait de reculer. Il pouvait apercevoir une forme devant lui et la panique commença à s'évanouir lentement.

Quelque chose se tenait contre ses lèvres et il avala par réflexe le liquide qui était versé dans sa bouche. C'était froid et apaisant.

La lumière commençait à être plus lumineuse et il ferma ses yeux, incapable de la supporter pour le moment. Il s'étendit là et se concentra sur se respiration comme la voix lui indiquait de faire. Il se détendit peu à peu et la clarté de ses pensées revint à lui. Il ouvrit ses yeux une nouvelle fois.

Snape était assis près de lui, mettant un bandage sur son poignet où il s'était coupé. Il observait la scène d'une manière détachée jusqu'à ce que Snape le regarde. Quelque chose scintilla dans ses yeux et il se rétrécit sachant que son professeur devait être fâché.

Immédiatement le visage de Snape se ramollit, devenant aux yeux de Harry moins hostile.

Harry, je ne vais pas vous blesser. C'est bien Harry.

Snape ne voulait pas le blesser. Bien sûr que Snape ne voulait pas le blesser. Il l'avait sauvé. Plus d'une fois. Harry ne pouvait pas penser à quoi dire. Cela s'était produit trop récemment. Etait-ce parce qu'il n'y avait rien à dire ou parce qu'il avait trop peur pour le dire ?

Comment avez-vous su ? Chuchota-t-il. Honte. Il avait tellement honte. Même ça il n'avait pas pu bien le faire. Et Snape avait vu sa honte. Harry n'était pas sûr de n'être pas trop fatigué pour s'en inquiéter encore plus.

J'ai mis un sort sur la lame du rasoir. Vous ne me pensiez pas aussi stupide de partir en la laissant là pour vous, n'est-ce pas ?

Non murmura Harry, admettant la vérité. Ou peut-être avait-il trop pensait. Mais au sujet d'autre chose.

Un bruit non compromettant, Vous me le direz ?

Harry resta silencieux.

Harry, vous devez en parler à quelqu'un. Vous ne pouvez pas laisser ceci continuer. Et je pourrais devoir changer la couleur du plancher de ma salle de bain en rouge juste pour ne pas avoir à faire l'effort de nettoyer.

Ce n'était pas une spectaculaire tentative d'humour mais Harry apprécia.

Oh, vous ne voulez pas, parvint-il à dire, que ce soit terriblement en désaccord avec le reste du décor.

Snape sourie. Harry ne l'avait jamais vu sourire avant. Ne l'avait jamais entendu rire comme il l'avait fait à l'hôpital. Peut-être que son professeur était différent pendant les vacances. Il était certainement plus gentil envers Harry qu'il ne l'avait été avant. Harry ne pensait pas qu'il pourrait traiter le plein d'esprit de Snape dirigé contre lui en ce moment. Ainsi il était heureux que l'homme ait trouvé une manière qui impliquait moins d'insultes personnelles.

Et peut-être avait-il raison. Peut-être Harry ne pourrait pas le tenir plus en lui. Cela ne semblait pas faire du bien. Et Snape en savait déjà tellement.

Les mains attachant le bandage étaient douces. Harry ferma ses yeux. Et commença à parler.

Je ne pouvais pas dormir. Je ne voulais pas encore entendre Sirius. Je ne voulais pas le sentir se faire torturer. Et je pensais à toutes les erreurs que j'avais faites. Lupin m'a envoyé une lettre. dit, tranquillement et avec le moins d'émotion possible, Harry.

Que disait-il ? La voix ne forcée pas, elle s'enquérait. Harry pouvait traiter cela.

Pas grand-chose. Il est en cavale. Il est fier de moi. Sirius est mort. Une pause le temps qui décide de ce qu'il voulait dire. Il m'a menti.

Black ? le nom fut presque grogné.

Non, le professeur Lupin. Il a dit que Sirius était mort bravement.

Qu'est-ce qui vous fait pensez qu'il a menti ?

Car je l'ai senti mourir. Il n'était pas mort en combattant. Il était… Harry s'interrompit et repris dans un fil différent. Et j'ai juste pensais, que c'était de ma faute s'il était mort, en raison de ce que j'ai fait. Ou de ce que je n'ai pas fait.

Vous n'êtes pas responsable de tout ce que vous savez. Vous ne pouvez pas l'être. D'autres personnes font aussi des choix. Ils sont responsables des leurs. Vint la réponse régulière.

Harry tenu sa tête. C'était compréhensible, ce que disait Snape, mais c'était dur de se l'applique à soi-même.

Je ne comprend pas. Harry chercha, Je ne comprend pas la plupart de ce par quoi vous êtes passé. Mais laissez-moi essayer et vous aider. Dumbledore n'aurait jamais dit cela. Il aurait dit le contraire, et cela aurait fâché Harry. Mais Snape ne prétendait pas savoir toutes les réponses. C'était effrayant mais au moins il n'y avait aucune pression.

Est-ce pour cela que vous vous coupez, la culpabilité ?

Harry inclina la tête, engourdi. Et l'obscurité. Et sachant que je ne pourrais rien faire. Il lutta avec lui-même pendant un moment. Snape voulait l'aider. Il ne s'inquiétait pas plus du pourquoi, cela importait peu. ET parce que j'avait chaud.

Cela sembla attirer l'attention de Snape. Chaud ? Harry ne dit rien.

Qu'est-ce que vous dites ? Snape comprendrait-il s'il lui en parlait ?

Harry ?

Je… Il devait le dire, il sentait l'obscurité menaçante. Je brûlais de l'intérieur. Et le contact du métal l'arrêtait mais ce n'était pas assez. Déglutine. Ainsi j'ai coupé, parce que cela faisait partir la crainte et je me sentais plus fort.

Il n'osa pas regarder vers Snape. Il ne pouvait pas. Son estomac se serrait nerveusement.

Les attrapèrent son menton, relevant sa tête. Les yeux noirs plongèrent dans les siens.

Merci. dit Snape sincèrement. Harry était confus, cela devait se voir sur son visage. Pour me faire assez confiance pour me parler.

Confiance ? Harry supposa qu'il faisait confiance à Snape. Il n'y avait pas vraiment pensé tandis qu'il lui parlait. Que la confiance ne se montrait pas, qu'il ne doutait pas de lui. Bien qu'il avait craint sa réaction. Tellement de confusion. Si fatigué.

Pendant que ses paupières se fermaient Snape le secoua gentiment. Il les ouvrit de nouveau et bailla en signe de protestation contre la rupture de son repos.

Harry, vous essayerez de ne pas recommencer ?

Yeux si lourds.

Harry, vous ne devez plus vous blesser de nouveau, vous m'entendez. Si vous vous sentez mal alors parlez moi et nous pourrons essayer et trouver une autre manière de faire partir la crainte.

Harry inclina sa tête, puis s'endormit profondément, avec Snape toujours assis près de lui et tenant son poignet blessé.

Il se réveilla en sentant quelque chose se déplacer contre lui. La première chose q'il vit fut que l'œuf reposait dans son giron. Cela basculait. Il le regarda, ravi. Il se rendit faiblement compte que Snape était présent, l'observant, mais cela ne l'inquiétait pas.

Les contractions de l'œuf augmentèrent, jusqu'à ce que finalement une petite coupure dans la coquille de l'œuf apparaisse, et l'œuf se fendit, ouvert. Il tendit sa main et retira les morceaux. Son souffle resta coincé car il regardait le petit serpent courbé. Ses écailles étaient d'un argent pur et brillées dans la lumière du feu. Elle était belle.

Elle le regarda. Et siffla doucement.

Il lui souhaita la bienvenue. Mon nom est Harry. Il tendit sa main dans une tentative et la chargea de son corps mince. Si lisse. Elle était fraîche au touché. Comme le rasoir. Mais moins dur.

Elle le regarda avec ses yeux noirs. Salutations. D'une façon ou d'une autre, il sut quelle pouvait parler, même si elle sortit juste de son œuf. Je suis Sylrissin. Elle rampa lentement et légèrement maladroite vers le haut de son corps jusqu'à ce qu'elle puisse le regardait dans l'œil. Je suis heureuse de rencontrer quelqu'un comme vous.