Euh Bonjour bonjour.
Je suis vraiment désolée pour l'attente.
En plus, je vous ai sucré un chapitre (vraiment pas moyen de l'écrire).
Bref, voici le dernier "Et si".
Les Rar's du chapitre précédent, euh j'dois les retrouver parmis toutes mes alertes, mais je le ferai sans doute avec celles de ce chapitre-ci.
Et si Tom...
- Ce sont là les affaires d'Harry Potter ?
- Oui maître. Sa malle personnelle. Ainsi que tout ce que nous avons trouvé autour de son lit.
- Bien. Sortez maintenant.
Des ombres noires se déplacèrent dans l'obscurité de la pièce. Elles semblaient fatiguées, affaiblies, fragiles. Mais peu importe. Après tout, elles avaient gagné aujourd'hui et auront tout le temps de se reposer. La guerre était finie. Demain la prophétie serait révélée et les stupides sorciers rebelles à leur cause sauraient qu'ils n'auraient plus rien à espérer. Harry Potter, le survivant-qui-n'a-pas-survécu-LA-fois-de-plus. Le Lord Noir ne pouvait plus être battu. Il était l'unique maître.
- Braves serviteurs… murmura Voldemort.
Voldemort, maître du monde magique. Plus personne pour contrer ses plans. Plus personne pour lui résister. Plus personne pour lui survivre. Potter était enfin mort. Dumbeldore aussi. Et le traitre aussi avait payé de sa vie.
S'adressant à son fidèle compagnon, il siffla :
- Nous allons voir ce que la vie de Potter peut nous apprendre. Nagini vient par ici.
Le serpent s'approcha de son maître pendant que celui-ci ouvrait la malle du défunt Potter.
Une cape d'invisibilité, risible quand on connait les bons sorts.
Des livres de cours, encore un peu et on aurait oublié que ce jeune prétendant pour sauver le monde n'était qu'un adolescent.
Des vêtements moldus, décidément, aucun goût.
Un journal intime, voilà qui était plus intéressant.
Il s'installa confortablement dans le fauteuil du feu directeur de Poudlard. Il lui suffit de claquer des doigts pour ouvrir la protection du journal. Ridicule, pensa-t-il. Premier écrit, septembre. Dernier, hier. Commençons par le début, sinon ce n'est pas intéressant. Puisque je connais déjà la fin. Un rire mauvais envahit la pièce.
« En résumé, j'ai une vie double, d'un côté minable, de l'autre, vaillant protecteur. »
Un rire mauvais, mais franc resonna dans la piece.
- Ce Potter est, était, décidement un imbécile. Lui meme ne croyait pas en lui. C 'est tellement… Comment trouver un mot pour dire a quel point Dumbledore a été stupide de mettre tout sur les épaules de ce garcon…
« Draco doit faire partie de ces gens. »
- Ces gens ? Comment ose-il ? Néanmoins, j 'espère qu'il a apprécié le sort que 'ces' gens lui ont fait goûter. Tu étais la Nagini, il a souffert n'est-ce pas ? Je l'ai même entendu te supplier de l'aider. Pathétique Potter.
« A-t'il eu la chance de voir son caleçon ? »
A ces mots, plus que surpris, Le Célèbre Voldemort lâcha le journal intime.
- Le caleçon de Rogue ? Mais qu'est ce que ce traître lui a fait ? Mmh peut-être a-t-il pris le temps de le traumatiser un peu… Malgré ses actes contre moi, je sais qu'il haïssait Potter.
« Sous prétexte qu'elle a eu ses douze BUSE's avec O »
- Cette Granger… Dommage qu'elle ne soit qu'une sang de bourbe… Elle aurait pu m'être très précieuse.
« Cet espion de malheur… »
- Nagini, ne trouves-tu pas ça drôle. En cherchant a sauver sa peau, notre cher maître des potions restait un incompris.
« « rien qui ne requière le déplacement du plus grand sorcier au monde ». »
- Il est bien ce petit Draco. Vraiment…
« L'Ordre le répugne, mais Voldemort l'indiffère. »
- Je QUOI ? Je fais peur, je suis source d'adrénaline, mais je n'indiffère pas.
Le Lord Noir semblait furieux. Comment Lui, pouvait-il indifférer un petit imbécile prépubère ?
Reprenant sa lecture, le dit vainqueur des ténèbres put prendre conscience de la trahison du plus jeune Malfoy.
Bref, rien de très intéressant. La vie banale d'un étudiant qui sait pertinemment que sa mort est proche.
La fin, par contre, était plus qu'intéressante. Il pouvait enfin savoir pourquoi Poudlard était si bien préparée à son attaque… Enfin, si bien, c'était une façon de parler bien entendu.
Il s'adressa calmement à un tableau.
- Faites venir Draco Malfoy. Immédiatement.
Une voix sans appel. La voix d'un leader. Le portrait ne résista pas. Il disparut en un instant. Déchéance d'un ancien directeur de Poudlard. Mort de peur. Non, il est déjà mort. Seulement, la peur de disparaître pour de bon. Les tableaux, ça brûle facilement.
Qui l'eut cru, Lui, Tom Elvis Jesudor, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, le Lord Noir le plus puissant que la Terre ait connu, Voldemort. Lui dans le bureau des directeurs de Poudlard. Dans le fauteuil personnel d'Albus Dumbledore. Risible. Trop facile. Il observait patiemment la pièce, attendant le jeune Malfoy. Oh oui, il lui réserverait un châtiment bien senti. Un ? Non, plusieurs. Pire que le Doloris, pire que tous les sorts de torture. La torture mentale, l'humiliation, le regret, le remord, la culpabilité.
Le mage noir fut tiré de ses idées par un faible bruit sourd. Quelqu'un toquait à la porte. Bien que la guerre soit finie, il n'en restait pas moins paranoïaque. Un sort de transparence pour voir qui se trouvait derrière la porte : Malfoy fils avec un de ses serviteurs.
Il se redressa un peu mieux dans son fauteuil, prit le temps d'afficher un sourire de vainqueur digne de ce nom et les invita à entrer.
- Tiens donc, des cheveux d'une blondeur incroyable, mais c'est un Malfoy…
Son ton se voulait doucereux. Mais il glissait en écorchant la peau de Draco. Ce dernier se figea à la vue de la malle aux couleurs de Griffondor.
Il se rappelait bien de la matinée. Les images étaient encore présentes, Harry mort. Son Harry était mort. A quoi bon continuer alors ?
Réunissant tout son mépris, il réussit à dire d'une voix traînante :
- Draco Malfoy, pour vous desservir. Vous ne vous refuserez rien. Prendre la tête du monde magique est une chose, mais fouiller, piller devrais-je dire les affaires d'un homme mort, dont le corps est encore chaud… Vous aviez besoin d'une cape d'invisibilité ? Si c'est le cas, vous auriez pu emprunter celle d'Aver…
- Silencio Fouiner dans les affaires d'un autre est une chose. Mais baiser le cul du survivant en est une autre.
Ce journal intime, ce torchon sans style, sans suivi, m'a appris quelque chose. Il semblerait que quelqu'un ai indiqué quel jour était le plus propice pour eux de se défendre. Ce quelqu'un mérite un châtiment. La mort serait trop douce pour lui. Il faut qu'il souffre physiquement certes, mais surtout psychiquement. C'est magnifique la torture mentale. Toutes ces années d'entrainement avec Potter et ses cauchemars, je devrais pouvoir m'amuser avec toi…
Dire qu'il venait de dire tout cela d'un air mauvais était très loin de la vérité. Il savourait chaque mot. Il se délectait des tensions imperceptibles des muscles du blond sous ses paroles. Vicieux jusqu'au bout, il rajouta d'un ton mielleux :
- Va dormir petit Draco. Demain est un jour plein de douces promesses. Demain…
Voili voilou. Je vous embrasse tous, et a tres vite pour une prochaine fiction.
