C'est le tout premier lemon que j'ai écrit.

Bases : les 6 premier tomes d'Harry Potter.

Attention : Relation sexuelle entre deux hommes, NC-17.

Après l'enterrement de Dumbledore.

Les trois adolescents marchaient sous le soleil. Aucun d'eux ne parlait, ils savaient que c'était inutile.Dumbledore était mort.

Ce fut une belle journée. Ils s'efforcèrent d'être gais et joyeux. Pourtant jamais ambiance ne fut plus morose à Poudlard. Harry

n'avait jamais vu ça, même quand la Chambre des Secrets avait été réouverte, même quand la menace de Sirius Black pesait sur l'école.

La moitié des élèves etaient partis, emmenés après l'enterrement par des parents inquièts. Le souper fut morne lui aussi, comme l'expression sur les visages des enfants. C'etait peut-être la dernière fois qu'ils dormaient dans le château. Qui

sait si l'école réouvrirait? Et si c'était le cas, leurs parents les laisseraient y retourner?

Après le repas, Harry Ron et Hermione retounèrent rapidement dans leur salle commune. Harry la contempla longuement ,ses tables rondes, ses fauteuils rouges disposés un peu partout , et son préféré, près du feu. Son regard semblait inexpressif , mais Ron et Hermione savaient bien qu'il imprimait dans sa tête les souvenirs de sa seule maison. Pour lui, la quitter serait dur, surtout avec les épreuves qui l'attendaient.

Il finit par se retouner vers ses amis. Tout trois se regardèrent un peu gênés et ne sachant pas très bien que dire.

Ce fut Hermione qui rompit le silence.

-Je crois qu'on ferai bien d'aller se coucher, il va falloir se lever tôt demain matin.

-Tu as raison, répondit Ron. Je vais monter tout de suite. Tu viens, Harry ?

Celui-ci approuva d'un signe de tête, l'air abattu.

-Harry... commenca Hermione.

-ça ira, la coupa Harry. Je sais très bien ce que j'ai à faire. Ne vous inquiètez pas pour moi.

-Tu es sûr ? demanda Ron.

-Tout à fait. Je vais même... plutôt bien.

Et il leur fit un sourire pour appuyer ses paroles. Ron et Hermione sourirent à leur tour. Ils n'étaient pas dupes, mais ils comprenaient leur ami.

-Bon et bien passez une bonne nuit, fit Hermione en se dirigeant vers son dortoir.

-Bonne nuit, répondirent en choeur les garçons.

A ce moment là, un groupe de filles sortit sortit du trou dans le mur. Harry reconnu la chevelure flamboyante de Ginny. Il se dépêcha de sortir de la salle, et grimpa quatre à quatre les marches qui menaient à sa chambre. Après ce qu'ils s'étaient dit le matin, il n'avait aucune envie de parler à son ancienne petite amie.

Dean se trouvait déjà dans le dortoir. Pour cette dernière nuit, ils ne seraient que trois. Seamus et Neville, qui venaient d'une famille de sorciers étaient partis durant l'après-midi. Les deux garçons échangèrent quelques paroles en enfilant leurs pyjamas. Ron arriva quelques minutes plus tard, et semblait de mauvaise humeur.

-Harry, j'ai expliqué à ma soeur que tu ne pouvais pas lui parler ce soir. Elle m'a dit qu'elle comprenait, mais si tu veux mon avis, tu ferais bien de mettre les choses au clair dés demain. Je trouve qu'elle a l'air vraiment malheureuse...

-Merci, Ron, lui répondit Harry avec un petit sourire triste. Tu sais, c'est difficile pour moi aussi...

-Oui, je comprends... enfin... Il soupira et laissa retomber ses bras le long du corps en signe d'impuissance.

-Ne t'inquiètes pas, le rassura Harry. J'irais lui parler demain matin.

Le jeune homme roux eu l'air un peu moins triste, il sourit et alla se changer.

Harry tira les rideaux de son lit à baldaquin et laissa un sourire de pur bonheur illuminer ses traits. Il avait contenu ce sourire toute la journée ! Dumbledore était bel est bien enterré, et il allait pouvoir quitter cette école de dingues, arréter de jouer au sauveur du monde et surtout rejoindre son maître. Il ne retenait plus sa joie ! Il prit sa baguette et lança un sort d'insonorisation. Il se laissa enfin aller. Un rire joyeux s'échappa de sa gorge. Il avait parfaitement joué son rôle, et son maître allait sûrement le récompenser. Bien qu'elles n'étaient pas necessaires, Harry appréciait beaucoup, et c'est un euphémisme, les récompenses de Lord Voldemort. Le jeune homme ferait n'importe quoi pour lui, sans rien attendre en retour. Si il le voulait, si ça pouvait le rendre heureux... La mort de Dumbledore avait fait exulter le Seigneur des Ténèbres. Celà faisait si longtemps qu'il le surveillait, le contrait, empêchait ses plans : plus d'un demi siècle ! En apprenant la mort de son vieil ennemi, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom avait eu une crise furieuse de bonne humeur. Bien qu'il ait pratiqué l'occulmancie pour ne pas révéler Harry, celui-ci avait resenti une bouffée de joie délirante le submerger, et avait éclaté d'un rire de jubilation sonore. Heureusement qu'il était seul à ce moment-là ! Il aurait toujours pu argumenter que c'était le coup de la tension nerveuse. On l'aurait cru sans problème, avec sa bonne bouille de gentil petit Griffondor pas du tout dérangé du bulbe. Il détestait jouer la comédie. Il y arrivait facilement, mais faire semblant, surveiller ses paroles, ses actes, ses attitudes, jour après jour, en permanence, était vraiment très fatiguant. Les moments les plus éprouvants avaient été ceux passés avec Dumbledore. Tout comme Voldemort, Harry avait la désagréable impression que le directeur de Poudlard lisait dans ses pensées, qu'il devinait ses mensonges. Et puis cette grandeur d'âme, cette gentillesse et cette confiance sans bornes dans la bonté de l'être humain le mettaient hors de lui. Heureusement qu'il n'aurait plus à revivre ça. Peut-être qu'il n'aurait même plus à passer ses journées avec tous ses "amis" qui dégoulinaient litéralement d'amour et de bonne volonté. Harry n'était pas sûr qu'à sa place son maître ait tenu aussi longtemps ! Il avait vraiment hâte d'être à demain. Il trouverait bien un moyen de s'éclipser, et il pourrait enfin le retrouver. Harry s'endormi paisiblement, un sourire aux lèvres. Il rêva de son maître.

Il fut réveillé en sursaut par Ron qui le secouait sans ménagement.

-Dépêches-toi, Harry. Le train part dans une heure et on a pas encore préparé nos bagages.

Le jeune homme lui répondit par un grognement, tout en pensant au jour où il pourrait lui faire subir un bon Doloris... Il ne pouvait décidement plus le supporter. Il était inintéressant, niais et complètement stupide. Harry n'arrivait pas à croire qu'un jour ils avaient pu être amis... Ami... ce mot avait perdu de sa signification... Tout avait changé après la rennaissance de Lord Voldemort. Leurs âmes s'étaient mélées au niveau le plus intime qui soit. Celà s'était passé lentement, sans heurts. Nuit après nuit, le mage noir avait pris doucement connaissance de son être, fouillant au plus profond de lui. Et Harry s'était laissé faire, se livrant tout entier à cet homme. Il n'avait plus jamais été seul. Ils avaient partagé. Toujours une présence réconfortante, où qu'il aille, jamais envahissante. Voldemort ne l'avait jamais forcé. Il l'avait convaincu. Il avait gagné sa confiance, et il lui avait donné la sienne, lui permettant de regarder son âme, de le connaître comme personne ne le connaissait. Et Harry l'avait vraiment vu. Il avait découvert comme ils étaient semblables.

Harry avait pris conscience de la déchéance du monde sorcier, de la nécessité de prendre les choses en main. Voldemort lui avait expliqué le rôle d'arme que Dumbledore voulait lui faire jouer, il lui avait parlé de la Prophétie, il lui avait demandé son aide, et Harry avait accepté. Ils avait conçu un plan ensemble pour que Dumbledore lui confie le secret de la Prophétie. Il avait fallu sacrifier Sirius, Harry n'avait pas hésité une seconde. Mais qu'il avait été dur ensuite de jouer la comédie au directeur de Poudlard !

Avant tout celà, Harry avait rencontré son maître, comme il l'appellait désormais. Il se souvenait du moindre détail de cette première fois. Sa première fois. C'était au mois de Mai. Voldemort lui été apparu sous les traits de Tom Jedusort. Pour sceller son allégeance, il avait exigé son corps, et Harry lui avait offert sa virginité sans aucuns scrupules. Merveilleux, ça avait été tout simplement merveilleux. Lord Voldemort avait été plus doux, plus patient et plus attentionné que Harry n'aurait jamais osé l'espérer. Il avait pris entièrement possession de lui, corps et âme, et Harry n'avait jamais ressenti une telle sensation de communion, l'impression de ne faire qu'un avec un être. Il était persuadé que Voldemort aussi ne s'y attendait pas. Ces instants restaient regrètablement rares. Ils ne s'étaient revus que très peu de fois, à cause de la surveillance continuelle dont Harry faisait l'objet. Dumbledore disparut, le jeune homme espèrait des changements qui lui éviteraient les rêves dérangeants-quoique très agrèables-qu'il avait fait tout au long de l'année. Pour justifier sa fatigue, il avait prétexté une vague histoire de porte au ministère de la magie que le Seigneur des Ténèbres voudrait ouvrir. Mais ce n'était certainement pas de portes dont Harry rêvait ! Il lui arrivait souvent de se réveiller dans des draps souillés, et de bénir les sortilèges d'insonorisation.

Pestant contre les rouquins trop pressés, il alla prendre une douche rapide et se dépecha de fourrer ses affaires dans son sac. Il entassait les objets à toute vitesse, il n'avait pas envie de louper le petit-déjeuner !

Peu après, il rejoignit Ron et Hermione dans la grande salle à moitié vide. Harry commença à boire tranquillement son chocolat chaud, mais s'aperçu assez vite que Ron était gêné. En effet, le jeune homme n'avait rien avalé, et il regardait le survivant d'un air bizarre.

-Quelque chose ne va pas, Ron ?

-Et bien, c'est que... Il semblait hésiter, cherchait ses mots, ce fut finalement Hermione qui lui expliqua :

-On voudrait que tu règles au plus vite le problème avec Ginny. Après tout, tu lui doit bien d'être clair, et...

-ça va, j'ai compris, répondit Harry, un peu énervé. Je lui parlerai dans le train, d'accord ?

Ron parut soulagé et hocha la tête, mais Hermione, dubitative, insista :

-Harry, je trouve ton attitude bizarre avec elle. En fait, j'ai l'impression que tes sentiments envers elle ne sont pas très clairs... Enfin je me trompe peut-être, ajouta-t-elle précipitament en voyant l'expression qui se dessinait sur le visage du jeune homme.

Ron, quant à lui la regardait avec des yeux ronds comme des soucoupes, ahuri. Harry opta pour ce mettre en colère et tout nier en bloc.

-Hermione ! s'exclama-t-il avec un air choqué. Comment oses-tu dire ça ? Tu n'as pas vu comme j'étais heureux avec elle ? Tu ne crois pas que ça me fait un mal de chien ? Je suis amoureux, bordel !

-Harry, excuses-moi, je... Mais Harry lui coupa la parole, bouillant de colère contenue.

-Je croyais que tu étais mon amie, que tu ferais un peu plus attention à mes sentiments ! Je vois que je m'étais trompé...

Il replongea furieusement dans son bol, alors que Hermione se répandait en excuses et que Ron ne savait pas quel parti prendre. Finalement, Harry, grand seigneur, se décida à lui pardonner, mais l'on aborderai plus le sujet.

Il avait eu chaud ! Après Dumbledore, Hermione était la seule personne qui arrivait un tant soit peu à perçer sa carapace de gentil Harry. Décidement, la jeune fille était beaucoup trop intelligente...

Le départ arriva très vite, et ce fut un concert de larmes. Les élèves, des plus jeunes aux plus vieux avaient mal au coeur à l'idée de ne plus revoir leur école, et de se qui les attendait dehors, et les professeurs n'étaient guère plus heureux. Harry les imita et passa un long moment à regarder le château, pendant que les autres étudiants montaient dans les diligences tirées par les Sombrals. Ce fut finalement Ron qui lui prit le bras pour le mener vers le dernier carosse :

-Viens, Harry. Je suis sûr que tu reviendra un jour.

Harry, la gorge nouée, grimpa dans la diligeance. Il passa la tête par la fenêtre et ne la rentra que quand la dernière tour de Poudlard eu disparu à l'horizon. Tout comme Voldemort, il était attaché à cette école, qu'il considérait un peu comme sa maison.

Il resta plongé dans son mutisme pendant toute la durée de leur installation dans le Poudlard-express. Quand le train se mit en marche, il informa ses amis qu'il allait chercher Ginny. Ron parut content, et Hermione, l'air contrit, se contenta de regarder la pointe de ses chaussures avec un intéret demesuré.

Le jeune homme trouva Ginny dans un compartiment rempli de filles gloussantes qui se pâmèrent en le voyant arriver. C'était parti pour la simulation du griffondor éperdu d'amour, acte deux, scène quatre, se dit Harry en lui-même.

-Ginny, est-ce-que je pourrais te parler, s'il te plait ?

Elle hocha la tête et se leva. Ils eurent des difficultés à trouver un compartiment vide. Harry finit par offrir une poche de bonbons à trois premières années en échange de la place. Il referma la porte derrière eux.

-En fait, je n'ai rien de plus à te dire qu'hier, mais je voulais que tout soit clair entre nous. Je ne veux pas que tu te fasses d'illusions, nous ne pourrons plus continuer comme avant.

-Je le sais bien, mais que nous ne soyons plus ensembles ne signifie pas que tu doive m'éviter.

-C'est ma fréquentation qui est dangereuse, Ginny... Et puis te voir uniquement en tant qu'amie, c'est beaucoup trop dur pour moi. Je préférerais que l'on cesse toutes relations autres que strictement conventionnelles. Tu es la soeur de mon meilleur ami...

Les yeux de la jeune fille se remplir de larmes.

-Ginny, dit doucement Harry. Ne pleures pas, s'il te plait...

Elle acquiessa vivement et essuya les gouttes d'eau salée qui commençaient à perler sur ses joues.

-Je comprends, Harry. Mais je voudrais que tu saches... Une fois que tu aura vaincu Voldemort, peu importe le temps que ça prendra, tu me retrouvera. Tu me le promets, Harry ?

-Oui. Tout sera comme avant, et ce sera notre marriage que l'on fêtera. Je te le jure, promit Harry avec un sourire rassurant.

La jeune fille fondit en larmes, déposa un baiser humide sur la joue du jeune homme en lui murmurant à l'oreille : "Je t'attendrais toujours", et elle sortit précipitament de la pièce.

"Tu peux attendre longtemps, ma vieille", pensa Harry. Il en était enfin débarrassé ! Il avait quand même fallu qu'il la supporte deux mois, elle et ses baisers écrasés. Heureusement que chez les Weasley, c'était "pas avant le mariage", sinon... Harry frissonna. Il ne voulais même pas y penser. Déjà que l'embrasser était aussi plaisant que d'embrasser une huître chaude... Beurk ! Plus jamais ça !

Il sortit ces affreuses pensées de sa tête et songea plutôt à un moyen de fausser compagnie aux bellettes. il n'envisageait pas de passer la nuit loin de son maître... Il dut quant même rejoindre Ron et Hermione. Le voyage se passa sans encombres. Les trois amis évitèrent tout sujet sérieux, après que Harry les eut rassurés à propos de Ginny. Ils mangèrent beaucoup de bonbons, qu'ils partagèrent avec Luna, venue les rejoindre.

-Mon plus grand rêve, fit Harry en plaisantant, se serait d'avoir ma propre carte de Chocogrenouilles.

Ron éclata de rire, mais Luna lui répondit avec le plus grand sérieux.

-Tu a raison, c'est une honte, dit-elle d'une voix douce. Qu'un grand sorcier comme toi n'est pas encore une carte dans les chocogrenouilles... Puis elle replonga dans la lecture du dernier numéro du Chicaneur.

Ron regarda Harry du coin de l'oeil, tandis que Hermione s'empêchait difficilement de pouffer.

A mesure que le temps passait, le ciel changeait. De gris et maussade, il devint orageux.

Quand ils descendirent du train, Mr et Mrs Weasley étaient là pour les acceuillir, ainsi que les parents de Hermione. Harry dut faire face aux efflusions de la mère de Ron, mais il resta stoïque.

Au moment de se séparer, du côté moldu de la gare, Hermione attira discrètement les deux garçons dans un coin. Du moins aussi discrètement que le permettait trois grosses valises, un gros chat orange et deux cages avec des hiboux, dont l'un Coq, semblait s'être fixer pour but dans la vie d'attirer l'attention.

-Harry, Ron, je veux que vous me promettiez de ne rien tenter sans moi. Si tu vas chercher les Horcruxes, Harry, je viendrais avec toi.

Les garçons la rassurèrent du mieux qu'ils purent, et lui promirent tout ce qu'elle voulait.

-Je voulais aussi vous dire...que... je vous aime beaucoup tous les deux, enfin... Et elle éclata en sanglots en les serrant complusivement dans ses bras. Harry, décontenancé, lui tapota maladroitement la tête. Elle parti précipitament, et était déjà loin, quand Ron réagit enfin. Il lacha sa valise, qui s'ouvrit sous le choc, et courut après Hermione. Harry le vit de loin prendre son bras, puis lui dire quelque chose. La jeune fille se jeta dans ses bras, et quelques secondes après, ils étaient en train de s'embrasser. Devant toute la foule de passants étonnés, et surtout devant leur parents. Harry sentit une pointe de jalousie lui transpercer le coeur. Lui ne pouvait pas faire ça en public...

"Décidement, c'est la journée", se dit Harry en voyant Mrs Weasley et Mrs Granger fondrent en larmes elles aussi. Il ramassa les affaires éparpillées de Ron en les remettant le plus lentement possible dans la valise. Il ne tenait pas à profiter du spectacle qu'offraient ses deux "meilleur amis" s'embrassant passionnément.

Finalement, au bout de dix minutes de baisers, de larmes et de promesse, les deux jeunes gens se séparèrent, et l'on put renter au Terrier.

Le voyage fut extrèmement silencieux. Mrs Weasley reniflait encore, Ginny tournait obstinément la tête du côté opposé à Harry, et Ron avait les yeux dans le vague, le visage fermé.

A l'arrivée, Harry eut droit à d'autre embrassades. Pas que celles de Fleur le dérangeait, mais enfin...

Le dîner fut aussi silencieux que le trajet. Ron ne dessera pas la bouche, même pour manger. Après le repas, Harry et lui montèrent rapidement dans leur chambre. Ce ne fut qu'une fois en pyjamas, dans leurs lits et la lumière éteinte que Ron consentit enfin à parler.

-Harry, je l'ai fait. J'ai enfin réussi à lui dire que je l'aime.

-Tu devrait être heureux... dit Harry après un long silence.

-Je ne sais pas... C'est la guerre. Imagine que je meurs, elle sera encore plus triste...

-Ron, dit Harry d'une voix décidée. D'abord tu ne va pas mourir, et même si c'était le cas, Hermione aurait été encore plus triste si tu ne lui avait pas dit. Elle t'aimes. Autant que toi tu l'aimes. Je l'ai bien vu, ça fait des années que vous vous tournez autour, que vous n'osez pas... Je suis très heureux pour vous que vous vous soyez enfin avoué vos sentiments.

-Tu penses vraiment ce que j'ai bien fait ?

-Vraiment. Vous êtes fait l'un pour l'autre.

... Harry ?

-Hum ?

-Tu es un véritable ami.

-Toi aussi, Ron... Mais on ferait bien d'arrêter les déclarations et de dormir ! fit Harry en plaisantant.

-Ouais, bonne nuit.

-N'nuit.

Et voilà, la suite dans une semaine.

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