Les personnes qui ont moins de 18 ans, vous dégagez !
Tout ce qui est entre parenthèses, c'est des commentaires d'auteur.
Chapitre 4 :
Le dialogue suivant est en fourchelang, j'adore le fourchelang, et Tom adore le parler. Je n'ai pas mis en italique pour ne pas que ça fasse lourd. J'ai pas fait de description des personnages, pour laisser la place à l'imagination, et puis surtout parce que j'ai la flemme. J'ai aussi la flemme de parler vêtements... Je précise que en fait Tom a envie de prendre Harry dans ses bras et de lui dire des trucs du genre "mon choupinet d'amour". Il ne le fait pas, pour ne pas tomber en syncope. Je précise aussi qu'il a un humour bizzard, et moi aussi. Et il est d'excellente humeur, il a envie de se marrer.
Cette scène est en fait un espèce de jeu, une pièce de théatre que se joue une même personne.
J'ai pété les plombs avec le tapis, aussi... Mais j'aime pas qu'on salisse ce putain de tapis ! Et la table n'est pas à 10 km du fauteuil.
Place à la fic :
La scène qu'il découvrit lui coupa le souffle.
Dans la salle...
-Tu peux te relever, Harry, dit Voldemort d'une voix douce.
Le jeune homme s'exécuta, et resta statique. Maintenant qu'il était seul avec son maître, il était un peu intimidé.
-Tu as sali le tapis...
Harry avait en effet répandu de la boue partout. C'était bête, mais lui, le garçon qui avait survécut à un sortilège de mort, celui qui avait maîtrisé une Remonté des Sortilèges, tué un Basilic à l'aide d'une simple épée, lutté contre des inféris, résisté à un Impérium lancé par Lord Voldemort lui-même, fait fuir un centaine de Détraqueurs à lui tout seul et qui en connaissait beaucoup plus en magie-notament noire-que ce qu'il laissait paraître, lui, était incapable d'exécuter un sortilège de séchage correct sans enflammer ses vêtements.
Il bafouilla des excuses, complètement perdu, mais Voldemort l'interrompit en souriant.
-Harry, dit-il presque tendrement. Tu crois vraiment que j'allai t'en vouloir pour un tapis, alors que tu as accompli ta mission à la perfection ?
Disant celà, il agita négligement sa baguette, et des flammes jaïrent de l'immense cheminée, réchauffant instantanément la pièce. Tandis que Harry se retrouva à nouveau sec, enveloppé d'une douce chaleur, il se sentit honteux de ne pas deviner mieux les sentiments de son maître.
-Assied-toi, Harry. Le jeune homme ne se fit pas prier, et s'installa le plus confortablement possible. Alors, tu est venu me faire ton "rapport" ? demanda le Lord noir, un sourire aux lèvres.
-Maître, répondit Harry, s'échauffant de sa frustration contenue. J'aurais pu me débarrasser moi-même de Dumbledore. J'en aurais été capable ! Pourquoi ne m'avez-vous pas... Il fut coupé par Voldmort, redevenu sérieux :
-Je n'ai jamais douté de tes capacité, fit-il d'une voix calme et glacée. Mais si tu veux continuer à être crédible, il faut éviter toutes les situations ambigues où tu pourrais être accusé. Il y a pas mal de personnes qui voudraient te voir tomber de ton piedestal. Au ministère, notament...
-Mais quand est-ce que je pourrais enfin me révéler, maître ? Cette situation est vraiment pénible. Maintenant que Dumbledore est mort, nous pouvons faire tomber l'Ordre du Phénix. Le reste suivra avec.
-Harry, soupira le Seigneur de Ténèbres avec lassitude. Bien sûr que l'on pourrait arrêter là. Il semblait un peu déçu par l'incompréhension du jeune homme. L'Angleterre sera bientôt à moi. Mais j'ai encore besoin de toi. En fait, ce que je veux, reprit-il après une pose, c'est que tu deviennes le leader de la résistance au niveau mondial. Tu as assez de charisme pour ça, je te fais confiance. Si je me contente des Iles Britaniques, expliqua-t-il, la Communauté Internationale ne réagira pas. Ce sont des pleutres, ils ne feront qu'installer un embargo. Par contre, quand je m'attaquerais à l'Europe, se sera une autre histoire. Si ils réagissent vite, la pression deviendra trop forte et nous finirions par perdre. C'est là que j'ai besoin de toi. Comment pourraient-ils lutter conte moi alors que mon pire ennemi est en réalité mon meilleur allié ? De plus, si tu garde ton statut d'Elu, de sauveur du monde potentiel, celà devrait suffire à destabiliser une bonne partie de l'opinion publique. (Il faut faire murir l'espoir, et le tuer alors qu'il est au plus haut, je sais, je pètes un plomb)
Ainsi, c'est donc ça que son maître attendait de lui ? Harry s'en doutait bien, mais il fut tout de même mortellement déçu.
-Je ferais selon vos désirs, maître, répondit-il d'une voix un peu tremblante.
-Tu en sera récompensé, Harry. Plus que tu ne l'imagine. Je ferais de toi mon bras droit, et nous régnerons ensemble sur le monde (nous ferons aussi griller des chamalows sur la plage, nous irons à Walt Disney, nous... STOP ! Je trouve qu'il s'exalte un peu trop, lol !) nous...
Il s'interrompit brusquement. Harry venait d'éclater en sanglots. La boule d'angoisse qui lui enserrait la gorge se libéra enfin. Passer autant de temps loin de son maître lui paraîssait une épreuve insurmontable (ben ouais, la conquête du monde, ça ne se fait pas en un week-end). Il essayait de retenir ses larmes, mais il ne pouvait pas s'arrêter. Il hoquetait bruyament sur sa chaise, sans oser bouger. Il était terrifié. Qu'allait penser son maître de son manque d'enthousiasme ?
Lord Voldemort se leva lentement, simplement étonné, et s'approcha du jeune homme. Il lui posa une main sur l'épaule, se qui le coupa net dans son sanglot, et lui demanda d'une voix douce :
-Qu'est-ce qui ne va pas, Harry ?
-P...pardonnez-moi, maître, bredouilla celui-ci, en essayant difficilement de contrôler sa voix. C'est que...Je voudrais tellement être auprès de vous, lacha-t-il, mortifié.
-Harry, je te jure de te faire venir plus souvent, lui promit-il en lui envoyant des ondes rassurantes.
-Vrai ? demanda le jeune sorcier, rendu rouge de honte et de confusion par la gentillesse inhabituelle de Voldemort.
-Bien sûr. Tu seras constament en déplacement à partir de maintenant, sans personne pour te surveiller. Ce sera beaucoup plus facile qu'avant... Et puis n'est tu pas heureux de me servir, ajouta-t-il avec une fausse inquiètude, de m'être indispensable ?
-Oh, maître ! s'écria Harry avec toute la bonne foi du monde qui brillait dans ses beaux yeux verts. Je suis tellement heureux de vous servir ! Vous êtes le plus grand sorcier du monde ! Je vous demande pardon, je suis si ingrat...
-Bien, dit Voldemort apparament satisfait et flatté par l'attitude de Harry. (son avis est très important pour lui, je crois. Le problème, c'est que comme ils sont un peu la même personne, c'est le même que le sien !). Pendant que le jeune homme essuyait ses larmes, il lui demanda qu'elle récompense il souhaitait pour tous ses services. (bon et loyaux, assurément)
-Eh bien en fait, hésita Harry, si vous pouviez reprendre votre corps...
-Il n'est pas bien, celui-là ? demanda Voldemort, en écartant largement les bras. (en fait, il est explosé de rire intérieurement)
-Si , mais... répondit Harry en rougissant.
-Tu est un obsédé, l'informa Voldemort en se transformant, frranchement amusé par l'attitude du jeune homme.
-Ce n'est pas ma faute, marmona Harry, un immense sourire aux lèvres. Je suis un adolescent bourré d'hormones, moi.
Il avait attendu ce moment depuis si longtemps. Trois mois à penser à lui. A son corps musclé, si fort. A sa peau, blanche comme la lune, si douce et si fine. A son visage si parfait qu'on avait envie de le boire, de s'en souler. A ses lèvres roses, si chaudes... Il avait un besoin vital, bestial, de le toucher.
Un rire clair et frais s'éleva dans la grande salle. Sans s'en rendre compte, Harry s'était rendu sur les genoux de son maître, et il enfouissait le nez dans son cou blanc, respirait sa chaleur. Il se gavait de son parfum, il voulait avaler son odeur, se noyer dedans. Il parcourait la peau douce de baisers. Il lèchait, reniflait, mordillait, lappait comme un petit animal, il voulait se repaître de cette gorge tendre.
Et Lord Voldemort riait toujours.
Harry aimait beaucoup son joli rire, mais pour l'instant, il voulait surtout goûter sa bouche.
Leurs langues se retrouvèrent enfin. Elles se caressèrent, s'apprivoisèrent de nouveau. Leurs bouches se délectaient l'une de l'autre, vérifiaient les contours, les formes. Les lèvres roulaient, bougeaient dans une harmonie parfaite. Tout se passait avec une douceur exquise. C'était un partage, une reconnaissance.
Ils était près. Trop près. Et ce qui se passa toujours arriva.
Harry, incapable de se contrôler, laissa glisser son âme vers celle de son maître. Maintenant, ses sensations étaient les siennes. Il était deux bouches, deux corps, deux épidermes enflammés. Le baiser se fit plus exigeant, plus passionné. La respiration se précipita. Déjà, ses mains descendaient, passèrent sous la robe de sorcier pour atteindre une poitrine palpitante, la caresser, suivant les lignes des muscles. Ses doigts habiles trouvèrent les deux petits boutons roses, qu'ils entreprirent de faire rouler doucement entre eux.
Voldemort se laissait faire, bien conscient de se qui arrivait à Harry, et trouvant ça très agréable.
Le jeune homme le débarrassa de tous ses vêtements, les jugeant trop incommodants. Sa bouche parcourut le torse musclé, suçotant les tétons dressés, dessinant des arabesques humides, envoyant des frissons dans leurs deux corps. Sa langue descendait toujours plus bas, vers le nombril nacré, vers le ventre pâle brodé de boucles noires. Plus bas...
Harry déposa un baiser brulant à l'extrémité du sexe dressé. Il reçu une décharge de désir dans tout son corps. Son coeur s'affola. A partir de ce moment, il ne pensa plus à rien, se concentra sur ses sensations, il savait que son maître éprouvait exactement les mêmes.
De sa langue pointue, il commença à lécher le pénis sur toute sa longueur, doucement, calmement, même si il mourrait d'envie de le prendre en bouche. Il porta particulièrement son attention sur la saillie qui court le long de la partie inférieure, remontant et descendant lentement. C'était trop bon. Voldemort haletait, son coeur battait la chamade contre sa poitrine. Harry le sentait dans son corps. Il sentait sa langue sur lui. C'était lui même qu'il caressait. C'était comme si il avait deux corps.
Il fit aller doucement sa langue sur la petite membrane qui joint le gland au corps du pénis, tout en massant délicatement les testicules.
Le dos arqué, les mains crispées sur les accoudoirs, le Seigneur de Ténèbres gémissait à présent. Il ne regrettait plus du tout, à cet instant, d'avoir lié son âme à celle du garçon. Harry faisait exactement ce qu'il fallait pour que son plaisir soit au maximum.
Voldemort poussa un petit cri aigu quand une moiteur chaude enveloppa l'extrémité de son sexe tendu. Une langue délicate vint explorer avec minutie les contours sensibles du gland, Carressant, effleurant seulement. Ses mains vinrent d'elles même agripper les cheveux noirs. Il en voulait plus. Harry lui aussi ne pouvait pas se retenir plus longtemps. Il avala la virilité, l'enfoncant le plus possible dans sa gorge étroite. Voldemort émit un sifflement retentissant. Harry imprima un mouvement souple et fluide. Il ne pouvait plus s'arrêter. C'était son propre sexe qu'il suçait. C'était lui que sa langue frottait exquisement, l'amenant dans sa course folle vers toujours plus de plaisir. Le rythme augmentait. Il glissait plus rapidement, plus profondement. Encore, et encore, et encore...
Soudain, il se sentit repoussé. Son esprit réintégra sa place. Il n'avait plus de bouche chaude autour de lui. Il était privé de cette humidité bienfaisante. Il failli s'étouffer, coupé net dans son élan. Surpris et frustré au plus haut point, il rejeta la tête en arrière et regarda Voldemort. Celui-ci émit un grognement de mécontentement et son visage grimaça. Il avait les yeux clos et essayait de calmer son souffle précipité. Il avait failli oublier que la jouissance ne venait que dans un seul corps, et il avait horreur de perdre le contrôle (1). Harry, qui en cet instant lui en voulait énormement demanda :
-Mais qu'est-ce que...
Mais avant qu'il n'ait eu le temps de finir sa phrase, il se retrouva plaqué contre la table, et entièrement nu. Il hoqueta de surprise quand Voldemort, un petit sourire en coin et une lueur inquiètante dans les yeux, introduisit un doigt dans son anus.
-Ceci répond-t-il a ta question ? fit-il d'une voix moqueuse.
Harry devint bien vite incapable de répondre à quoi que ce soit. Une main vint s'appliquer sur son sexe érigé, et un pouce implica un mouvement circulaire sur l'extrémité de sa verge, tandis que dans le petit anneau de muscles, le premier doigt fut rejoint par un deuxième, puis par un troisième. Les longs doigts se mirent à bouger, cherchant sa prostate. Ils la trouvèrent et se mirent à la masser lentement, au même rythme que la main sur son sexe. Harry cria, bougea des hanches. C'était terriblement bon, horriblement lent. Il aurait voulu absorber les doigts magiques, les garder en lui pour toujours. Les doigts frappaient le centre de son plaisir. Ils le prenaient et le reprenaient sans cesse. Dehors, l'orage grondait. Des éclairs violents illuminaient la salle, exprimant une colère légitime.
Soudain, le sorcier retira ses mains. Harry poussa un cri furieux en se tortillant désespérement.
Voldemort posa un doigt sur ses lèvres et émit un long "chut", le regard brillant. Il se recula légèrement et contempla son oeuvre avec un sourire sadique. Le corps magnifique du jeune homme était luisant de sueur. Il respirait bruyament, les joues rosies, une lueur d'imploration dans ses beaux yeux émeraudes, et ses jambes étaient écartées dans une position plus qu'indécente.
Il se pencha, caressant le visage suppliant de ses longs cheveux.
-Maître... gémit Harry.
Le sourire pervers de Voldemort s'élargit. Il se mit à caresser du bout des doigts l'intérieur velouté des cuisses du jeune homme, se retirant quand celui-ci bougeait trop.
-S'il vous plait... l'implora-t-il.
-Qu'est-ce que tu veux, Harry Potter, lui demanda le mage noir dans un murmure à peine audible. Que désire-tu ?
Le jeune homme bredouilla d'une voix faible :
Je veux...je veux... S'il vous plait, maître, il en pleurnichait presque.
Voldemort secoua la tête, l'air amusé, et fit mine de s'en aller.
-Je veux que vous me preniez sur cette putain de table ! hurla Harry. Je veux votre bite dans mes fesses, continua-t-il en criant. Je veux vos mains sur mon sexe ! Je veux que vous me défonciez le cul ! Je veux... OH PUTAIN !
Harry eu le souffle coupé : Voldemort venait de s'enfoncer en lui, et avait cassé toutes les barrières de l'occulmancie.
Leurs âmes se mélèrent, enfin réunies dans le même corps, les mêmes sensations, le même plaisir, la même douleur aussi (2). IL était si étroit, si tendre qu'IL avait du mal à ne pas s'enfoncer plus avant dans la pulpe moelleuse des chairs. Plus IL s'enfonçait, plus IL avait mal, mais plus c'était bon. Le plaisir devint peu à peu plus fort que la douleur. Un peu de sang aidant au glissement, IL ne résista pas et percuta la prostate, envoyant des ondes de plaisir dans tout son être. La douleur quitta son univers, restreint aux seuls délices qu'entraînaient ses mouvements. IL n'était plus qu'un seul corps embrasé de désir, plus qu'une seule âme éperdue à la recherche de la fusion ultime. IL changea de position. Harry attacha ses bras et ses jambes autour de Voldemort, qui se laissa retomber dans le fauteuil.
IL était à la fois autour de Lui, et à l'intérieur de Lui. IL se sentait rentrer et sortir de Lui, frappant plus fort et plus dur à chaque fois. IL se sentait brûlant tout autour de Lui, l'enserrant plus étroitement dans les anneaux du plaisir.
Leurs corps incandescents se déchaînaient. L'ouragan aussi, chargeant l'air d'électricité. Leurs bouches et leurs langues furieuses ne parvenaient pas à étouffer leurs cris bestiaux. Leurs mains, partout sur leur peau, cherchaient le plaisir, branlaient le sexe nu entre eux, pinçaient, caressaient. Leurs hanches se mouvaient dans une concordance parfaite, toujours plus vite, toujours plus fort, à un rythme efféné, rendu violent par le besoin de jouissance.
L'assouvissement final vint dans un éclair éblouissant, un raz de marée de sentations d'une intensité presque douloureuse. IL se cambra une dernière fois, un râle de plaisir s'échappa de ses lèvres, le liquide immaculé de ses sexes. Son esprit fut pris dans une explosion irradiante de bonheur, quelques secondes d'une osmose parfaite. Puis IL se calma, vidé.
§§§
Rogue, à genoux, le nez et les mains collées à la vitre, tentait de reprendre ses esprits. Harry Potter ! Au mon dieu, Harry Potter !
Il ne parvenait pas à y croire. Pourtant, il avait bien vu le Seigneur des Ténèbres et Harry Potter faire l'amour...non, qui a vu de l'amour là-dedans ? Baiser. Et Potter n'avait pas l'air contraint.
C'était une catastrophe !
La tête bourdonnante de panique, il se leva et marcha vers la sortie.
Il avait tué Dumbledore uniquement pour les sauver, Drago et lui, et dans son for intérieur, il espérait bien la défaite du Seigneur des Ténèbres. Mais seul Potter pouvait le détruire. Rogue aurait même été pret à l'aider.
Que fallait-il faire, maintenant ? Pévenir l'Ordre du Phénix ? Le ministère ?
Inutile. Si Potter ne tuait pas Voldemort, personne d'autre n'y parviendrait.
Si il avait pensé à ça ! Quels enfoirés, ces Potter ! Tous les mêmes de père en fils ! Un gentil Griffondor en apparences, mais quand on grattait la surface... Dire que c'était lui qui était censé être le traître ! En tuant le vieil homme qu'il avai tant respecté, il avait finalement choisi le bon camp.
Une idée se forma dans sa tête. Il prit une décision. Il allait s'écrire une lettre lui expliquant qu'il avait découvert quelque chose de trop compromettant, et qu'il devait toujours être fidèle à son maître, quoi qu'il se passe. Ensuite, il allait boire une potion d'oubli, lire la lettre et la brûler. C'était la seule solution. Si Voldemort soupçonnait qu'il savait la vérité...
Quand il transplanna, son esprit, soulagé par sa résolution, était reparti vagabonder parmis de longs cheveux blonds...
§§§
Dehors, l'orage s'était apaisé. La pluie tombait, continue. Le ciel pleurait à présent l'unité de cet être repus, si maléfique qu'il n'aurait jamais dû exister. Il semblait que l'eau ne s'arrêterai plus de tomber.
IL était heureux. IL se sentait bien. Seul au monde; IL aurait pu rester ainsi des jours. IL caressait ses cheveux soyeux d'une main pâle, les enroulant en boucles noires autour de ses doigts. Un sourire satisfait éclairait ses visages. IL soupira d'une même voix, et entreprit de séparer son âme. L'aube ne tarderait pas.
Lord Voldemort récupéra peu à peu son esprit, et baissa les yeux vers le joli minois de Harry. Le jeune homme le serrait entre ses bras, la joue contre sa poitrine, béat, et n'avait aucune envie de bouger. Il se sentait affreusement bien, callé contre le torse chaud. Pour un peu, il aurait presque ronronné, et quand Voldemort sortit de sa tête, il émit un son plaintif, et chercha à enfouir son visage dans l'une des grandes mains qu'il avait attrapée.
-Et si on parlait de ta récompense ? fit Voldemort conciliant, une main caressant le dos du jeune sorcier.
- J'ai déjà eu tout ce que je voulais... marmona Harry avec sommeil, les yeux toujours clos.
Le Seigneur des Ténèbres échappa un petit rire joyeux.
-Sois un peu sérieux, le gronda-t-il. Mais lui même était d'humeur à plaisanter. Qu'est-ce que tu veux ? De l'argent ? Poudlard ? La tête de quelqu'un que tu ne supportes pas ? L'univers ? La double triologie de Star Wars dans un coffret intégral 12 DVD avec 6 heures de bonus ? demanda-t-il en se moquant.
Harry secoua la tête, puis eut l'air de réfléchir intensément. Il fini par avouer d'une voix quasi inaudible :
-Vous.
Le mage noir leva un sourcil interrogateur, et Harry hésita à poursuivre.
-Vous me laisserez être "dessus" la prochaine fois ? lacha-t-il, levant un visage plein d'espoir.
Voldemort paru surpris. Manifestement, il s'attendait à tout sauf à ça.
-Je ne peux pas, tenta-t-il d'expliquer, pas très convaincu lui même. Je suis...
Il s'interrompit en voyant l'air malheureux et déçu du jeune homme. Après quelques instants où il resta pensif, une main sous le menton et où Harry guettait les moindres expressions de son visage, il lui sourit et se pencha vers son oreille. Il en suivit délicatement les contours, entra une langue pointue dans le pavillon, mimant les allées et venues de l'acte sexuel, lui envoyant des frissons dans tout le corps, et lui souffla d'une voix un peu rauque :
-Le jour où le monde m'appartiendra, alors, je t'appartiendrais...
-Vrai ? demanda Harry, incrédule.
-Je te donne ma parole, dit Voldemort en souriant.
Harry lui déclara avec le plus grand sérieux :
-Alors le monde sera très bientôt à vous... Et il l'embrassa passionément.
-Par contre, ne pourrait-on pas me débarrasser de la famille Weasley et de Hermione Granger ? J'ai de plus en plus de mal à jouer la comédie, et j'ai l'impression que la Sang-de-Bourbe se doute de quelque chose.
-Arranges-toi pour quitter leur maison...hum... dans la nuit du quatre au cinq.
-Je pourrais venir ici ? demanda Harry tout à fait innocement.
Voldemort éclata de rire.
-Non, pas la semaine prochaine, j'ai des choses à faire. Mais je te promet qu'on se reverra très bientôt...
-La dernière fois que vous avez dit ça, c'était il y a trois mois... bougonna Harry.
-Il serait peut-être temps pour toi de rentrer, non ? questionna le mage noir avec un sourire taquin. (3)
Le jeune homme hocha la tête, et se leva à contre-coeur et s'étira. Quelques paillettes de sang séché tombèrent à terre. Il recupéra sa baguette et se jeta un sort pour se nettoyer et s'habiller.
Voldemort passa une main dans son cou, et remarqua, étonné :
-Tu m'as fait un suçon...
-Je suis vraiment désolé, maître, répondit Harry (4). Mais il paraîssait plutôt content de lui et pas du tout désolé. Il leva les yeux vers son maître et grimaça. Celui-ci avait déjà repris son apparence serpentesque.
-Pourquoi ne gardez-vous pas toujours votre corps normal ? se plaignit Harry.
-Pour éviter que des pervers comme toi ne me sautent dessus en permanence, lui répondit-il en souriant, visiblement plaisantant.
Harry sourit aussi, et se disposa à sortir quand il se rappella :
-Vous étiez sérieux quand vous avez dit que je pourrais avoir Poudlard ?
-Je pense que tu pourras emménager courant septembre, répondit Voldemort.
Harry fut tellement content qu'il se jeta sur son maître, et malgrés son aspect rebutant, le couvrit de baisers et de "mercis". Il transplanna avant que le mage noir ne puisse réagir, mais il sentait dans sa tête que celui-ci ne lui en voulait pas.
§§§
Le lendemain matin, Harry se réveilla au moment où Ron sortait de la chambre. Il s'assit très précausionneusement sur le bord du lit. Evidemment, pendant l'acte, Voldemort et lui était une seule et même personne, ils ressentaient exactement les mêmes chose. Mais les conséquences désagréables étaient pour lui (en gros, il avait le fondement en marmelade). Mais il ne pouvait pas se plaindre. Cette nuit, il l'avait désirée depuis tellement longtemps. Et il n'avait pas été déçu.
Il pensa à la promesse qu'il lui avait arrachée. Bien grand mot. Son maître n'avait eu aucunes réticenses. Il faut dire que la phase post-coïtale était celle où il était le plus détendu, sans compter la mort de Dumbledore qui l'avait rendu d'exellente humeur. Un grand sourire illumina le visage de Harry. Même si il avait des regrets, Voldemort ne reviendrait pas sur sa promesse. En plus, il allait être débarrassé du troupeau de rouquins et de l'intello brousailleuse ! Oh jour faste !
Il se dépêcha de faire sa toilette tout en chantonnant, ravi.
Quand il descendit, il vit qu'il n'était pas trop en retard : toute la famille était encore attablée. Il salua à la ronde, et complètement oublieux, s'assit un peu brusquement. Il grimaça de douleur, et un rire moqueur résonna dans sa tête. Sa cicatrice se mit à le chauffer, et il y porta la main incstintivement.
Erreur.
Tous les regards se tournèrent vers lui. Se toucher le front en public provoquait des réactions aussi intenses que si il avait fait un geste obscène.
Ron lui jeta un regard interrogateur et Mrs Weasley se rua sur lui, l'air inquiet.
-Harry, mon chéri, tu as mal à ta cicatrice ?
-Non, non, répondit-il précipitament, ça va aller...
-Mon pauvre garçon ! Tu as des cernes énormes ! Tu as fait des cauchemards sur Tu-SaisQui ? Tu as dû passer un très mauvaise nuit...
Tout le monde attendait sa réponse, et Harry, se disant qu'au pire il était quitte pour un bon sortilège d'amnésie, bloqua son esprit par occulmancie, et fit quelque chose qu'il avait toujours rêvé de faire.
-Au non ! s'exclama-t-il avec emphase. Au contraire, elle a été très bonne : Lord Voldemort m'a baisé par tous les trous, et j'ai adoré ça.
Ginny renversa son bol, Mr Weasley s'étrangla avec son thé, Fleur regardait partout autour d'elle pour vérifier si elle avait bien compris, et Fred recracha son jus d'orange par le nez. Les autres avaient la bouche ouverte et les yeux ronds, et tous le regardait avec un air horrifié.
Enfin, Ron fini par réagir.
-Tu... bafouilla-t-il. Tu veux dire en rêve ?
-Non, non, en vrai, précisa Harry. J'ai transplanné chez lui et on c'est envoyé en l'air. C'était chouette !
Silence de mort.
Là, ils étaient tous soufflés. Harry, explosé de rire intérieurement, pris sa tasse et commença à boire.
Soudain les jumeaux éclatèrent de rire. Ils se levèrent et l'encadrèrent, lui donnant une tape amicale qui le recouvrit de chocolat.
-Sacré Harry ! On t'a presque cru ! s'exclama Fred avec un grand sourire.
-Tu ne devrais pas plainsanter avec des choses comme ça ! le réprimanda George en imitant la voix de sa mère.
Les personnes autour de la table se déridèrent automatiquement, pensant qu'il s'agissait juste d'une blague de très mauvais goût (5). Les sourires étaient un peu crispés. Ils étaient tous gênés d'avoir douté de lui un moment. Harry se força à rire avec les jumeaux. Son numéro de gentil sauveur de monde était tellement au point que même la vérité ne pouvait le casser !
"Bof... dans une semaine, je devrais faire semblant de pleurer pour eux", se réjoui Harry. Ensuite tout sera tellement plus facile. Et puis Ron et Hermione devraient même lui être reconnaissants. Quoi de plus romantique que d'être réunis pour toujours dans la mort, comme Roméo et Juliette ? "Etre réunis dans la vie éternelle, comme toi et Voldemort", lui souffla la petite voix de sa conscience.
Harry mordit à pleines dents dans son croissant, un grand sourire aux lèvres. (6)
FIN. (définitive).
Fin
(1) La dernière fois que c'est arrivé, il s'est retrouvé avec un Harry dans un état d'exitation très avancé, et qui n'agissait pas, comment dire, normalement. Il a du l'assommer avec un pied de lampe pour le calmer. (c'est dangereux, le Harry en rut ! Faut pas s'en approcher ! surtout que celui-là, il ne se contrôle pas vraiment, et il a tendance à déraper dans la folie furieuse ). Voldy lui fait des misères parce qu'il a un peu envie de se venger, et qu'il trouve toujours merveilleux d'avoir Harry Potter à sa disposition. Il en est encore surpris. ( il ne s'y attendait pas du tout, à ce truc avec leurs âmes). Et puis de toutes façon, j'ai déjà dit que c'était une seule et même personne qui se jouait un jeu de rôle.
(2) Le Harry Potter n'est pas extensible à l'infini. Surtout quand il n'y a pas de lubrifiant correct (la salive, ça compte pas). Et puis ça fait bien 3 mois que...
(3) Je vous emmerde... c'est taquin si JE veux. C'est moi l'auteur, merde !
(4) Dans le pur style Anakin Skywalker dans les épisodes 2 et 3. C'est à dire qu'il se moque ouvertement de lui, avec, "condescendance"(je sais plus trop ce que ça veut dire) et que Kenobi aurait envie de le tuer tellement il fait son fier si il n'était pas un jedaï. Il a de la chance que Tom soit de bonne humeur...
(5) Je crois qu'on ne peut pas faire de plus mauvais goût et moins subtile...
(6) Terminer une fic comme ça, c'est lamentable, je sais.
Voilà, si vous êtes arrivés au bout de cette merde, vous méritez des :
EXPLICATIONS :
L'orage est la personnification de l'humeur de Dumbledore, qui découvre tout "d'en haut".
Le IL, c'est que Harry et Tom sont une même personne quand ils mélange leurs âmes, je l'ai assez répété, non ?
